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[RP] Cathédrale Saint-Etienne de Limoges

Niall_de_rivien


Mariage de Mnémosyne. Ah ben oué c'est vrai. Invités ! Il n'avait jamais fichu un pied dans le Limousin avant ça. Et le voyage fut des plus paisibles. Ne dérogeant pas à leurs habitudes le couple bourguignon avait pris des chevaux plutôt qu'un carrosse. Les carrosses c'est le mal, même quand le temps commence à se faire plus frais.
Les mariages et il en avait fait l'expérience un peu plus d'un mois plus tôt c'était long. Long et très long. Il fallait réciter plein de choses et les vraies réjouissances commençaient une fois qu'il était terminé. Mais le Montréalais s'était prêté au jeu de bonne grâce comme l'avait fait Elisabeth le mois d'avant. Arrivés à bon port les deux tourtereaux se rendirent en cathédrale. Heureusement qu'il était pas témoin n'empêche.

Dans le lieu saint il ne s'était pas attendu a y voir ses cousins. Il murmura à l'oreille de Margot pour le lui signaler puis, toujours au bras de son épouse et fier comme un paon ils allèrent tous deux se placer à côté d'eux en les saluant avec un grand sourire. Bien sur au passage il salua toute les personnes présentes. Il pouffa presque de voir encore une Linoa dans le poste de témoin et il aurait bien été se moquer d'elle mais les convenances faisaient qu'on ne le ferait qu'après et pas dans la cathédrale.


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Gade
On notera que même le jour de son mariage, Gade faisait honneur à son amour incommensurable pour les femmes qui étaient une fois de plus légion. Ce n'était même pas volontaire, et il n'avait d'ailleurs pas couché avec toutes les présentes – c'était évident, il y avait quand même Inge dans la salle quoi ! –, mais la majorité de ses connaissances étaient des femmes. Pas forcément par choix, où qu'il aille, il y avait toujours un homme pour trois ou quatre femme. Le royaume, pourtant ancré dans des coutumes vaguement phallocrates s'était, semble-t-il, laissé submerger par une vague d'êtres aux courbes pas toujours appréciables mais remarquables.

Il fallut délaisser un peu l'évêque pour accorder un peu d'attention aux ponctuels. D'abord, les pas vraiment Euphor-isant quoi qu'en dise leur noms – au moins pour Ingeburge, peut-être qu'Actarius, que Gade ne connaissait que trop peu, était un homme plus apaisant que son épouse. Il se posa d'ailleurs la question, fallait-il s'approcher pour les saluer, rester loin, mais s'incliner poliment ? Pas vraiment certain du protocole, il inclina vaguement le buste. Peut-être était-ce trop, ou pas assez. Mais cela lui avait semblé raisonnable et si reproche il devait y avoir il arguerait que l'importance de ce jour le troublait.

L'arrivante suivante le fit cligner des yeux. Au premier coup d’œil, il ne la reconnut pas, mais après tout, s'il y avait eu des invitations plus ou moins sélectives, quelques curieux pourraient bien se faire discrets pour assister à la cérémonie. Puis il y revint une seconde fois, plissant légèrement les yeux. Bouche bée l'espace d'un dixième de seconde il se ressaisit après avoir réalisé qu'il s'agissait de Santreize. En robe. Il sourit en coin, marmonnant qu'il faisait bien de se marier ne serait-ce que pour avoir vu ça au moins une fois dans sa vie.

Sa marraine et témoin était près de lui, il lui sourit doucement quand il aperçut par dessus son épaule la rousse. Elle était bien là.
« Quelle élégance votre Grandeur » glissé sur un ton un brin moqueur à la Comtesse de Brive, il observait attentivement les gestes de Rosa. Elle n'a pas l'air ivre, les yeux ne sont pas bouffis par quelques sanglots, et le sourire forcé pourrait presque être crédible.

Il n'aura pas le temps de l'approcher, la témoin numéro deux s'approchait. Il s'inclina, et ne la connaissant que peu, il tentait d'avoir l'air relativement potable comme époux pour Elisabeth, sachant parfaitement qu'il n'en serait rien. Savait-elle pour le contrat ? C'était probable mais ça n'inquiétait pas vraiment Gade pour l'instant. Ah merde … elle est quoi elle … Comtesse ? Duchesse ? Vicomtesse ? J'en sais rien. Tant pis, y'a qu'à faire comme si nous étions amis de longue date.


    Le bonjour Linoa. Vous avez fait bon voyage ?

Il fut sauver de justesse d'un silence gênant où il n'aurait pas eu mieux à faire que de la regarder dans les yeux en attendant que le temps passe par l'arrivée de Cassandre suivi de près par le couple qu'il ne connaissait que peu, même s'il avait assisté à leur mariage. Il leur adressa un salut poli, accompagné d'un fin sourire, avant de reporter toute son attention sur la suzeraine d'Elisabeth.
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Lulue
Comme bien souvent, la Brune était restée debout une bonne partie de la nuit et était donc déjà bien éveillée lorsque le jour commença à pointer. Pour l'heure, tout était paisible et Gaël se reposait à l'étage avant de recevoir l'attaque surprise des jumelles pour être sûres qu'il ne les oublient pas. Assise derrière son bureau dans son atelier, elle cherchait encore ses mots pour les coucher sur le vélin. Décidément ces derniers temps on ne pouvait plus l'arrêter dans cet exercice qu'elle boudait généralement facilement.

Quelques minutes plus tard, la missive était envoyée via l'un de ses faucons et son nouvel employé convoqué. Il fallait régler les derniers détails pour qu'ils soient opérationnels pour les jours à venir. Et fort heureusement, si le Normand avait son caractère, il n'en restait pas moins efficace et avait la comprenette facile. Malgré tout, les heures s'étaient vite égrainées et il était largement temps de s'assurer non seulement que son Brun n'avait pas oublié quel jour on était, mais également de changer de tenue. Quoi qu'arriver en pouilleuse à un mariage où il va y'avoir du gratin, pouvait toujours faire son effet et amuser particulièrement la Brune.

Pour ce jour particulier, Lucie opta pour une robe violine. Elle délaissa son traditionnel chignon pour laisser ses cheveux libres. Toutefois, elle les disciplina grâce à un serre-tête. Une fois son mantel enfilé, elle prit en main un carnet pour éventuellement griffonner quelques notes. A moins que ça ne soit pour tromper l'ennui, au cas où il ait la bonne idée de surgir en cours de cérémonie.

Une fois prête, elle rejoignit son compagnon qui l'attendait. La Monssygnac lui sourit tendrement, appréciant l'effort vestimentaire qui le rendait d'autant plus craquant. M'enfin ce n'était pas le moment de se perdre dans ce genre de pensées sinon ils allaient finir par être en retard. Elle replaça par réflexe le col de sa chemise.


Voilà comme ça c'est encore plus parfait.

Un baiser volé, et sans plus attendre, elle enroula son bras autour du sien, afin de rejoindre l'édifice religieux.



[Edit pour coquille]
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Gael
Jour de mariage. Les cérémonies n'avaient jamais été son fort, et encore moins un passe temps.

Mais s'il y avait bien quelqu'un pour qui il eut fait tous les efforts et les sacrifice au monde, c'était pour elle, Lucie.

Réveillé par le tumulte qui ébranlait la maison, voilà ce qui arrive quand on habite uniquement avec des femmes, il avait pris le temps de se préparer. Elle lui avait promis une robe dont il se souviendrait, et c'est une paire d'yeux ronds qui accueillirent la dite robe, ou plutôt la Chevalier qui la portait, avec grâce.


Tu es magnifique Lucie... et de se mordre la lèvre, le sourire se dessinant rien qu'à imaginer l'instant où l'écrin laisserait dévoiler l'objet de son affection.

La touche féminine posée sur le col, les filles tirées à quatre épingles elles aussi, il était temps de se rendre à la cathédrale. Vivre dans la capitale avait au moins cet avantage, tout était sur place!
--Erwelyn..


Et la baronne, elle, sursauta lorsque le grattement se fit entendre. Elle eut à peine le temps d'arriver à la porte, entraînant sa camériste en train de lui enfiler sa robe, que Rosa avait déjà filé. Lynette ronchonna de ne pas faire la route avec sa vassale jusqu'à la cathédrale, déjà qu'elle n'avait accepté de se rendre au mariage que pour l'accompagner elle. Elle lâcha un soupir songeur alors qu'elle passait la porte, se demandant pourquoi diantre Rosa s'acharnait à vouloir s'y rendre et à se faire du mal. Évidemment, elle avait bien remarqué la mine de son amie, qui faisait peur à voir, le poids perdu, la silhouette amaigrie. Et jusqu'au mariage, Lynette s'était promis de ne pas trop la secouer. Mais dès la fin de la cérémonie, ça ne serait pas la même limonade. Elle embarquerait Rosa avec elle, loin de cette mascarade, loin de cet homme qui semblait lui pomper toute sa vitalité, sa jeunesse, sa joie de vivre. Lynette avait connu la Rosa d'avant, qui n'avait plus rien à voir avec celle de maintenant, et elle imputait clairement cet état de fait au futur mari. Qui d'autre pouvait en être responsable hein ? Bon, à part son fils qui n'était jamais réapparu, la laissant veuve et future maman...

Arrivée à la cathédrale, elle chercha des yeux la rouquine, saluant au passage les gens connus, comme Niall ou Linoa. Un hochement de tête lointain salua le futur marié, bien heureuse qu'il soit déjà en conversation avec la suzeraine de la future mariée. Avoir vue Rosa dans cet état la veille, alors qu'elle venait d'arriver en Limousin pour la cérémonie l'avait littéralement séchée. Elle n'avait rien dit sur le moment, se disant que pour Rosa, ça devait être assez dur comme ça, mais elle lui en avait voulu à lui, de lui faire subir tout ça. Elle ne comprenait pas non plus pourquoi elle restait avec un homme qui allait se marier et dont la future était enceinte. Bon en fait, Lynette ne comprenait pas les femmes et leur faiblesse envers les hommes. Mais forcément, ne jamais se permettre de relation n'aidait pas à comprendre.

Apercevant les mèches rousses, la poney rose s'avança et se glissa à ses côtés. En silence, elle prit tout simplement la main de son amie et la serra fermement. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer Rosa et ensuite, tout redeviendra comme avant, songea-t-elle. Elle s'en faisait la promesse.

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Elisabeth_stilton
Il était temps ...

Cela faisait longtemps qu'elle attendait ce moment là. Depuis sa chambre, elle pouvait voir la cathédrale de Limoges, son hôtel n'étant pas très loin du bâtiment. Gade devait surement accueillir les invités, ni trop ni trop peu, l’essentiel. Elle était prête, on lui brossait les cheveux afin de les coiffer. Depuis un moment, elle regardait la cathédrale dans le vague, écoutant le piaillement des femmes présente dont Attia, elle aimait beaucoup la femme malgré ses gros défauts mais jamais elle ne le lui dirait. Elle lui passait beaucoup de caprice pour cela la laissant vivre sur son dos aussi sans soucis, elle pourrait dire qu'elle avait Attia des Juli en couturière personnelle mais elle ne voulait pas faire cela à son amie. Oui elle la considérait comme son amie ... rare sont ceux qui ont ce bénéfice ... et pourtant la des Juli agaçait la blonde souvent. Donc Elisabeth pensait à son couple avant d'aller rejoindre tout le monde la main posée sur son ventre. Pour avoir tant insisté pour épouser cet homme là ? C'était une ordure ... certes père de son enfant mais une ordure quand même. La bien séance était une bonne excuse, très bonne, mais était ce vraiment la seule raison ? Non ... cet homme l'avait enchainé à elle comme aucun ne l'avait fait. Elle avait aimé des hommes, des fois à en souffrir plus que de raison mais avec Gade ... c'était autre chose. Elle ferait tout pour lui, elle le savait et c'était dur à admettre, c'est pourquoi elle luttait encore contre l'obéissance qu'il lui demandait, elle n'admettait pas qu'elle aimait que quelqu'un s'occupe d'elle contre son gré.

Sa femme de chambre l'informa qu'elle avait fini et qu'il était temps d'y aller. La blonde mit sa suite en branle, soit Attia et les filles afin de se rendre à la cathédrale où tout le monde les attendait. Le chemin se fit à pied, la distance a parcourir n'étant pas très importante. Eli put ainsi faire le vide dans son esprit afin de se concentrer sur l'homme de sa vie et comment elle allait faire pour qu'il comprenne qu'il n'aimait qu'elle et qu'elle pouvait lui suffire. Cela serait le combat de sa vie. Elle avait compris qu'il lui cédait beaucoup de chose qu'il ne pardonnerait pas à d'autre, parce qu'elle était sa femme et la mère de ses enfants. Mais leur vie ne faisait que commencer et ils leur faudrait travailler à améliorer les choses, c'était à elle de le faire venir sur le droit chemin sans qu'il s'en rende compte. Arrivée devant la cathédrale elle se tourna vers Attia.


Je vous laisse entrer en premier.



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--Jessilisa..
RP fait à quatre mains avec JD Jeroen



    Quod ante celebrationem

    Encore un.
    Un de plus sur la liste des mariages de l'An 1462.
    Un de plus qui lui faisait penser qu'elle ne les compterait plus à partir de ce jour, car si Octobre en était à ses premiers balbutiements, l'année elle, en était dans sa phase adulte.
    Rien ne prouvait que d'ici Décembre, on ne lui enverrait pas encore un carton d'invitation, rien.

    D'ailleurs le dernier en date, si ses souvenirs étaient justes, était le mariage d'un Limousin , l'Ar Sparfel d'Albin, et si c'était juste encore, Gade et Albin avaient travaillé ensemble fut un temps.
    Car si tout le monde savait maintenant que Gade était un Limousin, personne ou peu ne savaient encore que le Gade avait une cousine en la personne d'une blonde Guyennoise Jessilisa d'Angelus.
    Elle-même ne l'avait appris qu'il y a peu de temps encore, alors qu'elle l'avait croisé il y a quelques mois de cela, lors de son voyage en terre Limousine, dans les eaux de Décembre.
    Leur rencontre d'ailleurs fut plutôt un moment sympathique, alors que le Gade tirait la sonnette d'alarme pour se faire tremper la tête, enfin plutôt se faire baptiser pour utiliser le terme exact; la blonde elle cherchait le moyen de le tirer d'affaire.
    Conclusion, il fût baptisé dans les temps.

    Maintenant, mois étant passés, le cousin avait grandi, évolué et consentit au mariage, alors que dans les souvenirs de la Guyennoise, l'homme n'avait aucun goût dans tout ce qui pouvait ressembler de près comme de loin à une union respectable et officielle.
    Pour tout dire, elle avait compris qu'il aimait trop sa liberté et les femmes, pour ne se fixer que sur une seule, alors avait-il vraiment changé ?
    Çà valait bien le déplacement autant que le plaisir de le revoir pour ce jour, surtout qu'elle serait accompagnée cette fois.
    Sa vie avait autant changé que celle du cousin Limousin depuis Décembre dernier, et celui qui faisait battre son cœur depuis de longues semaines lui faisait la joie et l'honneur de l'accompagner en ce jour important.
    De la Bourgogne, les deux Guyennois avaient voyagé jusqu'à se trouver une auberge de qualité dans la Capitale Limousine.

    Le matin était encore bas, et si un doux rayon n’avait pas effleuré l’œil du Lorrain, il aurait sans doute goûté avec encore plus de temps à cette couette bien chaude qui l’entourait, même si dans ce lit, ce n’était pas ladite couette qui l’avait intéressé et occupé la nuit précédente...
    Les yeux encore clos, un grondement qui expliquait clairement que le réveil n’était point facile, une main qui se balade sous les draps pour aller caresser les fesses de sa blonde, et le voilà qui, secondes après secondes, commence à se réveiller, et surtout se rappeler que ce jour était spécial pour Jessi; elle lui en avait parlé depuis longtemps, en ce jour une noce était donné, et elle semblait très importante pour elle. Un premier et dernier baiser échangé en ce petit matin, qu’il lui susurra tendrement.


    « Il est l’heure ma douce, il faut se lever où nous seront en retard…»

    Ni une ni deux, les voilà déjà levés, et alors qu’il ajuste ses braies noires, pour les grandes occasions il savait se parer d’autre chose que de son armure et son foulard couleur sang dans les cheveux, il passa une jolie chemise de soie ornée de légères broderies qui, au vu de la qualité de l’ouvrage confirmait le rang du Vicomte et du prix qu’elle lui avait couté, et alors qu’il se penchait pour prendre son gilet lui aussi brodé, il ne put retenir son regard qui se posa sur sa douce.
    Il admirait ses douces formes et le tissu qui la parait, le soin qu’elle prenait à se préparer, et s’ils n’avaient pas été si pressés, le Lorrain aurait sans doute bien mieux utilisé ce temps et la situation avec Jessilisa, mais là, le temps était compté, ils avaient encore un peu de route à faire, et ils n’étaient pas encore totalement prêts.
    Gilet ajusté, gants de cuir passé, un dernier coup de peigne à sa longue chevelure de jais, un ruban rouge noué pour retenir d’éventuels cheveux rebelles, il sourit enfin prêt et se retourna pour admirer sa belle et en eut le souffle coupé.


    « Wouahhhhh ma douce, quel ravissement pour mes yeux, vous êtes sublime, divine...
    »

    Il s’approcha d’elle et lui vola un doux baiser alors que déjà on toquait à la porte.


    Dame Jessilisa, Monseigneur Jeroen, votre carrosse est avancé…
Attia.
Les mariages ça avait un charme particulier pensait la Des Juli entre deux flots de paroles.
Elle n'avait eu ce privilège qu'une fois dans son existence et en regardant la Stilton , elle s'était surprise a souhaiter être la veuve d'Azkaban plutôt que l'épouse délaissée et abandonnée qu'elle était devenue. Peut etre alors aurait elle pu contempler la possibilité de se remarier.
Elle observa le ventre rebondi d'Elizabeth et grimaça. Se remarier d'accord. Etre mère à nouveau ? C'était trop dur, et elle avait assez de quoi faire.
Ce jour là, du reste, sa marmaille n'était pas au complet puisqu'elle n'avait gardé que sa fille ainée qui regardait de ses yeux reveurs se dérouler les événements.
Elle lui passa une main tendre dans les cheveux, retenant pour elle tous les inconvénients qu'il pouvait se trouver à attacher sa vie à l'exclusivité d'un homme, homme qui tot ou tard vous délaisse soit pour une autre avec qui il vous fait des enfants dans le dos, soit pour une pinte de bière à la taverne du coin. Des deux alternatives , aucune n'était plaisante évidemment alors de la à les cumuler ...

Non. On laisse rever les jeunes filles. On allume même des étoiles dans leurs yeux et après on se tient prêt à essuyer leurs larmes et à consoler leurs coeurs. Livia avait une mère, Attia avait Eli.
Elle faisait la fière, jouait l'orgueilleuse, se drapait dans une gloire passée car il fallait bien le dire, l'ère Des Juli est passée, tout cela pour cacher les blessures et les angoisses d'une triste situation maritale et les regrets car oui les regrets émergeaient à présent de la source à présent tarie de son amour pour son époux, qui décidément aurait mieux fait d'etre mort.

Mais trêve de pensées, le grand moment arriva.
Elle vérifia après l'arsenal de servantes et d'habilleuses une nouvelle fois la tenue d'Eli, sa coiffure, et une fois le tout revalidé, le petit groupe pouvait se mettre en route pour la cathédrale.

Elle avait sorti de ses malles une Robe qu'elle n'avait eu que peu d'occasions de mettre, rouge de sa couleur fétiche. Il n'y avait que peu à marcher et tres vite ils se trouvèrent devant la cathédrale.
A la demande d'Elizabeth, elle hocha la tête et attrapant la main de sa fille.


- Bonne chance !

Bah oui , la Stilton , Veynel en devenir, n'avait besoin de rien, juste d'un agencement favorable des événements prévus; et un peu de chance ce n'est jamais de refus.
Le sourire aux lèvres et l'émotion qui commence à lui monter à la lèvre frémissante, la Des Juli et sa fille passèrent devant, pénétrant dans l'édifice solennel ou les chuchotis amplifiés par l'écho offraient une ambiance particulière.
Il ne manquait que les chants des choeurs pour accompagner la marche de la mariée.

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Elisabeth_stilton
Elle y était. Dernière ligne droite avant de lier son avenir à cet homme. Homme à femmes pour certains, manipulateur pour d'autres mais pour Elisabeth il était le père de son enfant et l'homme qu'elle aimait au point d'accepter des choses que d'autres auraient refusé et qu'elle même aurait refusé à ses précédents époux. Les avait elle aimé ? Oui certains au delà de la raison, d'autres par habitude et parce qu'ils étaient gentils. Ulrich avait été son premier amour, celui de l'enfance qui ne survit pas aux épreuves du temps, Tibère avait été la passion dévorante et incontrôlée au point de souffrir physiquement et mentalement, Gautier représentait la raison et son calme après la tempête afin de l'aider à se reconstruire, Gade ... est l'homme qu'elle cherchait. Il avait suffisamment de folie pour convenir à la blonde tout en étant un homme stable qui ne la laisserait pas. Elle savait qu'il aimait le jeu, elle l'avait eu comme ça. Il était ses anciens maris réunis en un, avec leurs défauts et leurs qualités.

La blonde n'était pas anxieuse, loin de là, elle n'avançait pas vers l'inconnu, ce qui lui permettait d'être sereine en ce grand jour. Oui la vie serait difficile avec lui mais oui elle la voulait quand même. Quand elle le voyait, il faisait battre son cœur comme celui d'une pucelle. Il prenait soin d'elle à sa manière, ce n'était pas toujours formulé de façon aimable mais la blonde n'en prenait pas ombrage. Elisabeth ne supportait pas qu'il s'éloigne d'elle, au point d'avoir proposer à Rosalinde de rester en Limousin pour être sure que Gade ne parte pas avec la rousse. Elle ferait tout pour le garder auprès d'elle.

Elle commença à monter les marches la menant à son destin. Elle portait la robe que Jenah lui avait cousu, Attia n'étant pas encore sorti de son hibernation à ce moment là. Elisabeth se comportait comme Gade attendait qu'elle se comporte ... en digne épouse. Aussi, comme à son habitude son visage n'exprimait pas grand chose, enfin on ne savait pas trop déchiffrer sur elle ses sentiments. Cependant, malgré la présence de Rosalinde, maitresse officielle de Gade, malgré tout ce qu'elle allait sacrifier comme sa liberté, elle était heureuse. La blonde avançait tranquillement vers son destin, ne lâchant pas son futur époux des yeux, saluant d'un signe de tête les invités, même Rosa, elle alla serrer dans ses bras sa suzeraine et témoin de cet évènement avant de se tourner vers son époux. Elle lui sourit, c'était fugace, discret et uniquement pour lui, son regard, lui, en disant long sur l'émotion qui la submergeait en ce moment. Elle allait devenir sienne.

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Claus


    Il serait bien stupide de ne point assister au mariage de ses employeurs, n'est-ce pas ? Bien que Claus n'avait aucune affinité pour ses maîtres, il possédait cette chose de discipline et de fidélité qui l'avait poussé à venir. Bien évidemment, il sera discret, silencieux, presque invisible. Mais il sera là. Claus n'avait pas réellement besoin d'invitation. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Il savait que si ses maîtres n'avaient guère souhaité sa présence, qu'il en aurait été informé. Et puis, y assister pourrait permettre de mettre un visage sur ses noms qu'il avait plus ou moins appris et répété sans cesse afin de pouvoir assurer une réception à l'image de la future Comtesse. Et en toute sincérité, aux vues des employeurs, on n'avait pas réellement envie de les décevoir. Non par pour une question d'égo, mais pour une question de pérennité et de pouvoir poursuivre tout simplement sa... Vie. Même si Claus n'est pas du genre craintif, il n'est pas non plus du genre naïf. Il savait que dans cette salle, c'était lui le dernier maillon de la chaîne alimentaire. Alors, autant ne pas faire de zèle.

    Il entra donc dans la cathédrale Saint-Etienne de Limoges pour la première fois de son existence. Il y avait déjà de nombreuses personnes et Claus ne se fit pas prier pour prendre place dans les bancs du fond. Il y en a toujours un, voir deux dans ce genre de cérémonie qui, tout au fond, le plus proche de l'allée, semblait prêt à bondir sur la porte. Aujourd'hui, c'était Claus. Il ne partira pas avant la fin. Enfin, si, peut être. Mais lui, il avait une bonne raison qui n'était autre que le plaisir de vérifier le maintien des festivités à venir. Il ne doutait guère que si une chose venait à mal tourner, c'est à lui qu'on s'en prendrait. Ce qui était bien évidemment légitime. Donc oui, Claus racle les bancs du fond.

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Eleice


Des saluts ça et là à ceux qu'elle croisait, pour le moment inconnus jusqu'à l'arrivée de Niall.
Un quart de tour vers le futur époux qui lui répondait déjà,
oui en effet, je vous remercie. Je dois dire qu'il est agréable de ne pas traverser la France en ces temps incertains.
Oh oui qu'elle savait le contrat, après tout, la Valten l'avait enregistré non avoir demandé à sa vassale si elle était sûre de son choix. D'un autre côté, la jeune femme n'avait pas beaucoup de choix, donc... Il valait probablement mieux cela pour son bien.
Du monde semblait cependant arriver en masse, un mariage prometteur.
Sauf que, la future mariée se trouvait non loin, prête à entrer une fois tout en place ce qui ne tarda pas. Remontant doucement l'allée centrale, suivi du regard par l'Amoureuse, Eli vint finalement se loger dans son étreinte, un peu surprise car peu habituée à ce genre de marque d'affection, la vassale ne fut pas repoussée pour autant, pas après l'avoir embrassé lors de l'octroi, pas possible!
Linoa la gratifia d'un sourire avant de la laisser rejoindre Gade.


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Blanche_de_malemort



Non, non, Blanche n'était pas en retard, non, non... Le trajet jusqu'à la Cathédrale n'était pas si long qu'il eut permis de justifié un quelconque retard. D'ailleurs, la Princesse et sa cadette étaient installée en bonnes places depuis quelques temps déjà.

Revêtue d'une de ses parures de Cour en l'occasion du mariage du Comte d'Aubusson, une robe bleu roy richement ornée et princièrement parée de saphirs et de perles jusque dans sa chevelure, puisqu'elle portait ce jour là une parure qui lui venait de la Reyne sa mère, l'Altesse Royale s'efforçait au recueillement, priant pour le couple qui s'unissait ce jour et pour une vie qu'elle leur souhaitait pleine de bonheur et de prospérité.

Les mariages l’émouvaient particulièrement, elle qui se savait vouée au célibat, puisque son coeur mort ne pouvait prétendre à l'émoi, que sa fortune était assez grande pour que l'intérêt ne la pousse vers une union de convenance dans laquelle elle n'aurait rien à gagner et, enfin, que nul chef de famille ne saurait la pousser vers pareil usage... Seule, libre... pure... et pourtant, en y songeant, elle regrettait parfois de devoir renoncer au besoin de la maternité. Les enfants... elle les aimait avec passion, ayant toujours grandit avec ses cadets, sur qui elle devait veiller à la place de leur regrettée mère et elle aurait aimé pouvoir fonder sa propre famille mais tel n'était pas le dessein du Très Haut pour elle et Blanche n'avait d'autre choix que l'accepter.

Raison de plus pour saluer la chance de ceux qui s'engageaient comme allait le faire le Comte d'Aubusson et sa promise...

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Melissandre_malemort


La taille cintré dans une robe bleu qui soulignait une silhouette fraîchement féminine, Mélissandre se tenait aux cotés de son ainée, les main sagement nouées sur ses genoux. C'était pour la princesse la première sortie officielle qui s'opérait depuis son fleurissement, et sa première robe d'apparat. Une petite merveille dont le tissu précieux embaumait le lilas.

Mais la plus grande fierté de l'altesse royale était le superbe diadème de perle qui ornait son front, et la fleur de lys qui reposait sur sa gorge naissante : Un cadeau de sa soeur, qui avait fait faire à son attention une parure digne de son sang royale avec les perles chéries de Feue sa Majesté Nébisa. A cette pensée, Mélissandre effleura pour la millième fois le pendentif entre ses seins, comme pour se convaincre qu'elle portait là les perles qui mille fois avait illuminé la beauté de sa mère.

Mais l'heure n'était pas aux pensées égoïstes. S'intéressant au couple, la princesse songea que le Comte était un homme séduisant, bien que quelque chose dans son regard ou sa stature la mette mal à l'aise. Il avait un je-ne-sais-quoi de prédateur, une démarche trop leste, des yeux qui paraissaient fouiller votre âme et mettre vos secrets les plus enfouis à nue. Sa futur épouse n'avait pas à rougir à ses cotés. Belle comme un ange, avec ses boucles blondes et son long cou de cygne. A dire vrai, elle évoquait d'avantage une reine de glace, froide et hautaine.

Difficile d'imaginer couple plus dissonant en dépit de tout. Le feu et la glace pouvaient ils faire bon ménage au quotidien? Sauraient ils se rendre heureux l'un l'autre?

Mélissandre était encore bien trop pure pour comprendre les tenant et les aboutissant d'une union telle que celle de Gade et Elisabeth, elle qui s'imaginait que l'amour ne pouvait avoir qu'une seule facette.

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Svetlna, incarné par Gade


Gade. Il ne l'avait donc pas oublié. La blonde duchesse était heureuse de recevoir une invitation à son mariage. Forcément, elle allait faire le déplacement, bien qu'elle avait fort à faire à Lyon. Le trajet depuis la Capitale Lyonnaise s'était plutôt bien passé. C'est la suite qui l'angoissait grandement. La blonde détestait se retrouver dans un lieu où elle ne connaissait personne...

Dans un mariage important comme ça, il ne fallait pas faire mauvaise impression. La chevelure dorée de la Duchesse de Riverie était remontée en un chignon, simple, mais élégant. Elle portait une jolie robe, cousue pour l'occasion, une robe aux couleurs de ses terres : azur et or. Ses lèvres et ses joues étaient légèrement rosies.

Pénétrant dans la Cathédrale, elle constata que ouais, elle ne connaissait vraiment personne. Quoique...la brunette là bas....C'est pas Lucie ?
Elle adressa un sourire -timide le sourire- au futur marié, qu'elle saluerait un peu plus tard...Et elle fit un signe vif de la main, à Lucie.

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Gauthier_de_malemort
Le jeune Prince avait quitté en hâte le MAB afin de gagner au plus vite la cathédrale où Blanche et Mélissandre devaient l'attendre. Le trajet avait été rapide et il n'avait guère perdu de temps en chemin à badiner. Blanche avait été très claire : il venait ou il venait ! La mercuriale avait duré plus que de coutume et Gauthier avait eu beau faire, cette fois-ci sa soeur aînée avait eu le dernier mot. Il n'avait pu montrer sa contrariété qu'en s'éclipsant de bonne heure de l'hostel pour aller faire un tour à cheval dans la campagne limougeaude mais le regard noir de l'Héritière à son retour l'avait finalement poussé à la raison et il s'était hâté de se préparer pour rejoindre ses deux soeurs.

Il entra donc discrètement dans la cathédrale, saluant d'un hochement de menton rapide les divers présents. De toute façon, il ne les connaissait pas. Il avait vécu jusqu'à présent reclus à Ségur où les visites étaient rares. Il connaissait de nom et de titres les mariés mais cela s'arrêtait là. Ne voulant pas se montrer impoli, il distribua équitablement ses sourires et gagna rapidement le banc où ses soeurs se trouvaient déjà installées. Pour calmer Blanche, il avait même été jusqu'à revêtir le splendide habit de velours bleu discrètement brodé d'argent qu'elle lui avait fait faire à Paris et qu'il avait jusqu'alors soigneusement éviter d'approcher. Sa main difforme était couverte d'un gant du même tissu mais un lourd anneau d'or, au chaton fermé pour en dissimuler les armes, ornait l'un des doigts restés intacts.
Adressant un timide sourire à Blanche et un rapide coup d'oeil à Mélissandre, le Prince se concentra sur l'autel, attendant le début de la cérémonie. Il n'avait que très rarement eu l'occasion d'assister à pareil événement et il comptait bien en être un témoin attentif.
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