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[RP] Six prétendants pour une lune de miel.

Henrii
Quatrième jour : La qualité à moindre frais

Excellent ? Elle en a de bonne la Corleone ! Excellent. Et puis quoi encore ? Il la regardait tourner autour de lui, pas très à son aise. Qu'avait-elle donc dans la tête ? Quoi que ce soit, pour sûr, c'était pas de la plus limpide honnêteté. Un mauvais coup pour une mauvaise fille. Au nom de leur amitié, avait-il envie de dire, qu'on ne lui demande pas de choses impossibles ! Il n'était que Henri !
La Beauté reprenait place, et la Fiancée l'invitait à lui apprendre l'art de la chasse. Ça, c'était dans ses cordes. Ça, il saurait faire.

Dans quoi tu t'embarques encore mon vieux ?

Excellent. Oui mais dans quels domaines ? Voyons, que connaissait-il de la noblesse... Il lui faudrait sans doute danser. C'était faisable. Monter à cheval, il savait faire. Il n'était pas non plus étranger à l'art de la fauconnerie, puisqu'il avait dressé une buse. Le seul problème majeur, ce serait la culture. Il savait lire bien sûr, mais n'avait jamais rien lu de plus long que le Livre des Vertus. La politique ne l'intéressait pas le moins du monde, mais il aimait bien l'histoire.

« Je tâcherai de me montrer à la hauteur, mes Dames, si vous me choisissez. »

Et surtout de pas paraitre trop stupide.

N'y avait-il pas une récompense quelconque ? C'était peut-être le moment d'en parler. Que voulait-il ? Henri s'aperçut à sa plus grande surprise qu'il ne désirait rien, même pas d'argent. Il avait simplement envie de changer de vie, de quitter ses frusques de braconniers pour d'autres. Il voulait avoir la chance de faire partie, même pour un mois seulement, des grands de ce monde.

« Je demande rien, au fait. J'ai pas besoin de sous. Mais j'en ai pas non plus beaucoup. Je veux juste, donc, qu'on me paie de bons vêtements. En somme, le déguisement qui va avec le rôle. C'est tout ce que je désire. »

J'suis pas cher. Prenez moi.
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Henri pense. « Henri parle. »
Audric_
    - Troisième jour : Caressez-le dans le sens de la barbe et il vous lèchera les bottes. Ou presque… -

Le couvrir d’or ? Si ça lui irait ? Bien sûr ! Qu’il se serait exclamé en commandant une autre bouteille d’hydromel et en frappant sur la table avec un grand sourire.
Mais au lieu ça, un sourire amusé se peignit sur son visage. Il en fallait de l’or, pour réussir à le couvrir. Avaient-elles seulement une telle somme? La jeune future mariée n’avait pas l’air d’apprécier la proposition que Fleur lui avait faite. Méfiant et se redressant légèrement, il prit son verre et bu une gorgée à son tour. Délicieux.


Votre proposition serait très tentante, bien sûr. Mais je doute que vous payez une personne d’or uniquement pour avoir un faux mari qui a de la répartie pour quelques temps… Et d’ailleurs, je n’exige rien de tel. Loin de moi l’idée de vous déposséder de tout votre or.

Même si c’était très attirant, que ferait-il d’un tas d’or ? Il aimait sa vie, un peu ennuyeuse parfois, certes, mais il trouvait toujours de quoi s’occuper et s’amuser. L’or ne lui servirait à rien et la récompense énoncée était tellement grande qu’elle l’obligeait à se méfier d’elles. Essayerait-elle de l’arnaquer, la jolie Fleur ? Lui proposer quelque chose qu’il n’aurait jamais ?

L’ennuie fait faire bien des choses…

Audric savait de quoi il parlait. Il n’aurait jamais imaginé faire tout ce qu’il avait fait dans sa vie mais l’ennuie vous accueille parfois dans ses bras grands ouverts et vous fait faire des choses auxquelles vous n’auriez jamais pensé.
Il avait bien conscience de ne pas avoir le profil parfait pour ce qu’elles recherchaient, mais l’idée de trouver une occupation pendant un certains moment l’avait fait venir jusqu’ici et se retrouver attablé avec ces jeunes femmes. Regardant au fond de son verre, le brun essaya de réfléchir à toute vitesse. Que voulait-il, au juste… De la compagnie ? De quoi s’occuper ? Oui, mais il voulait tout de même garder son indépendance, ne pas rester collé jour et nuit avec des inconnus à être sonder et jugé sur ses moindre faits et gestes.


A vrai dire, je m’ennuie parfois aussi alors… Promettez moi que cette histoire sera vraiment divertissante et… Me donner les moyens de pouvoir offrir quelques tournées en taverne, pourquoi pas.

Pour ne pas dire un grand nombre de tournées. C’était grâce à des situations telles que celle-ci qu’il avait pu leur offrir une bouteille d’hydromel, après tout. Un service de qualité, qu'il pouvait tout à fait procurer s’il s'en donnait vraiment la peine, valait bien une petite récompense, n’est-ce pas ? Aussi, sans se défaire de son léger sourire, il prit une nouvelle gorgée. Il serait contraint de refuser les services si elles n'acceptaient pas sa proposition. A moins qu'elles n'en aient de meilleures. Un service pour une récompense, c'est bien comme cela que le monde marche entre inconnus, non?
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Spagnolo


    Deuxieme jour des rencontres l'illusion brisée



Je soupire elles venaient tout d'un coup de réduire mon enthousiasme au minimum vital faut croire que je m'étais trompé sur elles... Elles n'étaient pas si intéressante que cela..le passionné les regardais craintives un vrai loup face à des agneaux depuis sa position ...des tendres et suculant agneaux mais qui n'ont comme seul principe de se nourrir en terrain connu toute la journée jusqu'à ce qu'on en les deloge ce n'est vraiment pas intéressant..

Ses émeraudes se posèrent sur leurs mains liés un léger sourire apparu sur ses lèvres.. Comment croire que des dames si timides pouvaient proposer un jeu aussi amusant ?? Passionné de son dangereuses.. Du sang comme des femmes il lui arrivait souvent de faire de tout pour un rien.. La le jeu était des plus amusants (je me répète oui mais il le faut ) .

Comme à son habitude lorsqu'une situation dépassait ses limites de compréhension il commanda au tavernier une chope.. Il lui fallait ce breuvage sur la lèvre pour apaiser ses réflexions bien trop longue parfois et voilà qu'en caressant une barbe visiblement invisible étant donné que le blond était imberbe il pensait à un des conseils de son oncle dans cette situation qui le deroutait
"-il ne faut pas tout prévoir "

Traduction dans ce présent "-donnons donc une chance à ces donzelles"

Je les toises l'une après l'autre puis affirme mon sourire ayant visiblement perdu de sa flambeur

Je me nomme Spagnolo de Monmouth ..contactez-moi lorsque votre intérêt à pousser les autres au risque vous aura permis d'y mettre du vôtre sourire qui s'étend un peu plus sur son vvisage defiez-moi rendez-vous intrigante rendez-moi fou et je serai le plus passionné des maris..ennuyez-moi et vous serez aussi intéressante que la dernière gourgandine de bas quartiers de cette ville soupire maintenant mesdames si vous voulez bien m'excuser j'ai des occupations qui m'attendent

Quels déceptions tous les deux ces bonnes dames... Il se levait de la table retournant d'où il était venu à savoir le comptoir ou justement une jolie servante venait lui offrir à boire tiens la journée n'était pas perdue après tout sourire

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Fleur_des_pois
Deuxième jour : Fin de partie d'un Monmouth

Allons bon. Spagnolo partait ? Sentait-il que les deux amies ne l'auraient de toute façon pas choisi ? Il était trop rigide. Et trop sûr de lui. Et n'avait pas compris que dans l'histoire, tout devait être mensonge. Depuis le nom jusqu'au récit de l'enfance. Plus la farce était grosse, plus les gens avaient tendance à y croire. Car qui serait bien assez fou pour aller inventer pareille histoire ?
Ne retenant pas un soupir las, la Fée agita vaguement une main dans la direction du blond.


C'est bien. Allez donc à vos occupations.

Fleur jeta un regard éloquent à Annelyse. Il fallait espérer que les autres sauraient davantage les satisfaire.


Troisième jour : les promesses n'engagent que ceux qui y croient

A la question chuchotée d'Annelyse, Gaia lui répond dans un sourire à voix tout aussi basse.

T'en fais pas. Mais fallait bien qu'on le retienne, je le sentais prêt à partir.

Et après l'échec « Spagnolo », il était hors de question pour Fleur de regarder s'en aller un second prétendant. De quoi auraient-elles eu l'air, si elles se faisaient planter à chaque fois ? De deux idiotes, sans nul doute. Et l'Ortie n'aimait pas plus que cela passer pour une bourrique.
Pour se donner le temps de la réflexion, Gaia but une nouvelle gorgée. Il avait décidément d'excellents goûts, cet Audric. Audric Tyrell... Ce nom sonnait bien. Il s'en dégageait quelque chose de mystérieux. De lointain. Le barbu possédait un nom qui faisait voyager, indubitablement. Tyrell. Elle pouvait presque voir se dessiner les vastes forêts sombres et brumeuses, les vallées verdoyantes et les torrents sauvages. Gaia aimait ce nom.


En ce cas, finit-elle par lâcher, sortant de sa rêverie, je propose une somme correcte, et une bonne bouteille de vin. Et n'oubliez pas que vous serez logé, nourri, et vêtu durant votre séjour. Vous profiterez des jouissances de la noblesse le temps que le désirera Annelyse. Ce n'est pas négligeable.

Il ne fallait pas l'oublier, cela. La vie de château. Pour beaucoup, c'était un rêve, de pouvoir vivre comme les seigneurs et autres nobles. Cela faisait-il parti des rêves d'Audric ?


Quatrième jour : Beau garçon et pas cher, c'est Henri que j'préfère

N'était-il pas parfait, ce garçon ? Un si beau visage. Un regard étonnant, comme on en voyait peu. Des yeux si bleus, si clairs, cela ne courait pas les rues. Même son frère les avait plus foncés, plus communs. Henri était l'homme idéal. Il n'était pas dépourvu d'intelligence. Il savait se débrouiller. Il saurait jouer son rôle, sans aucun doute. Et décidément, ses désirs ne volaient pas bien hauts. Les vêtements, c'était tout ? Gaia dut se retenir de toutes ses forces aux accoudoirs de son fauteuil pour ne pas lui sauter dessus. Il embrassait bien, de plus. Ce qui ne gâchait rien. Henri envoyait à l'autre bout du pays la proposition de Spagnolo, et boutait même hors les murs du château la prestation pourtant prometteuse, de l'intrigant Audric au nom qui incitait à la rêverie. Henri était au-dessus. C'était Henri. Tout simplement.

Les habits, c'est vraiment pas grand chose, souffla-t-elle à Annelyse. S'il n'y a que ça ! Pas d'argent, rien ! Je suis même prête à lui payer un cheval s'il le faut.

Puis, pour lui répondre enfin, elle se pencha plus encore vers son amie, au risque d'en tomber de son siège.

Il est honnête comme un Saint. Respectueux, galant... Je le connais bien. Un véritable prince charmant, doublé du chevalier servant par excellence. Lancelot du Lac, voilà qui est Henri. Lancelot du Lac, comme dans la légende du roi Arthur.

Et si Guenièvre elle-même n'avait pas résister à Lancelot, Fleur espérait de tout cœur qu'Annelyse se laisserait séduire par Henri.
Se redressant, un large sourire aux lèvres, Gaia observa avec attention cette preuve on ne pouvait plus concrète, qu'il existait quelques hommes en ce monde digne d'intérêt.


Henri... Je place mon entière confiance en toi. Vraiment. Je sais que tu ne nous décevras pas. Mais encore une fois, c'est à Annelyse que revient le dernier mot.
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Annelyse
    - Deuxième jour des rencontres : Arrêt de Spagnolo; Quand le fruit est inaccessible on dit de lui qu'il est pourri -

Vu la tournure de la discussion on ne pouvait que s'y attendre. Cet homme portait bien trop d'importance sur sa personne, trop présomptueux et hélas la réalité des choses comme quoi il était pour le coup bien moins intéressant que ce qu'il pensait être n'avait pas l'air de lui plaire. Chose totalement compréhensible à vrai dire, mais il n'avait pas compris ou du moins cela devait lui avoir échappé que l'Angevine n'attendait en rien d'une quelconque affection de sa part et encore moins à l'intriguer, elle ne voulait d'ailleurs aucunement avoir à justifier quoi que ce soit pour attribuer ce rôle, tout ce qu'elle voulait c'était un pantin à ses côtés prenant la fonction de mari en contrepartie d'une certaine sommes d'argent, point. Aucun autre jeu n’était question tant qu'elle n'en avait pas décidé ainsi.

Elle ne prit donc aucunement la peine de rajouter quoi que ce soit à la réponse de Fleur d'autant plus que ce dernier repartit de la même façon qu'il était arrivé. Son regard se porta alors vers son amie avec une mine stupéfaite par les propos de Spagnolo.

- Sinon en venant j'ai vu un bijou dans une boutique dans la rue voisine, il me le faut ! Il irez tellement bien avec ma robe rouge.

Venait-elle dans sa confidence d’avouer que son retard venait du fait qu’elle avait aussi un peu flâné ? Elle remplit alors leurs deux verres l’air de rien, la journée continuait. Demain nous serons demain !


    - Troisième jour des rencontres : Tyrell ne rime finalement pas avec austère.

A la réponse de Gaia, Annelyse y répond d'une moue pas vraiment convaincue. Mais soit !

« Loin de moi l’idée de vous déposséder de tout votre or. »
« Hin hin.. Je ne t’en aurais jamais donné.. Et au pire je t'aurais fait disparaitre. » Aime-t-elle à le penser tout de même soulagé par la réponse du Tyrell.

- Divertissante, ma foy tout dépendra si nous arrivons à réaliser ce couple que nous serons censé être pour faire l’effet que j’espère faire auprès de mon père. Si oui alors vous ne vous ennuierez pas.

Présomptueuse ? Non mais elle se connaissait ainsi que son père, comme si elle l’avait fait d’ailleurs. De toute manière ne serait-ce que par son caractère de chieuse il ne s’ennuierait pas, il risquerait néanmoins d’en avoir gros sur la patate par ses criailleries.

- Quelques écus pour vous enivrer.. C’est faisable. Je vous ferez d’ailleurs gouter le vin Angevin si vous ne le connaissez pas.

S’emballait-elle là ou quoi ? C'était quoi cette proposition à deux écus, il allait surement penser que c'était une invitation. L’Angevine reprit sa psychose sur ce qu'elle pensait de lui le dévisageant alors dubitative persuadée qu’il cachait quelque chose, étrange qu’une personne ne veuille rien de plus quand il pouvait remplir sa bourse. Il veut lui voler plus gros en réalité c’était surement ça.Mais plus que l'or elle avait quoi ? Sa garde robe ?! Ooh ! Elle enchaina alors sur la tenue vestimentaire tiens.

- Vous serez logé.. elle eut une pensée soudaine. Logé où d’ailleurs ? Dans la même chambre qu’elle ? Ohlalalalalaaa rien ne va plus là ! Elle n’avait-pas-du-tout-pensé-à-ça ! Ses joues se tintèrent alors. Vous serez logé donc .. reprit-elle un tantinet gênée.. et vêtu, d’ailleurs savez-vous vous habiller autrement qu’ainsi ? C’est-à-dire avec des collants et une tunique ?

Ou comment ne pas aborder le sujet du couchage.
« Non pas que tu ne sois dépourvu de tout charme ainsi.
Non pas que ce soit une critique non plus.»

Non finalement Audric avait un certain charme, il amenait la sécurité.. si elle avait été sa sœur surement, à moins qu’il ait avait une et qu’il l’ait tué ?
Annelyse se grattouilla l'avant bras embarrassée par ses pensées farfelues.


    - Quatrième jour des rencontres : Henri ; Même pas le prix d’un chameau.

Il émanait la simplicité.
Voilà c’était ça, aucune complexité en lui.
Etrange. Oui très étrange pour Annelyse, elle qui trouvait toujours quelque chose à reprocher à l’homme.
Enfoncée dans son fauteuil, les jades rivés sur le blond elle écouta le fait qu’il ne désirait pas grand-chose lui non plus. Après Audric, Henri. Décidément se serait-elle trompée sur l’humanité ? Etait-elle la seule à porter trop d’intérêt sur l’argent ? En tout cas elle n’allait pas cracher sur ce genre d’arrangement.

Le visage penché vers sa voisine afin d’écouter au mieux ses chuchotis. Elle lui achèterait même un cheval, tiens de mieux en mieux, finalement cette histoire ne lui couterait pas grand-chose.
Il est honnête comme un Saint, respectueux, galant etc etc. Oh mon Dieu mais elle va vraiment l’épouser pour de vrai ! Elle frétillerait presque comme un gardon le Grain de beauté. M’enfin on en est pas là tout de même. Et puis l'histoire du Prince Charmant elle s'y était dans le passé cassé les dents quand l'idée d'aller à la recherche de batracien lui était venue et qu'elle était tombé sur Erwin.

- Seigneur du Lac.

Lança-t-elle soudain. C’était un chouette titre ça non ?

- Quel est votre nom déjà ?

Oui quand même fallait pas oublier l’histoire du nom, c’était la THE réponse attendu pour conclure.. Ou pas.
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Henrii
Quatrième jour : Un prince charmant dans votre maison

Fleur avait confiance en ses capacités. Henri se rengorgea fièrement, content qu'elle n'hésite pas à inciter son amie à le choisir, lui. La jolie Annelyse lui donna un nom qui lui arracha un large sourire. Seigneur Henri du Lac. Pour sûr que ça, ça en imposait ! Il s'y voyait déjà : vêtu de belles étoffes, monté sur un cheval puissant, sa buse au poing, et la belle Annelyse en amazone sur une jument gris perle, portant une robe en soie bleue... N'était-ce pas un tableau des plus charmants ? Ils iraient en forêt, ou en plaine, pour faire voler son oiseau... Et Annelyse le regarderait, éperdue d'admiration, pendant que son père et lui parleraient de la meilleure façon de régenter des terres seigneuriales... Le blondinet était à deux doigts de laissé échapper un soupir rêveur, lorsque sa future épouse factice rompit brutalement le charme. Son nom ? Il devait donner son nom ? Le vrai ?

Henri se mordit l'intérieur de la joue. Ça se compliquait. Si Fleur connaissait Annelyse, Annelyse connaissait-elle Niallan ? Et si Annelyse partageait le point de vue de Fleur au sujet de son frère, il était cuit, et même cramé. Que faire ? Que dire ? La vérité ou le mensonge ? Et Henri était-il prêt à impliquer sa famille toute nouvellement trouvée dans cette histoire de faux mariage ? Et s'ils exigeaient qu'il l'épouse vraiment ? Pas que la tâche soit si difficile ou même désagréable. Elle était belle, Annelyse. Mais tout de même, il ne faudrait pas qu'il soit pris à son propre jeu !

« Euh... »

Réfléchis, bon sang, réfléchis !

« En fait, j'ai pas de vrai nom. Parce que... j'ai pas de famille. J'ai été abandonné à la naissance, et... Enfin, on m'a juste appelé Henri. Quand j'ai quitté l'orphelinat j'ai eu le droit de m'inventer un nom de famille, alors j'ai choisi... Duchesne. Parce que j'aime la forêt. Donc en fait... Je m'appelle Henri Duchesne. Voilà. »

C'était confus, juste ce qu'il fallait de gêne et de rougeur aux joues pour éventuellement plaire à ces dames. D'ailleurs l'un dans l'autre, ce n'était pas faux. Lorsqu'il avait du décliner son identité, au sortir de l'orphelinat, c'était sous le nom de Henri Duchesne qu'il se présentait, avant de trouver les Ozéra. Ce n'était qu'un demi mensonge. Et puis, il n'avait quasiment aucun contact avec sa famille. A part lorsqu'il avait rencontré l'une de ses sœurs, et la lettre stupide de son frère. Alors quoi ! Pourquoi être honteux ! Pendant huit ans il s'était appelé Henri Duchesne, et il en était fier ! Il bomba le torse de nouveau.

« Mais ce n'est qu'un nom, ma Dame. Je suis prêt à en changer. Modelez-moi à l'image que vous désirez avoir de votre époux. »

Et Henri, rêveur, pouvait voir de nouveau un destin fantastique, le sien peut-être. Henri Duchesne, Seigneur du Lac et son épouse Dame Annelyse. Les châteaux majestueux rivalisaient de beauté et de grandeurs devant ses yeux émerveillés. Pourvu qu'elle le choisisse !
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Henri pense. « Henri parle. »
Meomaky
    Au moment du choix, l'imprévu survient.

A l'origine, c'est pour les talents de Gaia que je venais sur Paris. Le lutin saurait me préparer à la perfection une potion subtile et à l'efficacité contrôlée. Mon élève aurait pu en faire autant mais... L'effet de surprise serait gâchée, et je ne peux me permettre la moindre faille dans mon plan tortueux. D'où ma venue sur Paris pour la visiter à son échoppe... Désertée pour les besoins d'une comédie en cours de création.

Une affiche placardée, quelques marchands de rumeurs plus riches de quelques écus, et une nouvelle idée germe au sein de mon esprit tortueux. Un autre plan, une autre affaire, et l'occasion de faire d'une pierre deux coups. Léger sourire sur les lèvres, je pénètre dans l'auberge parisienne, théâtre quotidien où les deux acolytes s'affairent à trouver un pantin capable de se faire passer pour l'époux de la belle angevine.


Le bonjour belles damoiselles.

Je me fend d'une révérence, une habitude dzbla galanterie qui pourrait causer ma perte, et tire une chaise pour la retourner et m'y asseoir à califourchon. La politesse à ses limites, j'aurai eu l'air idiot si je leurs avaient demandés la permission de prendre place et qu'elles me l'avaient refusé. Me voici donc attablé en face des deux belles, me reste plus qu'à m'expliquer.

J'ai ouï-dire que vous recherchiez un homme prêt à jouer les faux mari. Rassurez-vous, je ne me pense pas capable d'assez de docilité pour assurer le rôle.

Pourquoi venir alors ? La question ne manquera pas d'être posée, je pose mon regard vers la futur mariée pour répondre à leur interrogation encore muette.

J'ai également entendu dire que votre père était un bretteur redoutable, très protecteur envers ses filles... Il vous faudrait peut-être un chevalier ou un écuyer capable de veiller sur votre époux, vous ne pensez pas ?

Je laisse l'idée faire son chemin, un signe vers la serveuse pour qu'elle vienne nous servir de quoi étancher notre soif, et je l'espère trinquer à notre collaboration. Je n'en oublie tout de même pas ma venue première à la capitale. Je reporte donc mon attention sur la Corleone.

Quoi qu'il en soit, c'est pour tes talents que je suis venu à l'origine. J'ai besoin de tes services Gaia, pour une potion.
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Audric_
    Troisième jour des rencontres: L'habit ne fait pas le moine.

Une somme correcte, une bouteille, de la nourriture, tout ça était bon pour Audric. Il l'aimait bien, Fleur. Il arrivait à se mettre d'accord avec elle. Profiter des jouissances de la noblesse? Pourquoi pas. Il ne savais pas en quoi cela consistait exactement, mais il pourrait faire un effort quelques temps. Tout ça n'était que provisoire et il y avait de nombreux avantages, alors pourquoi partir alors qu'on peut en profiter?
La famille du Tyrell était noble, mais il avait été envoyé dans une famille pour son éducation, n'ayant donc pas pu profiter de ses nombreux avantages. La vie au château, il ne connaissait pas vraiment. Fleur avait raison, ce n'était pas négligeable. Ce devait être plaisant. Du moins pour un certain temps.
Mais l'appel de la rue reviendrait très certainement au galop. Faire ce que l'on veut, quand on en a envie, ou presque. Reprendre ses vieilles habitudes.

En revanche, le brun manqua de s'étouffer lorsque l'Angevine lui posa sa dernière question. Puis un grand sourire prit place sur son visage alors qu'il riait légèrement. Porter des collants et une tunique... Était-ce vraiment nécessaire, tout ce costume? Quelle bonne blague... Ca en était bien une, pas vrai? Déglutissant et reprenant son calme, il regarda Annelyse qui avait l'air tout à fait sérieuse. Ca n'en était pas une, s'il acceptait le rôle, il devrait réellement porter des collants et une tunique. Ce n'était pas possible.
Audric aurait accepté de faire de nombreuses concessions, mais se déguiser... Il aurait vraiment l'air d'un idiot, dans ses vêtements. Il n'avait pas la démarche, pas l'attitude. Ce n'était vraiment pas possible. Manquerait plus qu'elle lui demande de se couper les cheveux. Et la barbe.
Se raclant la gorge, il se redressa légèrement. Comment leur expliquer qu'il allait partir sans les offenser? Et puis, depuis quand se préoccupait-il d'offenser les gens ou non?


Mmh... Je suis désolé mais... les collants ce n'est vraiment pas pour moi, les tuniques non plus d'ailleurs... Je crois qu'en fait ce rôle n'est pas vraiment fait pour moi.

Il s'était peut être un peu trop précipité en voyant l'affiche. Mais qui ne tente rien à rien, il aurait pu s'amuser. Peut être une prochaine fois. Audric ne comptait pas partir comme ça, sans plus d'explications, il reprit donc, non sans avoir regarder longuement la bouteille d'hydromel.

Mais si jamais votre proposition pour me faire goûter le vin Angevin tient toujours, et qu'un jour vous ne savez pas quoi faire d'autre... N'hésitez pas Damoiselle, ce serait avec plaisir que j'y goûterai.

Un léger sourire étira les lèvres du barbu. Sourire qui, cette fois-ci, se voyait plus franchement. Audric était sincère. Toujours, en ce qui concernait la boisson tout du moins.
Allez, un petit mot gentil pour faire une dernière bonne impression devant les Damoiselles avant de partir:


Sur ce, je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Je ne doute pas que vous trouverez ce que vous cherchez, toutes les deux, vous êtes charmantes, j'imagine que de nombreux hommes essaient d'être plus que votre faux mari... Mes Damoiselles, je vous souhaite une bonne journée.

Trêve de compliments, l'Ours se leva lentement et leur offrir une petite révérence, aussi tordue soit-elle. Il ne savait pas vraiment comment faire, et lorsqu'il se redressa, un sourire amusé avait prit place sur son visage. Il tourna donc les talons et repartit comme il était arrivé, d'une démarche sûre et sans un regard un arrière. Son sourire avait disparu, son visage refermé. Audric avait reprit son masque quotidien.
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Annelyse
    - Quatrième jour des rencontres : Fin de l'entretien. -

Henri Duchesne.

Tout ça pour ça. Il lui avait déballé le pourquoi du comment, alors qu'elle avait seulement demandé son nom, ni plus, ni moins. M'enfin Henri avait l'air d'être plutôt mal à l'aise c'est surement ce qui le faisait parler plus qu'il en faudrait pensa-t-elle gardant un air indiffèrent.

- Bien.

Lança-t-elle pensive, laissant un bref silence s'installer.

- Vous pourriez faire l'affaire. Restez non loin de Paris que je puisse vous contacter dans les prochains jours afin que nous organisions notre voyage jusqu'en Bretagne, cela devrait se faire dans une dizaine de jours, tenez-vous prêt, vous êtes engagé.

Son verre se reporta à ses lèvres mais s'arrêta soudain à proximités de celles-ci pour rajouter une dernière chose dont elle ne se gênait jamais de faire remarquer. Elle n'était pas mariée et ne se risquerait pas, ses ailes elle y tenait donc.

- Et c'est damoiselle.


    - Entre tout ça quand il n'y a aucun rapport au schmilblick. Rencontre de Meomaky. -

Alors que son amie et elle avait fini leur entrevue et qu'elles parlaient de la pluie et du beau temps voilà qu'un brun s'invita à leur table. Charmant, mais entreprenant et mal.. assis. Elle lui aurait bien dit qu'une chaise ne s'utilisait pas ainsi mais s'abstint et l'écouta sans piper mot, il ne venait pas pour le rôle du faux mari, elle s'étonna. Alors, pourquoi donc ?

Il avait en effet vu juste au sujet de son père, il appréciait cette arme de main faite d'une longue lame d'acier et ne se gênait pas de lancer des duels à qui fréquentaient ses filles, sauf qu'elle savait d'avance qu'elle ne le laisserait pas faire si aisément si le faux mari ne s'en sentait pas capable. Mais la suite de la phrase de l'inconnu piqua son étonnement, quelqu'un pour veiller sur ce dernier ?
Annelyse l'observa trouvant son idée intéressante, mais resta silencieuse le temps que celui-ci s'adresse à Fleur, ils se connaissaient donc et, ce qui lui demandait l'intrigua davantage. Une potion? Une potion de quoi ? Pour qui ? Pour faire quoi ? Les sens interrogatifs du Grain de beauté s'éveillèrent sur tout type de question. Il voulait tuer ? Violer ? Oui parce que rappelons-le, Annelyse voyait la plupart du temps chez un homme seulement les mauvais points.

Finalement, elle trouva l'idée bien moins intéressante.

- Merci pour votre proposition, mais je pense qu'il n'y a rien à craindre de très grave du côté de mon père si je m'y interpose. Mais sinon.. vous êtes.. ?

Laissa-t-elle sa question en suspens tout de même curieuse de connaître son identité.


    - Troisième jours des rencontres : Echec et Mat. -

Comment inverser les rôles.

Annelyse avait trouvé la bonne faille afin de dissuader l'ours de vouloir ce rôle. Il était évident qu'il n'aurait jamais voulu porter de tels accoutrements vus les siens. Ainsi elle n'aurait rien à craindre de lui s'il se retirait de lui-même de cette entrevue. Ah dit donc parfois t'y arrives à faire fonctionner ta cervelle p'tite Angevine.

Mais alors qu'elle arborait un fin sourire appréciant la déclinaison d'Audric, celle-ci manqua à son tour de s'étouffer quand il lui lança une.. Invitation à la revoir ? C'était ça, non ? Enfin c'était pour le vin et la proposition qu'elle avait faite s'il devait être choisi et il acceptait la chose en dehors du rôle non voulu. C'était donc une invitation à être invité, entre autre. Humpf. Il le faisait exprès pour sûr.
Elle en était donc restait coi ne sachant du coup quoi lui répondre, mais en même temps il n'attendait pas de réponse, lui signalant tout simplement qu'il était disponible, il enchaîna sur les prétendants et cette phrase étira sur ses lèvres un sourire malgré elle, oh s'il savait.. Un seul, non deux s'étaient essayés à la marier à eux sans pour autant qu'elle leur accorde plus d'affection que ses sourires ou quelques simples baisers échangés, mais ils ne leur fallu pas longtemps -sauf pour Erwin- pour bien vite se rendre compte qu'elle était tout de bonnement imbuvable.
Et si elle le lui faisait voir à lui aussi ? Non, mauvaise idée, elle risquerait d'y perdre ses dents. Pourtant, il avait l'air d'être calme, oui depuis le début il était courtois et appréciable, mais il restait un homme, bien bâtit de plus est, il fallait donc « se méfier de l'eau dort.» disait-on.

- Bonne journée également.

Répondit-elle simplement, ainsi elle n'en disait pas trop, ni pas assez et une fois que ce dernier s’effaça de sa vue la brune inspira comme si elle venait de battre le record en apnée. Ça se trouve c’était tout simplement un violeur de Rousse pensa-t-elle en minant une moue douteuse sur la porte qui se refermait.
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Meomaky
- Merci pour votre proposition, mais je pense qu'il n'y a rien à craindre de très grave du côté de mon père si je m'y interpose. Mais sinon.. vous êtes.. ?

Que dire ? Mentir ? Non, je me suis toujours efforcé de rester honnête, un mensonge serait inutile, aucun intérêt, alors la vérité, simple et nue. Je reporte mon attention sur l'angevine, un sourire éclaire mon visage.

Meo

La vérité simple et cru, qui lui suffira... ou pas. Trop peu de vérité qui pourrait la rendre suspicieuse, apporter son lot d'interrogations sur ma personne et mes motivations. Pas vraiment de bon augure, surtout quand on court après deux lièvres. Deux proies... Paranoïa ? Forcément, on ne fait pas de vieux os en tant que mercenaire autrement.

Le cousin de Clémence, ma presque soeur.

Si Gaia lui a parlé de sa soeur, cette explication lui suffira. Autrement, c'est qu'elle n'est pas suffisamment digne de confiance aux yeux de la Corleone, et alors je préfère ne pas attirer davantage l'attention sur Clem.

Sinon, me répondrez-vous si je vous demande pourquoi vous organisez cette comédie ?

Ou comment vouloir noyer le poisson de manière plus ou moins subtile. Parlons de toi, bien plus intéressante, plutôt que moi, qui suis inconnu, quantité négligeable. Vite oublier, un mercenaire parmi tant d'autres... A la différence de mon sens du devoir et de l'honneur. A la différence de mes aspirations à vouloir chasser des proies particulièrement dangereuses ou bien gardées...
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