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[[RP] Baptême de Domenc von Frayner – 31 mai 1461 - Bordeaux

Velden
[Château de Périgueux]

La séance du Conseil prenait fin. Velden, fatigué par celle-ci, sortit et prit la direction de la cour où l'attendait son escorte.
Il s'affala dans la voiture et demanda à ne point être dérangé avant d'être arrivé à Bordeaux.


[Bordeaux]

Le blond fût réveillé par les portiers de la ville qui en avaient après une vieille femme et sa mule qui bloquait légèrement le passage.
Problème réglé, le cortège continua son périple jusqu'à la cathédrale. Pendant ce temps, Velden pensa aux derniers moments où il parla à Zoyah, la brune. Du temps était passé, beaucoup même. Qui allait-il retrouver également ? Une partie d'anciens castelroussins exilés ?
Une fois devant la cathédrale, il descendit de la voiture et réajusta ses vêtements. Lançant un regard circulaire autour de lui, il cru reconnaître plusieurs visages familiers.
Zoyah
Progressivement les invités arrivaient et le parvi se mit à résonner d'accents divers et variés.

Elle détailla son suzerain un long moment pour constater ..
« Tu n'as pas changé . Nous aurons le temps de parler après la cérémonie, car il est vrai que nous nous sommes perdu de vu lorsque j'ai quitté le Périgord. Et oui, C'est Domenc, il aura un an à la fin du mois de juin. »

Assez étrangement le petit se laissa approcher sans froncer les sourcils. Au contraire, il ouvrait des yeux ronds comme des billes et scrutait ce visage qui se tournait vers lui.

Ils furent rejoint alors par Malone et sa fille.


"Icy, je te présente Malone qui est l'épouse du Vicomte de Sainte-Hermine en Poitou et également mon suzerain."

"Malone, je suis heureuse que vous soyez venue. J'espère que la route fut agréable, généralement, elle l'est pour moi lorsque je fais la navette entre Guyenne et Poitou."
Les azurs tombèrent sur la fillette.

« Lou bonjorn Damisella. Je vois que vous êtes toujours aussi coquette, ravissante jeune demoiselle »

Elle rehaussa un peu son fils et dégagea définitivement sa bouille joufflue. Domenc semblait ne pas avoir assez d'yeux pour happer toute cette agitation autour de lui.

« Je vous présente Domenc, mon plus jeune fils. »

Et là, là, là...
Mais c'est qu'il était venu le « Al Fonce ». Il avait daigné quitter ses charentaises, sa balancelle, sa citronnade et sa presse satyrique. Certainement qu'il aurait quelques ragots sur le Berry dans son escarcelle. Peut-être une histoire sur le Bubulduk et son château de glands.

« Ohhhh … Alfred... tu as pris ton courage à deux mains et au moins trois martinets pour venir ? »
Un sourire mutin anima son minois opalin.

« Ne t'inquiètes pas, Domenc a une nourrice et son père préfère le garder près de lui quand il le peut. »

Elle eut tout juste le temps de terminer ces quelques mots que la Filleule-marraine-chevalier-champion se présenta. Une caresse sur la joue rose en guise de bonjour.

« Elwin, je te présente mon suzerain, le vicomte Isidore Bluette que tout le monde appelle Icyblue ou Icy. Ici, la Vicomtesse Malone Fortunat de Montbazon-Navaille et sa fille, elles nous viennent du Poitou. Et le grand dadet brun qui ose à peine s'approcher là-bas, c'est Alfred. Un ami exilé du Berry. A tous, voici Elwin von Frayner, Garde Royal ainsi que ma filleule et marraine de Domenc. »

La baronne était tout sourire. Revoir d'anciens et si précieux amis la comblait de joie. Toutefois, il manquait encore les « nouveaux ». Oh . Une Blonde... et avec une couronne en plus. M.erde, Paris Hilton se tape l’incruste, c'est dire si c'est select.

Velden, soit le bienvenu.
.. houlala, le protocole bat en brèche, mais comment donner du "Votre Grandeur" à un ami qu'on a toujours appelé "La Blonde".

Rapide tour de tête. il manque qui ? Le Duc décoratif et son poney, le père de l'enfant et sa fille, le parrain et sa délicieuse compagne.

Humpf...
.
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Alfred555
« Ohhhh … Alfred... tu as pris ton courage à deux mains et au moins trois martinets pour venir ? »

L'interpelé sursauta. Lui qui pensait se mêler tranquillement aux derniers retardataires et pouvoir lancer crânement en toute mauvaise foi sa fameuse excuse permettant de pardonner tout retard, quel qu'il fut : "Ah ! mais c'est que je ne suis pas le dernier venu !" Zoyah... Zoyah la brune, Zoyah la belle, Zoyah la bête politique, Zoyah la grande gourou en chef de la secte castelroussine, Zoyah la...

« Ne t'inquiètes pas, Domenc a une nourrice et son père préfère le garder près de lui quand il le peut. »

Soulagement. Sourire jusqu'aux oreilles.

"Je m'étais prémunis. J'avais longuement hésité entre le fouet ou la masse d'arme, mais j'ai malencontreusement et malheureusement oublié cette dernière lors de mon étape à Castillon, dans le porte parapluie de l'auberge. Mais me voilà rassuré !"

Il la salua puis, s'apprêtant à lui claquer une bise comme il le faisait dans le temps, s'avisa que trop de manants plus ou moins richement habillés - ou décorés, ça devenait difficile à déterminer - sévissaient aux alentours, lui tira son chapeau avant de lui baiser la main.

"Baronne... toujours très en formes, à ce que je vois", dit-il d'un sourire relativement explicite pour toute personne sachant en reconnaitre lorsqu'elle se trouve plurielle. "Je suis bien heureux de te revoir, depuis le temps que je suis reparti en Périgord. Johannes est toujours très occupé ?"

Puis il s'approcha d'elle, en jetant de petits coups d'oeil autour et derrière lui, et lui souffla à l'oreille, se cachant presque derrière elle : "Tout de même, ne trouves-tu pas étrange tous ces... soldats en armure, qui n'ont de cesse de me dévisager ? J'ai presque dû en bousculer un pour pouvoir accéder au parvis. J'ai encore dû faire une gaffe, je suis sûr qu'ils sont là pour moi et vont m'embarquer manu militari."

Puis, relevant la tête.

"Oh, mais c'est Velden, là bas !" Il parcourut en courant et gesticulant les neuf pieds le séparant du neveu de Tata Mistra. "Ohéééé, Veldeeeen. Youhouuuu, Veldeeeennn. Heuuu... Monsieur le Duc..."
Zoyah
« Oublié ? Ooohh .. quel dommage. Iohannes persévère à vouloir améliorer son retard aux cérémonies, j'en viens à penser qu'il a fait un pari avec le parrain de celui qui arriverait le plus en retard. Un coup sur la calebasse lui aurait peut-être fait passer l'envie d'user ma patience et surtout celle de son fils pour qui c'est déjà une épreuve. » bougonne la baronne. Si peu...

« Comme tu peux le constater il est toujours très au-cul-pé »... … « ça va de paire avec » .. mes paires ? .. « ses charges. ».

Un sourire amusé anima le faciès pâle de Zoyah lorsqu'il évoqua la présence de gardes... «  cela fait plaisir de constater que tu lis les invitations qu'on t'envoie ! Tu te souviens de qui est le parrain à tout hasard ? Tu as là, la clef de l’énigme. »

"La Blonde" se fait alpaguer. Et c'est partie pour la réunion des anciens élèves de la promo.. euh d'anciens Berrichons. Icyblue, Velden et Zoyah étaient tous trois originaires de la belle ville, de la prestigieuse ville de Châteauroux. A l'époque, modèle incontesté du Berry pour son accueil, son originalité et ses excentricités. Tandis qu'Alfred était un ancien Saint-Aignaniais, donc de la bonne ville de Saint-Nianian. Patrie du poussin à poil qui avait été rebaptisée depuis "Chooseville". Alfred avait été habitant de Chooseville, il avait été conseiller municipal de Chooseville ... pis encore ! Il avait été maire de Chooseville ! Il y a parfois des faits étranges qu'on ne parvient à expliquer. De comment un jeune homme sain d'esprit, doté d'un humour décapant, intelligent s'était retrouvé tête pensante de "Chooseville". C'était un peu comme voir Alain Prost concourir au Grand Prix en Papamobile. Soupire. Zoyah se consola tout de même en songeant que cela aurait pu être pire. Il aurait pu être maire de Bourges. Donc tout ça pour expliquer, ben, Alfred, il revient de loin quand même. Et de le voir si vif, si gaillard, elle en aurait presque eu la larme à l’œil la baronne. Retour sur terre. Regard éclair.

"Mais que fiche Iohannes ? Son cheval a crevé un sabot ou quoi ?"
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Alfred555
Alfred salua son Duc bien bas. "Votre maigreur est bien grasse", eut-il pu malicieusement - et surtout impertinemment, comme bien souvent - ajouter avant de réaliser que c'était plutôt l'inverse. Une blonde tenait à sa ligne ! Aussi se tût-il. Il n'osa demander comment sa tata - sans Tutu - se portait.

Il en profita pour saluer la jeune femme que Zoyah venait juste de présenter, et qui câlinait le presque aristotélicien. Ah, l'heureux enfant...
"Ravi de faire votre connaissance, dame Frayeur. Je souris à l'idée que votre nom était prédestiné à l'efficacité de votre charge actuelle, mais suis d'autant rassuré qu'il n'a pas eu le moindre impact sur votre gracieuse beauté." Bon. La forme n'y était pas toujours, mais c'est l'intention qui comptait.

"Icy ! Quel plaisir de vous revoir. Je crois n'être pas vraiment sorti des occupations de mon potager depuis que vous fûtes élu maire de Bergerac. Cela doit bien faire plus d'un an, maintenant. Je n'ai point d'excuse... "

Reconnaissant une autre blonde, il salua Malone d'un rond de chapeau. "Ravi de vous revoir, Malone." Puis il regarda Velden. Et à nouveau Malone. Se gratta ensuite la tête. Dans ses absences, il avait dû louper une étape.

Il se retourna vers la belle brune.
"Pour une fois, ce n'est pas moi qui gagnerai ce concours. Je suis même très étonné d'être en avance. La concurrence est bien rude, par ici. Tu es certaine que ce n'est pas la cérémonie qui est en retard ? Mais... peut-être Johannes prend-il un malin plaisir à te faire enrager, sachant que tu ne pourras même pas lui sonner les cloches puisqu'elles ne devraient plus tarder à le faire d'elles-même."
À la seconde remarque de Zoyah, Alfred réfléchit un instant puis, malgré un trèèès léger doute répondit en gesticulant : "Bien sûr que j'ai lu l'invitation, ma chère Zoyah ! Sinon je ne serai point ici, mais plutôt à mugueter quelques mûrs bourgeons en fleur dans la belle campagne périgourdine. Et Aristote sait qu'elles sont belles, les fleurs, en cette saison ! Mais tout de même... Tous ces gens pour ma protection. Il n'en fallait pas tant ! Je sais que ton garçon est une terreur avec moi, mais c'est là bien excessif !"
Xalta
Elle était sur le parvis, elle avait assisté aux diverses arrivées, elle se contentait d'un mouvement de tête pour saluer, des visages inconnus jusqu'à l'arrivée de Zoyah, d'Elwin et pis c'est tout, sans oublier les gardes qui prenaient place autour de la cathédrale, il est vrai qu'il y aurait un parrain de marque. Elle les suivit quand certains firent un tour de l'intérieur, ils n'avaient pas intérêt à défaire sa sobre mais élégante décoration. Après qu'ils eurent inspecter chaque recoin, ils se mirent en faction. Elle put ressortir sur le parvis , à cet instant elle entendit que la réflexion d'un des invités sur les cloches.

Froncement de sourcils , mais non elles sonn... mais non elles ne sonnent pas ! Pourtant elles tintinnabulaient y a peu! Demi-tour droite et de s'engouffrer d'un pas rapide dans l’édifice, de traverser la nef quasi au pas de course enfin autant que sa soutane lui permettait. Elle se retrouve face à une corde qui pend, pas d'enfant accroché pour la faire sonner. Direction la sacristie et de surprendre, les deux gamins goûtant le vin pour l'office. Voyant la diaconesse , ils prennent la poudre d'escampette avant même qu'elle ai eu le temps de prononcer une syllabe. Un long soupir, de retourner au pied du clocher et de faire sonner les cloches joyeusement. S'assurant qu'elles vont sonner encore un moment, elle replace une mèche rebelle puis retourne dignement sur le parvis, peut-être que le reste des invités, parents, et le royal parrain seront là.

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Jean.de.cetzes
Le Roi n'est jamais en retard. Il est la mesure de la ponctualité. Avant lui, c'est en avance, après lui c'est en retard. Et ce jour il avait décidé de passer par la case taverne royale plutôt que de se rendre directement à l'Eglise, dont la fréquentation chez lui était en large hausse ces derniers temps, contrairement à sa consommation d'alcool qui était en chute libre. De là à faire une corrélation il n'y avait qu'un pas. Ce qui fut l'objet d'une conversation épique, autour de piques et de coeurs de carte, avec le capitaine de sa garde.

Sancte, as-tu du coeur ?

(...)

Il ne répondit pas "j'ai du cul". Non. Pas plus que Jean ne dit qu'il avait de la chatte. Car imaginez un Roi et un Prince en armes - parce qu'ils allaient venir en tenue, à peine arrivés qu'ils étaient de Champagne où ils chassaient les brigands - dans une caserne jouant au cartes et buvant des coups prononcer de telles paroles... Ce serait d'un vulgaire incommensurable. Et tout le monde le sait, les Roi est les Princes sont tout sauf triviaux.

Allons Prince. Il est temps d'y aller. Et je vous propose d'entrer dans l'Eglise à la mode provençale : à cheval. Nos privilèges nous le permettent, non ? Et puis nous sommes tous deux connus pour monter à merveille. Alors donnons à voir à ces dames ce à quoi elles aspirent : deux chevaliers sur leurs montures.

Pas du tout éméchés, et pas du tout à cinq bornes de la chapelle, ils ne seraient pas du tout en retard et ils n'auraient pas du tout oubliés de passer prendre la sublimissime Lafa qui ne lui reprocherait pas du tout.

Tout va bien, je vais bien.

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Zoyah
[Et pendant ce temps là...]

La réponse d'Alfred à propos de la quantité de gardes présents, lui arracha un sourire .. et puis lui donna une idée..  « Oui... c'est pour le parrain de Domenc ! » cela tombe bien, celui choisi par le père n'était pas arrivé. Et si elle changeait de parrain à la dernière minute ? Toujours pas de Iohannes non plus. La brune se rembrunit. Cette cérémonie était importante pour elle car c'était la seule officielle qui lui était autorisée avec son compagnon, et son retard était en train de la gâcher. Pourquoi est-ce qu'il prenait toujours avec légèreté les petites choses qui avaient tant d'importance à ses yeux. Les cloches sonnèrent, il était temps de rejoindre l'officiante.

Elle pris la tête du groupe, laissant Domenc dans les bras d'Elwin et escalada les marches du parvis.

« Votre grâce, Bonjour . Vous allez bien ? » … elle parvint à étirer un sourire refoulant le trouble qui l'avait envahi juste avant.

«  Nous sommes presque tous là ... » … elle tourna sa face pâle sur la place, espérant voir au moins une tête, voir une deuxième.

« J'espère que les retardataires ne vont pas tarder parce que .. » … on annule tout ? On trouve un parrain de rechange à la dernière minute ? Elle ne termina pas phrase et posa un regard circonspect sur Xalta.
Tient ? C'est quoi ce nuage de poussière là-bas ?

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Xalta
Voilà, ses cloches re-sonnaient joyeusement. Elle vit s'avancer vers elle Zoyah dont le visage exprimait une certaine inquiétude. Elle la gratifie d'un sourire chaleureux et rassurant.

Bonjour, je vais bien merci et vous ?
Oui , presque. Ces messieurs semblent vouloir se faire désirer.
Il me semblait que c'était un défaut pourtant féminin... devrait-on déduire qu'on l'on devrait douter de la virilité des deux retardataires ?


Elle conserve son sérieux, du moins elle essaie, un garde à l'entrée lui jette un regard interloqué. Oui bien la dame en soutane qui a dit cela et si vous saviez ce qui peut traverser sa tête , en fait, non il vaut mieux ne pas savoir: les deux hommes portant robes et coiffes baguenaudant joyeusement dans une prairie.

Parce que sinon, je suis persuadée que parmi vos amis, certains se porteront volontaires pour être le parrain de ce charmant bambin en robe.

Son regard se porte dans la même direction que celui de la Baronne.

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Elwin


- Monseigneur, bien le bonjour. Il me plait à rencontrer le suzerain de ma marraine.

La charge de son frère la sauve d'une révérence, elle se contente donc d'incliner la tête, ce qui n'est pas pour lui déplaire.

- Vicomtesse, Damoiselle, c'est un plaisir... Vous habitez un duché qu'il me plairait de connaitre. On dit que les fortifications de La Rochelle lui confèrent une puissance peu commune.

Nouvelle inclinaison de tête et nouveau sourire. Le salut de l'homme qui répondait au nom d'Alfred la fit éclater d'un rire qu'elle ne sut contenir.

- Frayeur ? Ô Messire Alfred, vous venez de semer une idée qui fera sans doute son chemin et je vous promets d'y penser si d'aventure un jour ma lame était brisée dans un combat. Ainsi Frayeur remplacerait Foudre.

Domenc commençait à s'agitait. Ce bambin semblait avoir hérité de la patience de son père. Elle calma ses velléités de fuite en lui parlant doucement à l'oreille. Ce qu'elle lui promit alors resterait un secret fraternel qui eut toutefois le mérite de le calmer pour un temps. Espérer cavaler entortillé qu'il était dans cet amas de tissus eut été, quoi qu'il en soit, voué à l'échec.

Elwin profita de l'attente pour aller saluer Exaltation.

- Votre Grâce. Décidément, on baptise beaucoup chez les von Frayner ! Cela nous donne l'occasion de nous revoir, ce dont je me réjouis. Vous avez perdu votre bedeau ou est-ce à dire qu'il a expié ses fautes ?

Elle a perçu l'inquiétude de Zoyah et lui adresse un regard confiant.
Elle ne connait le Roy Jean que de vue, mais ne dit-on pas que la ponctualité est la politesse des roys ? Il ne saurait tarder. Quant à son père, il n'a jamais failli, et s'il a dit qu'il viendrait, il viendra ! Douter serait lui faire offense.
Elle glisse à l'oreille de sa marraine dans un souffle : "Il est de prime lieu au service du Roy et du Royaume, mais il viendra".

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Lafa_
[Chambre d'une auberge bordelaise ... Fin prête]

Ils s'étaient mis d'accord. Il passerait la chercher avant le baptême afin d'arriver ensemble sauf que pour une fois elle n'avait pas eu droit au fameux "Magnez vous on va être en retard" : elle était prête, fin prête même, elle avait même enfilé une nouvelle robe plus adaptée à ses formes naissantes, coiffée, parfumée ... La totale et il n'était pas là ! Elle voyait le temps défiler, faisait les cent pas dans sa chambre.
Les cloches de l'Eglise sonnaient et toujours pas de Jean en vue. La colère montait et elle décida de prendre le chemin de la cérémonie seule.



Elle vit Malone et alla la saluer.

Bonjour Malone, heureuse de te voir depuis le temps.

Elle lui sourit et scruta l'assemblée des invités ne pouvant toujours pas passer sa colère sur le souverain, c'est que mine de rien ça montait et plus il tarderait plus elle aurait de griefs.
Elle quitta Malone un instant quand elle s'aperçut que même le père n'avait pas daigné pointer encore sa trombine au baptême de son fils. Elle se pencha discrètement vers Zoyah sans oublier de saluer les invités. Elle aurait le loisir de faire leur connaissance sans aucun doute.

Dis, tu sais où ils sont les deux affreux ? Ils en jouent une j'en suis sure. Qu'ils ne soient pas là tous les deux c'est louche.

Un peton poitevin qui tapait rapidement et nerveusement le sol trahissait l'humeur furibonde de la Comtesse.
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Zoyah
En fait, la baronne n’était même plus inquiète, elle était furieuse. Les paroles pleines de sagesses d’Elwin ne parvinrent pas à la dérider, ni même à atteindre son ciboulot. Le von Frayner sans être négligeant et tout en étant un compagnon attentionné, s’était fait le champion des maladresses. Et la patience de la baronne concernant ces frasques aussi minimes soient-elles, était en train d’arriver à son terme. Le visage presque congestionné, elle refoulait une envie de rager, de prendre son marmot et de planter tout le monde sur place afin d'aller s’enfermer chez elle à double tour. Autant dire que le grison aura du mal à se faire pardonner un tel oubli, même avec les meilleures raisons du monde. Et tant bien même qu'il aurait été gravement blessé en tentant de protéger le roi, qu'elle ne lui pardonnerait guère plus facilement. Toutefois, Zoyah tentait tant bien que mal d’évacuer cette ire sourde en imaginant le prince de Clichy se ramenant les bras chargés de cadeaux. Ah oui ! Il y avait une chance sur un million que cela soit ce qui provoque son retard, mais au moins elle sentait la colère se décanter… mais vraiment par parcelles infimes.
« J’aimerai qu’ils expriment leur côté féminin autrement qu’en faisant rager le mien ! » … répondit-elle vivement à Xalta. « Je vous prie d’accepter mes excuses pour ce retard inconvenant. » Oué, finalement elle l’avait franchement mauvaise, ce n’était pas faute d’avoir rappelé au Prince presque une centaine de fois le baptême de son « pichounou d’amour » comme il disait. En attendant le pichounou d’amour manifestait de plus en plus son impatience en tentant d’échapper, et à cette robe chargée de broderies , et aux bras d’Elwin. Zoé le gratifia d’un caresse sur la joue pour tenter de l’adoucir mais c’était peine perdue avec un tempérament comme le sien.

Saisissant la proposition de Xalta « Oh Alfred sera ravi de faire office de parrain ! N’est-ce pas Alfred ? »… bien sûr qu’il est ravi ! ... « Comme ça nous pourrions commencer. Au moins, s’ils ne viennent pas, nous n’aurons pas attendu en vain, parce que je crains que Domenc soit particulièrement insupportable lors de la cérémonie. Il marche depuis peu et n’a qu’une envie, crapahuter au sol » Et parce qu’elle doutait franchement qu’ils finissent par arriver.

A Lafa…
« Hum. Ils doivent plutôt être tombé le nez dans un décolleté. ». … sans grande illusion.

Puis de nouveau à Xalta. « Peut-être pourrions-nous pénétrer dans l’église ? »
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Xalta
Un sourire chaleureux adressé à Elwin. Elle apprécie la jeune femme.

Un plaisir partagé. En effet, je l'ai perdu pour ce jour, il a eu le droit à une permission pour aller assister à un mariage dans sa famille en Languedoc.

Elle écoute Zoyah et se contente d'abonder dans son sens.

Entrons oui, nous allons prendre place. Nous serons même plus au frais à l'intérieur.

Elle ne répond ni ne réagit à la vive réponse de la baronne. Comment pourrait-elle lui en vouloir ? Le père et le futur parrain semblent s'être perdus. Et puis peut-etre qu'elle réagirait pareil si elle se trouvait à la place de la jeune femme. En parlant de jeune femme, une autre semble contrariée, elle l'a saluée quand elle est arrivée. Elle a reconnu celle qu'elle a côtoyé dans le salon des Feudataires quand elle était comtesse du Poitou. C'était il y a un moment deja.

Frères et sœurs je vous convie donc à entrer

Un effet de manche pour indiquer l'entrée le tout accompagné d'un sourire de circonstance. Elle laisse passer tous les présents, elle patiente pour fermer la marche. Elle allait emboîter le pas à la dernière personne, quand elle se fige, pivote, affiche un léger sourire, puis elle pousse chacun des battants de la porte. Bien entendu, elle ne la cachète ni ne la barre, le but n'est pas d'interdire l'entrée, simplement de signifier que l'office était commencé.

Elle traverse la nef à vive allure et se place devant les amis réunis. petit éclaircissement de voix, discret comme seules les femmes savent faire. et d'une voix claire et posée:

Frères et soeurs, nous sommes réunis en ce jour pour accueillir dans la grande famille aristotélicienne , cet enfant : Domenc suivant le vœu de ses parents. Par le baptême, il devient le frère de chacun d'entre nous.
Par le baptême, ses parents font aussi un acte de foi envers Dieu en lui confiant l'âme de leur progéniture.

Avant d'aller plus en avant, nous allons tous ensemble réciter la prière du pardon. Nous allons demander pardon pour tous nos pêchés, grands et petits, et surtout nous en repentir sincèrement. Et je tiens à vous rappeler aussi les vertus d'une bonne confession.


Elle esquisse un léger sourire, elle sait combien la majorité hésite à venir se confesser. Elle-même avait longuement hésité à le faire avant de s'y lancer et c'est avec une certaine nostalgie qu'elle se souvint de la réaction de l'évêque qui avait manqué de tomber à la renverse.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Jean.de.cetzes
Au fur et à mesure quils avançaient, Jean se disait qu'il avait oublié quelque chose. Il y avait un truc. Le gaz ? Non. Le double tour sur la porte ? Non. Mais alors quoi ?? Oula. Nom de Zeus. Pas tous les saints de l'aristotélienté ! Elle...

Ô Sancte ! On a oublié Lafa ! Lacha-t-il à la Corse Il faut impérativement aller la chercher, sinon je vous dit pas... Nous aurons droit à deux messes pour le prix d'une et les cloches sonneront trois fois.

Demi-tour, toute ! Et au galop. Takatam, takatam, takatam faisaient les chevaux. Yaaaa faisaient les cavaliers. Hiiihihihi faisaient les chevaux. C'est ce qu'on appelle dans le jargon un poème symphonique équestre. De la grande musique.

Une fois arrivé, pleins de poussières, et de transpiration, la leur sur la chemise, celle du cheval sur les jambes, ils trouvèrent un appartement vide. Vide de chez vide. Pas la moindre trace d'une bourrique poitevine, ni d'une adorable amante. Rien. Le néant. Ce qui pour certain n'est pas rien, même si ça y ressemble, allez comprendre.


Je crois, Sancte, qu'on ne coupera pas à la soupe à la grimaces. Il faut s'y résigner.

Demi-tour toute, poème symphonique équestre, direction la cérémonie qui ne pouvait avoir commencé sans eux. Sinon, ce serait le drame !
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Alfred555
« Oh Alfred sera ravi de faire office de parrain ! N’est-ce pas Alfred ? »

Pris sans vert. Sueurs froides. Frissons. Tournis. Il aurait dû s'en douter. Les gesticulations, les coups d'oeil dans sa direction, le sourire narquois de Zoyah, les messes basses - un comble, devant une cathédrale - auraient dû lui mettre la puce à l'oreille. Lui faire comprendre que c'était le moment. De fuir. Loin. Très loin. Au delà même du Périgord, où l'on l'y trouverait trop aisément. C'est ainsi qu'il se prit - remarquez, il n'était plus à une fois près, avec elle - la remarque de Zoyah en pleine poire. En pleine tronche. Dans les dents. Les tours de la cathédrale se mettent à trembler. Se fissurer. Se lézarder. S'écroulent sur lui. Sans parler des cloches. Histoire d'achever le coup. Peut-être même une enclume divine. Un véritable attentement. Tout résonnait et raisonnait dans sa tête.

Quel prédicament ! D'aucuns se voudraient Roy à la place du Roy. D'autorité de la cheftaine, Alfred allait se trouver, sans son consentement, parrain à la place du parrain. Et... le futur parrain en question se trouvait être ni moins ni moins que le Roy de France. Un vrai crime de lèse-parrain. Si ce n'est de majesté. Qui allait fatalement le conduire à la hart. Sans parler des foudres du père. Mais ça n'était pas le pire. Non. Le plus terrible, pour notre Alfred, c'est qu'il allait – encore – devoir subir la... garde, même à temps partiel, d'un des morveux de la baronne. C'était au dessus de ses forces. Même pour les beaux yeux de la brune.
Il allait devoir user de diplomatie pour se sortir de la vilaine situation dans laquelle Zoyah venait de le plonger. Ah, les femmes !

Comment en sortir indemne ? Ne point froisser ni le Roy, ni le père, ni la mère, ni... Ce fut bien simple. Bien décidé à ne sortir des pommes qu'une fois la cérémonie terminée, il se pâma.


Plaf !
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