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[RP Ouvert] Œil pour œil, croc pour croc

Jenifaelr
La jeune femme écouta les autres, ils lui faisait penser à des volaille, elle suivit Jurgen. Elle détailla tout les présents, s'attardant sur eux un instant, pour ensuite lancer à son tour.

"- Deux cents pour moi aussi. "

Une petite fortune, elle déposa sa bourse rondouillarde à côté de celle du barbu, la sienne contenait la somme dite. La vénitienne était plus honnête que le boiteux. Puis elle rejoignit les spectateurs, côté Darria et Jurgen. Le combat était désormais lancer entre les deux volailles. Qui de la poule ou de la dinde gagnerais? Ça semblait tout gagné pour la dinde. Elle avait une demi miche de pain en main, ranci et elle découpa un bout, qu'elle écrasa dans sa main, pour aller l'envoyer sur les deux oiseaux. Elle s'installa pour voir le combat, espérant un peu, au fond d'elle, qu'elle soit surprise.
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Stradivarius.
Le crépuscule.
Les onguents de la déchéance des bas fonds de Paris me titillent les narines. Ces odeurs de merde et de souffre ainsi que de souffrances dans un milieu des plus hostiles n'est que fait pour égayer mon coeur et mon sourire carnassier. Qu'est-ce que je fous dans l'coin, moi?Je suis simplement ici pour prendre du bon temps, retrouver le passé et ses plaisirs oubliés par des années de doutes et d'ablutions maladroitement échafaudées. Bon, aussi par instinct bestial et par ordres de mes pulsions monstrueuses qui me forcent, de temps à autre, à tuer un pauvre badaud qui n'a rien demandé à la vie. Pour un assassin qui se fait payer pour tuer des gens, ne plus avoir de contrats amène celui-ci à choisir au hasard des rencontres. Le hasard fait parfois bien les choses, et on peut toujours le forcer dans un coin comme celui-ci. En même temps, c'est un peu par ici même que j'ai commencé mon entraînement et que j'ai pu prendre beaucoup de plaisir à égorger une victime, puis une autre et à m'entraîner à fouiller aux tréfonds de sa cage thoracique, perçant, trucidant, gravant sur la chair et en son intérieur des lettres de sang pour y apposer, ensuite, une rose rouge des plus modeste mais magnifique dans son bain de liquide visqueux d'autant plus rouge. Oui, bon. On l'aura deviné, j'apprécie amplement cette couleur. Aux détours des ruelles, je vois au loin une connaissance. Pour fait, cette dite connaissance se trouve dans la même ville que moi, vile tavernier dont j'arpente sa taverne de ma présence pour le rabaisser continuellement de sobriquets et d'autre attributs farfelus. Qu'est-ce qu'il fout dans le coin? Pardi, que cela m'interpèle. Je me fraie un chemin au travers de la foule pour me rendre compte qu'il s'agit là, finalement, d'un modeste campement pour combats d'animaux.


-"Fichtre. Il joue à ça, lui? Et dire qu'j'ai rien..."

Je repousse une nouvelle fois la foule.
Qu'ils sont laids, les gens. Incroyable que de voir tant de débauches dans une dentition. Très effrayant. Surtout quand il y a une dizaine de ces personnes à l'allure tout proprement dégueulasse. Je me dépêche. Si Jurgen participe à un tel truc, il me faut aussi y participer. Cela va de soit, l'esprit de compétition. Il doit désirer faire combattre sa salope de dinde à la con qui n'a de bon qu'à picorer le maïs dans une main de manant lépreux. Je vais donc trouver quelque chose pour le combattre, lui faire mordre la poussière, le vaincre, le faire traîner à genoux devant ma stature céleste, le faire souffrir comme jamais et le maîtriser avant de l'enfermer dans mes geôles en Béarn. Oui, tout ça est en train de passer dans mon esprit. J'avoue que j'en salive déjà. Bon, trouver une bestiole dans ces contrées n'est pas chose difficile. Surtout la nuit. On trouve aisément quelques vendeurs peu scrupuleux qui souhaitent se séparer d'engins de tortures attrayants afin de faire un petit pécule. Toutes ces transactions se déroulent sous le manteau, pour sûr. Mais une bestiole de combat sous le manteau, ça court pas non plus les rues. Voici que me vient une idée de génie. Je connais fort bien un homme capable de brader quelques mets appétissants afin d'empoisonner, de tuer une personne dans la plus grande discrétion. J'ai déjà fait appel à ses services. Je sais que, parfois, il détient quelques spécimens du plus grand intérêt pour la tâche qui me vient à l'esprit. Large sourire sur visage éclairé. Je peine à le débusquer, mais je le tiens. Il est là, devant moi. Je lui explique l'affaire, il me tend un sac. Je lui tend une bourse. Bon procédé pour échanges de biens de valeur.

Je fais demi-tour.
Les mains chargé d'un sac léger et pas très encombrant. Un pauvre sac de bure très correctement fermé. Ça bouge à l'intérieur, c'est assez étrange comme sensation. Ça va chier, je vous le dis, soyez en certain! Personne ne pourra battre ce que je vais nommer dès à présent Mauritzz. Pourquoi ce nom? J'vous en pose des questions moi? Allez vous faire foutre cordialement avec votre propre main et foutez moi la paix. Nouvelle entrave à la foule, je dégomme quelques pains par ci par là parce qu'y'en a, vraiment, qui sont vachement mal éduqués et effroyablement pénibles lorsque l'on souhaite rejoindre le bureau des inscriptions. Enfin, bureau. C'est vite dit. C'est vite fait. Tout est modeste ici. D'un côté, c'est un peu le charme des lieux, de la rue, de la vie dans ces coins de Paris. On va pas non plus exiger le summum de ce qui ne peut être. Une fois parvenu à destination, je regarde chaleureusement la personne chargée de prendre mon inscription pendant que j'entend le lancement de la première lice. Incroyable de cruauté, je saisi par quelques gueulards qu'il s'agit d'un combat de poule contre dinde. L'enfoiré est parvenu à se faire engager dans ce combat avant que je ne parvienne à le défier. Que croit-il vraiment à venir ici? Il veut se faire un nom? Une richesse? Vendre sa compagne pour obtenir une maison plus spacieuse afin de couler des jours heureux avec Nina? Il a intérêt à gagner que je puisse lui filer sa raclée.


-"Moritzz, la vipère.
Veuillez prendre note de sa participation à l'évènement et à sa capacité à remporter toutes les victoires en ce jour."


Ouais.
Je sais, c'est pas le lieu pour bien causer, mais on ne change pas une éducation qui gagne. Je tiens fermement mon sac, sentant bien que l'animal s'y trouvant est tellement excité qu'il parviendra à s'énerver sur n'importe quel truc sur pattes qui oserait le défier. Ah, que ces odeurs sont bonnes pour une nuit magnifique. J'aurais, au moins, mon lot de sang, même si ce n'est pas moi qui le déverse.

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D'une affreuse beauté son style étincelant est, comme son Enfer, profond, sombre et brûlant
Eirine
Parier ! pourquoi faire pour perdre ou gagner un peu de dignité. Pffff bêtise c'était mieux de regarder les bestioles se bouffer le croupion jusqu'à l'une des deux meurent au moins cela fait de l'animation. Après d'ici là que ce ne sont pas les propriétaires des concurrents eux-mêmes qui se tapent dessus ne seraient pas de refus cela pourrait mettre un peu de piment en plus.

Elle pour gagner de l'argent elle préférait la facilité, piquer, alors le peu qu'elle possédait sur elle, elle n'allait pas le miser sur des vulgaires animaux qui peuvent finir dans une assiette du jour au lendemain.

Mais la question que se posait Eirine c'était laquelle des deux encourager la poulette ou la dinde. De toute manière soit l'une ou l'autre survivrait au combat. Elle s'installa près de l'arène en espérant un peu d'action. Eirine fit tour d'horizon des lieux, un nouvel arrivant arriva un sac à la main.

Un nouveau combat va se préparer après mais qui sera l'adversaire pensa-elle.

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Floscel
Encore une affaire rondement menée, pour Charli. Le brun quitta l'appartement de sa victime du jour en enfilant sa chemise. Cette fois, il s'agissait d'une bourgeoise en mal d'affection dont le mari était parti faire du commerce dans il ne savait quel pays d'Europe centrale. La "clientèle" de Charli était majoritairement constituée de deux types de femmes : les bourgeoises et les femmes de soldat. C'était le genre de femmes à se retrouver seules, le corps aux abois et le coffre bien garni. L'avantage était double pour lui. Il remplissait sa bourse et se vidait les précieuses. Là où ça bloquait, c'était au retour des maris cornus. Charli s'était, plusieurs fois, retrouvé dans des situations plus que délicates. Il n'avait dû son salut qu'à sa capacité à distribuer les torgnolles et sa carrure relativement imposante. Quand on veut détrousser tout en troussant, on finit par développer quelques qualités d'auto-défense. Le brun s'astreignait à un entraînement quotidien fait de divers exercices de musculation. C'était le minimum pour espérer survivre dans son milieu.

Charli déambulait, à présent, dans les rues parisiennes. Il regagnait son nouveau lieu d'habitation. Il louait une chambre chez l'habitant comme il aimait à dire. Dans les faits, il se contentait d'exercer ses talents auprès d'une veuve qui lui offrait, en contrepartie, le gîte. C'était d'un pas décidé et avec le sentiment du devoir accompli que Charli pénétra dans le quartier Spiritu Sanguis. Il n'y connaissait pas grand monde, autant dire personne. Il aimait la discrétion. Elle faisait partie de son arsenal. A quoi servirait un amant trop visible? D'autant plus lorsque cet amant était doublé d'un escroc patenté. Il ne vivait pas dans l'opulence, loin s'en fallait. La majeure partie du temps, il dépensait aussi vite ce qu'il avait gagné. Son butin passait dans l'alcool, les jeux de hasard. Parfois il lui prenait la gourmandise de s'offrir une fille. Bien souvent, il avait abusé d'opiacée et n'était plus bon à grand chose. Tout ce qu'il voulait, au final, c'était oublier, l'histoire d'un bref instant.

En arrivant près de son squat, Charli se mit à entendre des éclats de voix et des cris d'animaux. Il tendit l'oreille tout en restant dans l'ombre. Au premier abord, il pensa à une énième bagarre entre poivrots ou un règlement de compte entre joueurs adictes. Pris par la curiosité, il ne résista pas à l'envie de s'approcher. Discrètement, il avança jusqu'à la source supposée du brouhaha qui montait en puissance. Il se trouva soudain à proximité d'un groupe hétéroclite rassemblé autour de ce qui semblait être des animaux de basse-cour. Le brun se mêla à la petite troupe. Il regarda les adversaires en présence tout en triturant, du bout des doigts, la bourse de cuir qui pendait à son cou, sous sa chemise. Une dinde contre un poule, Charli esquissa un fin sourire. Il chercha du regard les possibles propriétaires. Apparemment, il s'agissait d'un barbu et d'un homme qu'il avait aperçu dans le quartier, à plusieurs reprises. Conscient qu'il devait ménager ses relation avec le voisinage, Charli délaça son collier de fortune qu'il jeta à terre près de l'animal choisi.


Cent rondelles sur la poule.
Enjoy
    Les gens continuaient de s'agglutiner, coagulant l'entrée de la veine des horizons bouchées. Derrière les façades peu amènes se dissimulent les stigmates morales. Coins et recoins, parcelles d'existence meurtries, les sourires narquois masquent les rides creusées par une érosion lacrymale. Tous ont ce point commun. D'avoir perdu quelqu'un, un être cher, un partenaire, une compagne. A commencer par le tortueux et torturé Borgne caressant sa gallinacé. Son précieux. Si certains feignent l'ignorance ou ne possèdent pas la connaissance suffisante pour se faire, Corleone estime désormais faire partie de l'arrière garde. Le temps est un escroc, déshéritant ses filles, joliesse et raison se désagrègent. Les pores se distendent, l'épiderme se craquelle, ne reste qu'une écorce. Telle la cuirasse d'un va-t-en-guerre harassé par ses multiples croisades. Il les terrassent tous. Les uns après les autres, ils se succèdent et viennent fleurir les tombes tandis qu'au raz des pâquerettes, les chrysanthèmes fanent. Rien ne perdure. Aujourd'hui ici sur terre, demain en dessous à nourrir la vermine. Le comble de l'ironie quand on songe au fait qu'ils tiennent ce rôle dans la société des Hommes. De nuisibles, de parias, de 'sans foi, ni loi'. Pourtant, ils en ont du foie et de l'oie.

    Notant vaguement les paris, le compte risque d'être discuté au sortir des combats. Barbus, imberbes, besogneux et troussées y vont de leurs pronostics contrevenant à toute logique. Qui s'efface définitivement dès lors qu'un excentrique engage la participation d'une vipère.

    Moritzz ? La lionne connait tout un tas de spécimens dont seul son esprit étriqué préserve les prénoms sur une liste consciencieusement rangée. Neurones méthodiques prenant le pas sur les troubles compulsifs de l'Belette. Elle et son obsession d'un désordre chaotique. Une antinomie ayant un sens chez la jeune rousse. Il fallait la voir aligner méticuleusement cailloux, noisettes et autres chopines. Gare à l'inconsciente, désireuse d'y ajouter sa touche personnelle, sa conception propre de l'organisation. Sur l'Arsène, l'écrivain aliéné se tenterait à une de ses folies propices à l'égarer encore davantage. Tant de choses à dire, si peu de vélins à disposition. Puis l'encre. L'encre s'ancre sous un galimatias insondable pour éviter de se saigner sur le parchemin Éternité.

    Tandis que le prochainement « écureuil » met tapis sur la table. Un adonis fait son entrée. Regard ravageur et captivant. Corps sculpté à même le roc des montagnes les plus sauvages. Figure ténébreuse, stature charismatique et autres mélioratifs se bousculent au portillon. Pourtant les prunelles marmoréennes de l'italienne ne brillent qu'à cause des bougies, plutôt qu'à la vision de l'éphèbe. A la place de tracés anguleux, sa préférence s'abreuve de courbes et de galbes féminins. Tous les goûts sont dans la rature, toute sa jouissance au sein de la déviance.


    Que la lice commence !

    Après quelques parades vaniteuses le duel débuta enfin :

      La Poule part, rien ne va plus ! En effet, la Cispoule remonte son gésier de ses petites ailes musclées, gratte le sol et assène un coup de bec magistral, s'en suit un craquement de papatte inquiétant. Ce à quoi, la Dinde désormais boiteuse, entonne un traditionnel 'cot, cot, cot,' lui colle un coup de boule dévastateur. Traduction, coup dans le cou et la tête alouette ! Les deux bestioles se jaugent un instant avant que la terrible Cispoule vienne crêper le chignon de la dinde de compagnie. 'Prends-moi l'dindon' semble-t-on entendre dans l'assistance. Et c'est ce qui arrive car la donzelle du Borgne - ben oui, sa poule - déplume celle du barbu - l'animal, pas la rouquine -. En guise de vengeance, on peut s'attendre à quelque chose de bien sanglant ? Du genre, tu touches à un de mes cheveux, je te rase la tête. Comme pourrait dire Joy. Mais en fait rien. La Dinde se dandine en rythme essayant un coup d'bec, essuyant un échec. Triomphante ou triomfiente, la poule conclue cette lutte épique en pondant l'œuf de la victoire.

      Victoire de Cispoule !

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Tord_fer
Le sang du Borgne se figea litteralement lors du combat. Sa poule ! Sa Cispoule, elle risquait sa vie dans la poussiere de l'arene face à une grosse dinde mal dégrossit. Qu'est c'qu'il avait fait ? pourquoi faire un tel acte odieux ? Pourquoi faire cela à la personne à qui il tenait le plus ? Sa poule.

L'oeil terne, les dents serrés le Borgne ne se réjouissait même plus des paris autour de lui, ni meme des gains potentielles qu'il allait recevoir. Certes il avait deja une idée de comment cela allait finir, il avait confiance en sa poule, il avait confiance en Enjoy, mais cela n'empecher pas le stress d'envahir son esprit.

Il ne pensait meme pas qu'il allait avoir l'Arsouille pour lui si jamais sa poule sortait vainqueur. Non à l'instant il ne pensait qu'à sa poule, et esperait de tous son coeur qu'elle s'en sorte indemne.

Aussi quand le dernier coup de bec fut donner et que Cispoule sortit victorieuse, mieux encore, sortit indemne, le Borgne ne put se retenir de pousser un cris de joie. Mieux encore, une fois se cris poussé, il sauta dans l'arene, non sans donner un coup de pied à la dinde au passage - vengeance pour ce qu'elle aurait put faire à Cispoule - et pris dans ses bras sa poule.
Son precieux.
Il lui fit un calin, et l'embrassa meme, non sans essuyer quelque coups de bec. C'est dur la vie quand l'amour n'est pas réciproque...

La poule sous le bras le Borgne remonta hors de l'arene. Un sourire victorieu sur ces levres, mais de l'anxieté dans l'oeil. Il a remarqué de légere blessure sur les plumes de sa poule et CA il n'allait pas le pardonner. Mais d'abord sa récompence.
Main tendu, poule sous le bras, regard froid, il se tenait devant la ritale.


File moi c'que tu m'dois. L'Arsouille, et mes écus.


Fin de cet affrontement. Du moins pour Cispoule, elle avait bien merité quelques vers bien gras.
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