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[RP] Toute direction suppose du secret

Sofja
Alors que ces mains étaient tendues, tant bien que mal, vers le visage d'Aemilia, Sofja raccrocha son regard à sa sœur qui était restée discrète mais attentive à l'histoire. Leurs regards en disait long. Cette histoire était juste folle.

Comment réagiraient les membres de la famille si elle était une demi sœur ? Plus les minutes passaient, plus elle sentait le drame familial arriver. Làlaaaa et son frère qui avait horreur des bâtards.
Elle n'avait plus qu'à prier pour que ce soit une erreur... que tous continu à se passer tranquillement.

Et le verdict tomba telle une bombe.

Aucun mots ne sortirent de sa bouche. La couleur de son visage passe du rouge du vent frais au blanc d'un mort. Son regard ne lâchait pas sa sœur. Son coeur battait la chamade. Ses sourcils dansaient la valse. Ses yeux se brouillait. Sa voix perdait de son intensité.


Mon Dieuuu

Et tel une fleur flanée, elle s'évanouit.
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Anna_jagellon
    La jeune femme ne disait mots mais n'en perdait pas un de la discussion, préférant laisser sa soeur tâtonner. Elle devait peu à peu où elle voulait en venir, et c'est le souffle court que la benjamine Jagellon se faisait discrète.
    Quand le verdict tomba. Sans doute la femme rencontrée ne comprenait-elle pas, mais le regarde de Sofja suffit à confirmer ses doutes. Mais comment cela était-il possible ? Elle était plus jeune encore, leurs parents étaient morts...A moins que leur père...
    Nul temps d'élaborer d'autres hypothèses que les courses pour bébés tournèrent en futur drame familial, assez pour bouleverser l’aînée qui avait déjà bien de tracas avec la fratrie.
    Anna, grande, fine, mais forte, attrapa de justesse sa soeur qui tournait de l'oeil.


    Je...

    Oui c'était aussi dur à assimiler pour elle.
    Alors qu'elle s'agenouillait pour laisser le corps assommé par la révélation, posant la tête blonde sur ses genoux, une main à la recherche d'une fiole dans sa besace, la Licorneuse leva la tête vers la troisième blonde, celle qui venait de bouleverser une nouvelle fois le long fleuve tranquille des Jagellon. Et ce n'était que le début.


    Il s'agit de notre blason.

    Il ne fallait pas davantage de paroles pour que ladite Aemilia comprenne où elle voulait en venir, que le voile du mystère était bel et bien levé. Ou du moins en grande partie.
    La fiole de menthe poivrée ouverte, fut passée sous le nez du chef de la famille dans l'espoir que cela la sortirait de sa torpeur.

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Aemilia
Et là, ce fut le drame.

La première des Jagellon tendit les mains, crispée, vers elle, avant de s'effondrer au sol. La blondinette, pensant qu'on allait s'agripper à elle et n'aimant guère être touchée, eut un moment de recul, avant de se précipiter vers la dame qui semblait être morte d'un coup. Mal à l'aise, la gamine, agenouillée sur le sol puant de la capitale, se mordillait la lèvre inférieure en la regardant, se demandant ce qu'elle avait encore fait de mal. Gaffeuse, elle l'était, mais là, elle ne voyait pas son erreur.

Ce n'est que quand la seconde des Jagellon lui expliqua la raison, que l'Amahir comprit. S'évanouirait-elle également? Que nenni. Mais elle resta là, bouche ouverte, le regard complètement ahuri, alors que déjà l'on essayait de faire revenir à elle Sofja.

Leur blason? Elle serait donc... de leur famille?

Lentement, ses mains se recroquevillèrent sur son coeur qui était en train de battre la chamade. Le voile se levait à présent sur le mystère de sa naissance.
Sofja
C'était la première fois que la Jagellon tombait dans les pommes. Mesme les changements d'odeurs lors de sa grossesse n'avaient pas pousser le vice jusqu'à là. Surement que c'était du à la fatigue de ses mandats de mairesse, de la nouvelle vie de famille à 3, de la distance avec son époux qui faisait qu'elle était devenue peut être... trop sensible aux émotions...

Une odeur de menthe et de poivre la tira de sa trompeur. Son corps commençait à peser de plus en plus lourd, le rythme de son cœur s'accélérait à nouveau, ses yeux s'ouvrirent sur le doux visage de sa sœur.


Je...Oh...je...

Sofja redressa son buste grace à l'aide d'Anna. Son regard croisa celui de la jeune Aemilia qui avait l'air mal à l'aise. A cet instant elle se souvint de la découverte avant qu'elle ne perdre connaissance.

Excusez moi... cela est surement dû à la chaleur de cette boutique.

Les autres personnes présentent dans la boutique regardaient la Jagellon, voilà qu'elle venait de s'afficher devant tous le monde. Alors qu'elle venait de retrouver les fonctions de ses jambes, Sofja se leva et défroissa sa robe.

Merci Anna.

Un baiser sur la joue de sa petite soeur, Sofja se retourna à nouveau vers Aemilia.

On peut aller dans un lieu plus calme ? Il faut vraiment qu'on parle...
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Aemilia
La demoiselle était restée bien silencieuse, alors que l'aînée reprenait lentement conscience, et se relevait. Une proposition, celle d'aller dans un endroit plus calme. Elle la regarda béatement, avant de finir par réagir à son tour. Aemilia se releva à son tour, et opina du chef. Il était temps pour elles de parler. De vérifier que ce qui venait d'être dit était bien la vérité, et d'en apprendre plus.

Je vous suis.
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien
Sofja
Les trois femmes quittèrent la boutique pour se rendre dans une taverne un peu à l'écart de cette rue très passante. Lorsqu'elle poussa la porte, le calme était plutôt de rigueur. Les alcooliques notoires devaient surement dormir, ce n'était pas encore une heure pour abuser de l'alcool, de femmes, de jeux. Les jeunes femmes s'installèrent dans un coin, à l'écart de la pièce centrale. Sofja demanda une bière, elle avait bien besoin de ça pour se remettre de ses émotions.

Sofja regarda Aemilia, respira un bon coup. Il était temps de faire resurgir les souvenirs, coller le passé de chacune.


Il faut que nous dépouillons nos souvenirs. Que j'essaye de voir si cela coïncide avec le passé de mon père. Car si nous avons un lien ensemble, ça ne peut qu'être de lui.
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Aemilia
La blondinette suivit les autres jusqu'à une taverne plus au calme. Bien que majeure, Aemilia avait en souvenir la cuite qu'on lui avait fait prendre le jour de ses quatorze ans, quelques jours auparavant donc, et les effets que cela avait eu sur elle. Grimaçant, elle commanda un lait de chèvre au miel, et se concentra sur les dires de son interlocutrice.

Je n'ai malheureusement pas de souvenir de mon enfance avant l'orphelinat, puisque je me rappelle y avoir toujours vécu. J'ai toujours connu ce drap, que l'on m'a laissé avec le panier dans lequel l'on m'a dit m'avoir trouvée devant la porte de ce... lieu.

Un lieu. Rempli de mauvais souvenirs en plus.

La seule chose que l'on m'a dit, c'est que je suis née un 3 novembre, il y a quatorze ans de cela.
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien
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