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[RP] Dispensaire Montilien, Médikat à vot’service !

--Ryoka.d.anclair
Pendant que la jeune femme tentait de le rassurer tant bien que mal, il voyait bien qu'elle lui cachait quelque chose. De plus, il la vit rougir un court instant avant de toussoter et de buter sur ses mots. Là, il en était sur, il devait avoir une chtouille qui traînait dans son corps et il allait devoir faire attention dorénavant lorsqu'il croiserait de l'eau. Non seulement il risquait de glisser, mais aussi de... Enfin, cela l'amusait tout de même de la voir ainsi faire des manières pour lui prodiguer des conseils d'hygiène de vie. Il avait déjà décroché de la conversation et la regardait s'agiter pour lui dire que tout allait bien, cela l'amusait. Puis elle se remit progressivement à le regarder avec douceur et il se dit alors qu'il fallait reconnecter les neurones rapidement s'il ne voulait pas se faire démasquer dans sa rêverie ou il l'imaginait en train de combattre comme elle avait pu le lui raconter plus tôt.
Pendant quelques instants en effet, il la voyait sur son cheval en train de défaire un armée à elle seule, et de dire que tout allait bien, que personne ne rouillerait.
Tout va bien, le bras va bien, en clair. Ca y était, il était pratiquement retourné à la réalité et il put ainsi répondre du tac au tac à la dernière question de la brune qui venait de sortir des rêves du jeune garçon.

Oui !
Rester à Montel' !
Héhé


Il se redressa devant elle en riant, s'approcha d'elle pour lui coller maladroitement ses lèvres sur la joue, avant d'enfiler sa chemise à l'envers dans un geste vif et assuré.
Il sautilla jusqu'à la porte d'entrée joyeusement en oubliant les anxiétés qui avaient pu hanter son esprit quelques instants plus tôt.


Du coup c'est bon pour le côté médical? C'est totalement fini?

De toutes manières, s'il devait lui arriver quelque chose désormais, il savait à qui faire appel.

Quand tu auras du temps je te ferai visiter le duché si tu es d'accord !
Kat
      L'Ebène sourit, amusée par la réponse de son ami, lorsqu'il pose une bise sur sa joue, avec une maladresse qu'elle commence à connaître elle ne peut s'empêcher de sourire plus encore.

      Rester à Montel me semble être dans mes cordes, enfin j'crois, avec moi rien n'est moins sûr...

      Kat émet un rire bref tout en raccompagnant Ryoka jusqu'à la porte d'entrée, elle le regarde déambuler ravie de le voir si guilleret après l'inquiétude qui l'avait gagné plus tôt.

      Oui pour le côté médical, c'est fini. Maintenant si jamais tu as un autre soucis, ce que je ne te souhaite pas évidemment, tu connais l'adresse de mon dispensaire.

      Elle ouvre alors la porte lentement, puis s'éclaire à la proposition du châtain...

      Bien sûr ce sera avec plaisir, dès que j'ai un peu de temps devant moi! Je te ferais parvenir un mot si tu veux.

      A son tour elle dépose furtivement une bise sur la joue de Ryoka.

      Fais attention à toi et à bientôt j'espère! Maintenant que nous nous sommes retrouvés ce serait dommage de se reperdre de vue!

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Kateline
    [Des semaines, des mois plus tard...]

      Après de trop nombreuses pertes, de déceptions, et de deuils, Kateline était revenue à Montélimar par le plus grand des hasards. Rien ne l'avait prédestiné à revenir dans cette ville mouroir, mais elle était là.
      Seule, ou presque. Son frère, son sang se trouve toujours en sa compagnie, l'unique pilier de certitude dans cette vie misérable.
      C'est donc à Montel qu'elle décide de rester, puisque son dispensaire s'y trouve toujours, malgré les semaines, que dis-je.. les mois passés sur la route. L'établissement n'a pas bougé d'un poil.
      Oui c'est ici qu'elle décide de s'établir, ou de se rétablir? En tout cas, de ne pas mourir. Du moins pas tout de suite. Avant de quitter cette terre maudite elle s'emploiera à soigner les corps, à défaut de sa propre âme.
      Un matin froid de février, elle vient apposer sur la porte de son dispensaire : "OUVERT"...

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Narcimore
Au petit matin Narci prenait le chemin de la mairie pour faire son rapport de la nuit lorsque passant devant le cabinet médical il remarqua une pancarte sur la porte. Il s'approcha pour regarder.

Cela faisait pas mal de temps qu'il passait devant et se demandait s'il était ouvert ou non.

Arrivé devant la porte il put lire "OUVERT".

Un petit sourire aux lèvres il alla rapidement à la mairie faire son rapport. Cette foi il allait revenir avant que la porte soit de nouveau close.



Quelques instant plu tard après avoir envoyé son rapport

Narci n'héita pas une seule seconde. Il devait rencontrer le médecin de Montel depuis le temps qu'il aurait du le faire.
Il 'approcha du cabinet ... heureusement la pancarte était toujours là. Il s'approcha ... leva le poings et ....


TOC TOC TOC
Kateline
      Le laboratoire de la jeune mire était sans doute la pièce du dispensaire la plus utilisée depuis son ouverture. Kateline passait ses jours et ses nuit à concocter potions après potions, elle n'avait que cela en tête pour éviter de penser à quoi que ce soit d'autre.
      A force d'efforts, les étagères se remplissaient à vue d’œil, elle aurait bientôt de quoi créer quelques essences curatives. En tout cas elle aurait de quoi faire en cas de début d'épidémie.

      Seulement, il y avait des jours et des jours qu'elle n'avait pas vu âme qui vive, ce qui est un peu triste si l'on considère qu'elle devait forcément rencontrer des êtres vivants si elle voulait les soigner... Ce n'était pas faute de s'être annoncée dans le village, laissant courir la rumeur de sa présence. Son établissement était bien en vue et accessible. Que pouvait-elle faire de plus? Attendre oui, certainement.

      Quelques coups frappés à la porte font relever le minois marmoréen des simples éparpillés sur la grande table de travail. Kat abandonne pour quelques instants ses occupations pour aller ouvrir à ce visiteur qu'elle n'attendait pas. Sans doute que les rumeurs avaient fini par lui amener un malade...
      La porte s'ouvre sur le visage d'un homme que l'Ebène avait rencontré quelques jours plus tôt à la taverne municipale, et qui n'était autre que le bourgmestre de Montel.

      Un sourire de politesse s'affiche sur son visage lorsqu'elle s'adresse à lui...


      Bonjour sire. Comment allez-vous?

      Question qui prenait tout son sens et couvrait un véritable intérêt pour la situation de la personne, normal lorsque l'on s'adresse à un médecin...
      Et d'attendre que l'homme lui réponde, et accessoirement, lui dise la raison de sa présence icelieu.


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Narcimore
Narci n'eut pas longtemps a attendre. La porte s'ouvrit. Une gente dame fit on apparition.

En une demi seconde deux neurones se connectèrent et un éclaire de savoir lui traversa le cerveau. Il recula d'un pas ... regarda l'écriture du panneau à coté de la porte ... regarda la dame dans l'encadrement de la porte ...


Bon sang mais c'est bien sûre. MédiKat ... Kateline

Alors qu'il s'excalmait à voix haute il se rendit compte de ce qu'il faisait et s'arrêta net, s'empourpra. Après quelques second il tenta de reprendre une meilleure contenance.

Heu pardonnez moi dame ... Kateline c'est bien cela ? Nous n'avons pas eu le temps de bavarder en taverne l'autre jour et je viens juste de faire le rapprochement entre vous et votre dispensaire.

Il se gratta la tête avant de reprendre

Alors pour vous répondre en ce qui me concerne tout va pour le mieux ... malheureusement pour vous je pense. Mais pardonnez moi j'espère que je ne vous dérange pas au moins ?
Kateline
      L'Ebène s'aperçoit de la surprise sur le visage du bourgmestre, mais sur l'instant se moque bien qu'il n'ait pas fait le rapprochement.

      Excusez moi, mais ce surnom qui est le mien, je ne crois pas vous l'avoir jamais dit...

      Kateline en était même sûre, elle n'aurait certainement rien dit de personnel à un parfait inconnu. Elle jette alors un coup d’œil à l'homme, se demandant s'il n'était pas possédé par le Sans Nom, seul le Sans Nom aurait pu souffler cette information à l'oreille du maire.
      Elle recule d'un pas, quelque peu sur la défensive.


      Non, vous ne me dérangez pas plus que cela. Mais si vous n'êtes pas malade... j'imagine que vous cherchiez tout de même quelque chose en frappant à ma porte...?

      Elle pose alors un regard froid sur le malheureux devin...

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Narcimore
Un surnom ?

Narci fronça les sourcils alors que le médecin recula d'un pas.

Il regarda de nouveau le panneau où était écrit "dispensaire" ... rien d'autre ... il se frotta les yeux ... toujours rien. Il avait du rêver ... ou alors ...

Arf je suis désolé ... il m'avait semblait voir quelques chose écrit ici ... Je ne dois pas être si en forme que cela en fait je pense que je vais aller me reposer.

Il essaya de se concentrer un peu.

Oui pour ma visite. Alors voilà je suis venu déjà vous saluer et je suis également médecin et j'ai quelques simples et quelques potions. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de malades en ce moment mais personnellement je n'ai pas le temps de m'occuper de remèdes alors j'étais venu voir si vous aviez besoin d'ingrédients tout simplement.
Kateline
      Kateline hoche la tête, quelque peu perplexe devant la réaction du bourgmestre, elle n'avait jamais apposé de pancarte en dehors de celle qui indique l'ouverture ou la fermeture.
      Cependant impassible, elle écoute la raison de sa présence. Il était donc médecin tout comme elle. Elle sourit en comprenant la véritable raison de sa présence cachée sous l'offre. A son avis, elle n'avait là qu'un grand curieux.


      C'est bien aimable à vous, mais j'ai pas mal travaillé ces jours ci et j'ai tout ce qu'il me faut. Vous devriez garder vos simples et vos potions, une épidémie est si vite arrivée...

      Et elle pouvait aussi vite disparaître, mais elle se garde bien de le préciser, ne souhaitant pas rendre de compte à un inconnu encore une fois.

      Navrée de devoir décliner votre offre, si vous n'avez plus besoin de rien, je vais retourner à mon office. En vous souhaitant la bonne journée...

      Très peu encline à faire la conversation en dehors des banalités d'usage et des sujets concernant la médecine, Kateline est plutôt pressée d'en terminer avec cette échange entre elle et le bourgmestre. Rien de personnel, il en aurait été de même avec n'importe quel autre être humain croisant son chemin. La main sur la tranche de la porte, elle tapote des doigts à l'intérieur, unique signe de son désir de la refermer, alors que le même sourire poli demeure toujours sur le faciès de l'Ebène face à Narcimore.

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Narcimore
Narci écouta attentivement les réponses. Apparemment elle avait bien travaillé. C'était une bonne chose pour la ville.
Elle tapotait des doigts sur la porte. Elle avait certainement d'autres choses à faire.


Hé bien ravi de savoir que les montiliens seront entre de bonnes mains en cas de maladie.
Je ne vais pas vous déranger plus longtemps vous avez certainement mieux a faire.

Je vous souhaite une bonne journée.

Narci la salua, tourna les talons et retourna à la mairie. Après peut être qu'il pourra prendre un peu de repos.
Kateline
      Au retour de l’Ébène après un aller vers Montpellier puis Marseille... s'étant soldé par un échec cuisant... cette dernière vint à son dispensaire.
      Elle charge les quelques affaires qu'elle avait laissé là avant son départ, puis avant de quitter les lieux, elle appose un panneau sur la porte:


      FERMÉ

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