Henrii
Quatrième jour : La qualité à moindre frais
Excellent ? Elle en a de bonne la Corleone ! Excellent. Et puis quoi encore ? Il la regardait tourner autour de lui, pas très à son aise. Qu'avait-elle donc dans la tête ? Quoi que ce soit, pour sûr, c'était pas de la plus limpide honnêteté. Un mauvais coup pour une mauvaise fille. Au nom de leur amitié, avait-il envie de dire, qu'on ne lui demande pas de choses impossibles ! Il n'était que Henri !
La Beauté reprenait place, et la Fiancée l'invitait à lui apprendre l'art de la chasse. Ça, c'était dans ses cordes. Ça, il saurait faire.
Dans quoi tu t'embarques encore mon vieux ?
Excellent. Oui mais dans quels domaines ? Voyons, que connaissait-il de la noblesse... Il lui faudrait sans doute danser. C'était faisable. Monter à cheval, il savait faire. Il n'était pas non plus étranger à l'art de la fauconnerie, puisqu'il avait dressé une buse. Le seul problème majeur, ce serait la culture. Il savait lire bien sûr, mais n'avait jamais rien lu de plus long que le Livre des Vertus. La politique ne l'intéressait pas le moins du monde, mais il aimait bien l'histoire.
« Je tâcherai de me montrer à la hauteur, mes Dames, si vous me choisissez. »
Et surtout de pas paraitre trop stupide.
N'y avait-il pas une récompense quelconque ? C'était peut-être le moment d'en parler. Que voulait-il ? Henri s'aperçut à sa plus grande surprise qu'il ne désirait rien, même pas d'argent. Il avait simplement envie de changer de vie, de quitter ses frusques de braconniers pour d'autres. Il voulait avoir la chance de faire partie, même pour un mois seulement, des grands de ce monde.
« Je demande rien, au fait. J'ai pas besoin de sous. Mais j'en ai pas non plus beaucoup. Je veux juste, donc, qu'on me paie de bons vêtements. En somme, le déguisement qui va avec le rôle. C'est tout ce que je désire. »
J'suis pas cher. Prenez moi.
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Henri pense. « Henri parle. »
Excellent ? Elle en a de bonne la Corleone ! Excellent. Et puis quoi encore ? Il la regardait tourner autour de lui, pas très à son aise. Qu'avait-elle donc dans la tête ? Quoi que ce soit, pour sûr, c'était pas de la plus limpide honnêteté. Un mauvais coup pour une mauvaise fille. Au nom de leur amitié, avait-il envie de dire, qu'on ne lui demande pas de choses impossibles ! Il n'était que Henri !
La Beauté reprenait place, et la Fiancée l'invitait à lui apprendre l'art de la chasse. Ça, c'était dans ses cordes. Ça, il saurait faire.
Dans quoi tu t'embarques encore mon vieux ?
Excellent. Oui mais dans quels domaines ? Voyons, que connaissait-il de la noblesse... Il lui faudrait sans doute danser. C'était faisable. Monter à cheval, il savait faire. Il n'était pas non plus étranger à l'art de la fauconnerie, puisqu'il avait dressé une buse. Le seul problème majeur, ce serait la culture. Il savait lire bien sûr, mais n'avait jamais rien lu de plus long que le Livre des Vertus. La politique ne l'intéressait pas le moins du monde, mais il aimait bien l'histoire.
« Je tâcherai de me montrer à la hauteur, mes Dames, si vous me choisissez. »
Et surtout de pas paraitre trop stupide.
N'y avait-il pas une récompense quelconque ? C'était peut-être le moment d'en parler. Que voulait-il ? Henri s'aperçut à sa plus grande surprise qu'il ne désirait rien, même pas d'argent. Il avait simplement envie de changer de vie, de quitter ses frusques de braconniers pour d'autres. Il voulait avoir la chance de faire partie, même pour un mois seulement, des grands de ce monde.
« Je demande rien, au fait. J'ai pas besoin de sous. Mais j'en ai pas non plus beaucoup. Je veux juste, donc, qu'on me paie de bons vêtements. En somme, le déguisement qui va avec le rôle. C'est tout ce que je désire. »
J'suis pas cher. Prenez moi.
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Henri pense. « Henri parle. »