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[RP]Heureux qui comme Ulysse..........

Violetta_d_alaric.
Les malheurs des "chefs" avaient changé le cours des choses.

L'attaque en avait surpris plus d'un tant il est vrai qu'à être trop sûr de soi...Il vous arrivait des tuiles...

Les malheurs des uns faisant le bonheur de autres,Violetta devait bien reconnaître que le passage prolongé à Marseille l'avait ravie.
Et elle n'avait pas été la seule à se régaler de balades en ville où le marché était on ne peut plus agréable à découvrir et où il lui avait été bien difficile de ne pas céder à la tentation d'acheter plus que de raison, de la découverte du port aussi,lieu qu'elle ne connaissait pas du tout et qui l'avait laissée sans voix,même sous le déluge de questions du petit Lou qui n'arrêtait pas de s'émerveiller de tout cet univers magique à ses yeux.
"Ils vont où ces bateaux Violetta?
Et ils vienent d'où ces gens ????Regarde!!! celui là !!! l'est presque noir et regardeeeeeuuuuu!!!!il a un oiseau sur son épaule!!!!
OOOOOOhhhhhh!!!!!!!reeeeegardeeeeuuuu!!! l'autre là bas!!! Il a un singe !!!!! Sur sa tête!!! Reeeegardeeeuuu!!!!"


Et de s'ébaubir encore plus lorsque l'oiseau en question semblait presque parler comme un homme ou sifflait un air reconnaissable même par un gamin comme lui...
Et de casser les pieds à Violetta tout le restant de la journée pour réclamer d'avoir,lui aussi,un singe apprivoisé....
Manquerait plus que ça tiens.....

En tous cas les marins...Les bateaux.....ça faisait rêver et pas seulement les gamins....
Vio était même revenue seule le soir,mais elle avait vite compris que la gente féminine avait interet à ne pas trop trainer par là lorsque la nuit était tombée....
Les lieux semblaient réservés à une certaine catégorie de femmes dont elle ne faisait pas partie et malgré la fascination que cette ambiance inconnue déclenchait en elle,elle préféra rentrer prudemment à l'auberge où le groupe était descendu.

Les jours suivants furent bien différents.
D'abord parce qu'on sentait bien que les "chefs" étaient tendus et que le retard pris les contrariait.
Les mines étaient moroses et l'allure du groupe trop soutenu pour qu'on puisse espérer papoter en chemin.

La brunette restait aux abords de la charrette où était installé Lou.
Il n'était pas encore consolé de ne pas avoir obtenu son singe et boudait allégrement.
Un pigeon était arrivé juste avant qu'ils ne quittent Marseille et Violetta avait pu lui donner des nouvelles de son père.
Elle savait qu'elle devrait lui répondre,mais c'était encore au dessus de ses forces d'écrire à cet homme comme à un ami alors que son coeur se retournait chaque fois qu'elle reconnaissait son écriture.
Son regard sombre passait d'un membre du groupe à l'autre et elle décida de faire une tentative pour quitter cet enfermement ...cette solitude qu'elle s'imposait alors que rien ne l'y obligeait ....Alors que ,pendant ce temps d'autres.......Arf.....
Elle secoua la tête et talonna sa monture pour se mettre au niveau du sage et silencieux Airhaes:
"Tout va bien ? Ce soir je suis de corvée ....Parait que je fais le cuistot.....Tu voudras t'occuper du petit bois pour le feu?"
La jeune femme secoua la tête:
"J'te tutoies hein?On va pas faire de chichis entre nous....On est sur la même galère après tout"

_________________
Airhaes
Airhaes vit la jeune femme s'approcher de lui. Violetta avait mener son petit groupe depuis Mectoure jusqu'à Avignon... A 3 ils avaient évité les embuches du voyage, et l'energie de Mathieus permettait aux journées de bien passer. Depuis qu'elle n'a plus la responsabilité du groupe, elle semblait plus a l'aise, détendue... Elle s'approchait et avait visiblement l'envie de parler... Airhaes souria à l'approche de la demoiselle.

Citation:
Tu voudras t'occuper du petit bois pour le feu?


Airhaes sursauta un peu de surprise suite au tutoiement. Il était aussi rapide que frontal. Il n'était pas sur d'apprécier cela. Le respect qu'Airhaes avait pour la famille d'Alaric était grand et il ne se sentait pas de délaisser si aisément le vouvoiement.

Citation:
On est sur la même galère après tout


Après tout ? n'avait-elle pas raison? Airhaes n'avait jamais fait parti du "Grand" Monde, le tutoiement devrait être naturel pour lui... Cela devenait paradoxal, peut-etre qu'il devenait vieux jeu finalement. Les voyages forment la jeunesse! Voici donc la premiere leçon prise en pleine tête.


- Ma Dame, je n'ai pas l'habitude d'être traité en égal par des personnes de votre stature, alors je vous ... euh ... te prie de bien vouloir m'excuser de mes éventuels manquement. Mais c'est donc avec plaisir que nous pouvons oublier le vouvoiement entre nous. Je vais vous ramener du bois... décidément, cela ne sera pas sans peine... Bref, je vais ramener du bois.


Airhaes partit rapidement pour aider la demoiselle dans sa corvée du soir. il revint aussi vite que possible pour ne pas perdre le fil qu'ils venaient de tisser. Après avoir disposé le bois aussi bien qu'il le pouvait, Airhaes reprit la conversation. Après deux ou trois mots sur les difficultés du voyage de la journée et le nouveau rythme, Airhaes entra dans un sujet qui l'intriguait depuis le départ :

- Ma Dame, je ne sais si je peux vous le demander... concernant ton petit Lou ? n'est-il pas dangereux de voyager avec un enfant de cet age ? Nous avons fait le plus facile et nos vies n'ont pas réellement été mises en danger, mais nous ne pouvons pas vraiment dire cela de la suite... J'avoue que je vous admire pour votre courage, mais je prie le soir les Saints pour qu'ils t'assistent et protègent ton fils des dangers à venir!
Violetta_d_alaric.
Il était amusant cet Airhaes....
Violetta s'était souvent demandé où Séléna l'avait dégoté...Il n'avait rien de commun avec les autres Spadassins.Il était discret,le nez souvent fourré dans son calepin où il semblait noter tout et n'importe quoi...Et sûrement pas n'importe quoi d'ailleurs....
L'homme semblait réservé mais avait le regard acéré et c'était justement son silence et ce recul qu'il semblait prendre à chaque instant qui intriguait la brunette.

Certes il n'avait pas l'allure d'un mercenaire,d'un brigand encore moins...Mais il suivait le rythme parfois difficile du groupe,ne se plaignait jamais et encore cette fois il ne rechignait pas à donner le coup de main que Violetta lui demandait.
Il semblait néanmoins surpris du tutoiement qu'elle avait employé tout à trac et spontanément et cela l'amusa encore plus.

"Des personnes de ma stature dis tu?
Mais qu'ai je donc de plus que toi?
Le nom n'est rien en lui même Airhaes.....Il faut avoir fait quelque chose de sa vie pour que le nom résonne ..
Que tu respectes Séléna ou mon père ..Je comprends..Mais moi...Je n'ai même pas le privilège de l'âge!!
C'est moi qui devrait plutôt te respecter...Tu dois être bien plus sage que moi..."


La jeune femme récupéra le bois que son compagnon de voyage avait rapidement été chercher et elle s'activa à le déposer sur un peu d'étoupe mélée aux épines de pins qu'elle avait amassées en attendant .
Le feu pris rapidement,elle avait l'habitude et retrouvait presque instinctivement les gestes qui avaient été son quotidien lorsqu'elle voyageait avec Selva et les autres.

Sans qu'elle s'en rende compte les souvenirs de ce temps lui firent froncer le nez et elle sursauta un peu lorsque Airhaes posa la questionna de but en blanc sur Tit Lou.
La brunette releva la tête .

Le feu étant en train de prendre,elle se releva et fit face à son interlocuteur:
"Et bien......C'est à dire.....Tit Lou n'est pas mon fils vois tu...."

Elle hésita un instant.
Déjà peu encline aux bavardages,elle baissa la tête ,génée par cette question qu'elle n'attendait pas.
Les autres savaient plus ou moins sa situation.....Mais il est vrai que Airhaes n'était pas parmi eux depuis assez longtemps pour savoir les liens qui unissaient les uns aux autres...
Autant qu'il sache exactement ce qu'il en était...

Violetta pris une inspiration...Le sujet ne serait jamais facile à aborder pour elle,elle s'en rendait bien compte...
Toujours cette boule qui lui nouait la gorge chaque fois que ses pensées s'orientaient vers Aubi.
Qu'elle le veuille ou non ...Elle était loin d'être guérie.

"Lou est le fils de Aubi....Comment dire....."

Elle secoua ses boucles brunes et plongea son regard sombre dans celui ,interrogatif de Airhaes:
"Mon mari est parti en éclaireur .....Il est déjà arrivé là où nous allons....Et ....Et bien ....Il était de mon devoir d'emmener Lou avec moi pour le ramener à son père....C'est un gamin qui a été assez trimbalé comme ça....Il est plus rassuré avec nous tous que confié encore à quelqu'un qu'il ne connaîtrait pas....
Et puis nous sommes assez nombreux pour prendre soin de lui et veiller à ce qu'il ne lui arrive rien de fâcheux."


Avouer que son époux était parti surtout pour rejoindre l'amour de sa vie était au dessus de ses forces....Elle se tut et retourna s'agenouiller près du feu et souffler dessus,plus pour se donner une contenance que pour réellement activer le feu duquel montait déjà de belles flammes vigoureuses.

_________________
Airhaes
Airhaes l’écouta lui expliquer la situation de l’enfant et senti la tristesse envahir la jeune demoiselle. Il est bon de savoir garder le silence pendant ces moments là. Une fois qu’elle finit son intervention elle se jeta dans sa tâche, la discussion était terminée.

Ma Dame, je vous remercie de cette marque de confiance en me dévoilant ainsi une partie de votre vie. Je ne voyais que la surface de la situation, une femme avec un enfant est en apparence une mère. Mais la réalité est souvent bien plus complexe que cela… Malgré tout, vous vous êtes ouvertes, j’en suis honoré. Alors en retour je vais vous conter, à mon tour, une histoire. Comme cela nous serons à égalité et ensuite vous n’aurez plus à répondre à mes questions intrusives mais juste à m’écouter…

Cela se passe donc il y a bien longtemps, j’étais tout jeune garçon. Je ne saurai vous dire mon âge à cette époque, mais j’étais juste assez grand pour que ma mémoire conserve des éléments sensoriels. Je vois encore des champs, des collines et des couleurs. Je sens toujours les odeurs de l’été et des animaux de la ferme de mes parents. Mais pas de nom, aussi loin que remonte ma mémoire, je ne retrouve que très peu d’indices sur les lieux. Pire encore, les visages de mes parents sont flous. J’ai en tête une berceuse que me chantait ma mère et je vois encore mon père couper du bois. Des flashs et des situations, c’est tout ce qui me reste aujourd’hui de cette époque. Nous étions, mes parents, mon frère et moi, installés dans un hameau en bordure de ville. Mes parents élevaient des vaches et nous vivions de ce que ma mère cultivait dans son potager. J’ai peu de souvenirs mais je ressens toujours une sorte d’apaisement lorsque je repense à mes premières années.

Hors un jour, en fin de journée - je me souviens je jouais dehors à faire semblant de couper du bois avec une petite hache en jouet que mon père m’avait fabriqué - une bande de brigand est arrivée avec des intentions plus qu’hostiles. Les temps étaient durs et la viande avait une valeur importante. Mon frère m’a porté jusque dans la pièce à vivre pour se cacher avec moi dans le vide-sanitaire sous le plancher. Je ne comprenais pas à cette époque ce qui se passait mais je garde très nettement les symptômes de la peur que mon frère tentait de cacher pour me rassurer. La respiration, la transpiration et surtout le regard qu’il avait. Je n’ai pas bougé !

Je ne vous ferai pas le descriptif de ce j’ai vu en sortant de ma cachette de très longue heure plus tard. Pour simplifier, c’est ce jour là que je suis devenu ce qu’on appelle un orphelin. Nous avons erré quelques temps avec mon grand frère et Dieu finit par nous mener jusqu’à une porte accueillante. Un monastère dans lequel j’ai retrouvé la chaleur d’un toit et d’un environnement heureux, simple et aimant.

Ce passage pourra faire l’objet d’une prochaine veillée, car je ne vais pas m’étendre outre mesure sur ma vie, je ne souhaite pas vous bassiner si tôt avec mes histoires. Je me permets juste pour conclure de vous faire profiter de ce je retire de cette expérience de nombreuses années plus tard. Tout ce que la vie nous offre est éphémère, une famille, un toit, des écus… Et lorsque j’ai pris conscience de cela, je profite bien mieux des évènements que Dieu met sur ma route, des rencontres, des biens matériels ou encore un statut. J’en profite et je mets toute mon énergie pour le défendre aujourd’hui, car je sais que, demain ou un autre jour, Celui Qui n’a Pas Été Nommé tentera de me le reprendre.

En tout cas je pense que le repas de ce soir est prêt, il est temps de sonner le rassemblement. Plus vite nous aurons mangé, plus vite nous pourrons nous reposer.
Violetta_d_alaric.
Tout le temps que Airhaes parla,Violetta s'affaira...

Le feu avait pris rapidement et elle avait consciencieusement attisé les flammes,agenouillée au ras des branches sêches et soufflant régulièrement sur la base du feu.

Tout en écoutant son compagnon de voyage la brunette découpa quelques lanières dans le lard qu'elle gardait en réserve roulé dans un linge au fond du sac réservé aux vivres.
Elle en entoura soigneusement les morceaux découpés du lièvre qui avait été récupéré dans les pièges qu'ils avaient vidés le matin avant de repartir.
Tous les soirs en effet elle allait déposer des lacets avec Mathieus aux endroits qui leur semblaient les plus judicieux et au petit matin ils faisaient la "tournée" et récupéraient souvent de belles prises pour le repas du soir.

Ce matin ça avait été un énorme lièvre que Mat avait dépouillé avant de le découper vite fait.
Violetta prépara tous les morceaux avec le lard et frotta le tout avec un mélange d'herbes de provence récupérées dans la garrigue qu'ils avaient eu le temps d'arpenter en essayant de repérer les voleurs autours d'Avignon.
Elle embrocha le tout sur plusieurs supports et déposa le futur repas sur des piques au dessus des braises.

Il lui restait aussi quelques chataignes ramassées en même temps que le bois pour le feu,et elle les mis à griller au milieu des tisons après les avoir fendues d'un rapide coup de dague.

L'histoire de Hairaes ressemblait pour beaucoup aux destins des hommes et femmes de cette époque mouvementée et cruelle .
Elle même avait eu la chance d'avoir une enfance protégée,même si elle avait cruellement manqué d'amour familial.

Au moins avait elle pu grandir au calme et recevoir une éducation relativement complète quoique ennuyeuse au possible aux yeux de la jeune femme.
Elle préférait de loin sa vie depuis qu'elle avait retrouvé son père et l'entourage des Spadassins était bien plus enrichissant pour elle que les nobles quartiers qu'elle avait du fréquenter dans ses jeunes années.

Une bonne odeur les entourait à présent et ,comme par miracle ils virent débouler un Tit Lou ébourriffé et affamé qui vint s'écrouler aux pieds d'Airhaes:[i]

"'Soir Messire!! 'Soir Vio!!!!
ça sent drôl'ment bon dis donc........J'ai faim!!!!!
On mange quand?
Y'a pas un tit bout du saucisson de D'Arkhenn s'te plait?
Un tit bout d'pain???Non????"


Il s'assit en tailleur et regarda Violetta avec son air mutin qui lui faisait tant ressembler à son père:

"C'est toujours bon quand Vio elle fait à manger......On va s'régaler j'suis sûr......"

Son regard fit le tour de la clairière où les autres s'affairaient chacun dans son coin:


"Hééééé!!!!! Vous v'nez manger??????
Violetta a fait du lapin!!!!!!
C'est prêêêêt!!!!!!"

_________________
.michka


La salive coulait de mes babines...
J'étais tapie dans les taillis ,un peu à l'écart,suffisamment pour que pas un des membres du petit groupe n'ait encore remarqué que je les suivais depuis leur départ du village où ils avaient leurs maisons.

Ce n'était pas la première fois que le fait de suivre la femme rousse m'entraînait loin des coins de forêt où j'avais pris mes repères.
Je ne savais jamais si c'était pour une petite virée...Pour un long voyage ..Ou même pour un complet changement ,comme c'était déjà arrivé plusieurs fois.
Certains voyages étaient de simples balades et d'autres se terminaient dans des bains de sang....Parfois je devais restée cachée aux abords de campements d'où émanaient des odeurs qui me faisaient dresser les poils de l'échine...Des campements d'où me parvenaient des cris de douleur et d'où l'on sortait des corps mutilés après les affrontements que les hommes semblaient aimer vraiment,se montrant plus sauvages et sanguinaires que nous autres loups le serions jamais.

Cette fois tout semblait assez calme et ce qui me faisait saliver était une bonne odeur de viande rotie dont je ne verrais sans doute pas la couleur..

Pas moyen de m'approcher .....Certains qui étaient là m'étaient totalement inconnus et j'étais loin d'être un de ces animaux de compagnie asservis et dociles comme certains de mes congénères l'étaient devenus.
J'irai chasser moi même à la nuit tombée et les forêts que nous traversions étaient bien assez peuplées pour que je ne meurre pas de faim
L'hiver n'était pas encore là même si les températures nocturnes baissaient beaucoup ces derniers jours et je savais repérer les passages de lièvres ou de hérissons qui sillonnaient les bois.

Tout semblait calme autours du camp et je restais le museau posé sur mes pattes me régalant de l'odeur qui me parvenait par vagues avec le vent du soir.


"Hééééé!!!!! Vous v'nez manger??????
Violetta a fait du lapin!!!!!!
C'est prêêêêt!!!!!!"


Le cri du petit d'homme me fit sursauter et je grognais instinctivement dans ma cachette...
Mathieus
Arles.... Mauvaises périodes pour tous... Pour tous les Spadassins et surtout les chefs... Et quand ça énervé les chefs et ben... Ca énervé Mathieus... Car même si personne ne voulait cela, Mathieus prenait de plus en plus à coeur les responsabilités de sécurité... C'était son rôle ça... La sécurité. Il en avait parlé avec Fab et il avait l'impression d'avoir échoué... Même s'il est certain que l'ibère n'aurait rien pu faire, il s'en voulait.

Il avait donc tout fait pour prendre les opérations pour rattraper les brigands... Ils avaient analysé les moindres chemins, prevu de nombreuses solutions mais rien ne réussit... Et ils devaient reprendre la route ils était en retard... ! Mais un jour, Mathieus les retrouverait et là... Ca ne serait pas drole pour eux !

Mais on peut conclure sur une note positif ! Ca a reveillé Mat' ! Là, hors de question que cela se reproduise, ou même que la mission échoue. Il passait donc plus de temps avec les chefs, dans son coin et dans ses courriers qu'avec Vio et Lou... Il aurait bien voulu mais il ne pouvait plus... Il passait son temps à courir et à organiser, trier et relever toutes informations importantes... Il avait pas bu une chope depuis... Ben depuis sa cuite ! Ca commençait à faire long... Mais bon, il avait quelques distractions quand même ! La chasse, la préparation des viande... Ca lui rappeler un peu son chez lui... Son Armagnac... Son... Non ! Non ! On arrête là ! Il arrêta net sa pensée pour ne pas reperdre son doux sourire et rejoignit les autres autour du feu... Il sourit à Vio, posa un baiser sur le front du petit, salua Aihraes d'un signe de tête et s'assit pour sentir la nourriture.


Bon au moins tu n'as pas fait bruler tout ça Vio.

Il laissa échapper un rire en la regardant... Ils arrivaient à le réchauffer. Non pas le feu de camps, bien qu'il fasse du bien au sang chaud de l'espagnol, mais son coeur... Les avoir tous prêt de lui, cela faisait du bien...
Crystall_de_beaufort
[de........... à Lodi]

La route se poursuivait, quelques jours sur un noeud aux abords de Montelimar, à guetter, attendre, espérer pièger les brigands attendus...... puis rien, chou blanc.
Cette attente avait au moins eu le mérite de faire plus ample connaissance avec les autres membres du groupe, Séphoria, Alcide et Enguerand, ce charmant jeune homme qui animait les soirées, toujours souriant et fort heureux de cette expédition.

S'organiser n'avait pas été une mince affaire, mais finalement les feux de camp avait ce côté unique de rapprocher les voyageurs, parler, rire, boire aussi.... enfin quand les futs étaient plein.
Puis les embuscades, attendre, cacher dans les fourrés, sentir le froid vous envahir la nuit venue, entendre les cris des loups au loin, les doigts gelés qui cherchent la poignée de l'épée au moindre bruit suspect.
Un rapace nocture, qui brusquement prend son envol, un renard au pelage flamboyant sous un rayon de lune qui se sauve, peu de choses en fait et les deux nuits furent longues.

Dié, Briançon où ils avaient passé quelques jours avant de quitter le Royaume de France. Le temps était clément encore une chance, mais la nuit plus froide et la taverne perdue au mileu de cette opaque foret fut la bienvenue malgré son maigre confort.

Enfin l'Italie sous un timide soleil. Alessandria. Chaleureux accueil lors de leur première visite italienne, l'ambiance est bien moins heureuse pour ce second passage.

Le soir, attablés devant une chope bien pleine, ils discutent du voyage, de l'expédition. Les questions commencent à affluer, les réponses...
Mais les soucis sont autres. Un des membres s'est perdu, d'autres semblent bien loin d'eux tout en étant proches.
Les nouvelles dont ils ont connaissance ne sont guère encourageantes et pourtant ils continueront au moins jusqu'à Venise car c'est là , pour Hugues et Cryss, leur principal but mais ils iront jusqu'au bout de leur engagement.

A Pavie, ils prennent un peu d'avance pour rejoindre Lodi et trouver un bateau.
Oui un bateau qui les menerait à Venise, leur évitant fatigue et autres brigandages. Mais le maire tout autant que le chef de port ne sont pas forts pour les écrits et leurs courriers restent sans reponse.
Un coup d'oeil au Tribunal, sourires amusés, les éclaireurs ont laissé leurs traces, tout du moins un. 15 écus, il s'en sort bien.

Flanerie en amoureux, serrée contre son ex futur époux, Cryss contemple le long fleuve tranquille sinuant comme un long ruban d'argent, les bateaux à quai, qui attendent, qui les attendent peut-être ?
Allez hop on va se renseigner, grand sourire, cheveux aux vent, tandis qu'Hugues lève les yeux au ciel ce qui la fait sourire davantage, petit murmure
rhooooooo mon coeur c'est pour la bonne cause

Buongiorno capitano, quale barca graziosa avete !!!!
Siete libero ? ........per navigare certamente *




*Bonjour Capitaine, quel joli bateau vous avez !!!
Vous êtes libre ? ........pour naviguer bien sur
Ptit_lou
Quel voyage! J'en voyais des paysages, des gens, des villes, ... j'étais en ébullition, ma curiosité était sans limite et je croyais bien que j'en agaçais certains avec mes questions.
A chaque campement, j'aimais rôder.
Violetta gardait souvent l'oeil sur moi mais je pouvais toujours profiter d'un manque de vigilance et m'éclipser pour courir après un oiseau ou chasser un ours imaginaire avec ma petite arbalète.
Il y avait aussi ce Mathieu qui me surveillait. Il m'énervait lui, à me sourire comme si j'étais une ... une... comment qu'il disait mon père déjà... une pisseuse!
Une qui a besoin de sourires niais et de bisouilles gnangnan pour croire qu'elle est une princesse.

Donc une fois de plus je lui sortis une grimace avant de m'essuyer mon front baveux.

Et puis l'autre vieux messire qui écrivait tout le temps. Il était bizarre lui... Il me regardait parfois avec pitié, comme si je n'avais rien à faire ici.

Mais zut quoi à la fin! Je voulais grandir! être fort! Je voulais taper avec mon épée, tirer avec mon arbalète.
Vivement qu'on arrive et que je retrouve mon père.

Donc nous avions changé de pays et la langue qu'on y parlait allait contrarier ma curiosité. Je ne comprenais rien!
Alors je multipliais mes questions vers Violetta.
Et je gardais mes yeux ouverts, le plus possible, je voulais tout voir!
Ptit_lou
Mais par contre, à force de fouiner et jouer au grand chasseur d'ours des alpes, on peut devenir imprudent. Surtout quand on est un petit garçon de 7 ans, curieux, insouciant qui veut jouer les grands et montrer que lui aussi pourra protéger les donzelles de la troupe.
Même s'il fallait avouer que les donzelles à mes côtés relevaient davantage de la tribu d'amazones que de la bergère des montagnes...
Il n'y avait que Vio en ce moment avec moi mais des donzelles j'en avais vu... des vraies... même dans les relations proches. Bref c'était pas le sujet.
Je m'étais donc éloigné du campement, arbalète à la main, le carreau bien en place et j'imaginais suivre les trace de l'ours, la terreur du campement. A l'affut, vigilant et discret, je guettais. TAdammmmmm...

J'étais Lou! Fils D'Aubisque! Lou l'intrépide!

Tadammmm!

Là! à côté! du bruit! Une branche avait craqué! L'animal traqué s'était trahi! Il était à moi! j'allais sauver la région d'un monstre sanguinaire tel Hercule contre l'hydre de Lerne! Lou le héros!

Je m'approchai du bruit, à pas de loup, le parfait chasseur en herbe, me dissimulant derrière le tronc d'un arbre.
Lentement, j'armai l'arbalète en glissant discrètement le long du tronc pour me trouver face à ma future proie.
Un oeil osa scruter le paysage, prêt à apercevoir la bête traquée. Cet ours, ce monstre ignoble, assassin et sanguinaire. Je savais bien que ça serait davantage un lièvre, un hérisson, ou ptêtre un chevreuil égaré, riez pas, je suis pas stupide!

Mais là!
Je laissai tomber mon arme, pétrifié à la première seconde. Puis l'instinct de survie! j'étais trop jeune!


VIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO! UN LOUP! UN LOUP! AU LOUP!


Et jamais je n'avais couru si vite, sautant par dessus les haies, traversant les ronces sans un regard en arrière, poursuivant mes beuglements de terreur... la bête allait me dévorer.

Mais enfin, je parvins à rejoindre le camp. Vio! Elle était là! l'épée au poing, et je me jetai dans ses jambes.
Enguerand_d_alaric
VIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO! UN LOUP! UN LOUP! AU LOUP!

Oh bon sang il lui arrivait quoi au gamin???

Je m'étais rapproché du feu de camp comme les autres ,attiré par l'appel de Violetta mais surtout par l'odeur de la viande grillée qui embaumait la forêt alentours.
Sûr que si des marauds traînaient dans le coin ils seraient attirés aussi comme des abeilles par un champ de fleurs...

J'allais saluer Mathieus et Airhaes lorsque Lou déboula comme un fou dans la clairière et se jeta dans les jambes de Violetta ,s'y accrochant comme un désespéré en hurlant.

Un loup?
Un loup si près du campement ça me paraissait bien improbable et un loup seul encore moins plausible.

Soit ils étaient en meute...Soit c'était de vieux solitaires qui erraient au plus profond des bois,mais jamais ceux là ne se seraient approchés si près d'un campement humain.

Il fallu attendre que sa sœur calme le gamin et qu'il comprenne qu'il ne risquait plus rien avant qu'on puisse lui poser quelques questions :

"Lou...Calme toi voyons...Regarde moi....."
Je m'étais agenouillé devant lui et le tenais par les épaules.
Ses yeux agrandis par la peur qu'il venait de vivre il me fixait comme si il me voyait pour la première fois et aucun son ne sortait plus de sa bouche.Il tremblait encore de sa mésaventure...Mais que lui était il arrivé au juste?

"Lou.....Explique nous.....T'as vu quoi ?
T'es sûr que c'est un loup?
Vraiment sûr?
C'était pas un chien?
Un gros chien?"

_________________
Ptit_lou
Citation:
C'était pas un chien?
Un gros chien?"


Lui, c'était Enguerrand... Le fils...
Genre "dans la famille D'Alaric, je voudrais le fils.... JE L'AIIIIIIIII!!!!!!!!!

Oui! Il était avec nous aussi. Gentil... Attentionné... Le gendre idéal sauf que... c'était déjà le fils!

Alors le gendre, c'était pas possible!

Mais bon sang que j'aimais pas qu'on me parle comme à un demeuré...

Je relevai la tête vers lui...


Toi tu confondrais un oliphant avec un chevreuil! Moi je te dis que c'était un loup! Un loup! tu sais! Wouuuuuuuuuuuu!

J'imitai alors le cri du loup dans la pleine lune, je savais faire!
Mais qu'on mette en doute mes visions, je supportais pas!
Alors je restai près de Violetta;


J'ai failli le tuer avec mon arbalète mais... mais...

J'ai eu peur!

C'est gros un loup tu sais?

Violetta! il était là bas! derrière les buissons! un loup tout blanc!


Je reprenais mes esprit, lentement, assez pour avoir envie de balancer un coup de pied dans le tibia d'Enguerrand.

Et les autres, ils bougeaient pas! Je pouvais me faire bouffer! Tu parles d'une escorte...

Il sera pas content mon père...
Crystall_de_beaufort
Le paysage défilait.... où plutot ils défilaient traversant le paysage..... de nuit.
Alors bien sur la nuit on voit pas l'défilé hein..... c'est sur y a pas foule ! pourtant il était là et si on l'voyait pas au moins on l'entendait !

Soupirs et gémissements ........pffffffff, que c'est long j'en peux plus d'c'te routeuu.........
tssssssss j'me suis tordue la botte, on s'arrête !!.......
n'est bientôt arrivés ????


Cris de surprise ARFFFFFFFFFFFFF, c't'ait quoi cà ? T'as vu ? UN OURSSSSSSSSSS ???.......... NONNNNNNNN ... PFFFFFFFFF ah c'est malin

Fous rires même pas dissimulés T'as vu sa tête quand j' lui ai dit que............. rhooooo bah l'pire c'était la tienne !!!!

Arrêts urgents J'ai vu l'buisson la premieèreeeeeeeuuuu !

Bruits suspects Arffffffffff Cryss abandonne le cheval tu tomberas d'moins haut la prochaine fois !! ...... gna gna gnnaa même pas mal !

Mais Venise avançait, ou plutot ils avançaient vers Venise, encore une p'tite pause à Vérone et ... à nous l'envolée de cloches carillonnantes, de colombes aussi blanches que belles, les étendards qui claquent au vent, bah vi y aura surement du vent, p'tet meme de la pluie......snifffffffff.
Les robes blanches aussi, et les dentelles, les voiles dissimulant un visage heureux, ému, un regard brillant, quelques larmes qui roulent sur les joues fraîches des mariées, des noces quoi !

Puis la fête, les chants, les danses, les chopes pleines et fraiches qui défilent les unes apres les autres..... sans se lasser, sans les lasser.
Les quelques carreaux des tavernes embués qui laisseront entrevoir dans la fumée des bougies, les visages heureux des amis qui fêtent un moment fort, unique, l'aimable tavernier à la face rubiconde qui s'affaire en soufflant, les sourires qui naissent sur les levres rouges et entrouvertes enfin le plaisir de partager une page de la vie.
Puis une fenêtre qui s'ouvre pour que l'air frais chasse les fumées, tandis que s' échappent les éclats de voix qui fusent de tous cotés, les rires en cascade, les accords désaccordés de mandoline... Bravo, bravissimo Enguerand !!! j'croyais que Sésé lui avait planquée sa mandoline ?.....
Et enfin la nuit, la nuit où tout est permis, la nuit qui les recouvrira, les engloutira, leur nuit qu'ils passeront ..... sur la route.... toujours plus loin......


Elle avance sur ce chemin boueux, tandis qu'une fine pluie les refroidit jusqu'aux os. Insensible au froid qui l'engourdit, sa tête est ailleurs, au chaud à Venise sous un grand soleil, au coeur de la nef où la musique italienne réchauffe les ames, les corps, dans une taverne animée, dans les bras de son époux pour le meilleur et pour le pire.
Elle avance vers son rêve sans se poser de question, elle suit....
Crystall_de_beaufort
[Entre Padoue et Venise]


Demain il fera jour ...
C'est sur ces paroles qu'ils avaient quitté la taverne après avoir longuement discuté.
Les nouvelles étaient surprenantes, les courriers tout autant qui parlaient de trahison de procès et autres menaces.
Mais pourquoi eux ? On ne peut plus pacifiques, empreints des meilleures intentions, qu'ils n'avaient pas manqué de signaler, ils allaient à Venise, pour un mariage, pardon pour des mariages romantiques..... quoi de plus romantique que Venise !!

Cruelle erreur, Venise n'a rien de romantique "Ca sent et c'est moche" dixit une italienne quelque peu remontée contres les vénitiens.
Ils auraient surement du s'abstenir, mais l'envie était là, depuis le temps qu'ils en parlaient, qu'ils en rêvaient... Ce 26 novembre 1461 serait une date mémorable pour eux, à marquer d'une pierre blanche..... d'une croix blanche surtout.

Faisant fi des conseils surement avisés de certains, ils avaient donc quitté Padoue à la nuit tombée, le groupe au grand complet.

Qu'elle était noire cette nuit, froide aussi et étonnament silencieuse, jusqu'à......
Jusqu'à la lisière de ce bois.
Somnolant à moitié et engourdie par le froid, elle luttait contre la fatigue et quand les italiens déboulèrent l'épée au poing, il était trop tard.
Ils avaient fondu sur eux avec une telle rapidité, qu'à peine le temps de sortir l'épée du fourreau, le groupe était massacré.

Combien étaient-ils ? 10, 20 peut-être plus ou moins...

L'épée en main, elle tente de défendre sa vie mais deux soldats sont déja après elle.
Elle entend le ferraillement des épées, les coups lourds et sourds des lames qui s'entrechoquent, les cris des blessés, celui d'une femme, elle.
Le premier coup d'épée lui entaille largement la cuisse, elle sent le sang chaud et épais couler le long de sa jambe paralysée puis brusquement tétanisée, les yeux grand ouverts la tête éclatant de douleur elle tombe à genoux sur le chemin caillouteux.
Ses yeux fixant une image d'horreur, ses compagnons de voyage, Hugues, à terre, elle se sent glisser au sol.

Face contre terre, elle entend des voix autour d'elle, sentant ses forces l'abandonner, elle tente pourtant dans un ultime effort de se redresser quand le soldat, d'un coup sec, ôte l'épée qu'il a plantée dans son dos.

Fulgurante douleur, le sang afflue brusquement dans sa bouche. Elle essaie de respirer... en vain. Incapable du moindre son, sa vision se brouille. Elle sombre .

Il fera jour demain...... ailleurs surement.
Selena_d_alaric
Depuis trois jours elle avait du boulot la rouquine et pas vraiment le genre qu'elle aimait...

Non ...Vraiment....Quand on lui avait parlé de Venise et de ses charmes ,elle était loin de penser à ce que cette ville et ses environs allaient lui offrir comme surprises.
Jusque là pourtant le voyage s'était pas trop mal déroulé ,mis à part les retards de certains têtes en l'air ..Mais ni plus ni moins que d'habitude...Surtout pour une si longue distance ...

Cette nuit là tout devait bien se passer aussi,Chrystall et Hugues étaient impatients comme des mômes à l'approche de cette ville qui était leur phare...Leur but......La petite lumière au bout de leur tunnel...

Ils avaient réussi à monter le bourrichon de tout le monde avec leur Venise.....
Les autres finissaient par être comme eux et avançaient vers la lagune en oubliant que l'Italie n'était pas un pays de paix et de tranquillité absolue.

Preuve en était lorsque leur petite troupe,prête au départ,chevaux sellés.....Cavaliers chaudement couverts et tous impatients de filer de Padoue s'étaient avancés vers la forêt relativement dense qu'il fallait traverser avant de rejoindre leur but ,un cliquetis d'armes et des hurlements les arrêtèrent net.

A part les amis qui avaient quitté la ville juste avant eux ,on ne voyait pas bien qui ça aurait pu être et les spadassins talonnèrent leurs montures illico presto (ben oui on est en Italie quoi...)

Ce qu'ils découvrirent les laissèrent sans voix.
Alors que le chemin se rétrécissait et qu'ils approchaient d'une clairière,un bruit de fuite les précéda et ils ne purent poursuivre aucun de ceux qui venaient de faire un malheur parmi les amis du groupe qui les avait précédé.
D'abord parce que la nuit étaient bien trop noire et que les assaillants s'étaient éparpillés dans les taillis avoisinant,d'autre part parce que les cris des blessés étaient bien plus urgents à calmer que tout autre action immédiate.

Parmi les plus touchés ils avaient trouvé leur fils...Enguerand avait apparemment tenté le tout pour le tout en se jetant au secours des femmes du groupe.
Alcide et Hugues avec lui avaient fait de leur mieux mais les autres étaient trop nombreux et si Crystall....Séphoria et Choum s'en tiraient sans trop de mal malgré leurs vilaines blessures,les hommes avaient subit un assaut terriblement violent qui les avait laissés presque morts à quelques pas de leurs montures.

Quand on parlait donc du boulot "de la rouquine.......
C'était le genre de travail qui était son lot presque à chaque fois qu'elle avait été quelque part en compagnie de ses spadassins...Hélas.......

Soins intensifs...Couture.....Cautérisation.......Coup de chance ,cette fois pas d'amputation.....

Arf...C'était pourtant la spécialité où elle excellait le plus et "malheureusement " depuis ses diplômes à Belrupt elle avait peu eu l'occasion de prouver son talent aux yeux de ses amis...
Malheureusement?

Hum......Oui... .Bon...Non.......Valait mieux pas.....


(Edité 1 fois pour terminer)
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