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[RP] Reims ne sert de Courir, il faut partir à point.

--Renard
La nuit venait de tomber sur la capitale de la majestueuse Champagne. Les bambims ne couraient plus dans les rues. Ils avaient laissé place au monde de la nuit. Un groupe d'ivrognes gueulait joyeusement, bouteille en main, près du puis pendant que des catins, très légèrement vêtues, attendaient des clients dans le froid nordique.Une grande tâche lumineuse dansait dans la rue provenant de la taverne qui semblait bien agitée ce soir là.

En effet l'echoppe, habituellement peu frequentée, acceuillait de nombreux clients, une trentaine d'hommes et de femmes. Il y avaient de gros gaillards solides comme des roques, des jeune-hommes aux sourires bienveillants, des petits nains farfelus aux airs mesquins, des grands barbus perdus dans leurs pensées avec un air de sagesse et de ravissantes femmes à l'air farouche. Certains jouaient au dé, d'autres discutaient argumentant leurs dires à grand renfort de mouvement de bras, un couple en retrait echangeait des baisers des plus passionnés, un p'tit groupe de bourrins faisait un concour de buveur de bière dans de grossiers cranes couverts de crasse...
Mais, allez savoir pourquoi, ces personnages ne semblaient pas être du coin. Tout un groupe d'etrangers egarés dans une même capitale..



Les mains sous sa chemise, collées à plat sur sa peau tiède, L'Renard goutaient les lèvres devines de sa Douce. Les yeux fermaient, il ressentait chaque gestes de son aimée, loin de tout ses compagnons. Soudain des sabot martelant les pavés de pierre se firent entendre dans le tripot. Sortant le Brigand du doux rêve qu'il vivait aux lèvres de sa Déesse. L'Renard pensa qu'il s'agissait surement d'un cortège et en eut la reponse aussitôt quand un grand et sombre carrosse passa en vitesse dans la ruelle qui bordait la taverne. Il l'ecouta s'eloigner au loin, dans les profondeurs de la cîté de Reims avant de plonger son regard dans les magnifiques yeux bleus petillant de sa Femme.


-Mon Amour, l'heure est venue. La revolte ne sera pas la même que celle de Tours, il va surement y avoir une petite bataille. Fais attention, je ne veux pas te perdre. Je t'aime.

L'Renard mit ses deux mains sur le ventre de Maelisse qu'il carressa delicatement, la regardant droit dans les yeux, avant de l'embrasser avec amour. Une fois les lèvres decollérs, l'âme Brigand de l'homme prit possession du Renard qui se leva et balaya la taverne d'un regard. Toute la Joyeuse Bande plaisantait gaiement mais maintenant il fallait agir. N'ayant nullement l'envie de se bousiller la voix à Hurler pour recouvrir le chahut, le Brigand brandit son épée et se dirigea vers la Cheminée où était suspendu une grosse marmite vide. Sans prévenir, il frappa de toute ses forces le récipient avec le plat de sa lame qui vibra fortement ce qui produisit un grand bruit aigu dans toute l'echoppe. L'assemblée, surprise, se retourna arretant toutes les activités quelle étaient en train de faire pour observer le Bougre d'idiot qui frappait sur une pauvre marmite rouillée.
L'Renard, satisfait, s'empara d'une choppe trainant sur un coin de table avant d'adresser un grand sourire dizaines de têtes tournaient vers lui.


La nuit est tombée, les Villageois sont rentrés chez eux, le moment est venu pour nous de se revolter.

Il brandit sa choppe face à tout le monde et declara:

Profitez bien de la Bierre mes amis, car ce soir je peux vous assurez que vous n'en aurez plus une seule goute, ce soir nous boirons du Vins de Champagne! Degustation de Vinasse des Caves du Chateau de Reims!

L'Renard porta la choppe à ses lèvres, but cul sec le liquide avant de l'ecraser sur la table. Sans leur expliquer, il alla au comptoir, sauta par dessus et en sortit un enorme sac en peau tanné qui laissa tomber lourdement au millieu des tables.

Ceci sont vos petits jouets compagnons, vous savez ce qu'il vous reste à faire, amusez vous bien.

Il passa son bras dans le sac, fouillla dans un bruit de bric à brac, et ressortit sa main avec un beau petit arc, léger et assez discret avant de se diriger vers la Porte qu'il ouvrit en grand, laissant rentrer le vent glacial dans la Taverne.

Mes amis, après vous.

L'Renard observa ses têtes qu'il connaissait maitenant depuis quelques temps. Il était fier de se retrouver là, à Reims mais à la fois très nerveux du à son pessimiste. Une boule se forma dans son estomac. Certe la Champagne n'avait rien à voir avec la Touraine, mais qu'importe! Rien n'arreterait ses rêves, et ce soir là son rêve était de faire tomber Reims, ce duché symbole du Roy en personne qui y avait recu son sacre. Au Nom de la Noble cause du Brigandage, la nuit allait être agitée dans le Nord Est du Royaume.
Le Brigand se concentra sur sa Belle, assise plus loin, ses cheveux dorées descendant en cascade sur ses epaules, il ne partirerait pas sans elle ...


Torqual


Le froid est mordant, humide, il fait nuit. Quelques hommes encapuchonnés attendent en silence au fin fond d'une ruelle au pied des remparts. Une silhouette arrive, puis quelques minutes plus tard une autre et une autre encore. Ce sont des hommes massifs, les visages durs, les traits taillés à coups de serpe. Des gueules balafrées, des gueules qu'un notable ne voudrait pas rencontrer à cette heure de la nuit. Mais ce n'est pas pour cela qu'ils se sont rassemblés en grand secret. L'un d'eux émet quelques mots, sibyllins, il n'en faut pas d'avantage, tous sont à l'unisson. Ils se battent côte à côte depuis si longtemps qu'il se comprennent à demis mots.

Tout le monde est la? La grange au fond, faîtes vite et en silence...

Par petits groupes ils disparaissent dans l'impasse obscure. Franchissant le vieux battant délabrés qui donne dans une arrière salle oubliée, ils pénètrent dans une petite grange louée il y'a quelques temps déjà. En ressortent des hommes lourdement armés, qui se fondent dans l'ombre en attendant leur heure.

Au même instant dans le château, un palefrenier quelconque titube en rejoignant les stalles... Arrivé près de la poterne nord, il se cache dans l'ombre. Il déverrouille la porte, il n'y aura plus qu'à la pousser pour l'ouvrir. Ensuite il s'éclipse, il a été bien payé pour un travail de quelques secondes à peine.

Les hommes armés cachés dans l'ombre de la ruelle sont à quelques mètres à peine de la poterne, ils n'attendent plus qu'un signal. Tout à été répété une dernière fois dans la cave secrète d'une taverne mal famée. D'autres groupes vont nettoyer les accès au donjon. C'est la qu'ils entreront en jeu. Ils passeront par la poterne et une fois arrivés au donjon, ils lanceront un assaut massif et brutal. C'est ce qu'ils font le mieux. C'est pour ça qu'ils sont la.

Les hommes immobiles attendent toujours, ils sont aux aguets, comme des fauves prêts à bondir. On dirait entendre comme un râle venant des remparts... Et comme un sifflement. Fugace sensation à laquelle on ne ferait pas attention d'ordinaire. Mais à cet instant ils savent que l'opération à déjà débuté. Leurs sens ne leurs jouent pas des tours, le signal leur sera bientôt donné comme convenu. La tension est palpable, une énergie contenue et violente se dégage de ce groupe de combattants, ils sentent déjà l'odeur du sang, rien ne les arrêtera plus.

Celui qui guette la poterne se retourne vers les autres, il leur fait signe... La porte a été poussée de l'intérieur, le moment est venu. Se hâtant sans faire de bruit, ils passent la poterne en ne laissant entendre qu'un léger cliquetis. Un cliquetis que n'entendront plus les gardes sur les chemins de ronde... Ceux la sont déjà morts. En se dirigeant vers les portes du donjon, ils notent machinalement du coin de l'œil quelques corps hérissés de flèches dans la cour ainsi que des silhouettes furtives qui se déplacent sur les remparts et dans la cour autour d'eux.

Ils se regardent un dernière fois, les têtes sont casquées, épées et boucliers sortis. Un rictus carnassier aux lèvres ils font irruption dans le donjon. La surprise aura été totale. Les gardes sont submergés les un après les autres. Certains résistent vaillamment, mais ils ont déjà compris... Les épées tranchent les chairs, une à une les salles de gardes sont prises et nettoyées. A la suite des guerriers d'autres hommes sont entrés. Le château est pris et avec lui c'est le duché tout entier qui tombe!

Dans la salle du trône ducal, les guerriers lèvent leurs épées et les croisent au dessus de leurs têtes en criant:


UN POUR TOUS, TOUS BOURRINS !!!

_________________

Mieux vaut un jour de lion, que cent jours de moutons!
Oksana
A son réveil, Oksana trouva un message placardé sur toutes les portes des demeures du duché alors qu'elle ouvrait la porte pour prendre livraison de son lait quotidien posé devant sa demeure :
Citation:

09 Novembre -- Vive le Duc papesly

Merci pour votre acceuil de quelques heures, nous avons apprécié votre hospitalité. Moi papesly Artesiens , Duc de Champagne Je vous remercie pour la nuit passé au chateau , bonne literie... Les étrangers sont bien reçu chez vous , vous leur donné tout! Je trouve ça admirable et commme je suis poli je me fais un plaisir de tout vous prendre.


Interloquée, elle s'habilla rapidement et décida de se rendre au château afin de voir ce qu'il en était.

Qu'elle ne fut pas sa surprise en trouvant les portes fermées et des gardes inconnus armés jusqu'aux dents alors que depuis un mois, seuls quelques troublions plus ou moins éméchés se contentaient de regarder passer les pigeons.

Interrogeant les gens alentours, elle finit par comprendre, abasourdie mais sans plus, ce qui s'était passé : pendant que la duchesse et sa cour promenaient, alors que le connétable Coleen avait prévenu depuis plusieurs jours le conseil de présences suspectes à Reims, mais rien n'avait été fait, la grande duchesse préférant blablater ça et là, sure de son pouvoir et de sa force, incapable d'anticiper une éventuelle action rebelle, trop occupée à crier, critiquer et montrer sa supériorité partout où elle passait, n'hésitant pas à rabaisser tous ceux qui avaient l'audace de lui adresser la parole en la regardant un peu trop directement.

D'ailleurs, il était bien connu que l'agressivité ainsi affichée publiquement était bien une source de faiblesse et de sentiment d'infériorité, celle-ci servant à cacher son incompétence et son manque d'assurance en soi.

Enfin, la prise du château prouvait bien les craintes de nombreux champenois quand à la compétence de ladite duchesse qui, d'ailleurs, n'en avait bien que le titre : elle était totalement incompétente. Cependant, la prise du château par les bourrins, bien connus de l'ensemble du DR et d'une partie du royaume, était une catastrophe pour la Champagne qui allait sortir ruinée de cette histoire. Le plus florissant des duchés du domaine royal prit par une bande de mercenaires, voilà qui était beau pour l'image de marque de la Champagne. Elle était tombée bien bas cette Champagne au fil des mois...

Oksana ne put cependant s'empêcher de prendre un parchemin afin de le faire parvenir aux révoltés qui avaient réussi leur coup dès le premier essai :


Citation:
Messires,


Je ne puis que m'incliner devant votre audace payante. Réussir un coup pareil avec si peu de sang versé et quasiment sans rencontrer d'obstacle ne peut que forcer l'admiration. J'ose cependant espérer que vous aurez la bonté de penser à notre pauvre duchesse déchue et que vous lui laisserez quelques miettes afin qu'elle puisse au moins se payer une corde pour se pendre.

Je vous envoie mes hommages.

Oksana
Vicomtesse de Bourmont
Baronne de Romilly


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Mytia


Conseiller ducal, la prise du château n'avait pas mis longtemps pour lui parvenir. Sa première pensée fut pour la duchesse. Leurs relations avaient beau être tendues, elle n'en restait pas moins la personne mise sur le trône de Champagne selon le souhait du peuple.

Elle se demanda ensuite comment telle chose avait pu arrivé, les différentes raisons s'enchainèrent dans son esprit a une rythme effréné. Elle eut beaucoup de peine a restaurer son calme se disant que le plus important pour l'heure n'était pas de savoir comment, pourquoi ou qui en était responsable mais bien de faire en sorte de sortir de cette situation.

Elle se dirigea vers son secrétaire afin de rédiger une missive a l'intention de ses intrus, puis somma un jeune moine de prévenir la garde épiscopale de l'escorter jusqu'au château de Reims. Elle jeta une cape sur ses épaules, ses habit cléricaux étant bien léger pour affronter le froid qui s'installait peu a peu en Champagne et pris le chemin du château.

Durant le trajet, les souvenirs du Limousin et des horreurs dont elle avait pu être témoin refirent surface, serrant son cœur, priant pour qu'il n'en fut pas de même . Mais quand l'attelage aux couleurs de l'archevêché de Reims s'immobilisa devant le château, force fut pour elle de constater que toute prise de château avait le même gout amer du sang.

La garde se plaça en protection autour d'elle, épée au fourreau, main sur le pommeau, alors qu'elle avança au devant de la porte du château rendu inaccessible. Elle toisa le garde qui lui faisait face et interdisait l'entrée du château dont elle avait si souvent parcouru les couloirs. Le regard porté sur l'habit et l'épée encore souillé du sang des braves champenois qui avaient donné leur vie pour défendre Reims, elle demanda a être reçut par celui qui revendiquait le trône de Champagne.

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--Le_joker
Le Joker était assi sur le comptoir de l'échoppe et regardait ses camarades en train de boire, de rire ect. Lui, n'avait pas le coeur a ça ce soir. Il n'était pas anxieux, et n'avait pas peur de la bagare. Ce soir la il avait revetu un habille différent de tous les jours, il était tout vétu de noir contrairement a d'habitude ou l'extravagance est de mise chez lui, un capuche coiffé ses longs cheveux verts et un sourire sadique ce dessinait sur son visage. Puis sentant l'heure fatidique arriver a grand pas, la folie commença a monter en lui, et ça nature prit le dessus sur son calme... il éclata de rire sans raison...

Voyant L'Renard s'approcher avec son épée il sourit se demandant ou allait il, et quand il frappa sur l'éspèce de pot rouillé il éclata de rire a nouveau puis laissa place au silence et a la douce voix du Renard... (-_-')

Quand L'Renard sortit les armes un grand sourire vint éclairer le visage masqué par le maquillage du Joker. Il s'abaissa pour prendre un arc et des fléches comme convenu. En effet il avait été obligé de ranger son épée a l'entrée de Champagne pour passer plus ou moins comme tout le monde la frontière. Il savait bien tirer a l'arc, les entrainements ou plutot les compétitions avec L'Renard l'avait rendu encore meilleur...moins bon que le Renard mais quand même...

Il s'approcha de la porte arc à la main et fléches dans le dos. Biensur il n'avait pas oublier de prendre ses couteaux, ils n'étaient pas interdit en Champagne...

Tout de même un peu tendu il lnaça au Renard et a ses amis:


Bonne chance les amis ! et que votre fer et que vos fléches... heu... heu voila c'est tout.

Il éclata de rire et se prépara a sortir
--Develle
Un nouvel ordre en Champagne !

Une horde nouvelle...
--Hornou
La nuit dernière c'est déroulé un acte retentissent en Champagne, place importante de la royauté et de la la chrétienté !

Un symbole est tombé sans coup férir ...

Parmi les nombreuses organisations présentent lors de ce coup d'éclat, on trouvait :

LA HORDE NOUVELLE
Enaxor
Plusieurs jours durant, elle avait voyagé seule comme à son habitude. Seulement cette fois-ci elle traversait des paysages inconnus, plus elle remontait au nord, plus elle sentait le froid la saisir jusqu’aux os.

Elle n’avait gardé aucunes notes aucuns parchemins. Tout était bien inscrit dans sa tête, le nom de l’auberge où elle devait les retrouver, les sobriquets de chacun pour les reconnaître et les détails du plan !

Tout s’était passé comme prévu, sauf cette journée passée en prison pour vagabondage et qui avait faillit compromettre ses projets…
D’un mouvement de tête, elle balaya ses derniers souvenirs pour se concentrer sur l’opération.

Le groupe dont les membres s’étaient dispersés avança précautionneusement sur le terrain.

- Vous allez vous éparpiller, mais pas trop loin les uns des autres….Soyez prudents et silencieux !

Etrange pays que celui-ci, le froid rougissait ses mains, la goutte au nez, Ena claquait des dents et bougonnait.

- Un manteau, j’aurais dû emporter un manteau de laine, plutôt que de faire ma coquette !

- Arrêtez un moment ! Tandis que les hommes s’agenouillaient, s’accroupissaient ou s’asseyaient, le chef distribuait les dernières instructions….

- Merdaille, le château à l’air bien gardé !

Le pont était relevé, aucun chien ne semblait donner de voix.

- Pourvu que personne ne soit tenté de tirer sa lame, pas de lueur, pas de bruit ! Tous obéirent et Ena remit discrètement son poignard au fourreau.

Sous les lueurs d’un ciel d’encre et d’acier, le château s’affirmait comme un monument redoutable, défiant les incursions, les complots, les intempéries. Ses parois, la pente aiguë de ses toitures renforcées d’un crénelage aux merlons pointus évoquèrent pour Ena la forteresse où elle avait vu le jour non loin de Nîmes. Cette forteresse provoquait dans les ténèbres suffisamment redoutables en elles-mêmes les pressentiments les plus funestes…

Ena marchait côte à côte avec un bourrin, elle connaissait l’homme pour avoir partagé une chope en sa compagnie le soir de la rencontre et appréciait son humour bien que très noir... Ils discutaillaient trop et trop fort, un des hommes, la rappela à l’ordre mais elle trouva encore le moyen de la ramener, pour ne pas perdre la face devant le bourrin.


- On se demande ce que vous faites ! Pas le moment de batifoler où d’échanger des recettes de cuisine, on la boucle et on reste vigilant !

- Bon Dieu ! Si nous étions ailleurs qu’où nous sommes, je souhaiterais à cette crapule de prendre une sagette…

- Dans le cul !
Lui répondit le bourrin !

Elle vit luire ses dents au clair de lune : il riait pour la première fois. Elle lui avait trouvé des mœurs sanguinaires, un homme sans cœur avec une irrémédiable passion de la mort. Mieux valait tout cela, en l’occurrence, que la légèreté d’une pucelle.

-Oui, dans le cul ! Approuva-t-elle en riant.

- Bon sang ! Viendrons-nous à bout de notre ouvrage ? Soufflant dans ses mains pour les réchauffer, et sans attendre sa réponse, elle lui sourit .Elle avait confiance en lui, les autres n’étaient pas non plus les premiers venus, tombés de la dernière pluie ! Ils formaient une bonne équipe, ils ne pouvaient échouer !
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--Doc.
Doc. avait entendu parlé de cette revolte depuis bien longtemps et c'était de suite engagé dans ce mouvement.

Plus révolutionnaire que brigand, Doc. etait avant tout farouchement opposé au despotisme, a la fainéantise des dirigeants soit disant "noble", a la noblesse en général, a l'aristotalisme et au clergé. Contres des lois qui interdisent a tout un chacun de se promener librement épée en main afin de proteger leurs biens si durement acquis.

C'est donc avec une grande joie que Doc. s'était dirigé vers la Champagne avec le grand espoir de faire tomber ce régime obsolète et vieillissant.

Il avait enmené avec lui ses quelques instruments qu'il avait appris a manier au cours des ses etudes d'anatomie : scalpel, bistouri, tenailles ... Il allait enfin pouvoir mettre a profit ses longues journées d'étude !!

La revolte commença pour lui lorsqu'il se joignît au groupe de revoltés. Rapidement il repera un garde isolé et n'eut aucun mal, grace a ses instruments, a lui faire avouer la présence d'une porte dérobée ...

Avec quelques camarades, ils s'engouffrèrent dans le château.


Tremblez nobles et curés, bourgeois et despotes !! tremblez et pleurez vos petits privilèges !!
Maelisse@
Mael aux cotés de son ange, la main sur son ventre, toujours muette , toujours en observation... elle ne le quittait pas du regard, mais regardait de tenps a autre autour d eux.
Elle savoura les levres de son brigand, en lui glissant un "je t aime".
Elle le suiva, elle l aurait suivit au bout du monde quoi qu'il arrive.


Il est temps... tout ce passera bien...

Les voila ensemble de nouveau, pour le meilleur.
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--Briseys
Après l’attaque de Tours Briseys partit en Bourgogne payer un ami qui lui avait rendu maintes services, sur la route il n’y eu aucun souci, pas de confrère, pas de milice, pas de soldat… A croire qu’ils devaient être tous terrifiés par ce que dégageait mon regard de braise et mon allure de noble vagabond à la bourse bien pleine, aux bottes propres et à la rapière encore macule de sang de maréchaux. En direction de Dijon l’hispanique abandonna deux, trois de ses amis qui eux se dirigèrent directement vers Reims. Une fois arrivée à Dijon, Briseys paya comme convenu l’homme d’une épée et de mille écus. La bourse amaigris l’homme acheta une vingtaine de fruits et légumes pour commencer sa route vers la capitale de Champagne. La route n’a pas été aussi paisible qu’à son dernier trajet, en effet l’hidalgo fut attaque par un môme d’une quinzaine d’année, celui-ci lui avait sauté sa bourse par derrière et se mit à courir pour échapper à ma claymore, malheureusement pour lui j’optais pour la solution du projectile, je m’armas d’une pierre et la lanças de toutes mes forces sur la tête du petit homme. Le pauvre gueux saignait abondamment, peut être était il mort ou simplement évanoui, ce qui est sur c’est que je repris ma bourse après m’être signé par trois fois pour l‘âme du garçon, je ne me signais pas en m’adressant à Aristote mais à la vierge noire. L’histoire de la vierge noire est une très vieille légende de Castille à laquelle Briseys croyait dur comme fait. La fin du voyage se fit des plus calme après cette accroche.

Arrivé à Reims, le brigand fut bien déçu de cette ville, il avait tellement entendu parlé d’elle en bien et en beauté qu’il s’attendait à de l’art, de la grande architecture de la magnificence, quel dommage de voir tout l’inverse. Les maisons étaient noires, bancales et sales. Sur chaque perron, un mendiant vous tendait la main et des cochons retournaient par bandes entières la boue de leur groin énorme. Les rues étaient étroites, encombrées de charrettes, de chevaux morts pourrissant au coin des rues, de petites gens hurlant pour attirer l’attention sur leur misérable commerce. Là, une fille ravaudait, là une autre proposait de vieux chapeaux, un peu plus loin, un homme vendait de l’eau et un autre achetait des déchets de poisson pour en faire de la colle… Ce spectacle sordide opéra sur le brigand une impression abominable. J’avais arpenté les rues de plusieurs grandes villes Espagnol et Française, mais jamais je n’y avais ressenti le dégoût que j’éprouvais en découvrant Reims… Briseys se rassura en se disant que ceci n’était que les faubourgs et que le centre ville et le château allaient être plus plaisant. Il arriva quatre jours avant l’attaque, quatre jours caché derrière l’église en retraite pour ne pas se faire voir par l’autorité.


Il faisait froid, le vent glacial du nord venait picoter les joues du brigand. La ville était mal éclairée ou on y voyait quasiment pas la route malgré tout un calme en émanait, une sagesse effrayante, pas un chat dehors seul les truands régnaient en horde dans les rues. Briseys adossé sur le mur extérieur de la taverne ou se trouvaient tous les brigands, fumait une pipe de chanvre en pensant soucieusement à cette attaque. Reims était un symbole pour tout le Royaume de France, Attaquer cette ville serait une tâche compliquée et difficile, il y avait de forte chance que l’échec arrive plus vite que la victoire, d’autant plus que Briseys était surveillé par les autorités Champenoises et Bourguignonnes, il fallait être discret et prudent.

Le bruit de la cathédrale et de ses cloches claqua violement dans les oreilles de Briseys et le sortit aussitôt de ses pensées, c’était l’heure. Il fallait attaquer le château et n’épargner personne, chaque soldat tué ce soir là serait en moins de ceux qui nous poursuivraient au moment de notre fuite, cette fois là nous n’aurons pas de temps pour faire une pause repas, ni de sieste dans les milliers d’écus, il fallait se dépêcher de piller.

Un nouveau son ressortit de la taverne, peut de temps après tous les brigands sortirent en trompe, certains l’arc à la main d’autres avec une épée, couteau, sabre, rapière et autres armes indéfinissables… Mon fidèle ami le Renard sortit en dernier de la taverne nos regards se croisèrent avec un léger sourire suivi de mon clin d’œil puis l’hildago se retourna vers la femme qu’il aimait, la femme avec qui il vivait la plus incroyable des aventures depuis plus de quatre mois la passion de cet amour ne les séparait pas et ne les séparerait jamais, il lui prit la main, l’embrassa aussi passionnément que tendrement tout en dégainant sa claymore. Puis sous la folie de l’action il la tira rapidement vers l’attaque.
Jumarow
Macarel .... C'est fini ?

Juma n'en revenait pas, depuis quand prendre un château demandait si peu de temps ?
Néanmoins, son cœur battait la chamade, il transpirait à grosse goute, et ne cessait de lancer des regards vers sa Belle.
Ouf, elle va bien, songea t-il
Jumarow leva son arme, et cria, avec l'ensemble des bourrins :
UN POUR TOUS !, TOUS BOURRINS !!!

Tout s'était passé si vite ... Juma se revit, avec ses camarades, pendant l'assaut. Les brigands s'étaient occupés des gardes sur les remparts et avaient faits rentrer les Bourrins.
Puis ils n'avaient eus qu'à entrer en trombe dans les salles, et éliminer toute résistance.
Juma, lui, avait opté pour une cotte de maille assez légère, un bon écus en bois, et bien sur, une épée bien affutée.
Alors que ses frères et sœurs étaient lourdement armés, Juma avait opté pour un équipement simple et il ne le regrettait pas, la soirée avait été sanglante ...
Certains défenseurs avaient tout de même tenté vaillamment de défendre leur chateau, la plupart étaient tombés : Les quelques gardes ne pouvaient faire grand chose face à la discipline et à l'expérience des Bourrins.

La lame ensanglantée, Juma sentit l'adrénaline retomber, son pouls redescendis, et Jumarow décida d'aller faire un tour près de la porte du Chateau.
Il y aperçut une dame, en habits de Clercs, escortés par une garde .


Citation:
Le regard porté sur l'habit et l'épée encore souillé du sang des braves champenois qui avaient donné leur vie pour défendre Reims, elle demanda a être reçut par celui qui revendiquait le trône de Champagne.


Juma fit signe au garde de le laisser passer, puis s'avança vers la dame.

Veuillez me suivre, ma dame, je vais vous mener à vostre nouveau Duc .

Juma sourit, puis ajouta :

Je vous assure que nul mal vous sera fait, par contre voste garde restera ici jusqu'à vostre retour.

L'oeil aux aguets, Juma attendit la réponse de la dame .
--Cimaya
Arrivée depuis plusieurs jours à Reims Cimaya y avait déposé son paquettage, elle savait que petit à petit ses compagnons de combat se reunissaient en ville et l'excitation du grand soir ne cessait de croitre...

Regards en coin petits, échange de courriers discrets la trame se resserrait autours du chateau.

Cimaya fini de se preparer à la tombée de la nuit cheveux tirés vetements sombres dague aiguisée elle n'attendait que le son des cloches pour s'élancer au chateau.

L'heure venue elle sorti sans bruit des ombres venant des differents coins de la ville prenaient la meme direction qu'elle, sans bruit elle reconnu beaucoup de ses amis de la horde nouvelle et un sourire eclairait son visage en s'approchant du chateau.

Ils avaient craind qu'il ne soit bien gardé, que nenni ...

08-11-2008 04:19 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez un groupe nombreux contre un escadron de gardes.

L'affaire était dans le sac elle riait en regardant la ville du haut des tours...
Raoulleglabre
[Ce matin là, Entre les barriques de vin frizzante de Champagne]

L'Raoul s'escrimait à remonter les quatre ronds tonneaux jusque dans la cour. La carriole attendait. Les tontons étaient ravi de la prise. C'était sur, ça avait cassé un peu cette nuit là. Mais bon, comme dirait l'Fernand, fallait fluidifier l'marché, et ces enflures de champenois, ils le gardaient pour eux, leur pinard !

Piquette j'te dit Fernand ! c'est d'la piquette. En plus ils le souffrent comme les dans les entrailles d'un pet d'volcan, leur jus d'raisin !


Le bourguignon, ça c'est du bon.

Mais quand même, il avait promis à la Teigne de lui ramener une barrique. Une histoire de bulles, il avait pas bien compris... mais une promesse, c't est une promesse. Y avait encore un ou deux champenois ce matin là, qui s'réveillaient la tête dans l'croupion. Une baffe du Fernand, et y' r'tournaient au pays du marchand d'sable. Mais, bon, là, on l'attendait l'Raoul, alors fini de jouer.

Fernand !!! viens !!! range ton bourre pif et vient m'filer un coup d'main !
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Enaxor
Ena se tenait à présent aux côtés de Jum et de sa compagne.

Pas aussi bien gardé qu'on ne l'aurait cru, n'es-ce-pas? Une bien belle opération, pas une éraflure, pas un blessé! Je ne regrette pas d'avoir fait la route jusqu'ici, pensez-vous messire que nous aurons le temps de gouter à ce fameux vin pétillant dont tout le monde vante les mérites du sud aux nord?
Après tout, nous avons des choses à fêter! Et comme on dit chez nous, rien ne sert de courir, il faut partir à point!


Ena leur sourit, tapotant l'épaule de chacun, oubliant un instant le froid qui l'avait raidit toute la nuit. Elle savait précisément qu'elle manteau elle allait s'offrir et avait même déjà sa petite idée sur la couleur! Facile, le noir était de rigueur pour se faufiler dans la nuit...
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