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[ Rp ] Who Wants To Live Forever( qui pour toujours)

Xalta
Un étrange frisson la parcourt quand il prononce le même mot que celui qui lui a traversé la tête durant une fraction de seconde. Puis il reprend son discours et peu à peu il change d'orientation. Les sensations qu'il décrit, celles qu'il a ressentie à l'annonce de la mort de son frère sont les mêmes que celles qu'elle a éprouvé trop souvent. Chacun de ses morts avaient emporté avec eux un morceau de son cœur et de son âme. Celles qui l'avaient plus marquées étaient les disparitions de Molly et de Belgarion. Un léger soupir filtre entre ses lèvres. Un silence, la figure du jeune homme se transforme, ses yeux deviennent trop brillant de larmes contenues, il renifle. Spontanément elle a un geste tendre envers lui, elle lui caresse la joue, comme elle le ferait pour un proche malheureux. Il accuse le coup d'une vérité qui vient de le submerger. Elle lui adresse un sourire empreint de compassion et d'empathie.

Son récit bifurque sur une histoire d'A. qui explique pourquoi il n'avait pas souhaite se rendre auprès de cette famille qui était pourtant sienne. Une relation secrète, pas si secrète si les amis de la femme étaient au courant. Une impression qu'il avait été joué par cette femme. Possible ou pas. Rien n'est jamais simple surtout quand il s'agit de relations hommes-femmes. Parce que oui forcement, une relation dissimulée aux yeux de tous elle avait eu, elle avait aussi en ce moment mais sans sentiment cette fois-ci , la première avait mal tournée.Une vraie catastrophe. Mais qui désormais appartenait au passé. Avec le recul, elle se reprochait d'avoir mal agi mais c'est le passé.

Il poursuit, elle demeure concentrée sur ses paroles, elle ne parle pas, elle n'est que le réceptacle de sa vie passée. Un coffret comme l'avait dit Feodor, un jeune homme qui s'était confié à elle dans les jardins d'Amboise. Elle reçoit, n'émet pas de jugement. Pas simple car tout individu est porté naturellement à le faire. Et puis, là, son récit fait écho chez elle. Il lève une main, elle plisse le nez. Veut-il lui signifier la fin de l'entretien ? Non, il reprend et un sourire joyeux, du moins c'est ainsi qu'elle le perçoit éclaire les traits de l'Italien. Une joie mesquine que de se réjouir du malheur de quelqu'un mais si compréhensible. Si humain.

Non ce n'est pas bien, mais nous sommes tous enclins à le faire, cela fait partie de notre nature imparfaite. Une impression que la vie nous a vengé, c'est peut-être vrai, peut-être pas. Mais le hasard donne souvent naissance à d'étranges circonstances.

Avez-vous revu cette femme ?
Et votre famille, ce qu'il en reste avez-vous essayé d'entrer en contact ?

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Deuil.
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Gianni
Basic Instinct.

L'Italien pousse un long soupir. Bien sûr que cela a duré. Parce que la Passion consume les corps jusqu'à l'issue fatale où l'un des deux, se laissent submerger par les émotions. Lui, ne voyait qu'elle, sa blondeur, son regard bleu océan. Les soirées et les nuits étaient dédiés qu'à leurs corps qui ne font qu'un, à chacune, de leur retrouvaille. Lui, sans but dans sa vie, elle par mont et vaux en voyage sur les chemins. Tout allait bien quand ils ne se recroisaient pas à Castillon. Le temps a épuisé la patience, anéanti la compréhension, réduit en poussière la confiance pour faire place à la jalousie, la possessivité. Gianni pensait n'avoir rien d'elle. Il n'a jamais rien eu. Il n'aura jamais rien d'ailleurs. Ils ne savaient pas parler. Le peu de fois où cela fut le cas, ils se sont séparés en mauvais termes. Parce qu'au bout d'une année, en savoir si peu sur elle, il ne supportait plus. Elle savait sur lui, enfin, il croit:

Oui cela a duré pendant plus d'un an. A chaque retrouvaille. Chaque fois que nos routes et nos disponibilités nous l'ont permit.

Un brin nostalgique à ne pas s'y tromper, il ne succomberait plus. Il avait trop attendu ce qui n'était pas pour lui, ou plus, pour lui aujourd'hui:

Il y a eu la rupture définitive. J'étais dans le Sud à errer. Par des nouvelles rares qu'on se donnait, elle m'averti qu'elle n'était pas trop loin d'où je suis. Pour se retrouver. Pourquoi pas. A mon arrivée, le premier jour, je ne l'ai pas croisée.

Il essaie de bouger un peu, changer de position pour ne pas engourdir ses membres:

Je ne sais plus du tout comment j'avais appris la mort de son frère. Je me suis fais des idées, j'ai espéré qu'elle veuille de ma présence à ses côtés pour cet instant dur à traverser. Je me suis fourvoyé en beauté.

Il se frotte les yeux, se sent un peu partir, la fatigue commence à faire son oeuvre:

Nous nous sommes vus en soirée. Pas le temps de discuter de tout et de rien, bref. Cela me perturbait cette situation. Moi, j'avais besoin de savoir. Savoir si elle m'avait fait venir, rien que pour nos ébats, ou bien, si elle comptait partager, un peu d'elle et de sa vie.

Il pose son regard dans celui de la Diaconesse:

Le lendemain, j'ai abordé le sujet alors que nous étions une fois encore partis pour de longues heures de passion. J'ai voulu savoir, je lui ai fais part de ce qui m'avait traversé l'esprit. Cela s'est mal finit. Vexé, que sa réponse ne soit celle que j'aurai aimé entendre, quand elle a commencé à me séduire comme si de rien n'était, ce soir-là, je l'ai repoussé...

Il hausse les épaules:

Je l'ai entendu pester, la première fois, que je la voyais sous ses traits, presque menaçante: Viens ici, reviens...Elle l'a eu très mauvaise. Moi, j'ai jubilé de cet instant de victoire car pour moi, c'était un peu ça. Oui, j'ai ouvert les yeux soudain, je ne pouvais pas, je ne pouvais plus. A me donner entièrement sans qu'il n'y est un échange, du partage...Laisser un peu des émotions faire surface...

L'Italien revoit la scène comme s'il y est:

Une enfant, l'impression d'avoir une enfant en face de moi qui fait un caprice. Je l'avais habitué à disposer de moi comme bon lui semble. Je ne savais pas lui refuser ni dire non. Pas à elle. Je n'allais pas voir ailleurs. Amoureux, oui même si je m'en défendais que non.

Il y eût une dernière rencontre, celle où nous avons parlé, comme jamais. Tout ce que nous étions incapables de nous avouer, de nous dire simplement, fut dit. Nous étions d'accord sur le fait que nous voulions la même chose, que nous aurions pu être ensemble, continuer, être en couple. Oui cela aurait été possible.


Il se passe une main sur le visage en la secouant:

Il aurait juste fallut que j'en parle, que je le dise. Elle n'attendait que cela, que cela vienne de moi. Elle l'avoua à son tour que cela aurait son voeu. Cela fait mal d'entendre qu'au final, qu'on est fait l'un pour l'autre mais qu'il sera impossible de le vivre. Trop tard. Le point de non retour avait été franchit.

Il fait une moue en avant:

Moi qui osait pas la brusquer, respecter ses choix. Pour ne pas la perdre. Garder ce que nous partagions. Il aurait fallut que j'outrepasse sa volonté, son choix. Comment peut-on autant enfouir au fond de soi ce qu'on désire le plus et tous les jours, laisser croire autre chose. N'est-ce point faire semblant ? Des faux-semblants...

Il se mord les lèvres:

Elle faire semblant de ne pas être amoureuse et moi tout autant ... Quelle belle connerie, tout gâché, tout foutu en l'air...

Malgré lui, il donne un coup de pied devant lui contre le bord du lit, la douleur se réveille dans tout son corps, il râle de douleur, change de sujet:

Pour ma famille, j'ai écris à Victoria, mon ex belle soeur pour lui dire, que je la rejoignais à Chinon. Vous connaissez la suite, je n'ai pu. Je n'ai eu que des contacts avec elle. Rien des autres membres auxquels, j'ai écris aussi.
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https://www.youtube.com/watch?v=xTKfrY4cQ9I
Xalta
Elle écoute l'histoire, elle emplit le verre, lui offre son aide pour améliorer son confort, redresser un oreiller, humidifier le linge et lui reposer sur le front. Ce sont des gestes machinaux qui ne perturbent en rien son écoute. Elle assimile tout ce qu'il dit: cette histoire d'amour tragique. Tragique parce qu'ils se sont ratés. Ce qu'il y a d'étranges avec les confessions surtout quand on les écoute c'est que certaines bribes font écho à son propre vécu.

Son histoire est différente de la sienne, mais certains passages lui remettent en mémoire ses propres actes manqués. Mais il n'est pas l'heure pour elle de faire un examen de conscience ou de son passé. Elle est là pour lui, pour lui apporter son aide. D'ailleurs il semble faiblir, ses traits se creusent de nouveau. Elle en déduit que tout cela lui demande des efforts. Les affres de l'âme sont parfois bien plus douloureux que les blessures physiques.

Par la fenêtre demeurée entrouverte, elle entend le bruit de sabots. Elle se redresse tout en s'excusant. Son regard clair se pose sur la route: deux cavaliers: son homme et surement le médecin qu'il a trouvé. Un discret soupir de soulagement: il ne s'agit point des propriétaires des lieux. Il aurait été difficile d'expliquer sa présence et la sienne. Elle se tourne alors vers le moribond.

Le médecin est arrivé. Je vais l'accueillir et le faire venir ici.
Nous reprendrons si vous souhaitez après sa visite.


Elle s'interroge sur l'état de faiblesse du jeune homme. Elle est inquiète sur son état de santé. Il semble vraiment mal au point. Elle l'abandonne quelques instants pour rejoindre le médecin et son valet. En quelques mots, elles expliquent la situation aux deux hommes, elle renvoie son valet chercher quelques victuailles puis elle reprend le chemin de la chambre afin que le docteur puisse faire son office.

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médecin, incarné par Xalta
Un homme était venu me chercher, il m'avait expliqué brièvement la situation. Surpris ? Non pas vraiment, quand on est médecin, on fait souvent appel à nous pour des urgences. On apprend à ne pas poser de questions, cela évite d'avoir ensuite à se justifier. Je suivis l'homme jusqu'à une maison, il ne me semblait pas être déjà venu dans celle-ci. Mon guide frappa à la porte, une femme plutôt élégante vint nous ouvrir. Elle m'expliqua la situation tout en me guidant jusqu'à la chambre où reposait un homme au teint plus que pâle.

D'un hochement de tête, je le salue. Je demande à la femme de nous laisser seuls. Elle s’exécute. Je dépose mes deux sacoches qui contiennent mon matériel pour exercer mon art. Je ne pose pas de questions sur l'origine des blessures, elle m'a déjà expliqué succinctement et puis il ne faut pas être devin pour comprendre que ce sont des épées qui ont causé tant de dégâts dans ses chairs. Avec autant de délicatesse dont je suis capable j'ôte les draps qui recouvrent ce corps meurtri.

Je commence mes soins en nettoyant d'abord les plaies : celle de la nuque qui a failli emporté une partie du crâne du jeune homme, pour cela je le fais avec son aide doucement basculer sur le flanc. A l'aide d'un linge imbibé d'une décoction d'eau de rose et de safran. Les bords de la plaie ne semblent pas sur-infectées mais parce qu'il faut résorber cette plaie et aider à la cicatrisation, je me vois dans l'obligation d'ôter la partie qui a déjà commencé à cicatriser. Je préviens mon malade que je vais pratiquer des incisions. Avec minutie et en tentant de faire souffrir le moins possible mon patient, je commence mon travail de chirurgien.

Le sang afflue de nouveau mais j'éponge au fur et à mesure avec le linge afin que la plaie demeure bien propre. Puis quand cette opération est terminée, je prends du fil de lin ciré à la soie, j'enfile sur mon aiguille triangulaire puis je commence mon travail de couturier. J'imagine aisément la douleur du jeune homme à qui je n'ai pas administré de sédatif. Cela me prend quelques minutes.

Profitant qu'il soit sur le flanc, je nettoie celle qu'il a sur le flanc qui me fait face. Je réitère la même opération. Je vérifie l'état des chairs, la profondeur de celle-ci. Je grimace, l'épée a traversé de part en part. elle est entrée d'un coté pour ressortir de l'autre. Je glisse mes doigts dans la plaie, je tâte, je recherche toute forme de suppuration. Mais l'homme pour l'instant semble chanceux dans son malheur. Je ne détecte rien. J'entreprends donc le nettoyage et la suture par la suite des deux orifices laissée par ce coup.

Puis avec douceur, j'aide le jeune homme à se recoucher sur le dos, je vais pouvoir ainsi achever mes soins en m'occupant de la clavicule et de la blessure de son torse. Je vérifie que rien n'est cassée, mais elle semble légèrement malgré tout fragilisée. Tout en soignant la plaie, je décide d'immobiliser cette partie du corps pour éviter que la blessure ne s'aggrave. Sur chacune des plaies que j'ai recouses et pansées, j'ai appliqué des onguents qui aideront à la cicatrisation et empêcheront normalement que les plaies ne s'infectent.

Je me pose enfin sur la chaise, j'essuie du revers de la main , mon front moite après tant de soins qui ont nécessité une forte concentration de ma part. Je me reprends puis termine mon auscultation avant de le recouvrir d'un drap propre, ayant ôté l'autre. J'explique alors au jeune homme qu'il faudra remplacer régulièrement les pansements pour recouvrir les blessures avec les onguents que je lui laisse.

Puis finalement je me lève, j'ouvre la porte de la chambre et fait signe à la femme qu'elle peut entrer.
Gianni
La Ronde des Absolus

L'Italien a perdu le fil depuis que ses mots ne sont plus. Rien n'est en mesure de constituer ou reconstituer la suite du puzzle. Perdu conscience, dés les soins prodigués, la limite d'un homme à supporter la douleur et les soins pour y être soulagé, ont bien eu vite raison de lui. Et de sa raison, et de son corps. ce n'est que par vague sucessives de pointes de souffrance qu'il pu comprendre qu'un médecin pratiquait le nécessaire médical, pour le sortir, de cette impasse. A plusieurs reprises, il ouvrit les yeux en grand sous l'exercice de couture, ou le nettoyage de certaines plaies profondes avec des filets de larmes qui s'échappent de chaque côté de ses yeux. Les soubresauts se font au fur et à mesure d'un échappatoire court, intensif, de quelques minutes longues. De ses cauchemars sans queue ni tête pour qui ne les vit pas ou ne les a pas vécu, n'auraient aucune signification. L'assaut du premier souvenir est une chambre, une bougie, une plume qui gratte sur un parchemin dans un geste de poignet actif, réactif, vif. Une urgence dans la volonté d'étaler une signature à la va et vite. La brume épaisse autour empêche de reconnaitre l'auteur. Il reconnait l'écriture italienne qu'il peut traduire sans mal. Et c'est à la fin de chaque phrase que sa propre voix lit, traduit, raconte, finira par s'épouvanter de la vérité nue:



Si, la Orfano, senza famiglia, da solo, lasciato a te stesso. Il tuo rifugio è qui tra noi. Accetta il soffio di vita che abbiamo permesso, la nostra. Ad oggi, non vi sarebbe che la polvere.

Non dimenticare mai:

"La vita quaggiù è solo godimento effimero rispetto al Hereafter»

Le 11 chiavi della vostra personalità Vaults

1) Non avrai altro ammirazione e adorazione per Te e Uomini

2) Si declina ogni altra concezione della vita terrena e spirituale di quello che hai inculcato

3) Non avrai nessun giorno di riposo. Tu resistere con la forza della mente sulla tua corps.Tu sarai faccia la fame, la sete, il sonno. Tu non soffrono né l'ozio, pigrizia o semplice controllo la vostra vita, questo sarebbe l'inizio della tua morte

4) Si complairas in condizioni di povertà

5) Se qualcun altro cerca di distrarti o convertire la vostra spiritualità, le vostre convinzioni, non dovrete spingere costantemente al irreversibile atto di togliere la vita.

6) Che cosa desiderare, vi servirà, e chi vorrà sarà il vostro cammino, vi farà un'offerta del suo corpo come sacrificio per nostro conto.

7) Non avrai una verità in bocca, se devi essere un prigioniero, prigioniero di fuori del nostro santuario, interrompere l'esistenza non riuscendo a comunicare, consciamente o inconsciamente, l'esistenza della nostra spiritualità. Proteggere e difendere il prezzo della vostra vita

Vi sarà la forza, il potere, il potere di tutti gli uomini. Potrai onorare gli uomini per i piaceri della carne.

9) Non cadere nella tentazione di donne, uomini deboli. Si negare l'acting out. Tu non portare avanti. Se si dà in e tradisce il tuo istinto, se è stato fecondato la femmina, si dovrà ucciderla. In caso contrario, dovrete mettere la vostra vita per gli uomini e mai indulgere nei piaceri della carne con le donne voi. La falsità è umano, ed è concesso.

10) Tu non farai alcun exe che spinge di modificare la vostra mente, il vostro corpo, la vostra spiritualità

11) Non hai mai rimanete con né il tuo odio, né la tua rabbia, né il tuo rancore. Si délivreras questo qualsiasi peso o le tue parole e le azioni che liberare voi.


Une main se saisit du parchemin vite fait. Tout est flou. Une autre semble s'éterniser sur le tissus blanc d'une tenue de Moine. Les seuls mots soufflés sont dans un écho sans fin:

Lasciati andare, rilassarsi, ci sono buone*

Un noir vient tout balayer. Un tremblement de paupières qui ne lui permettront pas de revenir à la réalité. Cependant, il peut sentir autour de lui, contre, sur lui, les va et vients d'une présence qui s'affaire. Il préfére ne rien voir, ne rien savoir, se laisser emporter vers l'inconscient, moins dur à supporter. Quelques bruits indicibles peuvent l'aiguiller, c'est le cas de le dire, sur ce que son corps peut subir lors de ses soins. Une douleur le transperce. Il repart plus loin, plus profond dans une perte de connaissance. C'est les pages d'un carnet qui se tourne dans un bruit de froissement léger. Une maison en campagne. Une nuit à la pleine lune. Un vent qui se lève soudain. Les branches s'agitent. Une ombre noire se faufile dans le parc, longe les murs de la maison. Elle pénétre, furtive, à l'affût du peu de lumière, de vie à l'intérieur des murs. Une femme se déplace à proximité. L'ombre contourne, profite qu'elle s'éloigne à l'opposé, pour grimper à l'étage. Vif comme l'éclair, elle semble chercher une piéce précise dans laquelle elle pénétre. Une chambre. Eclairée par une bougie. En un tour de main, la masse noire fouille, farfouille tout. Retourne matelas, tiroirs, garde robe, tombe enfin sur un carnet, prit en main, quand soudain apparait la femme en robe de nuit, les bigoudis encore sur la tête, de gros chaussons en laine, des chaussette épaisses. Le cri de la femme retentit dans la maison, sous le masque noir où deux yeux d'un vert étincelant s'illuminent , qui s'agrandissent sous la vue qu'il a,et qu'une voix gronde à moitié étouffée:

Alix ????

Le choc est trop violent. Gianni se réveille dans son lit, en nage, le carnet. Bon sang , le carnet. Il hurle sans comprendre:

ALIXXXXXXXXXXXXXXXXX...

Pour qu'elle revienne....

Agité, il regarde partout autour de lui. Affolé, ses propos s'enchainent:


Faut la retrouver, le carnet, elle a le carnet!

Profond est le malaise qui l'entraîne dans un nouveau retour dans le passé, parmi douleurs, râles. A une époque, où il était en proie à de fortes migraines, s''agenouillant mains sur son crâne, assit en tailleur, dans le supplice que cela cesse. Il l'appelait le mal inconnu, qui le posséder. Il se revoit, fiévreux, atteint par un mal inconnu, qui n'a rien à voir avec ses hypothétiques blessures d'aujourd'hui, qui le font clouer sur ce lit. La scène est un long flash back , au ralenti, aux détails impressionnants de réalisme, comme s'il la revit en son songe agité, quelques mois plus tard, lors de cette confession à peine entamée, ses soins intensifs par le médecin, l'auront poussés dans ses retranchements à cotoyer les portes de l'au-delà sans les franchir.

Sa vision est un champ de brume épais. L'éclairci devant ses yeux, un peu moins dense, permet de ne voir qu'à travers ce regard qu'il pense être le sien. Il peut percevoir un état de profonde réflexion. Des pensées sont perceptibles, son état mental emprit à soudain une angoise, une panique. Tout remue au fond de lui. Les yeux se déplacent autour de lui, un intérieur de taverne. Il est seul. Gianni est en proie à une contradiction flagrante, serait-le, le choix d'une décision. Il n'en trouve pas une issue. Puis il y a sa voix qu'il reconnait. Elle résonne à travers le rêve encore flou, où peu d'éléments, peuvent aboutir à une explication, , à ce qu'il se déroule. Un voyage intérieur avec lui-même ? Sa voix porte en sa tête:

" Me faut ce carnet à tout prix. J'ai perdu trop de temps. Il est peut-être passé entre d'autres mains. Peut-être Alix du Viviers en a -t- elle fait cas, s'était-elle confiée ou confessée de ce qu'elle détient ? Je ne peux prendre un tel risque! Je ne donne pas cher de ma peau. Je dois lui faire comprendre de façon décisive et dissuasive s'il le faut, qu'elle doit me le restituer! Il doit être détruit. Qu'il ne soit plus une lecture ni un tourment de l'esprit. Brûlé. Pour qu'il périsse par les flammes. Qu' est-il de toutes ses années...Peut-être qu'elle sera lasse d'une chasse à la vérité, au révolté? Peut-être attend-elle l'instant propice pour le cueillir? La meilleure défense, c'est l'attaque. Pour avoir ce carnet, elle doit s'en souvenir, se remettre dans cette affaire et quel meilleur moyen que de lui raviver sa mémoire. "

Dans un bruit sur la table, une besace s'aplatit devant ses yeux. Deux mains agiles ouvrent. Glissés sur la table sous ses yeux, un nécessaire d'écriture, un pigeon se proméne autour de la tâche à laquelle, il s'attaque. Le message est succint: "*Il libro, Alix di Viviers .Il Libro. Gianni."

Une lame fait irruption dans son champs de vision. Un de ses doigts tendu, l'index, le bout bien en face de ses yeux. La coupure est nette sur l'arrondi où une goutte se forme, puis deux, puis elles roulent le long pour venir en hauteur s'échouer sur le parchemin. Le doigt oscille pour ne pas tâcher de sang le message écrit, pas encore séché. Le doigt coupé vient direct en dessous de sa vue. Il ne peut plus le voir mais devine la succion de celui-ci, pour faire cesser le saignement. Joint au courrier, posé, dans le parchemin, un embout de métal triangulaire de flèche d'arbalète, symbole d'une menace potentielle, avec des traces de sang à son tour sur le carreau métallique abîmé, de fabrication artisanale avec le corps de la fléche, qui a été cassé, à la jointure de deux. Fusionné avec un anneau pour servir de pendentif. Le tout en envoie express vers la destinataire.


***********
Traduction
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Toi, l'Orphelin, sans famille, seul, livré à toi-même. Ton refuge est ici parmi nous. Accepte le souffle de la vie que l'on t'a permis, le nôtre. A ce jour, tu ne serais plus, que poussiére.

N'oublie jamais:

« La vie ici bas n'est que jouissance éphémére en comparaison à l'au-delà »

Les 11 Clés de Voûtes de Ta personnalité

1)Tu n'auras aucune autre admiration ni adoration que pour Toi et les Hommes

2)Tu n'accepteras aucune autre conception de la vie terrestre et spirituelle que celle qui t'as été inculquée

3)Tu n'auras pas de jour de repos. Tu subsisteras que par la force de l'esprit sur ton corps.Tu feras face à la faim, la soif, le sommeil. Tu ne laisseras ni l'oisiveté, la paresse ni la simplicité contrôler ta vie, ce serait le début de ta mort

4)Tu te complairas dans la pauvreté

5)Si autrui tente de te détourner ou de te convertir de ta spiritualité, tes convictions, tu n'auras de cesse de le repousser jusqu'à l'acte irréversible de lui ôter le vie.

6)Ce que tu convoiteras, tu te serviras, le prendras et quiconque se mettra sur ton chemin, tu feras offrande de son corps en sacrifice en notre nom.

7)Tu n'auras qu'une seule vérité en ta bouche si tu dois être captif, prisonnier, en dehors de notre sanctuaire, mettre fin à ton existence sous peine de dévoiler, consciemment ou inconsciemment l'existence de notre spiritualité. La protéger et la défendre au prix de ta vie

8)Tu seras le force, la puissance, le pouvoir d'entre tous les Hommes. Tu Honoreras que les Hommes par les plaisirs de la chair.

9)Tu ne succomberas pas à la tentation des Femmes, la faiblesse des Hommes. Tu renieras la passage à l'acte. Tu n'enfanteras pas. Si tu cédes et trahit tes pulsions, si tu as fertilisé la Femme, tu devras la tuer. Si ce n'est pas le cas, tu devras remettre ta vie aux Hommes et ne plus jamais te livrer aux plaisirs de la chair avec les Femmes. Car l'erreur est Humaine, et est accordée.

10)Tu ne feras aucun exés qui te pousse à altérer ton esprit, ton corps, ta spiritualité

11) Tu ne retiendras jamais ni ta haine, ni ta colére, ni ta rancoeur. Tu te délivreras de ce poids quelque ce soit tes paroles et tes actes qui t'en libéreront.


*Laisse-toi faire, détends-toi, là c'est bien
* Le Carnet, Alix Du Viviers, le Carnet

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Gianni
Alix_du_vivier
Le bien et le mal attendent l'homme au sortir de l'enfance Pierre Billon





Assise dans son fauteuil au coin d’une grande cheminée ou dans l’âtre dansaient des flammes gigantesques, les jambes repliées sous elle, la brune buvait tranquillement une petite liqueur que son ami Argael lui avait fait connaitre, depuis de temps en temps elle appréciait à y revenir le soir dans une douceur de cette pièce et loin de toutes cette agitation qu’elle avait en journée.
Les cheveux détachées descendaient en cascade sur ses épaules couvertes d’un léger châle de dentelles.
Tout aurait pu être parfait si elle n’allait pas être déranger quelques minutes plus tard quand son fidèle serviteur lui apporta ce maudit parchemin.
Dans un premier temps quand elle vit entrer Thibald qui était plutôt un ami protecteur qu’autre chose, elle lui sourit et voulu l’inviter à boire un verre en sa compagnie, cela arrivait quelques fois et ensemble ils se racontaient leurs souvenirs de Calabre. Mais ce soir-là il ne sera pas le cas..


Alix un cavalier à déposer ça à l’entrée, il a donné au garde et il est reparti de suite.


Tiens curieux cette façon de faire qui était-ce ?

Je ne sais te le dire, il n’a rien dit et à juste déposé son parchemin avant de repartir, comme ci il avait le diable en personne à ses trousses.


Le vieil homme tandis à l’Italienne ce curieux document roulé et tenu en son extrémité par une pointe de flèche. En observant le métal elle y vit des traces qui ressemblaient étrangement a du sang séché. Son regard noir se posa alternativement sur Thibald et le rouleau qu’elle tenait en main.
D’un coup sec elle l’ouvrit laissant tomber la pointe sur le sol et devint pâle à sa lecture, toujours assise, comme figée dans son fauteuil, son sang se glaça et sa main qui d’ordinaire était si sure, se mit à trembler légèrement . Elle avait froid.


Que se passe-t-il Alix ?

Un mouvement de négation de la tête et les yeux rivés sur le vélin taché de sang, elle ne put que répondre un mot, un seul mot à peine murmuré.


Gianni !


Le vieil homme fronça les sourcils et vint s’accroupir en face de la brune qui se projetait en ce moment précis quelques années en arrière.

C’est le fameux type qui te poursuivait, n’est-ce pas ? celui même qui te cherchait partout et du jour au lendemain a disparu de la circulation ?


Tout défilait à la vitesse de l’éclair, Castillon, les courses poursuites, l’auberge le carnet,.

Le Carnet non d’un chien, le carnet.....

D’un bond elle se leva laissant choir au sol son verre et son contenu.

Thibald il faut que je règle cette histoire une bonne fois pour toute. Envoie nos meilleurs enquêteurs il faut que je trouve Gianni avant que lui me retrouve.


Un signe de la tête de sa part et il sortit sur le champs laissant la brune en pleine réflexion sur ce qu'elle allait faire.

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Xalta
Elle était demeurée en dehors de la pièce laissant le médecin œuvrer. Elle en avait profité pour donner des consignes à son homme. A priori, cela prendrait du temps, il lui fallait donc prévoir pour pouvoir passer la nuit dans cette demeure dans les meilleures conditions possibles. L'homme de main partit avec une longue liste d'exigences à pourvoir. Comme la visite de l'homme- médecine se prolongeait, elle prit sur elle de préparer une collation avec ce qu'elle put trouver dans les placards et cave de la maison. Elle mit le tout sur un plateau qu'elle déposa à l'entrée de la chambre, au même moment le médicastre sortit. Ils s’entretinrent un moment: il lui donna des consignes à suivre pour soigner les blessures de l'homme sans cacher son scepticisme sur une rémission mais il conclut que l'homme était désormais entre les mains de Dieu.

Sitôt l'homme de sciences parti, elle entra dans la chambre où reposait l'Italien. Elle se rapprocha de lui, mais les soins semblaient l'avoir affaibli alors elle le laissa tranquille, la confession pourrait toujours reprendre plus tard si jamais il survivait à la nuit. Ce qu'elle espérait et elle prierait pour. Elle le laissa après s'être assurée de son confort et qu'il eu mangé un peu. Puis elle s'installa dans la pièce voisine, laissant les portes des chambres ouvertes, histoire de pouvoir l'entendre.

Elle ne se coucha pas sur l'instant, elle prit le temps de se poser un instant dans un fauteuil, longuement même surement. Puis elle pria pour lui, pour son âme, qu'il trouve enfin la paix. Puis finalement la nuit était déjà bien avancée quand Morphée vint la prendre dans ses bras.

ALIXXXXXXXXXXXXXXXXX...


Elle fait un bond dans son lit. Un cri. Elle file dans la pièce à coté, elle s'arrête sur le seuil. Il est réveillé et semble hagard. Puis il semble se calmer alors elle le laisse de nouveau tranquille pour terminer sa nuit. Elle l'interrogera demain.

Au petit matin, les traits tirés par cette courte nuit, elle prépare de nouveau de quoi se restaurer. Son homme de main veille toujours près d'elle. Elle rejoint l'agonisant ou pas d'ailleurs. Elle reprend ses soins comme la veille, attentionnée et douce. Transformée en infirmière pour l'occasion.

Qui est Alix ?


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