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[RP] Il est des nœuds secrets, il est des sympathies

Xalta
Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas pris la plume pour s'adresser à Feodor. trop même. Certes ils s'étaient croisés lors de joutes ou à Bourges, mais sans jamais prendre le temps de parler longuement. Il fallait bien le reconnaître: cela lui manquait. La simplicité de leurs échanges, cette affection qui les liait qui n'était entachée par rien. La dernière fois qu'elle l'avait aperçu c’était dans une taverne berruyère, il partait rejoindre son épouse qui devait bientôt mettre au monde le fruit de leur union. Qu'en était-il aujourd'hui ?

Assise dans son jardin, à l'ombre, installée confortablement , un verre de vin non loin, elle se décide enfin à prendre la plume pour coucher quelques phrases sur un vélin qui lui sera adressé.


Citation:
Mon cher Feodor,

Voici trop longtemps que je n'ai pris le temps de vous écrire pour prendre de vos nouvelles et vous donner des miennes. Je ne vous ai pas oublié. Comment le pourrai-je ? Nos longs échanges épistolaires me manquent tout comme nos discussions. Je me permets d'être franche. Je pense pouvoir l'être avec vous et sinon nous mettrons ceci sur le compte de mon âge presque canonique.

Que devenez-vous ? Etes vous père ? Est-ce une fille ou un fils ? Comment se porte votre épouse ? Comment est la Touraine en cette fin d'été ?
Et surtout est-ce que père à votre tour vous a ... Comment dire ? Est-ce qu'être père a dénoué des choses en votre for intérieur ? Est-ce que cela a fait remonté des souvenirs, des angoisses ? Vous devez me trouver bien curieuse. Mais vous savez que j'ai à cœur votre bien-être. Et puis, ne me suis-je pas engagée à être le réceptacle muet de vos confidence ?

Je suis à Bordeaux depuis deux jours. Quitter Bourges fut plus difficile que je ne l'aurai imaginé. Certaines choses, certaines personnes me manquent. Certaines même étonnamment. Peut-être devrai-je prendre également la plume pour leur écrire ? Je ne sais. Enfin passons.

Comme vous le savez, Ghost et moi avons demandé la dissolution de notre mariage. Enfin cette demande émane essentiellement de moi et il a fini par y adhérer. je dirai même qu'il semble pressé qu'elle soit prononcée. Ce fut une décision difficile mais salvatrice. Nous étions en train de nous perdre et nous aurions fini par nous entre-déchirer et il était hors de question que l'on détruise ce qui a toujours fait notre relation et notre complicité. Si je perds un époux, je gagne un cousin attentionné et notre fils des parents apaisés. Se séparer d'un homme que l'on aime est une chose peu banale.

Le reste de ma famille se porte bien. Isa est actuellement à Orléans, elle devrait nous rejoindre pour quelques jours à Bordeaux. Elle semble heureuse et ça me réjouit. Hoel, que vous avez , je crois, rencontré à bourges est avec nous à Bordeaux. Il découvre la vie en Guyenne et nous continuons d'apprendre à nous connaître. Mes fils vont bien ainsi que Jehanne que je considère toujours comme ma fille, elle est fiancée à Helie, mon écuyer et fils du Baron Castelreng du Cougain. J'ai failli me défaire de lui quand il a voulu "me raisonner" concernant ma dissolution de mariage.

Je vais m'arrêter avant de provoquer l'ennui. Je vous écrirai prochainement de nouveau.

Affectueusement

Exaltation


Pendant qu'elle scelle ce parchemin, elle ne peut songer qu'elle n'a rien mis sur ses tourments sentimentaux. Si tant soit peu que l'on peut les qualifier de tels. Après tout à quoi bon lui parler de cet homme ? Les choses étaient ainsi et c'était certainement très bien. C'est qu'il ne devait pas en être autrement.
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Feodor
Les jardins de Rivau lui faisaient face. L'automne commençait son bel ouvrage et c'est l'esprit libre qu'il prit plume et parchemin. Voilà quelques semaines que son fils était né. Et en quelque sorte, Feodor le lui devait. Sans elle, il n'aurait jamais été prêt à faire confiance à quelqu'un à ce point, jamais il n'aurait envisagé de fonder une famille.

Citation:
Ma chère Xalta,

Je suis fort aise d'apprendre que vous ne m'avez pas oublié. Le contraire m'aurait bien contrarié. Et moi même suis navré de ne vous écrire que maintenant. La franchise nous a toujours accompagnée et je ne peux concevoir autre lien nous unissant.
Qui, il y a peu encore, aurait osé pensé un jour que je sois père ? Peu de monde je pense à l'exception peut être de vous, ma confidente. Eudes est né il y a désormais quelques jours et se porte bien. Je prie chaque jour pour que le Très Haut puisse l'aider a prendre toutes les forces nécessaire à son épanouissement.
Ma femme est radieuse et les souffrances de l'accouchement sont désormais bien lointaines. Nous nous sommes éloignés de tout afin de vivre un bonheur commun nécessaire alors je crains de ne pouvoir vous donner des nouvelles de la Touraine et même de l'Orléanais. Depuis notre dernière rencontre en Berry je me suis mis à l'entière disposition de mon épouse dans ces derniers moments tant important pour une femme sur le point d'accoucher. Je ne souhaitais pas faillir où tant d'autres fuient. Je ne reprends les joutes que maintenant. Celles de Touraine ont flatté mon ego et je songe à reprendre goût à ces sorties. Un voyage à Orléans va devenir indispensable et j'ai hâte de revoir Lexhor et brandir à nouveau mon épée à ses côtés.
Voilà un bien étrange sentiment qui m'envahit en ces premiers jours d'automne. Mes nuits sont devenues paisibles et je ne vois, ne songe qu'à l'avenir. Mon passé ? Je n'y songe plus. Bonne nouvelle me direz vous ! Je le concède mais des doutes, des craintes demeurent. Comment un si petit bout d'homme peut-il me rendre si vulnérable et engendrer en moi bon nombre d'inquiétudes ? Je me rends compte de mon aliénation à son bien être, son bonheur. Je vis et meurs chaque jours. La vicomtesse s'en amuse et il je ne la contredis pas quand elle me taquine à ce sujet. Alors je rêve à son avenir, je me promets de l'aider, de le guider et de le protéger et il est inutile de vous dire que dans ce domaine je suis devenu expert en la matière. Mon épée et ma droiture sera au service de ses ambitions. En mon for intérieur je suis ravi d'avoir rompu à une tradition familiale. Il pourra être fier d'un nom, fier d'une vraie lignée.

J'aurai bien aimé que vous puissiez me donner plus de nouvelles concernant vos aventures au sein du Berry. Mais je respecte vos silences et suis de tout coeur avec vous.
Cette dissolution a certainement été effectuée en dernier recours et vous avez dû être meurtrie d'en arriver à une telle résolution. N'hésitez surtout pas à vous épancher si la situation devenait trop difficile à surmonter. Vous savez mes sentiments à votre égard et je serai très honoré que vous puissiez me mettre à l'épreuve pour votre bien.

Je souris à vous lire concernant les tribulations de votre petite tribu. Avec malin plaisir quand il s'agit d'imaginer Hélie se faire sermonner pas vos soins. Mais plus sérieusement, je me félicite qu'il puisse avoir trouver un peu de stabilité auprès de Jehanne.

Sachez que vous ne m'ennuyez jamais. Et votre âge soi disant canonique ne peut être une excuse pour que vous manquiez à me donner de vos nouvelles. Vous ? Oui vous ? Quels sont vos projets ? Je vous sais trop aimante de politique ou d'aventures pour ne pas penser que vous omettez beaucoup de choses dans votre lettre. J'ai hâte de connaitre la suite.

Continuez si non je m’ennuierai ...

Avec affection

Votre dévoué et reconnaissant Féodor
Xalta
Assise dans son boudoir, dans le fauteuil qui l'avait suivi depuis Montargis. Le fauteuil de Belgarion, qui ressemblait à un vieux crapaud bienveillant. Elle aimait s'y asseoir depuis toujours. Elle contemplait les flammes qui dansaient dans la cheminée et qui réchauffaient l'ambiance de la pièce. Des jours qu'elle vivait seule, son frère avait pris ses quartiers dans sa propre demeure, Iloa jouait les absentes, Ghost et Isa s'étaient absentés pour se rendre à Bazas, ses fils ... une grimace, les nouvelles venant de Titouan n'étaient guère rassurantes, on le disait gravement malade voire mourant et on ne la laissait pas s'approcher de lui, Tancrède était pris du même syndrome que son père: les retraites spirituelles à répétition, quant à Florentin, le petit bonhomme de quelques mois lui apportait beaucoup de joies et forcément d’inquiétudes. Seule, chez elle, pour une des rares fois depuis qu'elle avait emménagé à Bordeaux.


Citation:
Mon cher Feodor,

Pardonnons nous mutuellement nos silences et nos longues attentes.

Votre joie et votre inquiétude toute paternelle transparaissent au travers de vos mots.
Vous savoir heureux et apaisé, voilà une chose qui ne peut que me réjouir et même plus que cela. Vous mettre au service de votre épouse et de votre progéniture voici un comportement qui vous honore.
Je ne m'inquiète pas pour votre avenir ni celui de votre fils, vous lui inculquerez vos principes et vos valeurs qui font de vous un homme aux nombreuses qualités. J'espère que votre épouse connaît la chance d'avoir un homme tel que vous comme compagnon.

Mes silences concernant mon séjour berrichon. Comment vous dire simplement ? Lors de ce séjour j'ai demandé que mon mariage soit dissout, ce ne fut pas simple de prendre cette décision et pas simple non plus de voir mon ex-époux passer si facilement à autre chose, enfin à une autre femme. Mais malgré tout je garde un bon souvenir de ce temps passé à Bourges car je me suis rapprochée d'une personne. Il a embellit ces journées.

Bordeaux me plait toujours, je suis actuellement maire adjointe, conseillère à l'animation et toujours diaconesse. Cela occupe bien mon temps. J'aime me sentir utile. J'officie régulièrement: baptême, mariage et pas seulement en Guyenne, j'ai marié un couple composé d'un ex-angevin à Rennes, terre bretonne, et un autre sur les terres d'une seigneurie dans le BA, comme le destin aime se jouer de nous et parce que la terre est bien petite: ce fut un baron breton et une guyennoise. Dans quelques temps je serai le témoin de deux prochains mariages: celui d'Helie qui se va se marier non pas avec Jehanne mais avec une ex-bordelaise: Amaline, Helie lui aussi ne vit plus à Bordeaux mais à Narbonne près de son père. Puis celui de Kheldar mon cousin, seigneur de Wodecq qui épouse en FC, une triple vicomtesse: Rosa de Leffe.

Je dois vous ennuyer avec tous ces détails. Mais ma vie n'a rien de bien passionnant en ce moment, je me contente de vivre le présent, appréciant chaque journée comme il se doit. Peut-être est-ce mon âge qui me rend philosophe ? Mais pour l'instant, je ne formule pas de grands projets tant sur un plan professionnel que privé. Bien entendu, je ne vous cacherai pas que je me suis posée beaucoup de questions sur mon engagement politique en Guyenne, sur mon appartenance au parti fondé par Sancte. Des interrogations restées pour le moment et volontairement sans réponse. Il me faut prendre du recul pour mieux apprécier les situations.

Affectueusement

Exaltation

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Feodor
Le Talleyrand s'apprêtait à quitter Rivau. Son épouse et toute la maisonnée partie, la demeure était bien paisible. Il plongea une dernière fois son regard sur les jardins. Combien de temps allait-il partir ? Il l'ignorait mais il n'y avait aucune inquiétude dans son esprit, il reviendrait bientôt. Orléans n'était qu'à quelques jours et ce n'est pas le cortège qu'il devait escorter qui allait rendre le chemin plus difficile. Allez chercher les enfants du Prince et quitter Tours. La chose était entendue quand il heurta son bureau provoquant la chute d'une missive. Une fois ramassée il jeta un regard et fut soudainement prt d'une profonde culpabilité. Sa chère Xalta ! Comment avait-il pu la laisser sans nouvelle ?

Citation:
Ma chère Xalta,

Voilà de longues semaines sans que j'ai pu vous donner de nouvelles. Tout le monde se porte bien. Gatimasse s'est même proposée de reprendre du service pour diriger la Touraine. La voilà à nouveau CAC. Je me demande toujours comment elle peut autant aimer les chiffres et les livres comptables. Quant à moi je reprends le chemin d'Orléans. Je servirai d'escorte aux enfants du Prince. J'ai toujours la confiance de Sya et de Lexhor et cela me réjouis.

Vous concernant, me voilà donc bien peiné et bien intrigué. Certes, vous ne m'apprenez rien désormais au sujet de votre époux et même si la fin de votre histoire était désormais écrite je ne peux m’empêcher tout de même d'être bien triste. Une rencontre dites vous ? Là vous m'intriguez, m'inquiétez ? Vous voilà bien mystérieuse. J'ose espérer que la raison vous garde toujours. Sachez que vous pouvez toujours compter sur moi pour toute aide éventuelle. Et si ose espérer que vous puissiez faire disparaître ce sentiment.

Que d'effort, de temps passé pour Héllie et finalement prendre une autre femme. Voilà là des desseins bien insondables. Narrez moi ce qui s'est passé s'il y a là aucun mystère ou secret.

Votre activité n'a d'égal que mon inactivité. Je reprends vie et porte mon regard à nouveau vers mes devoirs. J'ai hâte de vous revoir. Peut être à des joutes ou lors d'une de mes visites diplomatiques ? Nous verrons bien mais je prie ardemment à un prompt dénouement.

Portez vous bien. Ni une prière, ni un vœu. Simplement un désir qui se veut un ordre. Je ne vous veux que du bien.

Avec une affection débordante

Feodor


Il donna la missive à un serviteur et alla rejoindre Sya pour servir une famille a qui il avait juger protection et fidélité.
Xalta
Elle venait de sceller la lettre pour Hector quand elle se souvint qu'elle devait un courrier à un jeune homme cher à son cœur. Malgré le temps, la distance et l'absence, elle ne l'oubliait pas.

Citation:
Mon Cher Feodor,

Quand ce n'est pas vous qui tardez à répondre, c'est moi. Nous nous sommes bien trouvés. Je sais que vous ne me tiendrez pas rigueur de ce temps d'attente comme je ne vous le reprocherai jamais. Notre amitié est de celle qui surpasse ce genre de mesquinerie.

Vous reprenez donc la route, pourquoi vous retireraient-ils leur confiance ? Vous êtes quelqu'un de sûr, un homme à qui l'on peut se fier. Et vos absences et vos occupations ne nuisent pas à vos qualités. N'éprouvez pas de tristesse concernant mon mariage, au contraire, ce fut la meilleure des décisions, j'ai retrouvé mon cousin, notre complicité, notre force. Nous sommes bien mieux ainsi. C'est étrange quand on y pense que Ghost et moi soyons plus heureux cousins qu'époux. Quant à l'homme qui a embellit mes journées et mes soirées, vous le connaissez fort bien, je peux vous confier son nom, je sais que vous n'irez pas le crier sur les toits. Il s'agit tout simplement de Lexhor.

J'imagine aisément votre surprise, nos antagonismes passés sont connus de tous, mais ils sont passés. J'ai trouvé en cet homme, un ami et un confident même. L'on m'aurait dit cela il y a quelques années, j'aurai ri au nez de la personne. Comme quoi, l'avenir est toujours riche de surprises et de belles découvertes.

Sinon depuis la dernière lettre, je suis devenue Protectrice de Bordeaux. J'ai monté une armée et je défends la ville quotidiennement parfois seule parfois non, selon les besoins et les risques. Les habitants de Bordeaux sont très réactifs, c'est agréable de savoir que l'on peut compter sur tant de bonnes volontés. Et depuis le 7 janvier, je suis également bailli, finalement je me suis décidée à rester chez AS. Toutes mes questions n'ont pas trouvé de réponses mais qu'importe, j'ai le temps devant moi.

J'ai également hâte de vous revoir, nous aurons bien des choses à nous raconter. Surement lors de joutes à moins que je ne vienne faire un tour en Orléans, sait-on jamais ?! Ou bien lors d'une de vos visites, prévenez moi, je vous ferai préparer des appartements dans ma demeure. Voire même , nous croiser à Paris, vous êtes tout comme moi officier royal.

Et puis peut-être qu'en face à face , je vous parlerai d'un homme dont j'ai fait la connaissance il n'y a pas si longtemps et qui éveille en moi bien des émois.

Prenez soin de vous, de votre épouse et de votre progéniture.

Affectueusement

Exaltation

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Feodor
La Lame était arrivée à Argonne avec ses frères et sœurs d'arme. Le campement établi aux portes de la ville, Feodor prit son temps pour écrire quelques mots a sa vicomtesse puis s'attela à la rédaction d'une missive. La tâche devait cesser d'être reportée.


Citation:
Ma chère Xalta,

Je t'écris d'Argonne. Oui j'ai ainsi repris la route aux côtés de Lexhor. On ne peut donc lui résister. Eudes se porte bien et grandit avec force et vigueur. Je loue le Très Haut de ce bienfait chaque jour qu'il m'accorde de vivre. Quant à Gatimasse, elle se remet doucement du voyage que l'on a effectué en Orléanais. Elle est entre de bonnes mains et à nouveau sur ses terres.
Ici, le calme règne et j'ai bien peur que l'ennemi que l'on va devoir combattre est encore très loin, si ennemi il y a un jour. Mais peu importe, je me remets aux effets des armes et de l'entraînement.
Tu es donc à la tête d'une armée ?! Tu me surprends en m'informant de la chose. Et finalement devais-je m'attendre a autre chose ? Tes mains me sont douces mais elles savent accompagnées des paroles fermes et dures a n'en pas douter.
J'ai hâte de te revoir et surtout de savoir ce que tu deviens.

Affectueusement

Feodor

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Xalta
Une lettre vint la trouver et lui tira un sourire radieux.

Citation:
Mon Cher Feodor,

Quel plaisir d'avoir de tes nouvelles ! Oui, je sais pour votre départ et votre voyage, j'ai des nouvelles par BelGarath, Ptitbroth et Octave. Sois bien prudent mon ami. Comment fais-tu pour vivre si éloigné de ton épouse ? N'est-ce pas trop difficile ? N'as-tu jamais de tentations ?
Tu as été longtemps silencieux voire absent. Dis moi tu ne me caches rien ? Pour l'armée, la mobilisation, nul ne connaît l'avenir. Reste prudent. J'espère avoir le plaisir de te revoir bientôt. Pourquoi pas lors de joutes, les prochaines sont pour bientôt.

Oui je suis à la tête d'une armée qui ne s'emplit qu'en cas d'inquiétude pour la sécurité de la ville sinon elle demeure bien vide. Malgré sa population importante la capitale est plutôt calme. Ce n'est pas à Bordeaux que je pourrai me glorifier de hauts faits d'armes. Mais cela me convient bien finalement, je peux ainsi me consacrer pleinement à ma tache de sacristain.

Quant à mes mains et mes paroles, elles te seront toujours douces, les paroles fermes et dures ce sont les membres de ma famille qui en pâtissent le plus. J'espère avoir assez de fermeté pour guider mes ambassadeurs royaux car tu le sais peut-être, j’ai été nommée Grand Ambassadeur Royal.

Florentin grandit, il a fêté ses "un" an. Il galope partout Je ne saurai dire s'il ressemble plus à son père ou à moi. Et ton fils ? Je me rends compte que je ne passe pas plus de temps avec lui qu'avec Tancrède. Je leur fais vivre le même genre d'enfance que j'ai connue.

Tendrement

Exaltation

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Feodor
Citation:
Ma chère Xalta,

C'est en t'avouant mon ignorance puis ma surprise que j'apprends ta nomination au poste de Grand ambassadeur Royal. Je suis toutefois heureux de l'apprendre et cela vient récompenser bien des efforts. En ce qui me concerne, j'ai quitté les ambassades. Et effectivement je me suis réfugié à Rivau pour être auprès de mon fils. Tu pourras comprendre le choix effectué tant il m'importe de ne pas réitérer les actes de mon aïeul.

Quant aux tentations dont tu me parles ! Et bien fuse-t-il que je puisse être tenté et là, dans ce domaine, la bête sans nom ne s'est pas encore dressée sur mon chemin. Et j'ose confesser ne plus la craindre.

Si tu parles des joutes en le Comté de Fontrailles effectivement nous aurons alors l'occasion de nous y croiser. Mon impatience grandit même à cette idée.

Je suis fort aise d'apprendre que Florentin se porte à merveille. Et les autres membres de ta famille ? Et Hélie ? Que deviennent-ils ?

Nous sommes en ce moment à Vaudemont, et sans cette plume et la joie d'avoir de tes nouvelles, le temps paraîtrait bien long. Je serai très prudent ne t'inquiète pas ...

A bientôt

Affectueusement

Feodor

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Xalta
Citation:
Mon cher Feodor,

Oui je comprends ton choix: pouvoir vivre auprès de ses enfants est un rare privilège de nos jours. Un privilège dont je profite autant que je peux, j'ai vécu trop longtemps de Tancrède lors de ses premiers mois d'existence. Je ne regrette pas mes choix, ce serait de toute façon inutile. Ce qui est fait est fait. Mais avec Florentin mes choix sont différents.

D'ailleurs depuis que j'ai quitté l'Orléanais, mes choix différent de ceux que j'ai fait par le passé. Si avant je faisais passer avant ma famille : ma province, le royaume. Aujourd'hui même si je m'investie, même si je demeure loyale, je ne néglige plus les miens. Je m'emploie à jouir de chaque instant avec eux.

Cela me réjouie d'apprendre que tu ne crains plus la bête sans nom, tu as donc pris le contrôle de tes démons intérieurs. Tu vas sourire mais cela m'emplie de fierté.

Je te verrai avec plaisir à Fontrailles.

Tancrède va bien, il tente parfois d'échapper à son petit frère. Iloa est recluse , Isa a fait une mauvaise chute de cheval, elle a perdu la mémoire mais elle aurait rejoint Octave et les Lames, tu la verras certainement avant moi. Ghost est amoureux de ma cousine Irina. Helie cumule les mandats de maire à Narbonne, il vit heureux avec son épouse et leur fils Raphaël, il est devenu mon vassal. Mon frère Hoel est sur les routes.

La vie à Bordeaux est toujours aussi animée. C'est l'un de ses principaux charmes. Déjà un an que j'y vis. Le temps file vite, les jours ne se ressemblent pas, elle est riche de nouveautés et de rencontres. D'ailleurs, un jeune homme envoyé par sa mère est arrivé à Bordeaux pour que je lui transmette certains savoirs pour faire de lui un noble accompli.

Pour Fontrailles, tu pourras certainement faire le trajet en compagnie de quelques membres des Lames, je sais que Belgarath y vient, je lui ai d'ailleurs donné rendez-vous la veille de celles-ci.

Et toi raconte-moi tout.

Tendrement.

Xalta

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Feodor
Citation:
Ma chère Xalta,

Je ne souris pas ! Mon bonheur t'appartient et je t'en suis extrêmement reconnaissant. Sois en fière, tu en as le droit et le devoir. Je suis heureux d'apprendre que tu trouves ce que tu étais venu cherché en Guyenne. Te voilà face à une belle destinée et de nobles responsabilités.

La Reine est morte, vive le prochain Souverain. Voilà ce que j'ai pu lire de ci de là. Le temps passe effectivement et parfois bien trop vite. Nous en sommes la cause mais voilà c'est ainsi. As-tu déjà porté ton choix quant au futur régent ?

Isa fait bien parti des Lames. Octave prend soin d'elle a n'en pas douter. Cela fait plus d'un mois que nous arpentons les chemins de la Franche Comté. Les combats ou devrais-je écrire les quelques escarmouches se sont transformées en guerre de position. Et depuis quelques jours nous nous sommes retranchés en Champagne. J'ai hâte de retourner en Touraine. Mon inquiétude est grande même si Gati me donne des nouvelles plutôt rassurantes au regard des circonstances. Il me tarde de sortir mon épée de son fourreau pour tâter de l'angevin envahisseur. Cela pour le moment m'empêche de me projeter vers d'autres projets.

Nous n'avons pu nous retrouver aux dernières joutes. Je suis parti assez rapidement furieux de mon erreur. Ma missive a certainement été envoyée à la mauvaise personne. Ce n'est donc que partie remise.

Ah j'allais oublié. Depuis le temps que je souhaite aborder la chose avec toi. Où loges-tu quand tu viens à Paris ? Ne souhaites-tu pas que le Grand Maréchal des Logis fasse quelque chose pour toi ?



Affectueusement.

Feodor

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