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Info:
Duel entre Erikdejosselinière et Le Poilu

[RP] Tridukaillon versus Poussin, qui plumera l'autre?

Mariealice
Longue attente à Nevers afin de conseiller Erik pour ce rendez-vous prévu depuis quelques temps déjà.

Echanges peu cordiaux entre un bourguignon et un berrichon au Conseil des Feudataires, accusations volants de part et d'autre jusqu'au dénouement temporaire. Un duel pour l'honneur.

Et elle bien sûr de signifier à son ami et frère, le Tridukaillon Erikdejosselinière que si témoin il voulait, elle était son homme. Enfin sa femme... Euh.. Bref elle était là s'il le souhaitait.

Rendez-vous pris avec le licorneux à Nevers pour le conseiller et l'aider à fourbir ses armes. Ce qui avait pris plus que prévu, au vu des difficultés à se croiser et parfois à se faire entendre d'ailleurs.

Enfin ils y étaient parvenus ce qui permit à Gaborn et Marie de se rendre en Berry en avant, afin de préparer le terrain et peut-être, pour la témoin qu'elle était, de voir messire Renlie, son homologue en ce duel.

Après avoir envoyé une missive à ce dernier pour lui signaler son arrivée, elle se mit en quête d'un terrain adapté à cette rencontre singulière, devant les portes de la capitale du Duché.

Citation:

Messire Renlie,

Me voici arrivée à Bourges depuis hier.

Souhaitez-vous que nous nous rencontrions pour vérifier quelques détails pour le duel prévu sous peu?

Vous me trouverez dans la campagne aux portes de Bourges.

Qu'Aristote vous garde.

Marie Alice Alterac


Elle arpentait donc pour l'heure les étendues herbeuses devant les remparts, cherchant l'endroit adéquat pour que le face à face se passa dans les meilleures conditions possibles.

Nez tantôt en l'air, tantôt au sol, la brune se faisait minutieuse, inspectant les alentours, essayant de visualiser l'arène, les deux hommes s'affrontant. Tout en se demandant si les enfants étaient bien partis comme prévus pour le Limousin et s'ils se croiseraient lors de leur passage.

Un soupir, elle devait se concentrer sur sa tâche pour l'heure, elle verrait bien cela dans la journée.

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Georgepoilu
Plusieurs jours plutôt: des échanges houleux à Paris, des accusations et le Duc de Berry avait provoqué le pair de france bourguignon en duel.

Lors d'une réunion de famille, George avait annoncé la tenue prochaine de ce duel. réaction inattendue de sa filleule Ysandre qui avait peine à retenir ses larmes à la perspective de voir son ami Erik et son parrain croiser le fer.

Et voilà que le jour approchait... la veille de la rencontre, le Duc berrichon vérifiait l'aiguisage de son épée et la solidité du bouclier qui lui avait été conseillé par son maitre d'arme.

Comme à son habitude, il n'avait pas lésiné sur les plaisirs de la table avant d'aller rejoindre les bras de morphée. il devait se lever à matines pour accueillir son confesseur le diacre Horvy.

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Erikdejosseliniere, incarné par Mariealice
Bien que point du tout athénien -ni d'origine ni de pensée-, c'est ainsi qu'il était donc décidé qu'il devrait atteindre le faux Diogène poussinesque (Pas plus de Laërce que le duc n'etait du Pirée... Mais Dieu que c'est bête, cette expression : "c'est là que les athéniens s'atteignirent" ! Vous en connaissez, vous, des atheniens ?) : Aux portes de Bourges, sur la route de (non,non, je vous vois venir : pas celle de Louvier)... Bref, sur une route, pas loin du carrefour sur la droite, là, oui, à proximité de la vieille tour qui avait oublié de prendre garde et que, du coup, tout le monde avait oublié, la pauvre. La vie des tours est clairement moins amusante qu'on ne pourrait se l'imaginer, je vous l'assure, bien qu'en le moment présent, notre ex-tri-Duc, et nonobstant Pair -formant- avait bien d'autres volatiles à foueter.

Demain, il se posterait dans une clairiere juste apres Nevers, fourbirait ses armes, avalerait un tonnelet de vin d'Anjou -parfois, il lui prenait le gout de boire de ce vin léger et gai, tant par amour de sa belle qui le lui avait fait savourer que parce que sa légereté lui semblait gage de célérité dans ses passes d'arme à venir-, il boirait donc quelques gouttes de vin, comblerait son vif appetit de quelque gibier chassé sur place -un lièvre serait parfait, une poule faisane ferait une excellente entrée- dormirait juste ce qu'il faut pour n'être ni trop rassasié, ni trop endormi, il se souviendrait fort probablement de cette route qu'il prit dans l'autre sens il y avait de cela tant d'années, des siecles presque, tandis qu'il fuyait, vagabond, la rumeur des temps... Les abords de l'Allier et de la Loire lui serviraient de chapelle improvisée afin que d'adresser ses prières à Aristote, Christos, Bynarr et son saint préféré, Lazare d'Autun... Mais...


Nom d'un fourche caudine ! Marie-Alice ! Il faut que je lui fasse porter un mot au plus vite !!!

Sur ces entrefaites, il s'empara de la plume que sa filleule préférée lui avait si bellement taillée, d'un peu d'encre, d'un vélin, de ses scels enfin retrouvés et entama missive :

Citation:
Ma bien chère Marie-Alice,
Ma soeur en la Licorne,

Tu as déjà pris route un peu avant moi afin d'accomplir la mission que je t'ai confiée. Je te laisse prendre toutes les mesures possibles de maniere à ce que la rencontre se déroule dans les regles de l'art. Apres, ce sera à moi de LUI rentrer dans le lard. Ou à lui. Enfin, n'y songeons plus, la messe est sur le point de se dire !

Le choc final aura donc lieu à la fraiche, ce jeudi matin approchant. Je ne sais si tu as pu avoir nouvellement contact avec le jeune témoin de la bête à plume et à poil mais je gage que ton expérience des duels saura lui être profitable.

J'espere que l'antropopithecus berichonum aura su prévenir sa populace de notre futur affrontement : j'aurai grand écoeurement d'avoir touché, dans ma hate à bien (trop en) faire, quelque innocent de passage.

Je t'embrasse fraternellement,
Erik.


PS : Salue mon Gabounet pour moi.


Note pour moi-même : prendre Loncourié avec moi, une tablette, et ce qu'il faut pour écrire... Un bon livre aussi... Les journées en pleine foret sont d'un ennui parfois... C'est ainsi que le Duc de Corbigny acheva sa journée, sa bouteille, ses pensées et s'enquit d'aller sommeiller quelques heures avant que de prendre route, seul, et le coeur léger.
Renlie
Renlie avait passé la nuit dans son bureau au Château de Bourges. Les temps étaient très durs, les envois de pigeons et de mésanges diverses lui prenaient un temps infini, les problèmes de gestion de certains dossiers épineux lui faisant passer quelques très mauvaises soirées depuis quelques jours.

Soudain, un enième pigeon déposa un message à son attention. rappelant à sa mémoire l'engagement pris auprès de son duc quelques jours plus tôt. Un échange de noms d'oiseau ayant dégénéré au sein du Conseil des Feudataires, celui-ci avait décidé de croiser le fer avec le Duc de Corbigny afin de régler leur différent.

Il prit sa plume, et répondit à cette missive.


Citation:
Dame Marie-Alice,

c'est avec plaisir que je vous rencontrerai au plus vite afin de régler les détails concernant l'affaire qui nous occupera sous peu.

Puisse Aristote guider nos duelistes!

Cordialement,

Renlie
Seigneur de La Clavière


Il l'enroula soigneusement, et l'attacha au pigeon afin qu'il la porte à sa destinataire dans les plus brefs délais.
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Ysandre
Quelques jours auparavant, à Chantôme.



Penchée sur son écritoire, la tête entre les mains, la duchesse n'avait de cesse de lire et relire cette missive.
George l'avait prévenue de cette fâcheuse scène entre Erik et lui et, tout à sa colère lui avait signifié que ce duel aurait lieu,et surtout interdit de revoir son adversaire, son vieil et précieux ami de toujours, son triduc bourg'mignon.
Devant l'annonce d'un duc d'Aigurande fort déterminée et sourcilleux, Ysandre n'avait pipé mot, se contentant de pincer les lèvres, intimement persuadée que ces deux-là sauraient, en hommes adultes et raisonnables, revenir sur leur décision et trouver un terrain d'entente.

Mais cette missive...



Citation:
Ma bien chere Ysandre,

Me voici donc derechef en ton duché et les pas qui me menent ne sont point forcement précédés de roses...

Je sais fort bien qu'une certaine bête à poil de ta connaissance t'a interdit toute communication avec ton vieil ami mais il ne m'a en rien empeché d'en faire de même -l'eut-il fait que je lui aurait rétorqué qu'il n'avait aucun droit sur moi-.

Je vais tout faire pour l'occire, je te prie de m'en accroire, cela doit-il te navrer ! Mais les mots qu'il eut quant à ma tendresse amicale en ton endroit ne pouvait souffrir que je le laisse faire sans réagir et c'est sans regret que je relevais le gant qu'il ne prit même pas la peine de me lancer. Cet homme là ne sait décidemment rien faire comme tout le monde. Il me peine parfois de savoir que tu le comptes de tes amis...

J'ai pleinement fiance en toi pour tacher de tout faire afin qu'il respecte au mieux les regles communes du duel. Ne m'en veux point mais, même en cela, je n'ai aucune confiance en le Yeti.

Enfin, je prefere te prevenir que je n'ai répondu que de maniere fort distante à la douaniere qui me demandait matutinalement le sens de ma présence -de même que celle de mes compagnons- en Saint Aignan. Je sais qu'elle n'accomplissait rien d'autre que la tache pour laquelle elle est mandatée mais je t'assure que le pérégrin que je suis devenu est las de ces sempiternelles idem questionnements. (Et ton vieux Corbigny est devenu, avec les temps et l'âge, un vieux bougon...)

Lesquels n'apportent, finalement rien de bien interessant ! Un jour, il me viendra l'envie de répondre que je suis un fieffé brigand, que le but de mon passage est de piller le duché en lequel je viens de pénétrer, et que, bien entendu, j'execre tout forme de pouvoir établi...

Ce qui vaut pour la douaniere de SA vaut, il est évident, pour tous les douaniers bourguignons et d'ailleurs !

Je me permets de baiser ta main, ma doulce amie, et, surtout, d'autant que nous sommes en Dimanche, de souhaiter qu'Aristote te soit proche compagnon,

Tien,
Erik.

_________________
Aimbaud
[Entre les jambes d'un Pair de France.]



Le somme du Pair avait été paisible quoi qu'un peu au frais, et Aimbaud s'éveilla reposé, recroquevillé qu'il était en son fertile repère. Il se hissa de la paillasse dans un joyeux balancement, se trimballa de droite et de gauche, et commençant à se démêler des limbes du sommeil, fut assailli par une douche de sentiments contraires qui sont propres à tout corps. Il fut tout d'abord électrisé par le trac.


- Nous allons prendre les armes ! S'il m'arrivait malheur ? Ô trouille soudaine et indomptable !...

Ainsi se lamentait le gamète du Pair-pré-père. Quand une vanne de sang-froid s'ouvrit soudainement, inondant les réseaux organiques de ce corps ducal, dont Aimbaud était une infime et primordiale partie.

- Un peu de couilles, que diable ! Notre vigueur est sans pareille, il n'est de danger qui puisse nous faire frémir.

La raison toute bâtie de marbre, nimbée du lourd manteau du devoir, appuya sur Aimbaud comme le couvercle sur la marmite, mais cestui-la ne flancha pas. Il s'irisa au contact de la puissance sanguine que confère... l'honneur ! Chaleur bienfaitrice.

- Le juste triomphe toujours.

Telle était la pensée d'Aimbaud qui, microscopique déjà, savait sortir des formules toutes faites, vachement imposantes. Il se plut à glisser doucettement dans le songe d'une rencontre prochaine avec son autre moitié, nichée dans l'alcôve des reins de la Promise angevine ! Attendrissement. Ambiance rose. Amour amollissant... Mais Aimbaud fut brusquement débarrassé de ses douces pensées copulatoires quand un grand vent de détermination le granifia (verbe inventé par mes soins, à mon sens assez imagé, car faisant référence tant au "granit" qu'aux barres énergétiques aux 4 céréales "grany" ; enfin ça reste une question de point de vue). Il s'élança vers l'avenir - et vers George - n'ayant rien d'autre à ajouter que :

- ON va lui MONtrer qu'on en a DANS L'FROC !

Et il reprit son balancement droite/gauche, tandis qu’Erik prenait la route.
_________________

Sur mon avatar vous pouvez voir papa et maman qui ont une fiévreuse envie de me concevoir.
Fitzounette
[Berry, droit devant, la prairie (ndlr : à ne pas confondre avec la Pairie)]

Errance. Perdue comme jamais. Pourquoi ce sentiment de confusion perpétuelle ?
Elle ne sait plus, elle oublie chaque jour un peu plus qui elle est. Elle n’a plus d’envie, fini le temps où elle cultivait sa niaiserie et sa frivolité. Elle se prend la tête, la pépète. Girouette qui tourbillonne au gré du vent. Bateau ivre, balloté par la marée. L’avait pas l’air fraiche, la môme…
Une blonde qui se pose trop de questions… Si ça, c’est pas un comble… Schizophrène, tu vas dans le mur !

Un soir, dans une taverne de Nevers, elle s’était rebellée, elle avait fait à son Pair une scène grotesque. Sursaut de conscience (d’inconscience ?) et de fierté Angevine. Peur viscérale qui lui vrillait les humeurs. Angoisses diverses qui s’étaient mises à déferler en une vague indomptable et dévastatrice. Elle lui avait littéralement vomit son mal être à la figure. Elle lui avait ordonné de ne pas aller à ce Duel. « Je vous l’interdit, pis c’est tout ! » Comme un taureau dans l’arène elle l’avait attaqué de front. Anjou, feu ! On est la petite Reyne ou on ne l’est pas…

Le vieux Bourguignon ronchon ayant lui aussi son orgueil, pas toujours bien placé, n’avait pas supporté de recevoir d’ordre de sa future épousée, encore moins sur une question qui engageait son honneur. S’en était suivi une violente dispute. Reproches, doutes, accusations avaient volé de part et d’autre, à défaut d’objets divers et variés. Grosse colère, à la hauteur de la passion qu’ils nourrissent l’un pour l’autre. Il lui avait claqué la porte au nez, refusant de lui parler plus avant, comme un enfant capricieux et boudeur. Blessée, l’emmerdeuse avait fait préparer ses malles, et comme dans sa prime jeunesse, avait tout simplement fugué !
Nanmého, faut pas pousser mémé !

Trop préoccupée par ce duel, le mariage, l’inquisition qui revenait à la charge, elle avait décidé de chevaucher droit devant, se fichant pas mal des pigeons qu’on pouvait lui adresser, et de ses compagnons d’infortune. Mutisme buté et pour toute réponse aux sollicitations des siens, quelques grognements.
Fuite en avant, oublier, se renfermer sur elle-même comme une huitre même pas perlière, comme une de ces ombres qui errent dans les bourgs, hors du temps et de l’espace, qu’on accuse d’être des « Tas d’magots ».

Même le babillage d’Amberle n’avait pas réussi à lui changer les idées. Pourtant la brune avait un argument de poids… Intarissable ! Et c'était vraiment peu de le dire... L’Doc devait soit être sourd, soit être doté d’une sacré patience… Arrivée à Loches, horrible sentiment de culpabilité qui l’assaille.
Et s’il lui arrivait malheur ? Et si elle l’avait vu pour la dernière fois ? Et s’il ne restait comme souvenir que cette querelle idiote et insensée ?


Amb', faut qu’on y retourne…

Heiiiiin ? T’as pété un câble ma grande ?

J’te dis qu’faut qu’on y retourne. Boudiou, écoutes un peu ! J’le sens pas…

Tsss tu racontes des crétineries, c’va bien s’passer !

Mine contrariée :

Bon ben fais c’que tu veux, je me casse !

Amb’ irritée (faut dire qu’elle avait les hormones qui devaient sacrément commencer à la travailler), s'était mise en mode sangsue, et l’avait poursuivie dans une folle cavalcade, course poursuite digne de Benny Hill, où la brune tentait d’attraper la blonde par le collet, pour lui faire entendre raison. Et curieusement, son âne qui ne voulait pas avancer d'un pas dans le sens Berry/Touraine, se mit à galoper plus vite que l'étalon de l'Angevine. La frontière Berrichonne en ligne de mire !
Son cheval passe un sabot, puis un deuxième, quand un pigeon rouge clignotant se met à piailler comme une sirène :


« Vous êtes en procès ! ».

Et défection !
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.
Erikdejosseliniere
La journée avait trainée en longueur (et en langueur), et ce n'etait pas les quelques petites bestioles à plume ou à poil que le duc s'etait amusé à tirer qui lui auraient permis de se sortir de cet ennuie campagnard. Il en avait toutefois profité pour envoyer quelques courriers ici et là, pratiqué un peu d'exercice physique, tiré son épée de son fourreau afin de s'exercer à combatre contre un George imaginaire :

Prend ça le Yeti ! Et ça ! Et celle-là ! Aaaaaaaaahhhhh ! Tu ne t'y attendais pas à cette botte, pas vrai George ! Ca te déplume ! Allez ! Prend celle-ci dans les ailes !!!

Mais les heures passaient sans vouloir se presser trop... Aussi laissa-t-il son imagination aller à la dérive, et, louvoyant vers les territoires de l'amour, il ne put faire autrement que de songer à sa belle blonde d'Anjou, à leurs derniers mots avant qu'elle parte sans se retourner, à sa réaction de vieux bourru s'enfermant dans son cabinet de travail, porte close... Un affreux gout dans la bouche lui fit songer qu'ils n'auraient peut etre plus jamais l'occasion de se revoir si par malheur le pire arrivait... Et que leurs ultimes mots eussent été des plus aigres... Décidement, Erik ne savait guere s'y prendre avec les femmes et ce n'est pas à son âge, n'est-ce pas...

Subitement lui revint à l'esprit qu'il devait envoyer urgemment un autre courrier de prime importance :


Citation:
A l'attention de Messire le CAC et témoin Renlie,

Merci à vous de le faire contresigner au plus vite au... à... Enfin, l'homme dont vous êtes garant qu'il se comportera en gentilhomme,

Cordialement,

Erik de Josseliniere.

Duc de Corbigny
Pair de France.


Citation:
A la date du 11 juin 1457, se verront affronter en combat singulier et à mâtines, Leurs Grasces Erikdejosselinière, Duc de Corbigny et Georgepoilu, Duc d'Aigurande, Vicomte de Saint-Chartier, Baron de Nohant-Vic.

Ce duel aura lieu devant Bourges, rappelons d'ailleurs que le Duc de Berry s'est engagé à ce que les routes soient dégagées à cette intention et les berrichons et qu'il soit déconseillé aux voyageurs de ne point prendre chemin ce jour.

Il est dit au sang mais sans grâce, ce qui indique que dès le sang versé, il sera clos et que l'arme choisie est en armes et armures de guerre (1).

Qu'en cas de coup porté ex-aequo, l'affaire sera décrétée close, Aristote prenant ainsi acte de la bonne foi de chacun dans les propos qui furent cause de ce duel,

Les témoins seront messire Renlie pour Sa Grasce Georgepoilu et dame Marie Alice Alterac pour Sa Grasce Erikdejossilinière.

Les deux duellistes (2) porteront les couleurs du Berry (3) et que personne n'est autorisé à s'interposer de quelque manière que ce soit entre eux (4).

Il ne pourra résulter aucune suite judiciaire d'aucune sorte quelques soient les conséquences de cette affaire où seul l'honneur entre deux nobles est en jeu.

Dans une clairiere juste apres Nevers,
Ce mercredi 10 Juin de l'an de grâce 1457,

Erik de Josseliniere,
Duc de Corbigny,
Pair de France



NB : Petites précisions strictement RP/IG :
(1)Armées ig
(2)Chacun compose la liste ennemie de l'autre
(3)Agréement ig du Berry
(4)Nulle autre personne ne sera intégrée dans les armées des deux duellistes


Court petit Loncourié ! Court ! Nage ! File ! Rampe ! Enfin, dès fois, vole aussi, ça peut servir quand on est piaf...
_________________
Duc de Corbigny
Nephertiti
[A Saint Aignan]

Depuis son récent amènagement à Saint Aignan, Nephe avait passé le plus clair de son temps en compagnie de la belle Ysandre, inséparables ces deux là.
Cette après midi encore, elles avaient conversé en taverne parlant de tout et de rien, Ysandre pleine de tendresse évoquant son Poulpy tellement mignon.

Mais malgrè ces conversations légères la Douce Nephe sentait bien que quelques chose n'allait pas. Ysandre semblait préoccupée. La jeune femme lui posa alors la question et c'est là qu'Ysandre lui appris la nouvelle. George et un ami à elle allaient se battre en duel.

Nephe fut assomée par la nouvelle, quoi ? comment ça ? duel ? George ? Elle devint livide et la pauvre Duchesse n'avait pas meilleure mine.
Nephe sortit un morceau de parchemin et son encrier. Il fallait qu'elle lui écrive. Il fallait que ... bref.


Citation:
Mon cher George !

Ysandre vient de m'apprendre la terrible nouvelle et malheureusement pour moi, il est trop tard, tu t'es déjà mis en route.

C'est avec précipitation que je couche sur parchemin ces quelques mots, qui sont en fait une prière et qui je l'espère te parviendront vite. Reviens-moi !

Que Dieu veille sur toi et guide ton bras.

Bien à toi,
Nephe.


Elle avait était direct mais elle ne pouvait faire autrement. Elle siffla son pigeon Filevent, le plus petit mais le plus rapide et lui intima de porter ces mots le plus rapidement possible à George. Puis elle se retourna vers Ysandre, toutes deux savaient que la nuit serait longue.
_________________
Bastian, mon fils, mon ange
Dixit Belle Ysandre :"Le coeur a ses raisons, que la raison ignore !"
Georgepoilu
il faudra encore attendre quelques heures avant que le coq ne chante et el soleil n'apparaissent à l'horizon, lorsque l'intendant vient réveiller le duc.

Encore tan,t de chose à faire avant de se rendre, aux premiers rayons de soleil, à la lisière de la forêt pour y rencontrer l'autre duelliste.

Horvy était déjà arrivé et attendait à la cuisine, surement avec un gros jambon, de pouvoir confesser le Duc. si le sort des armes ne lui était pas favorable, il voulait paraitre devant Dieu absout de ses péchés.

il remet trois lettres à son intendant


La première est pour mon cousin Scanx007, faites lui parvenir, il vit actuellement en Bretagne

Citation:
Cousin,

je t'adresse la pérsente car ce jeudi 11 juin 1457, je vais croisser l'épée avec un vil royaliste. Dieu arbitrera notre différent.

Si le sort des armes ne m'est pas favorable et que j'accepte le jugement dernier, je souhaite que tu sois l'exécuteur testamentaire. Il te faudra pour cela réunir ma famille et prendre connaissance du testament que j'ai laissé au diacre horvy. Je compte sur ton sens de l'honneur et de la loyauté pour l'exécuter en son intégralité même si certaines clause speuvent te sembler étranges ou difficiles.

Si cela devait mal tourner, embrasse mes fils, mes filleules et ma soeur pour moi !

J'espère cependant que Dieu fera triompher mon bon droit et que nous rigolerons sur la dépouille du toutou de la catin de bourgogne !

Affectueusement

ton cousin george


Un pigeon S'était posé cette nuit à sa fenêtre et après avoir pris connaissance du mot attaché à sa patte, george avait rapidement rédigé un mot à l'intention de nephertiti et la remet à son intendant

Celle ci doit être remise à Nephertiti

Citation:
Nephe,

Merci pour ta missive. ce duel n'est pas au premier sang versé et il ne sera pas fait grâce, je vais prier pour que dieu guide mon bras et rende justice.

Je peux t'assurer que tu seras ma motivation à rester en vie !

affectueusement

george


La dernière ci est pour le prévôt Horvy et je lui remettrai en main propre après la confession et prière.

Sur ces paroles, george se rend en la chapelle du castel pour prier avec son confesseur.

Et pour le document qu'a remis Renlie, celui signé par le bourguignon, faites lui savoir que je donne ma parole à respecter ce qui est écrit, mais que je n'ia pas l'intention de signer cela. Comment peut on faire confiance à ces êtres méprisables qui vivent au Louvre, un ramassis de parjures et arrivistes sans honneur ! faites lui donc savoir que ma parole suffira !



suite à un accord entre joueurs, le combat en lui même sera décrit en fin de journée voir demain par erik et moi, meme si le résultat sera déjà connu, le résultat ig étant celui rp

sauf si nos armées se sont pas affrontées... car la vais dodo et à 4h15 pas de combat ^^

_________________
Horvy
Le Frère Cistercien étais dans la cuisine du Duc entrain de manger un gros jambon lorsqu'on vint le chercher...

Frère Horvy, Monseigneur d'Aigurande arrive a la Chapelle...


Horv réajusta sa soutane, enfonça son crane dans la capuche et tête baissé pris le chemin de la Chapelle...

Il arriva presque en même temps que le duc qui avait l'air pensif, ils entrèrent ensemble dans la bâtisse et Horvy pris la parole...


Mon Bon Seigneur, vous allé bientôt croiser le Fer, j'espère de tout mon coeur que les armes vous seront favorable, mais il se peut que Dieu ai décidé que pour vous l'heure est venu de rejoindre le paradis de l'astre solaire ...

dans ce cas il vaut mieux prendre les devants et vous entendre en conféssion...dite moi tout ce que vous avez sur le Coeur même si je sait très bien que tout au long de votre vie vous avais très peu pêché, car il n'ya dans le royaume terrestre Aristotélicien que peu d'homme qui peuvent se vanter d'être aussi pieux que vous...

je vous écoute...
Sandrine28
Sand avait entendu parler du duel en taverne, elle avait pris peur pour son ami le duc du Berry et d'aigurande. Elle avait pris la décision d'aller soutenir son duc. Aux aurores du jour, elle arriva sur les lieux et attendit tranquillement en retrait.

Elle espérerait qu'il n'y aurait pas trop de sang, elle avait horreur de la vue de cette substance rouge. Mais il fallait qu'elle soit présente pour soutenir son ami George
Mariealice
Le duel devait avoir lieu. Là, bientôt, nez au vent pour vérifier si elle voyait l'un ou l'autre des combattants.

Inquiétude aussi. Parce que certes c'était un duel au premier sang mais nulle nouvelle quand à cette charte de bonne conduite qu'Erik et elle avaient rédigée. Et Marie n'aimait point cela. Du tout même.

Messire Renlie lui avait répondu, mais guère d'avancée si ce n'était qu'il était prêt à discuter avec elle, par pigeon. Fort occupé il ne viendrait sans doute point avant que le duel en lui-même n'ait lieu.

Le lieu enfin choisi, les hommes se mirent à travailler, dégageant le terrain, montant des gradins pour ceux qui souhaitaient assister à la rencontre. Allant de l'un à l'autre, elle observait, donnait des ordres, s'occupait l'esprit pour éviter de se poser trop de questions.

Petit à petit, l'arène se construisait, prenait forme sous ses yeux. Là le combat aurait lieu, ici les gens pourraient s'asseoir. Là bas les tentes étaient prêtes à recevoir l'un et l'autre duellistes ainsi qu'une infirmerie.

Ce fut d'ailleurs dans celle-ci qu'elle se rendit pour vérifier que tout était en place tout en espérant qu'elle ne servirait point au bourguignon.

Dehors les derniers préparatifs s'achevaient et l'attente des Ducs commençaient.

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Renlie
N'ayant toujours pas reçu de pigeon en réponse à son courrier envoyé au témoin de l'adversaire de George dans ce duel, Renlie s'en était allé auprès de son Duc afin de lui faire contresigner l'acte du duel.

Sa rencontre avec lui fut assez brève, George étant bien occupé avec l'actualité militaire en Orléans, aussi en vinrent-ils à l'essentiel.
Refus de signer l'acte, sa parole était gage d'engagement sur l'honneur.
Point de premier sang, grâce ne sera ni accordée ni sollicitée...
Et bien, lui qui découvrait le rôle de témoin, il était servi.

Renlie se mit en route afin d'aller s'enquérir du lieu choisi pour l'affrontement, et vérifier que tout serait en bon ordre pour le jour dit. Il portait sur lui la réponse de George à l'acte de duel, qu'il remettrait en main propre à son interlocuteur pour l'occasion.

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Amberle, incarné par Fitzounette
[Au près de la tite reyne]

Fitzounette de Dénéré! R'viens ici, tête de mule !

En théorie, quand Amberle prononce le nom entier de quelqu'un c'est que ca ne va pas. Pire même, ca signifie que l'autre doit prendre cela au sérieux. Sauf que là, la blondasse ne l'écoutait pas, trop inquiète pour son homme.

Touraine ou Berry ? Berry ou Touraine ?
D'un côté, y a son homme qui l'attend depuis deux semaines.
De l'autre, un sacré duel qu'elle attend depuis deux semaines.

Pas le temps de réfléchir, les hormones en ébullition tranchent à la place du ciboulot. Elle ne laissera son amie seule sur les routes. La bonne excuse ... Pis, ca a l'air de plaire à son âne qui se met à galoper. Sourire en coin, la brune se marre. Don d'ubiquité mode ON. He ouaip. Y a des fois, comme ca, où -hélas pour les autres- la brunette se dédouble. C'est son ex-oncle George qui lui avait pris cela, dans le temps. Mais chut, pas un mot à l'Inquisition, ou elle risquerait de finir sur le bucher.

Avisant le pigeon de Fitz


Un procès pour la douane...
Mwouhahahaha la looose.

Décidément, elle ne s'y fera jamais, à la douane berrichonne. Ysabeau pour se défendre du mieux qu'elle peut ... Ca ne tourne quand même pas rond dans leur tête.
Secoue négativement la tête, y a un sourire moqueur dans l'air. Prend la blonde par les épaules, et l'entraine dans les alentours de Bourges afin de trouver où est l'arène..


Come on baby, on va être aux premières loges pour les voir.


806 pas plus loin, 15 mn de marche, 5 manants interrogés, très peu d'aller-retours (pour une fois oO) ... les deux donzelles arrivent à destination.
Amberle regarde Marie Alice agencer une arène, Perce Neige si souvent croisé dans les cérémonies, dont elle a tant entendu parler de par Maleus. Peut être l'occasion d'entamer une vraie discussion avec elle, non pas de simple salue de tête. Ptete. Ou pas, on verra.

Un regard oblique vers la blondinette qui est à ses côtés, qui semble si nerveuse et vulnérable loin de son Pair. Sourire qui se veut rassurant, la brune cherche à la faire destresser.


Ton Erik va gagner... C'est sur. On va manger des cuisses de poulet ce soir. Depuis le temps que j'attendais ca. C'est un duel à mort ou pas ?


Ahem. C'est ptete pas à elle qui fallait poser ce genre de questions... Mais elle a juste envie de se renseigner.
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