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[RP]Campement DB : Lachez les aiguilles ! Sortez les épées !

Melusine34
Après avoir aidé Andaine avec les chevaux, Mélusine alla vérifier ses armes. Ses ? C’est un bien grand mot, son équipement se limitant à son épée, sa fidèle Fontfroide, une dague courte, la première qu’elle eu forgé et son bouclier. Malgré tout leur entretien occupa la flamande un bon moment : ne dit on pas que tout bon artisan a de bons outils ?

Assise en tailleur sous sa tente, elle sortit son épée du fourreau. A l’aide d’un bout de toile de jute imbibée d’alcool blanc elle essuya la lame afin d’ôter toute les impuretés. Elle déposa ensuite précautionneusement un peu de sable fin sur celle-ci et avec un autre chiffon de jute mais sec cette fois ci, la poli. Débarrassée ensuite des résidus de sable la lame reçu enfin quelques gouttes d’huile étalée en couche fine et régulière qui protégerait son métal. La dague subit le même traitement. Hélas pour la forgeronne son bouclier étant de bois elle ne put faire grand chose mais vérifia tout de même que le cuir qui le recouvrait était toujours tendu et en bon état et que le bois n’avait pas subi de trop grands dommages.

Une fois son équipement vérifié et entretenu, l’aspirante sortit de sa tente prendre ses ordres. Mains quelque peu graisseuses, manches retroussées et quelque peu échevelée (enfin disons juste que ses macarons n’étaient plus alors aussi stricts qu’a l’accoutumée, la faute à la toile de tente pas tendue assez haute pour lui permettre d’y tenir assise sans que le haut de son crane ne la frôle). Bref c’est dans une tenue moins soignée que d’ordinaire que Mélusine croisa Azzera et son compagnon. Salut de la tête et … une fraction d e seconde de réflexion avant qu’elle ne se rende comte de ce que cela signifiait : Saian ! Saian voyageait avec sa sœur ! Adoncques il devait être là lui aussi !

Les yeux en alerte elle scruta les environs avides de découvrir sa silhouette se détacher dans la clairière. Là un peu à l’écart et discret comme d’habitude en pareilles circonstances. Le sourire retrouvé la jeune flamande s’empressa d’aller le retrouver et, car il le faudrait … d’aller lui annoncer qu’ils aller devoir laisser les Blanches pour rentrer plus tôt que prévu en Flandres.
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Aengus


Azzera est allée rejoindre ses Soeurs pour une énième réunion.

Cela ne m'affecte guère, je sais que nous ne sommes pas ici pour une partie de plaisir. Je sais aussi que je ne suis ici que "toléré", même si mon bras peut aider à faire pencher la balance de notre côté en cas d'affrontement.
En accompagnant ma Sirène, je savais cela et j'y étais préparé.

Néanmoins, le campement semblait tellement calme que j'en venais à me demander s'il était habité.
Me souvenant de certains campements à Kilkenny lors de nos affrontements contre l'envahisseur angloy je me rappelais qu'il y régnait une activité bourdonnante, voire fébrile.

Rien de tout cela icelieu.

Je me décidai à sortir de notre tente pour me rendre compte de visu de l'ambiance régnant ici. Force me fut de constater que le campement était bien désert...
Un hennissement de chevaux de temps en temps...un éclat de voix par-ci, par-là... une silhouette furtive parfois... mais rien d'autre.

J'avisai une outre pendue à un bouleau tout proche et décidai de m'y désaltérer lorsque je distinguai un bruit familier : Le crissement du sable sur une lame qu'on affûte !

Je me tourne vers la source de ce bruit et je vois, émergeant d'une tente, la silhouette d'une Blondinette aux cheveux quelque peu en bataille... Croisée en taverne la veille, je reconnais Mélusine qui semble pressée...

- Oh Mel !... Où courez-vous de la sorte ?... Vous cherchez Azzera ?...





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Andaine
[Au saut de la paillasse]


Ouvrir tout doucement les paupières sur ses iris argentés. Dans quelques heures l'aube sera levée et la quiétude de cet instant transformée. Icelieu au campement la vie reprendrait le dessus et ses sœurs vaqueraient à leurs occupations.

L'aspirante jeta sa couverture sur sa voisine et sœur, toujours endormie, sourire d'ange sur son visage encore enfantin. Elle rampa en dehors de la tente, juste vêtue de sa chemise et sentit le contact de la rosée sur ses mains et de l'air frais du petit matin qui l'enveloppa entièrement. Elle se leva et frissonna. L'herbe tendre lui chatouillait les mollets.

S'étirant tel un chat, la jeune femme observait les lieux. Elle n'avait dormi que quelques heures. Il est vrai que ce sommeil pourtant réparateur lui paraissait si court, d'autant plus que la nuit dernière, après la ronde de surveillance icelle était allée prêtée main forte à la mine.

Ses prunelles grisent se posèrent sur la jarre de lait frais qui attendait déjà au pied de la tente. Andaine s'empara d'un bol et amena le précieux liquide à ses lèvres, histoire de ne pas avoir l'estomac vide, s'essuya la bouche avec sa manche et éructa.


Houps ! Désolée...

Le lait lui faisait toujours cet effet.

Allez au travail ma belle !

Andaine se retourna vers la tente et s'accroupit afin de récupérer ses oripeaux et son épée. Alors elle sauta dans ses braies et chaussa ses bottes tout en prenant la direction de l'enclos des chevaux. Exercice fastidieux mais ô combien nécessaire quand il s'agissait de gagner un peu de temps.

La blonde vérifia le fourreau de son épée attaché à sa double ceinture et s'assura de la position de son épée bâtarde. Dernier geste de la main un peu nerveux afin de lisser ses tresses. La journée sera longue.



[En compagnie des chevaux]


L'avantage du pré c'est que l'herbe pousse à foison et que c'est l'aliment principal du cheval. Afin de compléter cette alimentation, la saumuroise avait fait venir quelques bottes de foin des villages alentours. L'aspirante en remplit les râteliers. Puis elle vérifia que les équidés aient bien toujours de l'eau à disposition et ajouta quelques brins de paille dans les abreuvoirs pour que les chevaux ne boivent pas trop vite. Eh oui un cheval boit entre 15 et 60 litres tout de même !

L'enclos s'était vidé depuis quelques temps. Certaines de ses sœurs avaient été appelées à d'autres obligations et avaient du quitter le camp. L'angevine pouvait prendre le temps de panser chaque monture consciencieusement.

Croquer une pomme et manger un peu de pain.

Petites tapes sur les croupes et dernières caresses sur les flancs des bêtes, il était temps de s'entraîner un peu et pour commencer rien ne valait une petite course dans les bois.

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Filleule de Kalimalice - Soeur en deuil
Kalimalice
La blanche allait et venait entre le château et le campement .Les ordres fusaient et il lui fallait arriver à gérer tous cela, son devoir d’être dans un ordre royal et celui d’être orléanaise.
Elle avait fait vœux de se battre pour défendre les faibles .Mais la pas n’importe quel faible cette fois .C’était sa terre, c’était ses tripes.

.De retour au campement après avoir rencontré le Duc et le comité de défense.
a l’approche du camp la ville est silencieuse et calme seule devant les tentes, Pherea monte la garde.


Bonjour Phe tout le monde roupille, nous seule bossons, bien que fatiguée la gardienne arrive à sourire et avoir humour.

Bien on va réveiller tous ce petit monde et faire un peu d’entrainement.

Tu as ton cor Phe, réveilles moi tous ce petit monde

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Pherea
La nuit était calme.
Pas âme éveillée sur le camp, pas l’ombre d’une Blanche insomniaque à cette heure tardive. Il fallait avouer que les journées n’étaient pas de tout repos et souvent bien longues. Alors les courtes nuits se savouraient. Du moins, celle-ci, pas par la fée qui devait veiller.

D’aller et venue en aller et venue, l’apprentie Blanche réalimentait les nombreux petits feux qui entouraient le site. Non pas qu’il faisait bien froid, même si le temps devenait de plus en plus capricieux, mais la lumière qu’ils procuraient était nécessaire pour assurer la sécurité des guerrières la nuit tombée. Phé, arme et torche en main, observait, guettait, était attentive aux moindres signes, bruits, râles et même craquement de brindilles autour d’elle.
Rien hormis quelques ronflements ne durent l’inquiéter jusqu’à l’arrivée de Kali. L’ayant vu arriver de loin, Pherea s’était approchée à son encontre pour l’accueillir à l’entrée du campement :

Bonsoir

Bonjour Phe tout le monde roupille, nous seule bossons.

Kali semblait exténuée mais ne perdait rien de son sens de l’humour. La Berrichonne lui sourit. Mais pas guère le temps de rire davantage.

Bien on va réveiller tous ce petit monde et faire un peu d’entrainement.

Tu as ton cor Phe, réveilles moi tous ce petit monde


L’apprentie s’exécuta. Elle rangea son arme dans son fourreau et se dirigea vers les tentes tout en décrochant le cor de sa ceinture. Phé, le sourire aux lèvres, le porta à sa bouche, prit une grande respiration et souffla de toutes ses forces dedans. La noiraude avait toujours eu un penchant pour les instruments à vent… mais son art avait trop souvent été mal comprit, à son grand regret. Mais lorsqu’elle pouvait s’époumoner dans le cor de la commanderie, elle le faisait avec grand plaisir.
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Azzera
la nuit, l'on rêve de tout de rien...
Ils sont heureux, il est vrai que depuis quelque temps, ils ne se quittent plus. Rêve ou réalité?
Oh cela ne pouvait être que certitude, évidente exactitude!
Ils parlent mariage, cérémonie... ils sont en taverne, tendrement enlacé, une chopine dans une main...et soudain ... un bruit assourdissant... quelque chose qu'elle connaissait mais qui n'avait pas lieu d'être ici...



un cor résonnant dans sa tête
L'écuyère ouvre les yeux! S'éveillant en sursaut... ce n'était donc qu'un reve?Mouvement instinctif, se redresse brusquement sous l'effet d'une vive surprise.
Pas le temps de penser plus. De mauvaise humeur, comme chaque fois qu'on la tirait de ses songes sans douceur. Du reste, elle avait déjà faillit occire sa soeur qui l'avait réveillée en pleine nuit sous prétexte d'un entrainement.
Hop hop hop...
Un regard vers Aengus... doux souvenirs d'une nuit avortée... non, pas le temps... furieuse qu'il ne soit pas encore debout, elle joint les mains, s'aide des pieds et zou... le pousse énergiquement hors de la paillasse... nomého... il n'y a pas de raison qu'elle soit la seule à être éveillée ici.

Allez, en un saut elle est hors de la couche, pas de temps pour les ablutions, un cor qui sonne mérite une réponse rapide.
Oui, 'fin, faut pas oublier de se vêtir quand même hein... non parce que si elle sort dans la (non) tenue ou elle se trouve, ça va pas le faire.
Braies sombres et chemise enfilés à la hâte, bottes chaussées...
Dague prise sous le fin tissu qui lui sert d'oreiller, hop glissée dans la botte.

La voila prête... bon, en même temps, ses cheveux mériteraient d'être repris en chignon... au lieu de cela, la blanche noue un lacet de cuir pour les discipliner un minimum.

Sortir de la tente, sans même un regard pour son irlandais.
Voir Phérea et Kali déjà là.
Ha non, à bien y regarder ... l'apprentie tenait encore le cor en main...
Bon.
Se tenir droite.


Azzera! présente

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Aengus


Je hais les matins !!! (enfin... pas tous quand même !)

Vous connaissez le principe de la loi des séries ?
Citation:

« La récurrence régulière de faits ou d'évènements identiques ou semblables, récurrence ou assemblage dans le temps ou dans l'espace telle que les membres individuels de la séquence - autant que l'analyse sérieuse permette d'en juger - ne sont pas reliés par la même cause active. »


Je vous explique :

D'abord. Vous vous promenez sereinement dans un sous-bois ombragé et bucolique lorsque vous vous faites charger par une laie en furie parce que blessée d'une flèche par votre compagne qui a mal calculé son coup...

Bilan : 10 points de suture sous le sein gauche

Ensuite. Vous sirotez tranquillement un hanap de délicieux vin de Chinon en devisant courtoisement avec les membres distingués d'une intelligentsia mondaine des plus honorables au bras de votre compagne lorsque vous vous faites charger par une cuisinière pachydermique encore plus maladroite.

Bilan : Vous vous retrouvez le c... par terre baignant dans de la sauce et maculé de taches diverses, piétinant votre amour-propre toute honte bue, sous les regards poliment hilares de la dite assemblée.

Enfin. Vous vous endormez un soir éperdu d'amour dans les bras de l'être aimé. Vous passez une nuit... mmmmmmm... idyllique, peuplée de doux rêves... nageant en plein bonheur ... des projets plus doux les uns que les autres plein la tête, lorsque vous êtes brutalement tiré de votre sommeil par un tintamarre discordant et chargé dans le dos par une furie ébouriffée qui, soi dit en passant, est la "douce compagne" évoquée plus haut, et qui, arc-boutée à la tête de lit vous éjecte de ce dernier des pieds et des mains.

Bilan : Une migraine d'enfer (le bruit), Deux côtes froissées, (la chute). Une terrible désillusion de reprendre ainsi contact avec la réalité. Et, enfin, la sensation très nette que la terre entière vous a choisi comme souffre-douleur... Même la Douce Compagne ci-devant désignée !

Et tout ceci, en moins d'une semaine !!!

Et si je reprends la définition de cette loi, je suis tenté de penser que, si la cause active n'est sans doute pas la même, il est quand même curieux de constater dans chaque séquence la présence d'un dénominateur commun : La Douce Compagne !!!

Je reprends mes esprits juste à temps pour voir bondir hors de la tente la silhouette de ma Sirène... l'ouïs-je maugréer ? Cela n'est pas impossible... Toujours est-il qu'elle sort sans un regard vers moi... Fichtre ou bien la situation est grave ou alors, les réveils en fanfare ne lui plaisent pas dutoudutoudutouduout...

Cependant, il faut me rendre à l'évidence, nous sommes en alerte et cet appel n'a sans doute rien d'anodin. Aengus O'Sullivan, tu as proposé ton bras... c'est peut-être le moment de tenir parole.

Rapidement, négligeant la chemise, je drape mon tartan, enfile mes bottes et m'arme pour le combat.... Pas le temps d'ablutionner, ni de se pomponner... Zou... Hors de la tente...

Réflexe de Guerrier. Être prêt à l'action malgré tout et au plus vite.

Le temps de jeter un regard charbonneux à la sonneuse de trompe (celle-la... grrrrr )... et je me retrouve - pourquoi "comme par hasard" ? - à côté de ma "douce compagne".

Sans un regard pour elle, je me campe bien droit, sénestre sur le pommeau de ma bâtarde et dextre poing fermé sur le coeur et, un regard franc et droit braqué sur Dame Kamimalice, je lance d'une voix virile, puissante et vigoureuse :

- O'Sullivan... 'SENT !!




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Fildais
Les bras ramenés sous sa tête, Fil était étendue sur sa paillasse, les yeux suspendus dans le vide, semblaient regarder une araignée invisible logée sous la toile de tente. La nuit avait été brève, comme toujours pour la blonde, elle ne dormait guère longtemps, une vieille habitude héritée de ses voyages. Cette fois-ci la petite avait préféré ne pas faire ses promenades nocturnes habituelles pour ne pas troubler sa Blanche Fée avec le bruit de ses déplacements aussi léger fut-il.

La nuit n’avait été pour la jeune fille que source d’angoisse, son compagnon licorneux devait faire la route cette nuit pour les rejoindre à ce campement et juste le savoir seul sur les chemins la nourrissait en inquiétudes sourdes et infondées, car son homme était à même de bien se défendre en solitaire.

Les bruits sourds de sabots d'un équidé frappant le sol lui firent tendre l’oreille, la berrichonne tenta de rattraper les bribes de parole échangées avec sa Phé, et alors qu’elle restait bien concentrée sur le ton de l’autre voix qui lui parvenait presque imperceptible, un son horrible la fit sursauter sur sa couche, faisant partir son palpitant dans une folle cavalcade effrénée.

Les deux pieds hors de sa paillasse, la blonde enfila hâtivement ses bottes et y glissa sa dague sur le côté. Prestement se leva dans un bond souple, s’étira le dos pour remettre le mécanisme en place et s’arma de son épée lestement. Fil passa ses mains dans les cheveux dont quelques jours plus tôt elle avait décidé d’écourter l’imbroglio rebelle qui se dressait sur sa tête sans ordre et ni forme. Attacha facilement la chevelure dorée et raccourcie par un mince lien de cuir. Et pointa le bout de sa frimousse hors de la tente, clignant un peu les yeux à la lumière naissante du jour.

La blondinette, hâta sa frêle silhouette pour traverser le camp pour parvenir au point de ralliement. Il y avait sa marraine qui parlementait avec Phé et le couple Azzaengussien, se tint droite pour imiter ses compagnons, les deux mains derrières le dos.


Fil, …là.

Les yeux perlés de bleu scrutèrent l’horizon, à la recherche de la haute silhouette de son cavalier errant qui ne devrait plus tarder, 'fin si le Vicomte n'avait pas fait de mauvaises rencontres. La blondinette se mordit nerveusement la lèvre inférieure à cette idée, le doute s'insinuant dans ses tripes, faisant monter l'angoisse glacée dans son être. Et si il ne revenait jamais ?
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Soeur en Deuil
Apprentie Dame Blanche, femme-lige de la Baronne Bitterly. Mie de son pain.
Andaine
Hum je ne sais si vous avez remarqué mais c'est toujours quand vous arrivez enfin à trouver le sommeil que vous êtes réveillés en sursaut !

Le son du cor...

Couverture remontée jusque sous le menton si ce n'est au dessus du visage malgré la chaleur de la nuit, seule solution pour éviter le combat avec les moustiques et autres petites bêtes de la nuit, Andaine fit un bond qui l'a projeta en dehors de sa paillasse.


Morbleu !

Battements du coeur qui s'accèlèrent. Cerveau en ébullition. Réflexes et gestes automatiques, la blonde se vêtit prestement, vérifia tout de même que viperadae ou colubridae ne se soient glissés dans ses bottes et sortit de la tente, la ceinture et l'épée à la main.

Phe tenait encore le cor dans sa main. Kalimalice, marraine et gardienne se trouvait à ses côtés. Le duo était complété par les arrivées de Azz et de son compagnon Aengus et de FiFi.


Dernier ajustement de la ceinture, épée glissée dans son fourreau, plus que quelques pas avant de rejoindre le groupe.

Nous sommes attaquées ?
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Filleule de Kalimalice - Soeur en deuil
Mackx
La nuit en solitaire à Gien avait été courte et bonne. Courte car le licorneux était resté au bord de l'eau à taquiner la truite jusqu'à ne plus pouvoir rien distinguer et qu'il s'était levé tôt en prévision de la journée de voyage. Bonne car le matelas était fort honorable et qu'après une semaine en tente, dormir sur un matelas, fusse-t-il seulement honorable, était fort agréable. Surtout que, jusqu'à preuve du contraire, une fois chez les DB, il retrouverait à nouveau son sympathique tapis de sol.
Levé à l'aube, il n'avait eu le temps - comme désiré - de passer au marché. Tant pis pour le peu de commerce qu'il aurait pu faire, il n'aurait que quatre poissons à vendre dans cette ville forestière qu'était Montargis. Enfin, c'était déjà ça quatre poissons ... si il trouvait un bon acquéreur, il pouvait peut-être en tirer 80 écus, ce qui était pas mal du tout pour trois jours de glande au bord du Loing.

Le trajet s'était bien passé également, même si il avait failli tirer l'épée en entendant un bruit suspect qui se trouvait être ... un faisan qui farfouillait le sol à recherche de vers. Aucun brigand rencontré, aucune armée n'avait essayé de lui extorquer de force son laisser-passer, cela avait été une journée bien solitaire en somme. Mais cet état de fait ne dérangeait en rien le poitevin qui prenait cela comme une pause de société entre deux groupements où ses moindres gestes seraient perçus, vus, analysés peut-être.
Ce n'est que tard le soir qu'il parvint à sa ville cible. Trop tard néanmoins pour tenter d'entrer dans le camp d'un OR sans se faire laminer la gueule par une armée de furies armées. Il posa donc son barda dans une clairière non loin, désarma son cheval pour la nuit et s'enroula dans sa cape-à-tout-faire, tout en laissant son épée à portée, on ne savait jamais.

Mais rien ne se passa non plus durant ces quelques heures où il dormit et dès que les premiers rayons du soleil l'eurent sorti de sa torpeur nocture, il se remit en selle et parcourut les quelques derniers milles qui le séparait de sa mie blanche.
Après une petite demi heure, il distingua le campement qui, fourmillant de vie, était assez difficile à rater. De la fumée s'élevait, on y entendait des bruits, fin bref, à moins de passer avec un sac sur la tête et du mais dans les oreilles, il était très très difficile de ne pas l'apercevoir.

Arrivé à l'entrée de celui-ci, le rochelais démonta et retint Sam - qui ne rêvait que d'avoine depuis quelques jours - de s'enfuir. A la garde qui s'approchait de lui, il ne put que délivrer un :



Maxime d'Alesme, Chevalier errant de la Licorne. Je cherche Fildais de la Roche Majeure.
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Azzera
Les voila donc presque au complet.
Manque Brad qui ne va sans doute pas tarder à arriver.
De mauvaise humeur? oui, en fait, cela n'était pas près de passer. Les dents serrées, le visage fermé, Azzera attendait que la gardienne lui dise enfin pour quelle raison le cor avait sonné.
Pieds un peu écartés, mains croisées derrière le dos... Attente!

Quand un cavalier arriva.
Elle le vit s'approcher et devant la mine traduisant l'épuisement d'une longue nuit de garde de Phérea, lui fit un petit signe de la tête voulant dire: "c'est bon, restes là! je m'en charge!"

Et elle avança d'un pas décidé à sa rencontre.
Au fur et à mesure qu'elle progressait, elle plissait les yeux, le visage de l'homme ressemblait étrangement à celui du licorneux de Fildais... hum... comment cela... les licorneux n'étaient pas ici!
Soit!
Laisser la blonde berrichonne accueillir son compagnon ou pas?
Hésitation vite étouffée!
Le bon jour vicomte!
Pas un mot de plus! Il se souvenait certainement d'elle, ou plutot d'eux et de leur "prestation" chez Bitter.

S'occuper de la monture, l'inviter à le suivre puis reprendre sa place, laissant l'errant retrouver sa compagne.

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Bradbury
Brad c’était occupé de la monture de jades, malheureusement celle-ci avait due repartir au bout de quelques jours.

Le Campement avait été réorganisé et Kalimalice faisait l’allée et retour entre le Conseil et les Dames Blanches pour les tenir informées. Les apprenties faisaient les tours de garde et les nuits étaient courtes. Depuis la première campagne en avril 1455 à laquelle elle avait participée, Brad avait apprit à avoir le sommeil léger.

Craquement, bruit de bottes furtif et son du cor retentissant à vous rendre sourd et de mauvaise humeur en guise de réveil-matin, pourtant nous n’étions pas à la commanderie.
En la circonstance, il ne s’agissait que d’une seule raison probablement, le camp est attaqué ou la ville.

Mettre ses bottes et sortir son épée du fourreau puis se précipiter hors de la tente pour…s’apercevoir de son erreur…se détendre et se présenter devant kalimalice qui les attendait.


Présente !
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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Kalimalice
Le cor avait sorti les blanches et le courtisan d’Azzera de leur couche .L’œil amusé, elle les regardait se planter devant elle.

Bien vous voila debout aux aurores et bien non pas d’attaque, mais un joli entrainement

Regardant Aengus,petit sourire en coin .

Messire suivre sa blanche ne veut pas dire que batifoler mais aussi se plier à nos us et coutumes .Donc vous ne serez pas exempté d’entrainement.

Un petit duel au baton me semble de bonne augure avant le frugal repas du matin .


L’arrivée de Maxime d’Alesme, frère de notre célèbre Justine d’Alesme, ne perturba en rien la décision de la gardienne .Elle avait rencontré le vicomte à plusieurs reprise au bras de la jeune apprentie en divers lieu et notament au mont st Michel chez leur ami commun les blackney .Le duc Alcalnn aimait à recevoir ses amis et Nennya se rejouissait toujours de les voir arriver,

Bonjour vicomte ,heureuse de vous voir rejoindre notre camp .j’espere que le voyage fut agreable entre Gien et Orleans .Désolé de ne pas sortir de tapis rouge pour un licorneux ,mais la nous sommes en plein dans l’entrainement .Il ne vous reste plus qu’à soutenir votre douce

Allez on ne traine pas


Citation:
Fidais –Aengus

1er tour : Petite mise en jambe pour la blanche qui attaque avec faiblardise son adversaire. Celle-ci défend correctement et pare.
2nde passe : Aengus ne s’encombre pas de détail et attaque nettement. Fildais riposte efficacement et met à défaut son adversaire.
3ème passe : Aengus ne se décourage pas et attaque de nouveau, mais faiblement. La blanche fait une défense brillante et pare le coup.
4ème passe : Fildais prend l’avantage et attaque de manière confortable. Aengus défend correctement mais ne peut empêcher Fildais de le toucher. Le score est ouvert par Fildais.
5ème passe : Fildais, sous l’impulsion du coup précédent, lance une furieuse attaque. Aengus défend de nouveau correctement. Mais, l’énergie est telle que Fildais le touche et provoque une blessure de moyenne importance au niveau des côtes de l’homme en tartan .
6ème passe : Echaudées, les deux duellistes s’élancent et retiennent leurs coups.
7ème passe : Tout les deux se replacent. Fildais s’élance, exaltée, et réattaque furieusement son adversaire, toujours aussi bon en défense. Cependant, l’expérience parle et la blanche blesse légèrement Aengus de nouveau aux côtes .
8ème passe : Se freinant un peu, Fildais attaque, choisissant précision à force. Cela surprend Aengus qui ne défend pas et laisse une grande ouverture. Fildais se retient mais touche

Fildais gagne par 4 touches à 0.



Citation:
Azzera – Andaine

1ère passe: Azzera attaque précisément d’entrée son adversaire. Surprise, Andaine défend piteusement avec son bâton, laissant Azzera la toucher sans la blesser.
2nde passe : Les deux jeunes femmes reprennent place et c’est au tour de Andaine d’attaquer. Mais l’offensive est faible. Azzera en profite et défend correctement. Et bien que toutes deux aient bien visées, le coup est paré.
3ème passe : Aussitôt, Azzera attaque faiblement. Andaine elle, prend ses marques et défend correctement. Azzera touche Andaine qui en sort indemne.
4èmepasse : Les deux se lancent et se ratent, la fatigue aidant.
5ème passe: Azzera attaque aisément son adversaire. Andaine défend correctement, la main s’habituant au bâton et pare avec brio la coup porté.
6ème passe : l’ecuyere n’en démord pas et attaque précisément sa Soeur. L’apprentie défend correctement et pare à nouveau. Cependant, on dénote bien une supériorité del’ecuyere qui ose plus que Andaine .
7ème passe d'armes : D’ailleurs, voici encore une nouvelle offensive de Azzera, ma foy, très précise. Andaine ne peut que défendre piteusement, surprise et de fait, est touchée sans dommage cependant.
8ème passe : Azzera, de nouveau, attaque, mais faiblement. La fatigue s’installe chez les deux concurrentes et d’ailleurs, Andaine laisse une ouverture nette. Azzera en profite et touche la jeune andaine , la blessant moyennement à la main.

Azzera gagne par 4 touches à 0.


Citation:
Bradbury - Pherea

1ère passe : Bradbury s’élance et attaque Pherea avec retenue. Cette dernière défend bien sa position sans pour autant réussir à parer. Bradbury touche.
2nde passe : L’écuyère garde l’avantage et attaque toujours avec la même faiblesse qu’avant. Esprit ailleurs ? Pherea effectue une défense correcte de sa position, mais Bradbury passe et la touche, la blessant légèrement à la hanche.
3ème passe : Pherea n’en démord pas et attaque à son tour. Attaque rondement menée, mais la défense est efficace et le coup est paré.
4ème passe : Brad reprend l’avantage, mais l’offensive reste faible. La défense est tout aussi piteuse, bien que parant le coup.
5ème passe : Les dames entrent enfin dans le combat. Brad attaque aisément, Pherea défend correctement et stoppe l’attaque.
6ème passe : Brad prend l’ascendant et attaque de manière précise. La défense reste correcte, mais l’attaque permet tout de même de toucher l’adversaire, sans que la Dame soit blessée.
7ème passe : Brad mène la danse et attaque toujours aussi facilement. Pherea ne faiblit pas et pare correctement le coup porté. Le combat est rondement mené par les deux dames qui défendent toutes deux superbement leur place
8ème passe : Une attaque faite avec précision est lancée par l’écuyère qui profite de l’ouverture nette que lui offre Pherea pour venir la toucher.

Bradbury est vainqueur de ce duel par 4 touches à 0.

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Mackx
Il fut accueilli à l'entrée par une des soeurs de la blondinette. Si il ne se trompait pas, c'était celle qui était avec l'irlandais. Comment est-ce qu'elle s'appelait encore ? Azz, ça il s'en souvenait, mais Azz...quoi ? Azziza ? Non, pas ça. Azzturies ? Non, c'était au sud ça ... Azzticot ? Non, personne ne s'appellerait comme ça, quoique, n'y avait-il pas un noble normand de ce nom ? Azztuce ? Non plus !

Azzera ! Voila, il était retombé dessus ! Azzera et lui il errait, la bonne paire quoi.


Le bon jour Azzera !

Un sourire naquit sur ses lèvres en repensant à l'histoire du kilt de chez la saigneuse de sa mie. Mais peut-être ne valait-il pas mieux lui rappeler si il voulait revoir Sam vivant car elle lui avait déjà pris pour aller s'en occuper.
Elle l'invita ensuite à la suivre et Kalimalice l'accueillit à son tour.


Heureux de vous voir également Dame Kalimalice ! Mon voyage fut très agréable oui.

Et pour le tapis rouge, n'ayez crainte, le jour où je me formaliserai pour cela, il sera temps pour moi de réfléchir à mon investissement dans la bête à cornes.


Le Vicomte sourit, il ne lui restait plus qu'à soutenir sa douce comme l'orléanaise avait dit. Mais comme on ne dérange personne - fut elle votre promise - au milieu d'un duel au baton, surtout quand celui-ci se déroule contre un irlandais devant peser près du double de l'oisillon berrichon, le poitevin se contenta de se mettre en retrait et de regarder le cours des choses.
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Aengus


Je savais que la journée serait exécrable !

Non pas à cause de cette mission, ni de la présence de Azz et ses Soeurs... avouez qu'elle avait mal commencé... Le cor, la chute, la mauvaise humeur de ma Sirène et là... un exercice !... La loi des séries est implacable !!

Petit sourire, à peine narquois de Kalimalice à mon adresse... pourquoi j'étais sur qu'elle n'allait pas me rater ?

- Messire suivre sa blanche ne veut pas dire que batifoler mais aussi se plier à nos us et coutumes. Donc vous ne serez pas exempté d’entrainement.

Un petit duel au baton me semble de bonne augure avant le frugal repas du matin .

Oh non ...pas ça... Les chevaux, le bois, l'astiquage des cuirs et des armures.. des corvées quoi... mais pas un entraînement !

Ben quoi, me direz-vous, un exercice... ça vaut mieux que d'aller au casse-pipe, non ?

D'une certaine manière, oui... pour la plupart des combattants. On a beau être prêt et aguerri, on préfère les fausses alertes.
Seulement voilà. Je garde de très mauvais souvenirs des "exercices", "entraînements" et autres joyeusetés du genre... J'y ai récolté les seules blessures de combat subies en vingt ans... Contre des humains, je veux dire...
Plus sérieusement, je savais les exercices importants, non pour ce qu'ils apportent en expérience, mais parce qu'ils entretiennent le moral et la forme physique. Cependant, je savais que je n'y mettrais ni l'ardeur, ni la conviction requises pour plusieurs raisons.
D'abord, j'ai toujours eu horreur de me battre contre une femme. Non par complexe de supériorité car je sais les femmes habiles et fortes, courageuses et tenaces... Mais, excepté si ma vie est en péril, j'évite le combat.
Ensuite, il m'est difficile de prendre un combat "fictif" au sérieux, car, tant que ma vie n'est pas en danger, je ne m'investis pas dans la lutte... Etre battu dans ce genre de joute n'affecte pas mon amour-propre. Ma pugnacité et, partant, mon acuité au combat, s'en trouvent émoussés.
Sur un champ de bataille, je ne lutte pas pour briller ni récolter des honneurs, mais pour le cause que je défends et pour ma vie.

Tandis que nous étions alignés devant L'Esquire, un Licorneux bien sympathique et discret, entrevu à la cérémonie, se présenta au camp. Azz s'occupa de sa monture puis vint nous rejoindre.

Mais déjà, la Blanche avait formé les couples. Je la remerciai intérieurement de ne pas m'avoir opposé à ma Sirène... dans l'état de mauvaise humeur où elle se trouvait, je la sentais capable de se défouler sur moi.

C'est ainsi que, je me retrouvai face à la blonde Fildais.

Je me débarrassai de mon baudrier et de tout ce qui pourrait entraver mes mouvements ayant drapé mon tartan de manière à me laisser le torse nu, m'emparai du bâton, un peu léger à mon goût et me mis en garde.

Fildais, malgré son apparente fragilité se révélait une âpre combattante... la lueur déterminée dans son regard ne me trompait pas.
Cependant, sa première attaque est peu convaincante, visiblement, elle tâte mes défenses, teste mes réflexes.
Je défends et pare aisément.
Concentrée la Blanche... la lutte pourrait paraître inégale, mais il n'en est rien : elle sait manier le bâton la blondinette...
Voyons ce qu'elle a dans les tripes : Feinte à senestre d'une main , moulinet, bâton change soudain de main... attaque haute visant l'épaule opposée de la Blanche. Je n'appuie pas le coup... erreur !... Elle contre et me met en défaut mais me rate de justesse.

Joli !... Aengus, tu devrais faire attention !

J'enchaîne cependant en pivotant sur une jambe pour une attaque sur le flanc... trop faiblement... sans grande conviction. Fildais pare merveilleusement, elle a prévu le coup.

Sans attendre, elle se fend d'un estoc, presque à bout de bras... Belle attaque alors que je suis encore en déséquilibre sur le coup précédent. Je pare néanmoins, mais son bâton traverse ma défense et me touche légèrement.
Poursuivant sur sa lancée et profitant que je me remets en garde, encouragée sans doute par son premier succès, la Blanche récupère le bâton des deux mains et fait un moulinet horizontal... Cette fois, elle y met toute son énergie, et, bien que réussissant à parer le coup, je ne peux l'empêcher de m'atteindre assez violemment au côté.
Ouch... Grimace.. pourvu que Azz ne le remarque pas... Vive douleur à l'endroit de ma blessure.

Doucement Aengus.

Nouvel échange... moins intense, moins convaincant... La blonde aurait-elle remarqué ma grimace ?...

Non.. et heureusement pour la beauté du combat.

Fildais s'est reprise et sent que la victoire pourrait être sienne. Elle me regarde une lueur ardente dans les prunelles... elle fait plaisir à voir tant sa combativité est intense... Elle tient son bâton au centre... je devrais me méfier, mais la douleur au côté est lancinante, supportable, mais elle me déconcentre.

Attaque violente sur mon épaule dextre... Belle parade... je me crois hors d'atteinte lorsque d'un mouvement souple et rapide, elle fait pivoter son bâton côté senestre me touchant une nouvelle fois au côté gauche.. je ne peux qu'amortir le choc.

Nouvelle grimace... Cette fois la douleur est vive... je n'ose regarder, mais il me semble sentir un liquide chaud et gluant couler le long de mon torse.

Complètement déconcentré, je reste quasiment sans réaction lorsque sa dernière attaque me touche à l'épaule.

Bravo !... Malgré la douleur, je félicite la Blonde Blanche tout en rajustant mon tartan aussi rapidement que possible afin de masquer mon torse... Il faut que je me retire au plus tôt pour vérifier l'état de cette plaie avant que Azz ne la voie.

- Beau combat Fil. Vous êtes redoutable !






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