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[RP] Cathédrale Saint-Etienne de Limoges

Eloin
Adoncques, elle invita le futur baptisé à poser son regard sur son missel, ouvert à une page grandement enluminée, celle contenant le serment d'allégeance à l’Église Aristotélicienne Romaine.

Chacha, à vous de nous confirmer, par la récitation de ces quelques mots, que vous souhaitez entrer dès à présent dans la communauté des fidèles aristotéliciens.

    Je reconnais en Dieu le moteur du monde
    La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
    Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
    J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
    Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout Puissant.

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Illustrations Religieuses
Chacha2000
le blond sans hésité une seule seconde , et puis en récitant le serment en remerciant le très-haut pour avoir enfin retrouvé sa cousine " Tanais " il a enfin pu trouvé la raison de la vie que le suprême lui a donné .

Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout Puissant.
Eloin
Eloin joignit ses mains en coupe et les plongea dans l'eau fraîche du baptistère, puys versa l'eau sur la teste du jeune homme quand il se fut penché au dessus du meuble de pierre.

Chacha, en ce huitième jour de septembre de l'an de grâce mil quatre cent soixante deux, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saincts et pour l’amour du Père de l’humanité.

Elle s'essuya prestement les mains sur une petite serviette de drap qu'elle prenait soin de toujours avoir avec elle lors des cérémonies de baptêmes, et la tendit ensuite au jeune baptisé, luy permettant ainsi d'essuyer les gouttelettes d'eau qui ruisselaient sur son visage.

Eloin prit ensuite une bougie, et la tendit à la marraine, afin qu'elle transmette cette lumière à son désormais filleul.




Chacha, reçois ce cierge, symbole de la Lumière de Dieu. Portes cette Lumière à ton prochain, que tes actes soient toujours guidés par la volonté de bien faire et de servir le Très Haut !

Et n'oublies point qu'une conduite déplorable pourrait t'amener à perdre ce statut de baptisé, alors prends bien soin de toujours peser le poids de tes décisions et de tes paroles.


Ensuite, elle plongea la main dans la poche de son vestement, et en retira un pendentif de forme circulaire et de couleur cyan, gravé d'une croix aristotélicienne, qu'elle donna à la marraine, charge à elle de le confier au jeune homme.

Reçois également cette médaille, signe de ton statut de fidèle.


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Illustrations Religieuses
Chacha2000
C'est le jour le plus beau et le plus grand est venu , il est enfin rentré dans la communauté des fidèles , que le très-haut nous garde et nous protège .

merci , ma mère , je vous remercie pour tous les choses que vous avez fait pour moi , merci merci .

Vous aussi Marraine , vous que vous avez planté le courage l'envie de continuer vers le droit chemin , je vous aime vicy , je suis prêt a vous dire " merci " toute ma vie pour vous , merci !


Puis il prit la main de victoire pour lui déposé un doux baissé sur la main droite , pour lui montré tout sa joie , car c'est bien elle qui la trouvé dans les portes de la ville de guéret pour le lancé dans le chemin vers la lumière , et c'est elle qui la toujours guidé , et il pourra jamais oublié cela .


merci , merci
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Victoire_
Après avoir remis la bougie symbole de lumière à Chacha et prononcé les mots qui l'accompagnaient, Victoire murmura à Chacha : Vous avez bien entamé votre chemin sur la voie de la lumière, puissiez-vous toujours continuer ainsi.


Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la blonde marraine lorsque Chacha lui fit le baise main. Le jeune homme avait fait bien du chemin depuis qu'elle l'avait rencontré, curieux, investi et plein de bonne volonté.

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En cours
Chacha2000
cha prit la bougie de la main de victoire , il aurait bien pu lui sauté sur le cou , mais ... il peut pas , peut-être une autre fois , mais maintenant restons sérieux .

merci marraine , je vous remercie pour tout , vous êtes la seule chose qui m'importe dans se monde , et le très-haut le sait .
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Eloin


Cathédrale de Limoges, le six octobre quatorze cent soixante deux, en milieu de matinée : Mariage de Gade de Veynel & Elisabeth Stilton.


Parée de sa robe d'office, l'abbesse quitta le palais épiscopal, traversa le cloître qui séparait le palais des jardins épiscopaux, longea ces derniers, et entra dans la cathédrale par une petite porte qui donnait dans la sacristie. Le réduit passé, elle pénétra dans le chœur du lieu sainct, et gagna l'entrée par l'allée principale de la nef, avant de franchir le portail. Elle laissa les deux portes ouvertes en grand, signe visible qu'elle était prête à recevoir les fidèles et croyants pour cette nouvelle cérémonie, puys fit signe au bedeau d'aller sonner les cloches.

Et, alors que les premiers coups de carillon retentissaient dans toute la ville, l'abbesse vérifiait la disposition des objets du culte sur l'autel ; et disposait dans un vase placé pour l'occasion sur l'autel un gros bouquet de lys blanc qu'elle était parvenue à trouver et cueillir, selon le souhait de la fiancée. Sur l'autel, une nappe d'un blanc immaculé rebrodé des armoiries du diocèse atténuait l'aspect brut du meuble de pierre ; et un Livre des Vertus à la couverture de velours et aux pages richement enluminées trônait sur un lutrin portatif.

Dans le chœur et le long de la nef, les vitraux réfléchissaient la lumière d'une journée qui serait encore belle, mesme si le soleil ne donnait plus autant de chaleur que ces dernières semaines.



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Illustrations Religieuses
Gade
Un mariage. Pire, son mariage. Gade s'était pourtant promis de ne pas se marier, jamais. Il trouvait les enjeux du sacrement trop lourds à assumer pour un Fidèle infidèle. Promettre sa vie, son éternité même, quand il n'était même pas sûr de pouvoir promettre plus d'une nuit. C'était un pari fou, une volonté d'assumer, et aussi, même s'il n'aimait pas l'avouer, le résultat de l'amour.

Se marier ; il n'y connaissait pas grand-chose à cette cérémonie. Tous les mariages où il avait été invité, il s'était planqué dans un coin de la salle, se montrant le plus discret possible pour faire semblant de suivre. C'était plus fort que lui, il trouvait les démonstrations d'amour en public niaises. C'était mielleux, et le miel, s'il est divin par petite touche, devient tout-à-fait écœurant quand on y va à coup de louche.

Salaud, sadique mais pudique, on ne le voyait jamais au bras de ses amantes, à leur lécher le creux de l'oreille pour s'épandre en mots doux. Il aimait la discrétion, et si autrefois il avait pu chercher à se défendre de quelques réputations dont les fondations étaient aussi sûres que celles de la tour de Pise, aujourd'hui il laissait les mots couler, sachant que sa future épouse s'évertuerait à se faire l'avocat du diable en affirmant sa conduite exemplaire s'il le fallait.

Sa future épouse, qui l'était depuis trop de mois déjà, ne le serait bientôt plus. Aujourd'hui, il l'épousait, pour le meilleur et surtout pour le pire. Et il s'étonnait même de ne pas s'être plus inquiété des choses, il n'avait rien préparé ou presque. Parce qu'il n'était pas effrayé, parce qu'il l'avait trop attendu aussi peut-être. Mais aujourd'hui, il était là.

Il avait déjà dû mettre les pieds dans la cathédrale. Quand, il ne s'en souvenait plus, mais ça n'avait pas d'importance. S'il avait eu des poches, c'est les mains fourrées dedans qu'il aurait fait son entrée. Au lieu de ça, il avait les mains dans le dos, la droite tenant le poignet gauche, et il se dirigeait vers l'abbesse. Sa tenue d'ailleurs, était à l'image de ce jour … unique. Mais le col grattait, un peu.

Comment on dit … Pfffrt, je n'sais plus … Au pif …


    Monseigneur … Le bonjour.

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--.ingeburge.
— Au moins, vous ne conduirez personne à l'autel aujourd'hui.
Ingeburge lâcha sa remarque non sans une pointe d'humeur, alors qu'Actarius tendait son bras pour qu'elle puisse descendre en prenant appui dessus. Sa main se posa sans aucune tendresse et avec précaution et autant d'aisance que lui permettait sa froufroutante vêture, elle mit pied à terre. Ce commentaire quelque peu acide était, en tous les cas pour elle, tout à fait justifié, et pour cause, c'était le quatrième mariage auquel ils assistaient en un peu plus d'un mois et lors des trois premiers, la mission du Languedocien avait été de mener les épousées à leur promis. Certes, elle pouvait le comprendre car après tout, il s'était agi pour lui d'accompagner successivement sa cousine, sa fille et sa filleule, la première et la troisième n'ayant plus de père pour ce faire. Seulement voilà, hormis le fait qu'Ingeburge s'était à chaque fois trouvée seule pour entrer puis patienter jusqu'à l'arrivée de l'héroïne de la cérémonie, cette charmante attention rendait son é-p-o-u-x... vieux. Certes, il avait dépassé la quarantaine depuis trois ans, certes, il avait seize années de plus qu'elle, mais c'était là une réalité qu'elle ne souhaitait pas envisager, car cela la renvoyait à l'idée d'une perte qu'elle ne pouvait envisager sans sentir le vide s'ouvrir sous ses pieds. En ces instants où elle s'appesantissait sur l'âge de son compagnon, elle oubliait sottement le présage qu'elle avait formulé à l'Euphor, telle une Pythie implacable, soit que le Phœnix la tuerait de ses mains; si elle y avait pensé en cet instant, elle se serait également souvenue que ce serait Actarius qui lui survivrait. À sa décharge, son esprit était troublé ces temps-ci, et ses humeurs tout aussi perturbées, l'on avait en cet instant droit à la version agacée de la jeune dame.

Bref, ils étaient à Limoges et si elle ne l'avait pas encore fait savoir, elle avait décidé que ce serait là son dernier voyage, sauf mission expresse liée à sa charge de Grand Maître de France et encore, cantonnée au Domaine royal, ce qui n'était pas rien. D'ailleurs, ce n'aurait pas été là ce couple-là qui convolait, elle aurait certainement cherché à sécher la séance et aurait ainsi suivi sa résolution plus tôt. Mais elle était là, bel et bien là, et dans un état d'esprit irrité, et certainement irritant. Il y aurait tout aussi assurément un retour de flammes, ce qui n'était pas si étonnant quand l'on avait affaire à un Phœnix et au seul et unique en particulier. De cela, elle ne se préoccupait pas, désormais absorbée par les gestes de sa camériste se consacrant à arranger sa mise. Sous le manteau – noir –, une tenue – noire –, faite d'une cotte, d'un surcot fenêtres d'enfer à l'encolure et aux emmanchures bordées de petit-gris et de coudières de samit, et des suières de cuir – noir –; sur la tête, une longue huve de mollequin – noir – retenue par un cerclet finement ciselé figurant des motifs floraux – d'argent, ah, ah! D'une main distraite, Ingeburge commença à jouer avec la cordelette fixée à son manteau par un fermail cousu sur chaque épaule, ses prunelles pâles balayant le parvis du regard. Pas de tête connue à l'horizon pour l'instant, ce qui à n'en pas douter, tant les cercles où ils évoluaient pouvaient être restreints, allait promptement changer. Il n'y avait qu'Actarius comme perspective et comme avec lui, elle n'avait pas à feindre, elle continua sur sa lancée, Äanchen désormais à ses pieds, occupée à arranger le tombé des dispendieux cotte et surcot.

— Êtes-vous prêt? J'aimerais entrer sans tarder.
Car évidemment, ce n'était certainement pas elle que l'on attendait. Un valet lui remit son Livre des Vertus alors qu'elle observait Actarius, un sourcil élégamment délinéé quelque peu haussé. Bientôt, si tout allait comme elle l'entendait, le Languedocien comprendrait ces changements d'humeur. S'il y était déjà accoutumé puisque c'était finalement un des traits de son caractère que l'on ne pouvait connaître que dans l'intimité, au moins là, il serait d'autant plus indulgent.
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Ingeborg Magnusdotter Malzac d'Euphor
Reichsherzogin von Limburg
Etc.
Olé!
Actarius_d_euphor
C'était jour de fête. Plus précisément, le jour de sa fête. Il le comprit alors même que son bras était tendu. Une remarque avait suffi. Elle avait surgi de nulle part et l'avait laissé à ce point perplexe qu'il avait jugé bon de ne pas se risquer à une réplique. Silencieux donc, il avait une la confirmation de cette "charmante" humeur au simple contact de sa main, qui aurait sans doute montré plus de douceur sur le pommeau d'une canne. Bref, ça commençait fort ce séjour en Limousin pour le couronnement de ce quatre à la suite, qui aurait probablement ému Julien Lepers des siècles plus tard, s'il en avait eu connaissance. Oui ! Oui ! Oui ! Loin de ces considérations et des masters d'argent, le Malzac d'Euphor avait gagné la statuette de plomb. Bref, comme un homme suffisamment lucide pour deviner que ce n'était là que le début, mais pas assez pour rattacher les méchantes dispositions de sa bien-aimée à un quelconque état, il ne fut guère long à s'agacer de cette pique qu'il ne méritait pas franchement. Mais parce qu'il avait bon fond, il ne revint pas - encore - sur cette contrariété et afficha un sourire amène pour seul riposte, dans l'espoir que son pacifisme de bon aloi serait récompensé. Il déchanta.

Après avoir vaillamment attendu que madame se fît belle, ôter cent six couches de vêtements, pour passer à trois cent huit, il sentit sa main frémir quand la Danoise lui demanda s'il était prêt. Non, il ne l'était pas. Il l'attendait simplement pour aller s'apprêter à son tour et prolonger cette agréable attitude à laquelle il avait droit. Il tint bon et ne pipa mot, continuant avec un courage digne de Roland à maintenir le cap sur le bon cœur contre la mauvaise fortune. En fait, c'était ce qu'il estima avoir fait. Mais il y avait eu un détail, omis par son esprit, qui serait sans doute sujet à controverse. Son sourire. Celui-là même qui s'était élargi, un brin moqueur, lorsque le deuxième assaut verbal avait été lancé. Celui-là même qui perdura alors qu'ils atteignaient le parvis. Celui-là même qui accompagna les deux mots qu'il marmonna avant d'entrer dans l'édifice sacré, de se signer, de prendre place aux côtés de son épouse et d'assister à ces quatrièmes noces d'affilée.


Finissons-en !

Il n'avait rien contre Elisabeth ou contre Gade, il les appréciait même, du moins la première, car le second, il ne le connaissait que trop peu - ce qui ne l'empêchait pas de se réjouir sincèrement pour eux. Il appréciait même tous les offices auxquels ils pouvaient assister auprès de sa femme, qu'il affectionnait tout particulièrement de voir en communion avec le Très-Haut pour tout ce qu'elle dégageait de ferveur, de grâce, de majesté, de pureté et de beauté. Néanmoins, en ce jour, l'image de la belle icône serait quelque peu ternie. Car, au final, malgré ses dehors avenants et cordiaux, il était contrarié. Dans un élan de sincérité, il avait donc marqué son exaspération. Premier signe tangible d'une certaine lourdeur, d'une certaine électricité dans l'air. Orage en vue.
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Santreize
Arrivée le matin même sur Limoges, elle sortit de sa besace la belle robe noire et or qu'Altahire lui avait offerte, et l'allongea sur le lit, la contemplant longuement dans sa chambre d’hôtel.
Elle n'était même pas froissée par le voyage et un sourire ému s'étira sur ses lèvres. Enfin une cérémonie où elle ne serait pas avec son éternelle jupe rouge !

Sa main frôla doucement le tissu soyeux alors qu'elle repensait à la conversation qu'ils avaient eu avec Rosalinde en taverne. Devait-elle continuer à donner son amitié à Gade ? Elle s'était posée la question à plusieurs reprises, mais n'avait pu trancher véritablement. Le peu qu'elle avait discuté avec lui, elle l'avait trouvé un peu plus hautain, mais pas foncièrement mauvais. Et puis, c'était lui, quoi ! Son fillot !

Elle ôta donc rapidement ses vêtements et après s'être rafraîchie pour chasser la poussière du chemin, elle passa la robe sur elle avec une tension nerveuse accrue. Cette robe était tellement de choses pour elle qu'elle frémissait déjà de peur de la tâcher ou de la déchirer.
Son image se refléta dans le miroir, et elle fut surprise de constater que la jeune fille arrivée quatre ans auparavant en Limousin paraissait désormais plus femme. Elle ne put s'empêcher d'imaginer son homme à ses cotés et son visage parut un instant plus doux encore.
Il ne voulait pas venir. Tant pis !


[Quelques minutes après... ]

Elle se réveilla soudainement, se demandant pourquoi elle était encore au lit. Avait elle donc rêvé tout cela ?
Son regard fit le tour de la pièce lui permettant de reprendre pied avec la réalité. Sa robe l'attendait sagement, posée sur une chaise à coté. Ses joues se colorèrent brusquement alors qu'elle se levait d'un bond, se demandant avec angoisse quelle heure il pouvait bien être.
Elle s'habilla en grande hâte, ne prenant même pas trop le temps de se coiffer. Il ventait un peu. Ils n'y verraient que du feu.
La porte claqua. Le bruit saccadé de ses talons résonnèrent dans tout l’hôtel avant que sa frimousse n'apparaisse enfin dans la rue.

La cathédrale n'était pas très loin. Légèrement essoufflée, elle entra dans l'édifice sur la pointe des pieds, constatant dans un sourire satisfait que pour une fois, elle ne serait pas la dernière. Elle pourrait même s'en vanter auprès de son homme qui s'était moqué.

Douce inclinaison devant l'autel après avoir remonté l'allée centrale, elle se redressa ensuite fièrement, faisant honneur à la plus belle robe qu'elle ait jamais portée. Un couple d'allure princière était là auquel une respectueuse inclinaison fut adressée.
Elle se retint au dernier moment d'agiter la main en souriant en direction de Gade qui échangeait quelques mots à Monseigneur Eloin. On n'était pas sur le marché de Ventadour ! Sa dextre à moitié levée, glissa au contraire sagement le long de son dos pour tendre le tissu avant de s'assoir sur le banc qu'elle avait choisi.

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Victoire_

Assise face à son miroir, alors que Kenza terminait de remonter ses mèches blondes afin qu’aucune ne dépasse lorsqu’elle mettrait sa coiffe, la pâle hésitait encore.
Cela faisait déjà quelques temps qu’il lui avait demandé d’être son témoin. Il lui avait alors confié certains évènements de sa vie, et c’est bien ce qui faisait hésiter Victoire. Bien qu’elle doutait que quoi que ce soit puisse le faire changer, elle devait tenir son engagement auprès de lui étant sa marraine.

La blonde Comtesse, enfin prête, se leva dans le bruissement d’étoffes et, sans hâte, sortit pour parcourir les quelques mètres de sa demeure à la Cathédrale.
Une profonde inspiration avant de pousser la lourde porte de chêne qui la séparait pour quelques secondes encore de l’intérieur du lieu Saint, le temps de laisser un fin sourire se dessiner sur ses lèvres.

Le seuil de l’édifice franchi, elle salua les personnes déjà présentes d’une légère inclinaison de tête, sourit plus franchement à San, qu’elle eût du mal à reconnaître sur le moment, la voyant pour la première fois vêtue d’une robe.
Tout en maintenant les pans de sa
robe bleue , elle parcourut lentement les quelques pas lui restant à faire pour saluer Monseigneur Eloin et Gade. Se haussant sur la pointe des pieds, un murmure discret au brun, avant d’aller s’installer. : Bonjour mon filleul.
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En cours
Rosalinde
Elle gratte à la porte, mais n'entre pas.

- Lynette ? Je pars devant, je vous garde une place.

Quelques minutes plus tôt, elle avait croisé son reflet. Des traits tirés et un corps amaigri qu'elle devait cacher. Car elle avait décidé, dans un indicible sursaut de vanité, qu'on ne verrait qu'elle. Certes, elle avait pris cette décision avant d'aller rencontrer Elisabeth à la mairie, mais elle avait eu la tête trop occupée pour songer à changer ses plans vestimentaires. Aussi se laissa-t-elle habiller par sa servante, et ce avec la passivité d'une poupée. Une robe, qu'elle avait du faire reprendre, notamment au niveau du buste. Exhumée de la malle où reposaient quelques reliques de sa vie passée, d'une main, elle caresse l'étoffe noire de cette merveille cousue par Armelle.

Elle est prête. Alors elle va embrasser les enfants, qui resteront à la maison sous bonne garde, et juste avant de partir, va se réconforter de quelques gorgées d'une liqueur qui lui brûle la gorge. Les rues de Limoges lui semblent toutes les mêmes, ce fut presque mécaniquement que se fit le trajet jusqu'à la cathédrale. Sur le parvis elle s'arrête, prend une profonde inspiration, puis se pince les joues, pour donner un peu plus d'éclat à son visage livide. Et entre.

Une fois dans la nef, ses efforts ne sont concentrés que vers une chose : Éviter de regarder Gade. D'une inclinaison de tête, assorti d'un sourire poli, elle salue le duo d'Altesses près de qui elle passe, avant d'aller s'asseoir sur un banc. Peu de monde encore. L'officiante, Victoire, et Santreize. Pour les deux dernières, elle se dit qu'elle aura bien le temps de leur dire bonjour plus tard. Pas de vagues. Elle s'installe, et regarde droit devant elle, un vague autant qu'artificiel sourire collé sur ses lèvres.

Ce n'est après tout qu'un mauvais moment à passer.

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Eleice
Mariage de ma vassale, mariage de ma vassale, mariage de ma vassale...
Il avait fallu qu'elle se répète trois fois la même phrase dans sa tête pour en prendre conscience et partir à temps pour le Limousin et Marche, fort heureusement, le comté n'était pas si loin que ça.
Malheureusement, ce qui l'embêtait le plus dans les mariages, surtout lorsqu'elle se retrouvait témoin, était qu'elle ne pouvait porter de rouge, sa couleur favorite et de loin, la plus présente dans ce qu'elle portait, cependant, n'aimant pas seulement le rouge, la Valten avait donc mit de côté une robe à tassel bleu nuit, bordée d'hermine.
Sans consignes donc de sa vassale, pré-mariage s'entendait, la Valten s'était donc pointée directement à la cathédrale et attendrait ainsi sagement l'arrivée de la future épousée qui n'avait, jusque là, pas eu de chance avec ses époux. Un quart de tour sur elle même, quelques invités semblaient déjà arrivés, aussi décida t'elle finalement d'entrer rejoindre "sa place", auprès des presque mariés saluant les personnes croisées au passage jusqu'à atteindre Gade, rencontré au mariage de Niall, et l'officiante dont elle ne voyait aucun indice sur son rang ecclésiastique.

Le bonjour à vous, je suis Linoa, témoin d'Elisabeth.

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Cassandre_
"Ma vexation est bien trop ancrée et j'ai à faire alors je ne viendrais pas." Mais bien sûr. Au sourire que provoqua la réponse du Géant, quelques semaine plus tôt, Cassie savait parfaitement qu'elle prendrait le temps de se rendre au mariage de ce dernier. Toutefois, elle l'avait fait mariner un peu. Sans doute n'avait-il pas été dupe, mais qu'importe. Elle aurait profondément aimé être son témoin parce que la blondinette tenait par dessus tout à son statut de protégée.

Comme avec Gailen, l'affection qu'elle avait pour Gade échappait à la plupart. Parce qu'il n'était pas vraiment le stéréotype de personne que l'on s'attend pour son rang. Mais jamais il n'avait cherché à la blesser avec ses mots ou par des gestes. Non, il se contentait d'être là, la rassurant et la protégeant. Pourtant, la blondinette savait aussi qu'il boudait l'une de ses décisions.

Ce fameux 6 octobre, alors qu'ils avaient encore le popotin endolori d'une longue chevauchée, Cassandre laissa ses amis à leur découverte du Limousin. Pour elle, s'était un autre programme. Celui d'abord de voir un autre Comte, avant d'aller se changer pour enfiler une robe de circonstance pour le mariage.

Les dernières mèches de cheveux misent en place, elle se dirigea vers la cathédrale, où elle devait y rejoindre sa mère. Sur le parvis, puis à l'intérieur, elle salua les personnes qu'elle croisait. Un salut plus protocolaire fut adressé aux Altesses qu'elle croisait, toute illustre inconnue soit-elle pour eux. Gade était déjà bien entouré. Alors la Castelléo s'arrêta à quelques pas de lui. Juste assez pour qu'il la voit pour le saluer d'un signe de main, avant de prendre place sur un banc.

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