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[RP] Le Chêne Ducal

Maze
Maze regarda celle qui se prenait pour une grande mais qui n'était qu'un rat qui fourmillait avec tant d'autres dans les castels. Et oui, la voix accompagnait bien le physique de la donzelle, une voix bien railleuse, telle une poissonnière, sur un corps de Quasimodo, voilà ce qui représentait le Conseil auprès du peuple.
Après un haussement de sourcil, il répondit le plus aimablement à la chose qui lui parlait.


Pardon ? Vous désirez faire quelque chose pour moi ? Eh bien j'ai bien quelques idées mais je crains quelles ne vous déplaisent.
Mais je ne savais point qu'il fallait avoir une réclamation pour se promener sur la place du Chêne. A moins que depuis votre arrivée, vous n'ayez acheté cette place pour votre compte ?
Donc si j'ai besoin de dire ou même de réclamer quelque chose, soyez certaine que je saurais où vous trouver.


L'homme pensa bien sur que les latrines seraient sa place à celle là.
Sorianne
Le ton parait aimable, mais le regard est tout autre, la noiraude n'est point dupe et elle ne donnerait même pas un denier pour connaitre les pensées de cet homme qu'elle exècre. Se retenant de cracher à ses pieds, la brune, tendue comme un arc, lui répond de la même manière.

Je n'en voudrais pas même si on venait à m'en faire cadeau. Je n'aime pas les chênes. On y trouve trop de... Glands... autour... quand vient l'Automne.

Toc.

Si vous savez où me trouver... Grand bien vous fasse. Quant à vos idées, elles ne m'intéressent guère. Prenez garde à ne pas trop penser, vous risquez le saignement de nez.

Elle ne s'attarde pas et poursuit donc son chemin. Il lui faut contacter du monde.

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J'adapte cette tenue sur demande, et selon la cohérence du rang du perso^^
Palimpseste
Palimpseste s'approcha lentement, ses yeux passant d'un vieux parchemin gribouillé de flècheries et de signes cabalistiques aux quatre coins de la place, cherchant des repères.

- Hummm. Alors si...

Il pointa un doigt vers l'ouest.

- Dans ce cas...

Puis il leva la tête vers la cime de l'arbre.

- Pourtant, je...

Ennuyé, le front plissé, il interrompit les deux personnages.

- Excusez-moi, braves gens, c'est ici, le vieux chêne?
Sorianne
La jeune femme, prête à quitter les lieux est surprise par l'arrivée d'un homme qu'elle ne connait point encore. Un sourire s'affiche sur son visage en guise de bienvenue, et elle prend la direction du nouveau venu.

Bonjour Sire, C'est bien ici!
Je suis So, je peux faire quelque chose pour vous?

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J'adapte cette tenue sur demande, et selon la cohérence du rang du perso^^
Palimpseste
- Ah. Bien.

Fit Palimpseste en repliant son parchemin. Il observa à nouveau la cîme d'un air méfiant. Puis il porta son regard sur la dame.

- Bonjour. Oui, bonjour.

Il chercha ses mots dans sa poche.

- Je suis Palimpseste, maire de Compiègne. On m'a dit...

Il chercha à nouveau, toujours sans succès.

- C'est la Duchesse qui m'envoie.
Namaycush
Il passe. Droit, frange de travers, bottes cirées, vareuse d'officier.....

Salmo Salar, Namaycush, Général de France en titre et commandant du corps expéditionnaire de Sa Majesté le Roi Jean, comme l'atteste cette lettre de créance :


Citation:
Citation:

      Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France ;

    Nous avons promis à nos sujets de conduire la France vers la Paix, nous engageant à tout faire pour assurer la prospérité du Royaume de France.

    Ce cheminement passe par l'abandon des querelles de clochers et par la réconciliation entre nos sujets dans un but commun : la grandeur de notre pays. Convaincu de la possibilité pour chaque homme de se racheter, et de la volonté divine d'offrir aux hommes la rédemption en ce monde, nous avons donc dépassé un clivage important qui avait coursjusqu'alors en nous adressant à l'un de nos sujets contre lequel nous avions lutté pour lui tendre la main.

    Le lendemain de notre élection, nous avions en effet proposé publiquement à Namaycush, reprenant à notre compte l'une de ses idées, de prendre la tête d'un corps expéditionnaire pour contrer les ennemis de la France que nous lui aurons explicitement désignés, ce qu'il a accepté.

    Après avoir informé notre gouvernement et les feudataires du Royaume, nous nommons donc Namaycush Salmo Salar général du corps expéditionnaire de la légion dont il aura la charge matérielle, pour laquelle il pourra recruter, et le plaçons sous notre commandement direct.

    Ce corps d'armes pourra être formé dans l'intérieur du royaume mais ne pourra être employé que sur notre ordre, hors du territoire du Royaume ou contre les provinces rebelles à la couronne de France.

    Que Dieu l'accompagne dans sa mission et le garde de se fourvoyer.

      Donnée et scellée 10e jour du mois d'Avril 1462.





Et moi, c'est la Duchesse qui écrit à mon commandant d'armée. Je vous prie de m'excuser Ser Bourgmestre de Compiègne, mais je ne fais que passer et mon affaire sera rapide.

Nous stationnons donc en duché de Chamapgne, terre du DR, dépendante directement de Sa Majesté.


D'autre part, nous avons répondu à l'appel à l'aide du Bourgmestre de Langres, comme l'atteste ce courrier :



Citation:
Langres, vingt-quatrième de Septembre 1462,

Au Général de France Namaycush Salmo Salar,
A la Duchesse Gwenhwyvar uí Fergus,
Bertuccio.

Respectueuses salutations, Général,

C'est grand honneur pour Langres de voir hauts les étendards de France à ses portes.
C'est grand honneur, aussi, de revoir en ses terres votre Grace la Duchesse Gwenhwyvar.

Général, ce jour d'hui, accepteriez-vous magnanimement de passer les portes de Langres et d'entrer en notre ville pour la défendre ?
Langres est en proie constante depuis un mois entier à des révoltes moins populaires que brigandes et je vous demande aide et soutien dans cette lutte de dissuasion que nous menons, frêles sujets.

Langres n'a à offrir en échange que son respectueux accueil, et je vous remercie, d'avance même, de la réponse que vous me ferez.

Pour la Mairie de Langres,
Bertuccio




En conclusion, Sa Majesté est informée de cette affaire, l'ayant fait personnellement de vive voix ainsi que de l'esclandre bourguignonne.


Cela répondra-t-il aux questions légitimes du conseil de Champagne ?



Lui aussi stationne en position de repos, jambes écartées, mais croisées derrière le dos....
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Sorianne
Un sourcil se hausse doucement alors que le sourire de la noiraude s'élargit un peu.

La Duchesse?

Même si cela l'étonne, elle n'en fait pas trop montre. Bon soit, un peu quand même.

Comment puis-je vous aider?

Un bruit de pas lui fait momentanément oublier le bourgmestre, tout comme celui qu'elle a -dans sa grande honte- qualifié de gland en mots... Si peu voilés. La stature en impose l'air de rien et la tenue intrigue la petite boiteuse.

Le regard est porté sur l'homme tandis qu'il se présente et puisqu'elle est la porte paroles, elle se saisit des plis tendus.


Je suis Sorianne.

Ainsi c'est lui le fameux Général...
Les yeux se posent finalement sur les lettres, les parcourent et s'en imprègnent. Elle l'a vu cette première. En a connaissance... Relevant le museau, la petite boiteuse préfère être franche.


La Connétablie de France ne sait pas vos intentions. De fait la Champagne guère plus. Il serait de bon ton que la Duchesse en place, au moins, soit informée, cela éviterait bien des idées je pense.... Ce flou autour de la Memento n'aide pas à éclaircir la situation.

Pour Langres... Étant donné les soucis rencontrés, l'idée d'une armée en les murs n'est pas des mieux perçues, en effet. Surtout que le bourgmestre n'a fait part de sa demande à personne. Et j'ai cru comprendre qu'il vous a été demandé d'en sortir...


So lui rentendit les lettres et les désigna d'un geste du menton.

Je vais rappeler tout ceci au Conseil, et leur faire part de ce que vous avez dit ici. Mais votre réputation vous précède... C'est ce qui inquiète.

Elle sourit, parce qu'elle a encore en tête les mots couchés sur le vélin, au sujet de cette réputation dont elle parle. Toutefois, elle est cordiale.

Général?
Où à Langres?

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J'adapte cette tenue sur demande, et selon la cohérence du rang du perso^^
Dragones
Elle lui emboîte le pas, en tenue d’Ombre, silencieuse et sans mot, un pas en arrière de lui sur le coté de droite ou de gauche cela importe peu.
Habille sombre mélange de tissu et de cuir noir, cheveux en tresse pendant dans son dos, main gauche posé sur le pommeau de sa rapière, elle observe et surveille.
Rien de dangereux a première vue mais ne sait on jamais, elle reste vigilante et agira s’il le faut.
L’Ombre prend position a son coté, droite, jambe légèrement décalé prête a bondir, main toujours sur sa rapière.
Il n’y a que lui qui peut lui faire changer de position plus sereine, aucune expression sur son visage.
L’Ombre est là, protectrice et jamais loin de lui…

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Sorianne
So ne manque pas la femme qui arrive et qui se poste auprès du Carmin.
Les sourcils haussés, la tête se penche un peu. Cette femme ne lui est pas inconnue mais elle ne la remet pas...

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J'adapte cette tenue sur demande, et selon la cohérence du rang du perso^^
Rackam29
Le conseil change mais le fond lui ne change pas. Ayant eut vent de la bêtise champenoise, une fois encore, il ne pouvait que se rendre au chêne afin d'écouter les avis des uns et des autres.

Arrivé juste à temps, Il vit le carmin et le salua de la tête en passant devant lui. Son ombre présente comme toujours était là aussi et lui fit un sourire et un clin d'oeil discret.Il salua de la tête la porte parole, tellement énigmatique pour lui, mais dans le fond il aimait assez son franc parler.

Puis nonchalement il défit son épée de sa ceinture afin de s'installer confortablement sur un banc. Il continua à écouter attentivement.

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Palimpseste
Palimpseste détailla le soldat, puis les autres fraîchement arrivés. Il reprit son parchemin et s'y plongea à nouveau.

- Diantre.

Il regarda le chêne, et plissa les yeux.

- Pourtant ce devrait...

La main au menton, il prit un air perplexe.
Namaycush
Certains disent de lui qu’il n’est jamais seul. Certaines disent de lui qu’il est l’homme le plus entouré de ce monde.

Les faits et les actes le prouvent, il n’est jamais seul.

Lui dit, qu’Il est !

Il ne prête pas plus attention que cela à la présentation de la porte-parole. Tout au plus a-t-il au fond des yeux une étincelle amusée.



Madame,
le Général en titre que je suis ne rend pas de comptes ni ne prend d’instructions auprès de la Connétablie de France, mais ne dépend que de Sa Majesté le Roi.

Pour Langres, étant donné les soucis rencontrés, si le bourgmestre m’avait appelé auparavant, il n’y aurait jamais eu de soucis et personne dont je ne dépends hiérarchiquement m’a demandé d’en sortir. Que le Roi l’ordonne et je le ferai.



Il reprit les lettres…


Ma réputation a fait lever le ban en Bourgogne. Un comble pour un haut-officier de France. Ma réputation prouve surtout le ridicule de certains !

Si vous me libériez, je pourrais peut-être laisser ce brave bourgmestre de Compiègne s’exprimer, déjà qu’il me semble timoré de nature….



Namay était joueur de nature. Un certain Caemgen, lui avait-on dit, jouait à un jeu dangereux. Le tout était de savoir s’il avait les moyens de perdre à la table du Carmin. Personne, à l’heure des comptes, n’était sorti gagnant de ce genre de jeu .

Tous y avaient laissé des plumes…
Trop de plumes pour un dindon… !

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Caro
Lorsque Namay avait pris la direction du Chêne, en retrait j’avais suivi, bien curieuse de voir si les choses avaient changées depuis mon exode vers le sud. Dragones comme à son habitude veillait.

J’avançais vers le banc où se trouvait Rackam, donc non loin de notre Cap, je m’arrêtais pour écouter.

Secouer la tête et lever les yeux ciel aux propos entendus de part et d’autres nous concernant nous la Memento et concernant Namay. D’ailleurs elles étaient passées où toutes ces voix depuis que Namay avait dit qu’il ne répondait qu’aux demandes du Roy ? Silence de mort pour le coup et qui me faisait sourire.


La tête pivotait légèrement vers Rackam alors que ma main gauche machinalement caressait le pommeau de mon épée, mais sans crainte aucune. Non juste un geste machinal que j’aimais à faire et de la savoir toujours près de moi.

Et blablabla, les temps changent mais c’est toujours la même chose en fait. Tant d’années après et la Champagne est toujours la même. Toujours les mêmes discours, juste d’autres personnes. Encore quand on sait qui tire les ficelles, il n’y a rien d’étonnant de toute manière. Après les Appérault, c’est la Maltea, Aimelin et sa clique… Pas demain la veille qu’elle va redorer son blason la Champagne et pourtant pas faute de l’avoir dit ici même il y a plus de six années à présent. N’est-ce-pas Rackam ?

Sera entendu par d’autres ou pas, j’en avais rien à faire. Car à voir la situation présente et ce qu’on comptait nous faire sans raison aucune, fallait vraiment avoir touché le fin fond de la bêtise humaine.
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Rackam29
Caro s'était assise à côté. La mémento était devenu non pas familliale... Le carmin lui refusant toujours une chose qu'il désirait. Mais il s'était fait un bon nombre d'amis chez eux. Caro était de celle qu'il cotoyait le plus et elle connaissait certains mystères entourant l'Infestissumam.

Bref quand il entendit parler de Maltéa et de son toutou, il eut comme un frisson de dégout.

Oui la Champagne va mal et il suffit de voir les annonces de l'héraulderie pour se rendre compte qu'il n'yen avait que pour les mêmes.

"Oui à croire que les autres ne sont bons qu'à ramasser les miettes de la duchesse qui par deux fois perdit Reims se mettant à quatre pattes devant l'ennemi, selon certains dire. A croire Qu'eux seul sont bons à diriger la Champagne. On voit le résultat maintenant. Ils s'attaquent même aux armées du roy. Si des traitres existent en ce duché ce sont bien eux, à coup sur.'

Il sourit d'un air entendu.

"Que font ils vraiment en fait à part se cacher derrière leur beau chateau et envoyant des armées royalistes attaquer d'autres armées royalistes. En vérité je te le dis ce sont des poletrons qui sont à vomir."

Cette discution était personnellel. Mais à coup sur une oreille "entendu" irait voir la duchesse pour en relater les faits. Personnellement il s'en foutait, et comme il disait toujours, on ne lui fera pas un deuxième... Il resta souriant à cette pensée. Qui faillit lui faire oublier le beau cadeau du Grand Chambellan royal en salle du plaid.
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Caro
Que de souvenirs remontaient à la surface en entendant Rackam. Le « quatre pattes » me faisait même sourire limite rire surtout quand on savait comment était la Maltea et toutes ces personnes qui aujourd’hui faisaient bon genre mais dont le passé n’était pas glorieux du tout.

A quatre pattes ?et de lâcher un petit rire C’est les habitudes de Maltea ça, entre autre et depuis toujours. Je l’ai connue elle n’était rien, juste une villageoise qui crachait sur la noblesse. Ah ça oui, limite qu’elle ne m’avait pas craché à la figure le jour où je l’ai vu pour la première fois. Insulter les nobles comme jamais et regarde ce qu’elle est aujourd’hui. Ca me fait rire tu vois toutes ces personnes qui retournent leur veste et qui bouffent à tous les râteliers juste pour des titres…Je me souviens du temps où Aimelin et elle forniquaient en douce, je me souviens de l’époque où elle le faisait en douce avec Kurt avant de lui mettre le grappin dessus juste pour avoir ses titres… alors le quatre pattes ça la connait tout comme Aimelin d’ailleurs. Toujours à quatre pattes pour elle et la Gnia fut un temps aussi. Va savoir si ce n’est pas encore le cas aujourd’hui.

Lui qui hurlait à tout va, je ne veux pas être noble, jamais je ne serai noble, j’ai horreur des nobles de titres, la vraie noblesse est celle du cœur… oui oui oui et moi je suis le Très Haut.


Et plus je parlais plus les souvenirs remontaient à la surface.

D’ailleurs sais-tu que ceux qui aujourd’hui se permettent de juger renient leur propre passé ? Si si Rack… Aimelin tu savais qu’il avait fait partie d’une armée pour renverser la Champagne ? Armée de Jackfarell ? tu savais qu’il avait fait partie d’une armée qui a provoqué une guerre civile dans le Béarn ?

Si tu savais tout ce que je sais sur ces anciens qui aujourd’hui pètent plus haut que leur séant et qui jouent aux mielleux te promettant amitié éternelle… des heures et des heures à raconter tout ce que ce petit monde a fait et fait encore.


Comme l’impression que des oreilles se tendaient autour de nous mais sincèrement qu’est ce que j’en avais à faire ? Rien du tout car ma vie était ailleurs et parmi les miens et pour qui je donnerai ma vie pour les protéger.
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