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[RP]La casa Al Andalus et l'atelier Al Alcazar

Khonsou
Voyant que l'oriental passait ses habits sur ses armes en guise de signe de paix, Khonsou se détendit un peu plus. Visiblement, à en juger par la posture d'Hilde, il n'était pas le seul à être sur le qui vive. Il lui semblait d'ailleurs étrange qu'une femme soit autant en alerte dans une telle situation. Son passé devait sans doute receler quelques drames personnels...

Se détachant de ses pensées, Khonsou porta un nouveau regard sur le sire en face de lui et écouta ses paroles.


"Salam messire, je dois comprendre que vous accompagnez ces dames!"

"Amazzal dicte le Dévoué, gardien de la Casa Al Andalus!"


Souriant devant ses paroles de bienvenue, Khonsou en fit de même et imita instinctivement l'attitude de son interlocuteur maure, en posant lui aussi, une main sur son cœur.

"Enchanté Amazzal, je suis Khonsou, modeste et paisible citoyen arlésien."

Se redressant légèrement.

"Et vous avez vu juste, j'accompagne bel et bien ces charmantes et bruyantes... demoiselles auprès de votre seigneur Sidhi."

Sur ces paroles, Khonsou jeta un regard en coin à sa petite brune d'amour, Lilli. Elle était étrangement restée calme jusqu'à maintenant, chose inhabituelle et qui n'allait surement pas durer encore longtemps. Cette pensée le fit sourire.
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" L'or véritable ne craint pas le feu. "

Sadjia..
Parce qu'elle s'ennuyait.
Parce qu'elle avait faim.
Parce qu'elle passait dans le coin et qu'elle trouvait bête de ne pas arrêter.
Parce qu'elle aimait la porte d'entrée et voulait savoir ce qui s'y cachait à l'intérieur.
Parce qu'elle a vu du monde qu'elle connaissait devant ladite porte d'entrée.
Parce qu'elle avait envie de partager un thé, un vrai, pas du frelaté! et de discuter.
Parce que ses pieds se dirigeaient sans qu'elle ne s'en rende compte dans l'allée. Action réaction. Les pieds avancent le corps suit, une des règles élémentaires de la physique. Et tout le monde sait que les Loy de la physique c'est important!
C'était donc toutes ces raisons qui faisaient que Sadjia était ici et pas ailleurs.
Alors elle sourit en marchant. Elle sourit à l'idée de passer du temps en compagnie de personne qui semblait de prime à bord agréable.
Arriver à bonne distance elle les salua avec son accent d'orient et un ton chantant:


- "Salam!"
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Poema_lilli
Enturbanné élégant à l 'allure fière un homme se présenta en les surprenant par derrière. Haussement d 'épaule la peur la fit sursauter.

"Amazzal dict le Dévoué, gardien d ela Casa Al Andalus!"

Au son de la voix inconnue mon sang fit qu 'un aller retour, tête à pieds en passant par mon petit coeur emballé de curiosité, par l 'envie de découvrir comment ouvrir une porte anormalement petite.

- Hé bé vous ...alors ...en temps de guerre, j 'aimerais pas vous avoir dans mon dos.

L' oeil inquiet je détaillais l 'homme , une main posée sur la poignée d'une lame fabriquée de façon étrange, fine ciselée, le fer travaillé en courbe, l 'extrémité pointue.

Il fait quoi lui avec ça ....c 'est pour embrocher les poules...ou peut être bien les lapins....Oh non....pour trouer les ventres de leurs ennemis....Ah ciel faut que je me montre aimable, si je ne veux point finir embrochée, puis servir de nourriture lors d 'un festin, leurs goûts alimentaires me sont méconnus. Sentiment de bon augure, l 'homme avait une approche amicale, l 'humeur se voulait décontractée.


Rassurée, présentation faite en étirant mes jupons de chaque côté, je tapais le sol de mon talon, en espérant l 'effet escompté....la classe....

- Je suis tout un poème à moi toute seule, je préfère éviter le nom de ma famille et rester simple, mes parents m 'ont doté d 'un petit nom magnifique à entendre.

Claquement de ma langue, je voulus le prononcer avec délectation :

- LILLI...... Pardon je crie .....

Finalement j 'adore crier si seulement mes cris, je pouvais les contrôler...Enfin Khonsou s 'en plaint pas ...mais bon c 'est une autre histoire ça.... faudrait que je raconte mes frasques un jour...

Et Hilde qui jouait à la dame de fer, en posant un doigt sur sa bouche, afin que j 'évite d 'être bruyante.

- OHHHHHH......Khonsou te voilà on se demande comment tu as trouvé le chemin mon chou!

Soudain une nouvelle voix les salua en leur disant :

-Salam

Encore un nouveau mot que je ne comprenais pas, par politesse je mis ma main sur mon coeur et répondis sur le même ton à une dame jolie à regarder .

- Salam

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Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Khonsou
- Je suis tout un poème à moi toute seule, je préfère éviter le nom de ma famille et rester simple, mes parents m 'ont doté d 'un petit nom magnifique à entendre.

- LILLI...... Pardon je crie .....


Khonsou souriait franchement. Comme il l'avait anticipé, sa petite Lilli n'avait pas pu s'empêcher de s'exprimer de manière spontanée et directe. Semblable à son image et tel qu'il avait appris à l'aimer.


- OHHHHHH......Khonsou te voilà on se demande comment tu as trouvé le chemin mon chou!

Se tournant vers elle, il l'embrassa tendrement sur le front. Un baiser qui se voulait chaste face aux témoins ici présents et dont il profita pour glisser discrètement dans l'oreille de Lilli.


Oui, on se le demande pas vrai ? Beaucoup à l'ouïe, mais aussi un peu grâce à ton parfum...

Khonsou se tourna vers la nouvelle venue et lui fit un signe de tête poli. Il la connaissait déjà pour l'avoir vue à plusieurs reprises dans les tavernes arlésiennes. Puis, il s'adressa à nouveau au maure en faction devant la porte finement ouvragée.


Cher Amazzal, nous sommes venu voir le maitre des lieux. Est-il là ? Si oui, veux-tu bien nous mener jusqu'à lui, je te prie ?


Le soleil arlésien commençait à se faire ardent, Khonsou se dit qu'il lui serait bien agréable de poursuivre la conversation dans un endroit plus frais et calme, avec de préférence une boisson en main. De plus, il était curieux de voir à quoi pouvait ressembler les lieux et de savoir s'ils étaient aussi richement décorés que cette solide porte qu'il avait face à lui.
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" L'or véritable ne craint pas le feu. "

Sidhi
Après un détour fort agréable au salon de thé de la Cité, je repris la direction de la Casa Al Andalus afin de regoûter au bonheur simple de flaner dans le patio intérieur.

A peine poser près de l'oranger que je cru entendre du bruit à l'extérieur... suivi de cris...

Je décidais de rejoindre la fenêtre donnant sur la ruelle et découvrais amusé la joyeuse troupe qui se trouvait sur le pas de la porte. Le trio infernal du salon de thé en faisait partie accompagné d'un Amazzal qui devait avoir bien du mal à comprendre toute cette agitation, ignorant ma présence. Occulté par le moucharabieh qui ornait l'ouverture, je regardais avec délice le spectacle de rue donné sous les fenêtres de la Casa Al Andalus. Une femme que je ne reconnaissais pas fit son apparition et lança un salam familier.

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Amazzal


Le messire était des plus avenant.

Citation:
"Enchanté Amazzal, je suis Khonsou, modeste et paisible citoyen arlésien."

"Et vous avez vu juste, j'accompagne bel et bien ces charmantes et bruyantes... demoiselles auprès de votre seigneur Sidhi."


Puis la crieuse silencieuse se lança à son tour dans une présentation ponctuée de haussement de ton.

Citation:
Hé bé vous ...alors ...en temps de guerre, j 'aimerais pas vous avoir dans mon dos.
- Je suis tout un poème à moi toute seule, je préfère éviter le nom de ma famille et rester simple, mes parents m 'ont doté d 'un petit nom magnifique à entendre.
- LILLI...... Pardon je crie .....
- OHHHHHH......Khonsou te voilà on se demande comment tu as trouvé le chemin mon chou!


Je devais déduire de toute cette tirade que j'avais surpris la damoizelle, qu'elle n'avait pas tout à fait couper le cordon, que le messire était son époux... face à ce débit de parole, la concentration devait ne pas être relachée...
C'est alors qu'une compatriote fit son apparition lançant un salam qui eût comme conséquence de détourner un instant... assez long... cette fameuse concentration. Sa beauté orientale aurait eu le don de m'enchanter et de détourner ma vigilance. Je lui souris l'oeil plein de malice et pétillant.

La prise de parole du messire me ramena à une réalité que j'ignorai... la présence de sidi Shidi.


Citation:
Oui, on se le demande pas vrai ? Beaucoup à l'ouïe, mais aussi un peu grâce à ton parfum...

Cher Amazzal, nous sommes venu voir le maitre des lieux. Est-il là ? Si oui, veux-tu bien nous mener jusqu'à lui, je te prie ?


"Mais sidi Sidhi n'est point encore rentré de son escorte?"

J'étais pour le moins quelque peu désorienté mais je devais tenir mon rôle de garde. L'oeil concentré j'attendais la réponse de messire Khonsou.

Khonsou
Patient, Khonsou laissa au garde le temps de récupérer de sa désorientation. Il savait très bien comment ces charmantes créatures que sont les femmes, peuvent parfois faire perdre leurs repaires aux hommes.

Citation:
- " Mais sidi Sidhi n'est point encore rentré de son escorte? "

La phrase lui paraissait obscure. A ce que Khonsou avait supposé, il lui semblait que Amazzal lui-même n'était pas trop au courant des allers et venues de son maître.

- " Je ne peux que vous certifier que j'ai récemment vu votre seigneur et qu'il nous a invités, moi et ces dames, à venir lui rendre visite en sa demeure. Quant à savoir s'il se trouve en son logis, ça, mon cher Amazzal, je pense que vous êtes plus qualifié que moi pour le vérifier "

Khonsou avait ponctué sa fin de phrase d'un petit sourire poli.

- " Dans le cas où messire Sidhi ne serait point là, je peux repasser plus tard avec ces dames. A moins... *réfléchit un court instant* A moins que, je ne les laisse en votre compagnie le temps de son retour. "

Pour la peine Khonsou souriait franchement, se disant que dans le pire des cas, il arriverait qu'en même à retrouver un semblant de paix en se séparant de la présence chaleureuse, mais parfois un peu trop dynamique, de sa petite gente féminine.
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" L'or véritable ne craint pas le feu. "

Hildegardeii
Je fis quelques pas en arrière laissant au couple Lilli-Khonsou le loisir de leurs retrouvailles, pour venir butter contre le muret du bassin d'une petite fontaine. Le soleil méridional dardait Arles de ses rayons brûlants et je ne pus résister à l'envie de m'asseoir sur le rebord, le temps que les présentations se fassent.

Une belle orientale arriva, et salua l'assemblée d'une voix enjouée. Je reconnus Sadjia, rencontrée peu avant au salon de thé. Son sourire avenant séduisit aussitôt le maure qui resta un moment interdit devant son allure.
Vrai que Sadjia était jolie avec sa peau dorée et ses boucles brunes.

Tout en observant la scène, je trempais ma main dans l'eau, la faisant clapoter sous mes doigts. Finalement, j'étais bien, assise sur ce muret. L'ombre d'un oranger adoucissait les rayons du soleil et le bruit de l'eau raffraichissait l'endroit.

Le gardien sembla s'étonner que du monde se présente chez son maître. Il disait celui ci en voyage...
Le mieux était peut être d'attendre ici et de laisser les autres entrer.

En ce qui me concerne, ça n'a aucune importance messire le Dévoué, j'attendrai dehors, il fait trop chaud pour rester enfermée !

... Et puis, rien ne presse, je passe quelques jours en ville, je passerai une autre fois.
Je lui écrirais pour lui dire !

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Sidhi
Le manège avait assez duré. Je vis Hildegarde se poser près de la fontaine qui se trouvait en face de la Casa. Je la regardais caresser la surface de l'eau avec un certain plaisir.

Toujours occulté par le moucharabieh de la fenêtre, je m'exclamais...


"AMAZZAL, fais donc entrer tous ce beau monde, la fraîcheur du patio les attends!"

Je redescendis de suite me poster dans le patio.
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Sadjia..
    Sadjia n'était pas du tout consciente de l'effet qu'elle faisait, pas consciente de son éventuel charme. Car après tout la beauté se trouve dans l’œil qui regarde, pas ailleurs.
    Et puis, elle connaissait plus ou moins ces trois personnes qu'elle avait déjà rencontré en taverne.
    Lillie, dicte la belle, si son mémoire était bon, ensuite son fiancé qui lui a laissé tester le fauteuil des nobles. Un fauteuil qui selon Sadjia n'avait rien à envier au coussin Maure!
    Enfin, Hilde, enceinte jusqu'aux yeux, une personne qu'elle appréciait énormément depuis qu'elle avait commencé à la côtoyer. Mai Lilli et Khonsou semblaient l'avoir complètement oublié ce qui lui fît perdre un peu le sourire. Était-ce dû à la chaleur, un coup de pelle mal placé, l'abus de piquette ou toutes ces effluves amoureuses dégagées par le couple?
    Très bonne question mais qu'importe!
    La jeune femme se concentra alors sur Amazzal et ne pût s'empêcher de sourire à nouveau. Un sourire chaleureux, heureuse de rencontrer un des siens. Car, oui, elle souffrait du mal du pays. Les senteurs d'orient, le soleil, la chaleur d'orient et de ses habitants. Elle écouta distraitement l'échange entre les deux hommes occupés à observer cette fameuse porte, derrière laquelle se cachait le dénommé Sidi Sidhi.
    Elle détourna le regard et s'approcha d'Hilde lorsqu'une voix les invita à rentrer.


    - "Salam Hilde! Je trouve Khonshu et Lili étrange aujourd'hui. Leurs est il arrivé quelque chose?"


    Elle jeta un petit coup d’œil en direction du couple et enchaîna avec une autre question:

    - "Es ce que Tu connais le maître des lieux? "


    Jusqu'ici elle avait fait des efforts pour conserver le "vous", le "tu" n'étant pas toujours apprécié du public. Un vous pour se fondre dans la masse, un vous qui lui arrachait la bouche, un vous manquant totalement de naturel. Et le naturel quand on le chasse il revient au galop

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Lisenlou.


Après une petite semaine de voyage pour aller voir son ami Slim, Lisènlou était enfin de retour chez elle.

Elle était passée au préalable au palais mais comme elle n'y avait rencontré personne ou très peu de monde, elle avait décidé d'arpenter les ruelles de la ville.

Dans l'une de celle-ci, elle fut agréablement surprise de constater que du monde se trouvait devant une porte et qu'elle en connaissait au moins une.

Se demandant ce qu'il pouvait bien se trouver en ce lieu voir meme qui y habitait, elle alla à la rencontre de ces personnes et lança un joyeux :

Salam aleykoum !!!


C'est alors qu'une fenêtre à l'étage s'ouvrit. Oh !

Ouhou !!! Sidhi !!!

Elle agitait la main comme une gamine le ferait. Qu'il était bon de voir et revoir les siens. Et c'est avec un grand sourire qu'elle se dirigea vers la porte tout en se présentant à ceux qu'elle ne connaissait pas.

Je suis Lisènlou ! Enchantant !


Hildegardeii
Le temps suspendit son vol l'espace de quelques secondes, des regards d'étonnement s'échangèrent lorsqu'Amazzal sembla ignorer que son maître fut en sa demeure.
J'étais pourtant certaine que l'homme rencontré la veille avait dit ce nom... Sidhi... lorsqu'il s'était présenté à eux. Et puis cette maison, la porte d'entrée finement travaillée, les ouvertures occultées par des moucharabiehs ciselés de motifs géométriques, tout cela respirait le monde arabe et reflétait leur gout pour les décors raffinés.

Sadjia s'approcha de moi pour m'interroger sur l'attitude du couple. Je ne sus que lui répondre, les trouvant chaque jour plus épris l'un de l'autre. Peut être avait elle perçu une intonation qui m'avait échappé ?

Je ne sais pas... L'amour a ses mystères qu'il ne faut pas toujours tenter de décrypter, surtout s'il est sincère.


Elle les observa l'espace d'un instant puis s'enquérit de notre hôte invisible

- "Es ce que Tu connais le maître des lieux? "
me demanda t elle.

Je l'ai rencontré une fois, au salon de thé que tu connais à deux pas d'ici. Sa mise et ses manières m'ont donné envie d'en savoir davantage.


Le "tu" semblait de mise parmi ces pesonnes. Sans doute une des coutûmes orientales dont j'ignorais tout. Ma curiosité, piquée par les us de cette communauté, c'est avec un plaisir non feint que je découvrais leurs mots et leurs gestes. Tous semblaient fort respectueux d'autrui, loin de la gouaille à laquelle j'étais habituée chez nous.

C'est alors qu'une voix retentit pour interpeler le gardien. Je reconnus aussitôt celle de l'homme qui nous avait invité et sourit tout en tentant, en vain de l'apercevoir. Mais le contrejour interdisait toute intrusion au delà des murs. Nous aurions donc la surprise de découvrir les lieux en franchissant la porte.

Changeant d'avis puisque le maure était là et nous conviait à entrer, j'abandonnais la fraicheur de la fontaine pour accompagner Sadjia vers l'entrée lorsque surgit Lisenlou. Sa spontanéité à saluer l'assemblée me fit sourire. Je reconnus bien là, celle que j'avais cotoyée il y a bien longtemps et dont j'avais gardé un souvenir attachant.
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Amazzal


J'avais du mal à comprendre ce qui se passait. Sidi Sidhi était donc arrivé? Il semblait bien que oui...

Citation:
"AMAZZAL, fais donc entrer tous ce beau monde, la fraîcheur du patio les attends!"


Confirmé! A peine le temps de m'en réjouir qu'une nouvelle grenadine fit son apparition. Je me trouvais bien loin de mes mois seul à Al Alcazar! Je retrouvais la joie de l'hospitalité et c'est avec un large sourire et le coeur ravi que j'invitais les présent à entrer. Je les conduisis jusqu'au patio où sidi Sidhi attendait, un large sourire lui barrant le visage.

Citation:
"Asalamaleikoum! Soyez les bienvenue en mon humble demeure! Prenez place sur ces coussins, je vous prie! Nul doute que vous y serez à votre aise."




Puis se tournant vers moi, en portant sa main au coeur...

Citation:
"Salam mon ami! Heureux de te revoir! Tu sais combien je me plais à surprendre. Veux-tu bien nous préparer le thé min fadhlek*?"


J'acquiescais et me retirais, laissant sidi Sidhi à ses convives.

*min fadhlek -> s'il te plait


Sadjia..
    Sadjia salua Lise ravie de la voir. Une journée aux couleurs grenade! Bien évidemment elle suivit le mouvement et se dirigea vers l'entrée de la demeure. Elle s’apprêta à franchir le pas-de-porte lorsqu'elle remarqua une chose, un détail qui avait son importance. Ses pieds. Ses pieds nus. Des jolis petits pieds, mais qui avaient traîné dehors et qui s'étaient naturellement salis. Donc ils étaient du coup moins joli! Parce que, qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid, par temps ensoleillé ou pluvieux la jeune fille se baladait pieds nus, refusant toutes chaussures. Les pieds nus c'est la liberté et puis ce serait bête de mettre des pieds aussi joli dans des chausses.
    Le seul souci était les traces de pieds qui risquaient de marquer les jolis tapis et il était hors de question qu'elle se fasse déjà remarquer!
    Elle reposa donc son pied en dehors de la maison et chercha le garde du regard:


    "Pssst Amazzal"

    A moitié planquée contre le mur, ne laissant passer qu'une tête par l'entrée de la porte, elle agita une main pour attirer son attention.

    "J'aurais une petite faveur à vous demander."

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Amazzal


Dans l'entrée...

Alors que je m'apprêtais à me retirer pour la préparation du thé, je retrouvais la belle Sadja, restée en arrière, qui semblait ne pas vouloir passer le pas de la porte. Je m'en voulais presque de ne pas m'être inquiété de sa présence dans le patio.

Citation:
"Pssst Amazzal"

"J'aurais une petite faveur à vous demander."


Je m'empressais de la rejoindre.

"Que puis-je pour toi Sadja?"

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