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[RP]Tranche de vie peu ordinaire pour une première

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Du sable à perte de vue, une langue plus que familière, des visages semblables au sien. C'est bâton à la main qu'il faisait quelques passes avec son père, sous les yeux d'autres futurs guerriers, ayant encore, tout comme lui, beaucoup à apprendre. Un coup porté par son père lui fit trébucher, et c'est sur une grande gueulade que l'entrainement se finit.

Les enfants se dispersent, heureux de pouvoir jouer ensemble pour la plupart, tandis que les hommes se retrouvaient pour des discussions plus sérieuses avant le repas.


Savâr ! Savâr ! Artesh !

Le pere d'Erestie se diriga en courant avec les autres hommes à la sortie de la modeste cité, essayant de voir d'où provenaient les cris. Ils ne tardèrent pas à reconnaitre Farshad, mais ces cris restaient inaudible...

Savâr ! Savâr ! Artesh !

Savâr ! Savâr ! Artesh !

Tous le village s'agitait, femmes et jeunes enfants rentrèrent s'abriter tandis que hommes ou jeunes hommes se pressèrent à retrouver leurs armes, pour la plupart, trop peu de fois utilisées.

...

Le rêve presque récurant du Perse fut troubler par des bruits qui ne trompaient pas. Soit Argael ou Phelim avait le gosier sec ou soit un intrus était à quelques mètres voir centimètres d'eux. Ne laissant, comme à son habitude, rien au hasard, c'est dague à la main qu'il se releva brusquement pour se rendre compte de la situation.

Une jeune femme devant lui, recula à quatre patte, sous la peur. Le Perse se précipita vers elle et attrapa d'une main son bras droit avant de le tordre. C'est sous un assez brouillant "Craaaacccccc" que la femme se retrouva immobilisée et dague sous la gorge.


Khodâvand Argael ! Khodâvand Argael !

Erestie attendit le réveil de son Seigneur tout en exerçant une certaine pression sur le bras de la jeune femme...
Argael
La nuit avançant, elle fini par faire entendre raison au Vicomte, dont la soirée fut un réel plaisir, ici au contact de la nature et malgré une noblesse, ce contact simple d’avec la nature lui venant de as naissance gueuse l’avait emplit de joie non dissimulée.

C’est donc heureux qu’il trouva le sommeil, de ces fatigues bienfaitrice. Depuis combien de temps dormait il ? Il ne réussit pas a le déterminer lorsqu’un bruit suivit d’une voix familière se fit entendre


Khodâvand Argael ! Khodâvand Argael !

Réflexe de soldat revenu, c’est en un instant que l’homme fut debout épée en main, pour voir le Perse sur une fillette lame sortie sur sa gorge.

Se retournant de suite, se méfiant d’autres personnes pouvant surgir des fourrés, il plissa les yeux encore lourd du au réveil brutal, mais les sens aux aguets. Comment et que faisait cette fille au bivouac


Kabul jcxn Erestie calme toi

Restant sur ses gardes, il s’approcha du couple improvisé pour l’occasion, afin de détailler plus finement la scélérate. Diable elle était jeune et ses yeux, grand dieu ses yeux montrer une peur immense. Ayant toujours affirmer que les yeux étaient le reflet de l’âme pour sur cette fillette n’était point une sinistre mercenaire, tout au plus une pauvre fille qui lutter pour survivre.

Soudain, une image s’imposa a son esprit, cette fillette, c’était lui plus jeune, alors orphelin luttant contre les événement et les éléments de mère nature pour sa survie. Cette image tel une vague l’emportant le submergea. Étais ce du a l’alcool avalée, sans doute la chose aida t’elle. Toujours est il que le Vicomte bien vite s’écarta quelque peu afin de respirer un peu et de faire refluer ces souvenirs noirs de sa vie.

Cherchant à percer cette sombre nuit de ses yeux, il revint bientôt à coté d’Erestie et de cette inconnue et se pencha à son oreille.


Pour ta vie je te conseil de bien réfléchir à la réponse à apporter a mes questions. Qui es tu ? Que fais tu ici ? Et quelles étaient tes intentions en entrant dans notre campement ?

D’un visage qui était devenu fermé a un quelconque sentiment, d’un geste il prit la main d’Erestie afin qu’il relâche la pression sur la gorge de l’imprudente.
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--La.sauvageonne



Les idées sont secouées, le choc à la tête a été rude. Elle se redresse un peu et tente une fuite à quatre pattes. Seulement si on l'a doté de deux jambes, ce n'est peut-être pas par hasard ! La fuite donc tourne court, arrêtée dans sa .... "course" ? ... par ce troisième homme dont elle se méfiait plus tôt. Elle n'a pas le temps de réagir. Il lui attrape le bras et le lui tord violemment, collant de l'autre main une dague sous sa gorge. Ironie du sort, les effluves de son larcin parviennent jusqu'à ses narines. Elle gémit sous la douleur qu'il inflige à son bras.

Khodâvand Argael ! Khodâvand Argael !

Mots étranges mais elle n'a pas vraiment la tête à s'y attarder. Elle se tortille pour tenter de se dégager de son emprise et de sa main libre elle s'agrippe à son bras et tente de repousser la lame. Mais en vain. La dague sous la gorge appuie un peu plus. Elle ose à peine déglutir, de peur que la lame s'enfonce. Sa vue se brouille, sa main retombe. Pour quelques bouts de viande voilà que son heure est venue.

Celui qui lui semble être le chef s'est levé, épée à la main, la regarde puis dit quelques mots encore étranges à son bourreau improvisé. Puis il se penche sur elle .... la peur au ventre, elle essaye de ne plus bouger, sentant la lame beaucoup trop appuyée sur sa gorge. Un souffle qui la fait frissonner, des mots qui résonnent dans sa tête.

Pour ta vie je te conseil de bien réfléchir à la réponse à apporter a mes questions. Qui es tu ? Que fais tu ici ? Et quelles étaient tes intentions en entrant dans notre campement ?

Sa main s'approche .... et prend celle de son compagnon. La dague n'appuie plus aussi fort, elle peut déglutir et parler, non sans mal et la peur toujours là.

Je .... j' suis juste .....
tiens oui, bonne question ! Qui est-elle au fait ? Si seulement elle le savait ! Mais ça fait si longtemps qu'elle est toute seule qu'elle ne sait même plus qui elle est vraiment. Une mendiante .... oui c'est ça ..... juste une mendiante ... et j'vis dans l'arbre là. D'un léger mouvement de tête elle désigne l'arbre qui lui sert d'abri. J'vous ai vu arriver ... pis j'ai rien manger d'toute la journée .... et vot'viande ..... j'vous veux pas d'mal, j'vous l'jure !

Les mots font place aux larmes. Il fallait qu'elles sortent. Larmes tant de peur que de douleur. Douleur vive dans le bras jusque dans l'épaule, à croire qu'il lui a brisé quelque chose. Elle essaye une dernière fois de bouger mais n'y arrive pas, il serre beaucoup trop, alors elle abandonne l'idée, espérant qu'ils ne la tueront pas pour quelques bouts de gras.
Argael
Ayant fait relâcher la pression de la lame froide sur la gorge nue de la jeune voleuse, le Vicomte la fixa. Malgré la nuit, la faible lumière du feu dansante permettait de voir les visages et ceux-ci n’en étaient que plus impressionnants.

Visage inexpressif, il fixait encore et encore la jeune femme, attendant que celle-ci s’exprime ce qu’elle fit entre deux sanglots non contrôlé.


Je .... j' suis juste ...... juste une mendiante ... et j'vis dans l'arbre là.. J'vous ai vu arriver ... pis j'ai rien manger d'toute la journée .... et vot'viande ..... j'vous veux pas d'mal, j'vous l'jure !


Le regard qui était neutre devint dur en entendant pareille narration. Il sortit alors son épée du fourreau et vint la planter bien près de la jeune inconsciente. Se penchant de nouveau vers elle, tenant l’épée par la garde, il lui susurra à l’oreille

Qui es tu ? Que fais tu ici ? Et quelles étaient tes intentions en entrant dans notre campement ? une mendiante ne fait guère recette dans les bois. Je me répète dans le doute peu probable que tu puisses vouloir nous mentir.

Ta tenue parle pour toi, tout comme ton physique, mais ne pense pas vouloir tromper ma personne, ce n’est point a un vieux comme moi que l’on apprend quelques ruses.


Se relevant, de nouveau il maintient son regard dans le sien, attendant qu’elle s’exprime de nouveau. Etrangement affirmer qu’elle puisse être une mendiante lui paraissait être la vérité, il ne sut pourquoi. Pauvre petite pensa t’il, Aristote semble t’imposer une bien dure épreuve, ou sont tes parents, ta famille d’où viens tu ?

Le parallèle avec sa propre existence était frappante, ces haillons il ne les avait que trop porté, orphelin bien trop jeune, il avait survécut, se forgeant un caractère qui parfois pouvait le desservir, mais il s’était construit seul, à force de volonté. Cette petite aurai t’elle cette chance.

Il s’éloigna un instant pour venir près du feu ou il ramassa une chose que la jeune femme ne put voir, sur une grille improvisée pour le repas, quelques morceaux de viandes n’avaient trouvé preneur. En silence et pensif, il revint auprès de la petite, prenant soin de dissimuler le contenu de ses mains.

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--La.sauvageonne


Il la regarde froidement, il n'a pas l'air convaincu par son histoire et lui repose alors les mêmes questions, mais cette fois il a sorti son épée et la pointe sur elle. La pauvrette sent son heure venir. Mais si seulement elle avait autre chose à dire !

Pisque j'vous dis ..... j'suis ..... mendiante. Y'a un p'tit village là .... juste après la p'tite colline. C'est là que j'vais. Des fois y m'donnent un bout d'pain les gens ou bien que'ques deniers ....


Les larmes dégoulinent sur son visage, laissant une trace claire sur son visage tout noiraud.

J'vous jure que j'vous voulais pas du mal .... juste manger ..... juste manger .....


Sa voix se perd dans le flot des larmes qui ne cesse pas. L'homme s'est éloigné vers le feu, l'épée ne la menaçant plus, elle tente une nouvelle fois de se tortiller pour sortir de l'emprise de l'autre homme. En vain. Puis il revient, mains dans le dos. La peur accroît. Elle n'a pas fait attention ... Peut-être a-t-il pris des braises et s'apprête-t-il à la torturer avec avant de mettre un terme à sa vie ?

J'vous en supplie .... laissez moi partir, vous m'reverrez plus, j'dirais rien à personne .... mais pitié, m'tuez pas .... j'suis une bonne à rien mais j'veux pas d'jà mourir.
Argael
Les questions posées trouvèrent les mêmes raisons. LA seule différence notable fut les larmes qui furent plus nombreuses cette fois. En son fort intérieur le Vicomte ne douta pas de l’histoire entendue à l’instant. Petite vagabonne, comment peux tu vivre ainsi, pensa t’il.

Coup d’œil et hochement de la tête vers Erestie en signe de remerciement pour sa vigilance, il lui demanda de retirer la lame de la gorge de la fillette.

Erestie retira la lame s’écarta doucement de la fillette tandis que le « fier » s’accroupit lui tendant une de ses mains tandis que l’autre gardait la viande.


Lève toi petite, cela suffit le sol est froid et humide, tu seras bien mieux près du feu je pense. Erestie, peux tu le réactiver un, petit peu, je suis sur qu’elle meurt de froid.

Il plongea ses yeux dans les siens se voulant bienveillant. Cette fillette le troublait définitivement, sans qu’il ne sache pourquoi ou plutôt qu’il ne veuille l’admettre ou le reconnaître. Une fois debout il lui proposa son autre main dans laquelle se trouver de la viande précédemment récupérée.

Mange doucement petite sauvageonne, si tu veux de l’eau demande donc plutôt que risquer ta vie.

Depuis combien de temps vivait elle ainsi, éloigné des hommes et de dieu ? Quel avait été son crime pour subir telle châtiment divin. Il repensa à sa propre errance à la mort de son père et sa petite sœur d’abord puis de sa mère et enfin de son frère sur les routes. Sans un sous, vas nu pied, a chaparder, avec pour seul arme dans la vie ses poing et sa volonté de survivre de grandir et de ne pas imposer a sa descendance ce que lui-même par pauvreté avait enduré. Aujourd’hui à l’abris du besoin, mais sans femme ni enfants, il trouvait cette fillette apeurée, étais ce une épreuve supplémentaire du Très Haut ?

Que devait il faire, la laisser partir, lui proposer de l’accompagner lui donner une bourse ?? Les questions en son esprit sans cesse devenaient plus nombreuses. Silencieux comme toujours il remarqua que le perse l’observait, la chose en effet n’était pas courante de la part du Vicomte.

S’approchant du perse laissant la petite près du feu, il l’interrogea


Qu’en penses tu ? Que devrions nous faire ?


Il fini la discussion en lui affirmant qu’il pouvait allé se coucher sans crainte. Tandis que le perse rejoignait sa couche, le montagnard observait encore cette petite dont même le nom lui était inconnu. Doucement il s’approcha du feu avant de venir prendre place près de celui-ci à côté de la petite restant silencieux à contempler les flammes dansantes.

Petite, j’ignore ton prénom, je ne doute cependant point que tu en possèdes un. Je vais retourner me coucher, si tu as besoin de quelque chose demande le moi maintenant. Nous partons demain pour la capitale, et je t’y mènerais si tu veux. Ce soir si tu veux, tu peux profiter de la chaleur du feu. Si d’aventure tu décidais de partir, sache que je me nomme Argael, Vicomte de Monestier de Briançon. Si tu as besoin d’aide un jour trouve un religieux et demande à ce que l’on m’écrive je trouverai moyen de t’aider.

Il fouilla ses poche pour en sortir une poignée d’écus, qu’il déposé près d’elle.

Voila pour toi si tu penses en avoir besoin petite. Je te souhaite une bonne nuit ou que tu la passes et qu’Aristote te veille et te garde.


Il se leva ensuite et retourna auprès de ses affaires afin de reprendre sa nuit, incertain de la voir toujours présente demain.

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pnj
Le Perse retira la lame suite aux dires de son Seigneur, il ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Ce sentiments de pitié peut-être qui animait Argael... Non, pas de la pitié, mais ça lui échappait. Ça ne tendrais qu'à lui, la jeune femme repartirait main en moins, et courbée sous les coups. Mais il respecta le choix du Seigneur et s'écarta, les laissant s'exprimer à deux dans une certaine intimité.

Il alla se coucher après avoir redonner un peu de vie à ce feu... Le bruit des flammes et du bois craquant l'empêchais d'entendre les dires des deux personnes...

C'est dague à la main qu'il essaya de trouver le sommeil, la confiance en la sauvageonne était loin d'être créée. Il se demandait tout de même si celle-ci allait prendre route avec eux, ou même passer la nuit à leurs cotés.

Leurs route était longue, et une soirée calme et paisible se faisait aspirer par le Perse. Un bon feu, une bonne assiette, de la bonne compagnie... ce n'était pas le quotidien de celui-ci, et pour rien au monde il n'en voudrait, mais une fois vivre ça ne lui déplairait pas.

Ses yeux commençaient à se faire lourd, sa dernière vision fut l'échange de viande lui semblait il entre son Seigneur et la jeune femme...
--La.sauvageonne



Alors qu'elle croyait son heure venue et contre toute attente, il fit signe à son compagnon de la relâcher et lui tendit la main pour l'aider à se relever

Lève toi petite, cela suffit le sol est froid et humide, tu seras bien mieux près du feu je pense. Erestie, peux tu le réactiver un, petit peu, je suis sur qu’elle meurt de froid.


Sa main était toujours dans la sienne. Il plongea son regard dans le sien et elle se sentit gênée, comme s'il pouvait lire dans ses yeux tout ce qu'elle avait vécu. Elle retira sa main, troublée, puis il lui tendit un morceau de viande séchée qu'elle attrapa prestement, de peur qu'il ne lui joue un mauvais tour.

Mange doucement petite sauvageonne, si tu veux de l’eau demande donc plutôt que risquer ta vie.


Elle releva ses yeux sur lui, hochant la tête, ne pouvant lui répondre, la bouche pleine. Il semblait pensif et s'éloigna quelques instants pour parler avec son ami, puis il revint et lui fit une proposition plutôt étrange. Rester ici, près du feu et les suivre à la capitale, ou partir. C'était comme elle voulait. Puis il lui dit son nom. Argael. Pour sûr qu'elle ne l'oublierait jamais ce nom là. Vicomte ! Elle n'avait pas l'habitude des titres et encore moins aucune idée de l'importance réelle qu'ils avaient, mais elle savait qu'elle n'avait pas à faire à n'importe qui. Il lui expliqua comment le retrouver puis déposa des écus près d'elle. Elle les regarda puis le regarda s'éloigner et retourner se coucher. Elle termina sa viande, installée près du feu. Elle aurait voulu lui dire son prénom, mais tout se bousculait dans sa tête et sa gorge se serrait. Jamais personne n'avait été aussi bon avec elle depuis si longtemps ..... Ses yeux retournèrent vers les écus. Elle ne savait pas si elle devait les prendre. Le feu la réchauffait, la viande avait rempli son estomac, mais ce qui lui avait mis le plus de baume au cœur était la générosité de cet homme, malgré la frayeur qu'il lui avait faite au départ. Le suivre ... c'était tentant. Mais après ? Qu'allait-elle faire dans cette grande ville ? Ici elle avait ses habitudes, là-bas que deviendrait-elle ? Sa décision fut cependant rapide à prendre.

Du bout de l'index elle effleura une des pièces puis elle lança un regard en direction des hommes et à nouveau sur les pièces. Elle n'en attrapa que quelques unes qu'elle glissa dans sa poche, laissant les autres au sol. Elle resta encore un bon moment près du feu, puis lorsqu'il se mit à faiblir, elle se releva et partit sans un bruit. Nul besoin de lumière pour elle, elle connaissait les lieux comme sa poche, elle savait exactement où elle allait, même dans le noir le plus profond. Elle retrouva son arbre sans mal. Elle en caressa l'écorce, y posa sa joue puis remonta pour retrouver sa place et ne tarda pas à s'endormir, repue et un sourire aux lèvres. Non cet homme là c'est sûr que jamais elle ne l'oublierait.
pnj
Sa première vision fut celle de quelques braises laissant échapper d'insignifiant nuages de fumée... L'heure avait l'air bien avancée, le soleil tapait fort aujourd'hui, mais la petite brise rendait ce climat fort agréable. Le Perse se leva, et à quelques secondes d'intervalles Argael. Sans dires mots, et peu stupéfaits, ils constatèrent que la sauvageonne avait quittée le campement.

Phelim se réveilla peu de temps après, et comme ses deux compagnons de route, avala quelques morceaux de pain et assez d'eau pour supporter cette chaleur. Après s'être assuré que le feu ne reprendrait plus, Erestie prépara son paquetage, fort léger, en l'espace de quelques minutes.

Les montures après avoir étaient abreuvés et scellés, furent ramener auprès du Seigneur et Phelim par Erestie. Il alla ensuite récupérer la sienne. Cette fois c'était la dernière, si Achéménès le voulait, ils seraient ce soir aux portes de Lyon.

Les trois hommes échangèrent des regards discret, et avant de prendre la route, le Perse dit ;


Haxāmaniš mâ negâh dâshtan !

Il ne fallut que peu de temps aux trois cavaliers pour rejoindre la route dite "normale". Le paysage était toujours le même, ennuyeux, trop calme, plat... Toujours les mêmes rencontres, des pauvres mendiants saluant, des paysans, des gens d'armes de l'Ost en manque d'actions patrouillant en vain, des marchands...

Lyon... Le Perse avait déjà posé pied sur ces terres, l'effet resté toujours le même... bien que peu de chose l'impressionnait, la capitale avait au moins le mérite de l'être un minimum. Peut-être un jour établira t il domicile dans un des appartements ou sur une parcelle de terres. Mais pour l'instant, ses ambitions étaient tout autres... servir son Seigneur, et trouver d'autres hommes pour le faire à ses cotés.

Lyon, ses imposants remparts, ses soldats pour les surveiller, les vas et viens innombrables a ses portes... Enfin, les voici arrivés!
Argael
[Lyon le 10 février 1457]

A nuit avait été aussi courte que mouvementée. Le sommeil fut long à venir, une jeune voleuse occupant son esprit étrangement. Le réveil fut point plus plaisant. Il avait espéré, sans doute avait il fait fausse route. Au réveil donc plus de jeune fille, ce qui lui causa un pincement au cœur. Il remarqua peut après qu’elle n’avait qu’a peine touché a la bourse offerte. Il fit alors une brève prière auprès d’Aristote pour qu’il veille sur elle.

Bientôt cependant ses pensées se rattachant vers les événements de la nuit s’estompèrent car il devait déjà reprendre la route.

Celle-ci ce fit sans incident ou événement notable digne d’intérêt qui justifierait une narration ici. C’est donc rapidement qu’ils virent la capitale du Lyonnais Dauphiné ou le Vicomte possédait un appartement depuis plusieurs années maintenant.

L’accueil aux portes de la ville fut chaleureux, la ville semblait vivre dans une certaine quiétude réconfortante en ces temps troublé en d’autres lieux. Un motif de satisfaction au moins.

Tranquillement la petite troupe se dirigea vers l’appartement du « fier », dans lequel ils auraient Erestie et lui à vivre durant le temps que prendrait la construction de son hôtel.

Une fois a l’hôtel, chevaux brossés à l’écurie, avec fourrage et eau, les deux hommes posèrent leur paquetage. Bientôt le chef de cabinet royal prit la parole.


Erestie, je t’en prie fait comme chez toi j’ai a faire a la mairie afin de bénéficier du permis de construire contre la somme de 1000 écus. Profite en pour te détendre, te faire chauffer un bain j’en ais pour un temps certains, les lourdeurs administratives sont un fléau de notre société tu peux me croire.

Sortant ensuite, il se dirigea vers la mairie et le cadastre afin de faire valider son permis de construire et le soulager de 1000 écus d’or sonnant et trébuchant, rien que pour avoir le droit d’acheter un emplacement. Décidément la cité des Gones avait valeur aux yeux du vicomte pour se soulager de cette somme mais le calme le luxe et la volupté valait cette peine.

Entrant donc dans le bureau dédié au cadastre, et recensement des différentes activités autorisées de la ville il présenta une missive l’autorisant a réalisé la construction du premier hôtel en Lyonnais Dauphiné. En voyant l’autorisation l’homme fit de grands yeux la chose était d’importance pour la ville le début d’un nouvel essor prochain pour la capitale.

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Les appartements du Seigneur de Saint-Giraud étaient plus que luxueux. Ils inspiraient calme et sagesse, repos et confort. C'est le visage radieux que le Perse découvrit les lieux, un jour se dit il, il aurait à lui de semblable meubles et pièces, si pas plus spacieux. Son envie de vivre dans le luxe et le lucre grandissait tout en gardant ce désir de servir son Seigneur.

Argael avait apparemment beaucoup a faire pour la construction de son futur hôtel, beaucoup de démarches et de paperasses.


Erestie, je t’en prie fait comme chez toi j’ai a faire a la mairie afin de bénéficier du permis de construire contre la somme de 1000 écus. Profite en pour te détendre, te faire chauffer un bain j’en ais pour un temps certains, les lourdeurs administratives sont un fléau de notre société tu peux me croire.


Il le salua en s'inclinant, le regardant quitter la pièce. Le Perse ne pouvait rester se permettre de rester oisif, installé dans un fauteuil à ne rien faire. Son échoppe l'attendait, un travail ingrat pour un homme si fier, mais le prestige se mérite...

Un plume et un pot d'encre trainaient sur le coin du bureau. Un bureau recouvert de paperasse sans ordre qu'il balaya d'un revers de main. Il commença à écrire, décidé comme à son habitude à faire bref...



Seigneur Argael,

Malgré que le confort et le luxe que vous m'offrez, je ne puis resté à Lyon à vos cotés. Mes champs et mon échoppes doivent continuer leurs activités. Je reprend donc la route pour Briançon. Je restes bien entendu à votre disposition.

Erestie.


Il déposa la lettre à l'entrée avant de sortir, bien sur il aurait pu courir à la recherche du Seigneur, mais la fatigue avait prit le dessus...
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Lyon était plus ou moins ensoleillé aujourd'hui, malgré un froid encore présent, accentué par un vent d'est puissant. Les deux soldats postés sur le rempart sud guettaient l'arrivée de probable voyageurs ou autres. L'un deux, à la barbe longue et grisonnante et aux traits du visage fort prononcés, se réveillait doucement tout en regardant le soleil se montrer peu à peu. L'autre, quant à lui, faisait les cents pas pensant à ce qu'il ferait de sa soirée. Sa triste mine pouvait laisser penser que seul la chaleur de son foyer pourrait lui donner du baume au cœur. Il n'avait pas imaginé une carrière comme celle-ci en s'engageant et en effectuant ses classes militaires, il s'attendait plutôt à accomplir des actes de bravoures prestigieux, comme ses aïeux pouvaient si bien narrer. Mais l'Ost en avait décidé autrement, mais il était conscient que malgré tout, son rôle de surveillance était ô combien des plus important. Son frère d'arme l'interpella, l'arrachant brusquement de ses pensées. Il pointa du doigt un cavalier seul au loin, celui-ci pouvait être reconnut par quiconque l'aurait déjà croisé auparavant. De blanc vêtu, le visage toujours autant voilé et dissimulé, portant dignement l'étendard du Seigneur de Saint-Giraud, c'est ainsi que l'on pouvait le plus simplement décrire "Le Perse"...

Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait plus visité Argael et veillé au bon avancement des travaux de son Seigneur. Erestie avait passé de sombres jours dans les Bas-Fonds avec pour seule confidente une veille bouteille de génépi. Il serait mensonge que de dire qu'il avait retrouvé le moral, disons pluton qu'un sursaut de bon sens apparut au moment ou tout cela aurait pu finir bien mal.

Une fois passé les remparts et les premières ruelles, un malaise survint... Cela faisait trop longtemps qu'il ne c'était pas retrouvé au milieu d'une telle foule. Il essaya de se frayer un chemin dans de petites ruelles, en tentant tout de même de ne pas se perdre. Lyon restait malgré tout une ville imposante et très peuplée, voir même dangereuse pour les étrangers. L'édification de l'hôtel n'arrangera d'ailleurs en rien tout cela, elle attirera encore et toujours plus de foule...

Un nuage de poussière dans lequel s'engouffra le Perse était visible à une centaine de mètres à la ronde. Le voile qu'il portait trouvait une fois de plus ici une grande utilité. Une fois sortit de celui-ci, Erestie pouvait admirer l'étendue de la folie des hommes. D'immenses fondations déjà bien définies autour desquelles s'activaient une cinquantaine d'ouvriers. A certains endroits, le bâtiment avait déjà prit de la hauteur. L'hôtel d'Argael avait donc bien avancé depuis le départ du Perse. Il descendit de sa monture, la tenant d'une main, et s'avança vers un ouvrier.


Homme, je te sommes d'annoncer Erestie au Seigneur Argael de Saint-Giraud.


L'ouvier le dévisagea inquiet et finit par lui répondre

L'Seigneur Argael n'est point là Sir, y gambade surment dans l'cité. J'peux ptetre faire quequ'chose pour vous?


Il sortit cinq écus de sa bourse et les donna à l'homme avant de remonter sur son cheval.

Dis lui qu'Erestie est passé et qu'il l'attend dans la taverne la plus proche de ses appartements.


L'ouvrier acquiesça, heureux d'avoir arrondit sa journée avec quelques écus supplémentaire, et regarda le Perse s'éloigner du chantier.

Fort heureusement, il se souvenait du lieu de résidence à Lyon du Seigneur Argael. Il passa d'ailleurs devant celui-ci sans pour autant prendre la peine de vérifier qu'il n'y était pas. La taverne n'était qu'à une centaine de mètres des appartements. Après avoir attaché sa monture et veiller qu'un homme de l'établissement en prendrait soin, il entra et s'attabla, attendant qu'on vienne passer commande...
--La.sauvageonne


Elle les avait regardé partir ce matin là, de là-haut, de son arbre. L'envie de les suivre était grande. Si grande qu'en fin de compte elle prit son petit baluchon et, gardant ses distances et sans se montrer, elle marchait dans leurs traces pour finalement arriver dans cette fameuse grande ville qu'était Lyon.

Toute à son admiration des grandes bâtisses, elle les avait perdu de vue. Qu'importe ! Elle avait largement de quoi s'occuper dans cette grande ville ! Tout ces gens qui marchaient ! Et le nombre de carrioles qui passaient dans les rues ! C'était la première fois qu'elle voyait autant de monde en si peu de temps....

Les jours passaient et la sauvageonne semblait un peu perdue. Elle aurait bien aimé retrouver cet homme rencontré il y a quelques temps. Quel était son nom déjà ? Et où lui avait-il dit d'aller si elle voulait le voir ? Elle plissait ses yeux, concentrant sa pauvre mémoire sur les paroles qu'il avait dites ..... Ar... bon sang ! Fais donc fonctionner ta cervelle de moineau jeune fille ! Concentration encore .... le front est barré de plis, le regard fixé sur ses mains .... Ar ... Ar...

Argael !

Main devant la bouche, elle avait parlé tout haut. Mais personne n'y prêta attention, tous étant bien trop pressés. Pressés pour quoi d'ailleurs ? Elle l'ignorait et à vrai dire s'en moquait. Argael était le nom de cet homme. Elle se souvenait qu'il était noble ... vicomte ou baron ... un truc comme ça. Elle se souvint également qu'il lui avait parlé de religieux. Oui c'était ça ! Et dire qu'elle s'était promis de ne jamais oublié son nom. A force d'y réfléchir, tout lui revint alors. Il lui suffirait de trouver un religieux ! Et de demander qu'il écrive au Vicomte de Monestier de Briançon. Oui c'était bien ça ! Enfin ça lui était revenu. Ni une, ni deux, voilà notre jeune sauvageonne partie en quête d'un homme d'Eglise. Oui mais ça ressemble à quoi ces hommes là ? Hélant les passants, elle tentait de savoir où elle pouvait trouver un religieux.

S'il vous plait ... s'il vous plait ! Je ne veux pas d'argent, dites moi seulement où je peux trouver un religieux ? S'il vous plait aidez moi !


Les gens semblaient vraiment trop occupés pour lui répondre ....
Argael
[Lyon mars 1457]

Le temps s’écouler lentement à Lyon loin de ses montagnes aux sommets éternellement enneigés. La cohue de la capitale, de la rugissante tranchait singulièrement avec la vie plus âpre des montagnards. Ici, le marché ne ressemblait pas à celui de Briançon, point de foire d’empoigne, et bien plus de culs propres et pédant, ce qui amusé notre homme.

L’homme avait donc commencé son hôtel, et celui-ci avancé de manière satisfaisante. Il eu besoin pour commencer d’embaucher 40 ouvriers afin de creuser et de réaliser les fondations du futur édifice.

L’on pouvait reprocher nombre de choses aux hommes et femmes de la capitale, mais pour peu que l’argent soit au bout, ils travaillaient et bien convenablement. Les fondations furent finies dans le délai prévu ce qui était pour réjouir notre Vicomte.

Le soir de l’achèvement des fondations, il organisa à ses frais un banquet en plein air invitant chacun des ouvriers ayant œuvrer et contribué a construire ce qui serait une merveille à n’en pas douter.

Durant le creusement des fondations, Argael de Monestier de Briançon, fit venir bois de Briançon le plus solide et acheta au commissaire au commerce de la pierre en vu de l’élévation future de l’édifice.

Bientôt sur le chantier, les bruits changèrent pour laisser place aux charpentiers, taillant, coupant, élaguant le bois, en un mot le travaillant afin de réaliser la charpente. Des hommes admirables alliant force et précision dans leurs mouvement succitant l’admiration du propriétaire des lieux.

De tous les quartiers de Lyon, on venait assister a cette première succitant l’hilarité, ou l’émerveillement c’était selon.

Alors que la charpente se terminer, nécessitant pas moins de 30 charpentiers, un des artisans se présenta au « fier » porteur d’une nouvelle de son homme de main le perse Erestie.


Erestie est de retour dis tu, très bien je vais le saluer de ce pas, contremaître je vous laisse au commande du chantier, il me faut me rendre à un rendez vous, fin des travaux pour le coucher du soleil. Assure toi qu’ils ne manquent pas d’eau, ce soir je veux que l’on inspecte les outils utilisé et direction la forge si les lames sont émoussées.

Quittant le chantier, il se dirigea vers la taverne, les plans de l’hôtel sur un vélin roulé dans sa main. Sur la route, tout sourire, il salua quiconque s’incliner sur le chemin de notre ancien Gouverneur.

Entrant dans la taverne, sa vue mit quelques instants pour repérer le montagnard d’adoption bien évidement dans un coin dos au mur.

S’approchant du perse, il l’accueilli tout sourire.


Bienvenue à Lyon Erestie, as-tu fait bon voyage ?
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pnj
Quelques ivrognes rassemblés autour d'une table, à une autre un homme seul, tentant désespérément de compter les quelques écus de sa bourse. Apparemment l'individu n'en n'était pas à son premier verre. Il basculait sur sa chaise comme une enfant ennuyé, cherchant une quelconque farce à faire. Sa tête se redressa lorsque la porte de la taverne s'ouvrit, se voyant visiter par un personnage bien connut de la cité Lyonnaise. Il regarda donc Argael entrer et se diriger vers la table du fond, rejoindre son homme de main, appelé "Le Perse".

Erestie se leva à la vue du vicomte et s'inclina

Mon Seigneur...

Les deux hommes prirent place tout en se faisant déjà servir chacun un verre. Visiblement le patron de l'établissement était un homme pressé et attentif à sa clientèle, ou plutôt connaissait-il les attentes et désirs du Seigneur de Saint-Giraud.

Bienvenue à Lyon Erestie, as-tu fait bon voyage ?

Le Perse sourit légèrement, chose qu'il fallait d'ailleurs deviner pour beaucoup ou sentir pour d'autre étant donné que seul ses yeux étaient visible de par son voile.

Mon Seigneur, qu'il est bon de vous revoir... Le voyage fut plutôt bon, sans encombres ni hommes voulant braver leur limite au combat d'épée. Il est bon de se retrouver à Lyon, j'ai d'ailleurs pu voir l'avancement de votre futur établissement.... Tout cela me semble prendre une bien fière allure, et j'en suis heureux!

Il marque un temps d'arrêt, le temps de lever son verre en inclinant la tête et de boire une gorgée.


Ma présence ici est simple, je viens voir en quoi je pourrais vous servir après ce moment d'absence...
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