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[RP] Cathédrale Saint-Etienne de Limoges

Jacques_frere
A faire savoir auprès de chaque clerc de vos évêchés, mais aussi de la population.
A mettre en annonce dans vos régions, pour que l'on expulse les démons des corps des malheureux possédés.
Merci pour eux


Erabal_de_kerry
La Reyne ayant reçue par l'intermédiaire de la Grand Chambellan l'allégeance du Comté et du blond, le même blond avait opiné à l'idée de l'Evesque d'organiser un couronnement et une bénédiction de l'ensemble du Conseil.

Les conseillers arriveraient au fur et à mesure à sa suite, avant le début de l'office.

Revêtu dignement mais sans trop d'ostentation, le blond entre dans la cathédrale, toujours aussi agréablement surpris par la luminosité du lieu, des reflets de couleurs des rayons traversant les vitaux. L'autel était paré simplement mais avec très bon goût.

Allant saluer Monseigneur avant de prendre place pour le début de cette cérémonie, le blond souriait et saluait les personnes déjà présentes.

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Victoire_
Tradition perdue depuis bien longtemps déjà, fortement dommage d'ailleurs et l'idée de Monseigneur de relancer le couronnement à la Cathédrale était excellente. La blondine n'a entendu parler que d'un seul couronnement depuis qu'elle est dans le Comté, celui d'une Comtesse et auquel elle n'avait pu assister.
Dans sa robe bleue pâle assortie d'une cape d'un ton légèrement plus foncé, elle se rend à la Cathédrale, pensive.
De sa main gantée, elle pousse la lourde porte de chêne pour entrer dans le lieu Saint, ses azurs ne sont pas sans remarquer les deux étendards côte à côte au dessus de l'autel.
L'allée centrale remontée, une légère inclinaison de tête pour saluer l'Evêque et Erabal avant de prendre place sur un des bancs.

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En cours
Takoda
Un bruit de marche rapide retentit au sein de la Cathédrale, la propriétaire de ce rythme effréné...Thaïs-Korydwen d'Ambrois, qui s'estimait encore en retard pour le fameux couronnement.

Lorsqu'elle constata que seule Victoire était déjà présente parmi les conseillers, elle ralentit le pas et lissant du plat de la main sa robe froissée du déplacement, elle alla s'installer à son tour dans le banc près de la blonde des Charmilles.


Où sont les autres?

Et observant les lieux, elle sourit à Erabal déjà en place, notant la décoration de circonstance, la Cathédrale aux couleurs du Comté. Un beau moment s'apprêtait à être vécu.
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Wunderliche
N'ayant que peu l'habitude de venir en la cathédrale, lorsqu'il eut vent du couronnement du Comte, le héraut se dit que s'était l'occasion d'y remédier.
Et puis il était un peu curieux de savoir comment la cérémonie se déroulerait.
Quelques personnes étaient présentes mais il alla s'asseoir dans un banc un peu plus loin de ceux réservés au conseil comtal.
Heureusement pour cette fois il n'aurait pas supporter son habit officiel et donc il portait des habits plus usuels.

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Clemence..
Un couronnement, elle n'aurait jamais pensé devoir assister à cela.
Les cathédrales c'est grand et il y fait froid alors c'est vêtuechaudement qu'elle entra dans le grand édifice.
Avançant presque sur la pointe des pieds pour ne pas faire de résonance, parce que dans ce genre d'endroit le moindre bruit s'entend , elle rejoignit sa tante saluant Takoda d'un sourire puis Marche , Erabal et enfin Monseigneur Eloin avant de s'assoir sur le banc aux côtés de sa tante.

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Mahelya
    Une vieille tradition oubliée depuis longtemps était en passe de redevenir à la mode. Le couronnement du Comte dans la demeure du Très-Haut. Pour qui était pieux cela revêtait un symbole important. Et la Flammèche faisait partie de ses personnes qui pensaient que oui le Régnant devait prononcer une promesse devant témoins mais aussi et surtout devant le Très-Haut. Pas une promesse de miracle non ... Juste dire qu'il était bien là, qu'il honorerait les personnes qui avaient votées pour lui en cherchant toujours un moyen d'améliorer le quotidien de tous les Limousins et Marchois. Ainsi donc, si cet office était important pour le Comte Blond, il l'était tout autant pour Marie. D'ailleurs l’Étincelle n'avait pas hésité à convier sa Cousine, pour y aller toute deux. Ansegis, le presque frère et le presque cousin, les retrouverait certainement là-bas.

    - Je suis très impatiente de voir ce couronnement. Je te l'ai déjà dis mais c'est une vieille tradition qui s'était perdue, je suis contente qu'Erabal la remette au gout du jour. Tu crois qu'il y aura du monde ?

    Les deux Kierkegaard faisaient donc route ensemble. La Flamme habillée coquettement tenait le bras de la brune. Les petits pas étaient pressés mais guère trop, l'allure parfaite pour arriver à l'heure. En franchissant le parvis, elle eurent loisir d'observer ceux qui se retrouverait dans la Cathédrale. Toutes deux franchirent la lourde et un sourire affiché sur le visage, inclinant le minois par-ci par-là pour saluer les présents, elles s'avancèrent jusqu'à trouver un banc libre, pour s'y installer.

    - Si on voit Ansegis, on lui dit de venir s'installer avec nous ?. Je me demande si Eloin va choisir un passage du livre des Vertus et si oui lequel.

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Raspoutine
Pfffffffft! Ben vlà aut' chose ! non seulement il y avait la cérémonie d'allégeance mais en plus il allait falloir se taper le couronnement chez les curetons ! Bon sang !
Des lustres qu'il n'avait pas foutu les pieds dans une église, et il s'en était toujours bien trouvé.
Bon, pas moyen d'y couper, c'est en marmonnant dans sa barbe quelques épithètes bien sentis mais sûrement peu adaptés au lieu, qu'il entra dans la cathédrale...

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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire, Capitaine du Limousin Marche,Vicomte de Lastours et de Droux

Vera.
    "-Il faudra se rendre à la cathédrale Véra. Le couronnement d'Erabal et la bénédiction de ses conseillers. " Cela avait l'air d'être un impératif plus qu'une invitation sortant de la bouche de Victoire quelques jours plus tôt. Zut alors, voila quatre mois que je travaille pour le comté et jamais ça n'avait causé de soucis que je sois bénie ou pas. Alors c'est avec une grande perplexité que je prends l'annonce. Si je ne pointe pas à cette cérémonie peut-être bien qu'ils n'y verront que du feu? Au départ c'était ça l'idée. Je vais éviter la foule, les cloches, d'accord je la joue vachement pieuse mais il y avait des limites, les messes j'y allais qu'au moment du service de vin là, l'objectif étant de ne pas assister aux sermons qui me donnaient souvent l'envie de démissionner de la vie. L'impression d'être toujours ce vilain petit canard des gens trop aristotéliciens , bref la parfaite brebis égarée. Le protocole c'était chouette à petite dose, sauf que bon si le Limousin et la Marche s'était levé un bon matin en se disant "wesh, ça fait un bail qu'on a pas couronné religieusement un régnant non, et si on s'y remettait maintenant?" , alors oui je devais participer au grand retour des traditions. Puis pour un comte qui valait la peine de se déplacer.

    Tenue simple pour l'occasion, aucun artifice, les mains tâchées d'encre comme bien souvent puis à ma démarche on entend le son des écus qui sonnent, comme pour rameuter la gueusaille et la racaille derrière moi. Je ne suis jamais à l'abri d'une bonne affaire à défaut d'une attaque en bon et du forme, on ne sait jamais des fois que l'évêque puisse avoir des babioles et des souvenirs à vendre. Bah quoi c'est que ça marche ce genre de commerce !

    La commissaire au commerce quand elle ramène sa fraise ça s'entend un peu dans les parages, on peut sentir l'odeur de la prune environnante, suis-je la seule à avoir bu quelques verres pour rendre cette journée guillerette ?

    J'ai loupé le coche comtale et même celui de la porteuse de parole, j'avance un peu à reculons (une nouvelle démarche), pourquoi que je rentre sans sourciller dans la taverne la plus mal réputée de la capitale et que j'ai autant de difficulté à franchir le seuil de la cathédrale?

    Serai-je habitée par le malin? Ou juste un peu trouillarde des fois qu'on me demande de réciter le Crado ou Credo de vive voix alors que je ne le connais pas du tout? Je me contente de saluer le début de foule déjà sur place. Une petite pointe de nostalgie la dernière que j'ai mis les poulaines dans une église c'était avec mon parrain , le jeune Gailen allait-il bien là?

    J'avise du regard le couple De Kerry- de Charmilles, avec un sourire plein de malice, dans quelques semaines ces deux coquins se diront oui, rien que pour cela il valait mieux que je me familiarise avec les lieux saints et les cérémonies.


    - Bonjour le monde. N'est en avance ou un poil en retard?


    Le regard qui balaye l'espace, détaillant la décoration , la maison de dieu avait l'air d'être bien coquète pour l'occasion.

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Eloin
Les conseillers et le comte arrivaient petit à petit, accueillis par la mélodie d'un chant cistercien joué par Gabriel, l'enfant de choeur du diocèse. L'abbesse salua d'un signe de teste ceux qui pénétraient dans l'édifice, et, lorsque tous furent présents, elle alla s'installer derrière l'autel, afin de débuter l'office.

Hommes et femmes du Limousin et de la Marche, mais surtout chers frères et soeurs, chers fidèles, je ne saurais être plus heureuse, car rien n'est plus beau que de voir des élus honorer nostre Très-Haut. C'est la manifestation la plus profonde de respect envers le message, les enseignements de nostre prophète Aristote.

C'est aussi une occasion pour nous de nous rassembler. La messe est porteuse de paix et d'amitié, mais aussi de concorde. Par cette messe de bénédiction, ce n'est pas un comte qui demande à Dieu protection, mais un peuple qui apporte protection à son noble élu.

L'Église porte les messages et unit peuples et politiques.

Nous prions donc en jour pour la paix et la concorde, chevaleresques valeurs. Et c'est cela qui devrait nous réjouir.

Maintenant, je suggère que nous récitions ensemble le Credo, signe de nostre foy en ce que nous avons si saintement réalisé.


    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    Envoyé pour enseigner la sagesse
    Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés;
    En la Vie Eternelle.

    AMEN

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Illustrations Religieuses
Erabal_de_kerry
Salue d'un sourire, d'un signe de tête, remercie les présents à l'appel. Tradition intéressante et pleine de sens reprise ici. Le Comté du Limousin et de la Marche était fidèle à l'Eglise et au Très Haut.
Des robes magnifiques, des tenues d’apparat étaient de sorties, du monde arrivait, quelques conseillers manquaient encore, mais sans doute le travail les retenait-ils encore au Conseil...

Monseigneur avait entamé la cérémonie. Attention et concentration pour cet évènement d'importance. C'est avec conviction qu'il entame le Credo à sa suite.

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Eloin
L'abbesse fit alors quelques pas pour rejoindre le lutrin, sur lequel reposait un grand Livre des Vertus richement illuminé, ouvert à la page qu'elle avait choisi pour la lecture du jour.

Voici un texte issu de l'hagiographie de Sainct Anâni Mhour, intitulé "De l'ordre des choses."

    Un jour qu’une partie de la tribu complotait pour écarter notre chef du pouvoir, car leurs désirs ne correspondaient pas aux choix de notre Grand Guide, Moi, A. Mhour, me dressa devant eux pour leur rappeler que l’ordre des choses voulait que nous soyons une communauté et que la communauté devait préserver avant tout sa cohérence et l’ordre qu’elle avait elle-même créé par ses lois et ses coutumes.

    "La création est dirigée par les lois de Dieu, les communautés sont dirigées par la loi des hommes.
    Sans les lois de Dieu, l’humanité devrait combattre les animaux, car ceux-ci ne lui serraient plus soumis, sans les lois de Dieu la pierre se mettrait en mouvement de son propre chef et il serrait impossible de construire quoi que ce soi, les nuages seraient lourd et nous écraseraient, les astres arrêteraient de suivre leur course autour de la terre et nous serrions projeté dans le noir.

    Les lois des hommes ne sont pas moins importantes car elles sont inspirées en partie directement par Dieu.
    Nul ne peut servir notre Créateur sans respecter les lois, ni celle de la création ni celle des sociétés.
    Sans loi, c’est celle de la créature sans nom qui prévaudrait, et le chef ne serait chef que parce qu’il est le plus fort, et chaque jour un autre voudrait prouver qu’il est plus fort que lui et aucune stabilité n’en découlerait.
    Et la stabilité est liée à la conservation de la société.
    La société doit avancer vers la perfection divine, mais dans la stabilité. Elle doit donc être soumise à son chef, comme son chef doit être soumis à Dieu.

    Le chef est la tête, le prêtre est le cœur, et les fidèles sont les autres membres du corps.

    Si la tête ne suis pas le cœur, si les membres ne suivent pas la tête, le corps ne peut fonctionner...
    Il est donc parfois préférable de trancher sa propre main si elle refuse de fonctionner harmonieusement avec le reste du corps que de la laisser arracher le cœur ou trancher la tête.

    Dans notre société la tête représente notre chef politique, c’est lui qui maintient l’ensemble de la tribu, mais si c’est elle qui pense pour le peuple, elle doit penser pour le bien du plus grand nombre sans pour autant oublier les plus faibles.

    Le cœur est là pour lui rappeler que la plus grande loi est celle de notre Créateur, et que s’il gouverne sur terre il serra jugé comme tous les enfants de la création, et sans doute plus durement que les autres.

    Les seuls excuses que l’on puisse avoir de se dresser contre son chef c’est s’il ne respecte pas sa communauté et gouverne pour lui et non pour elle, si il est prévaricateur ou qu’il rejette Dieu de son cœur, car alors il ne peut être le chef."


Comme ce récit l'expose, Foy et pouvoir sont liés, pour ne pas dire complémentaires.

Il est primordial pour un élu d'estre vertueux, car ses décisions seront lourdes de conséquences, positives ou négatives, pour la multitude. En effet, il devra toujours garder en teste qu'il est responsable de plusieurs de ses frères. Il devra donc toujours veiller à ce qu'ils puissent s'épanouir dans un monde leur offrant la possibilité de découvrir le message divin.

En retour, et malgré que tous les humains soient égaux devant Dieu, le peuple leur doit obéissance, car Dieu a placé en eux sa confiance. Il les a chargé de mener à bien ce comté, et ils ne pourront le faire, comme le dit le texte précédemment lu, que si le peuple respecte la loy.

C'est donc une question de respect mutuel de la loy, des valeurs et des principes moraux.

Tout cela nous ramène à la cité idéale dont rêvait Aristote.

En effet, tous les hommes doivent participer à la vie de la cité, cité organisée avec une hiérarchie stricte, reposant sur le respect absolu des enseignements du prophète. Les humains pourront alors vivre dans l'amitié et la concorde, et atteindre la perfection divine.


Eloin revint alors près de l'autel, et invita le comte à s'agenouiller pour le moment le plus important de l'office : le couronnement.
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Illustrations Religieuses
Erabal_de_kerry
Attentif, concentré, le blond écoute, suit et à l'invite de la moniale, s'agenouille devant l'autel pour recevoir la couronne comtale, sous la protection du Très Haut. Moment solennel s'il en est.

Un regard vers l'assemblée, léger grognement interne, des conseillers ne sont pas présents et c'est bien dommage. Mais des présents, signe que les traditions perdurent encore.

Regard vers l'Evesque, puis penche légèrement la tête. Un flot de pensée l'envahit. Bien des choses s'étaient passées depuis la dernière fois où il avait été dans cette position... des joies, des peines. De lourdes blessures que le temps cicatrise, que des personnes font oublier. Mais surtout de grands moments de bonheur et d'autres encore à venir...

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Eloin
Gabriel, l'enfant de choeur, avait apporté à l'evesque vase d'eau bénite, aspergeoir, encensoir, cierge de célébration et un petit sac de tissu visiblement bien rempli.

Entre-temps, un chantre reprenait en canon le Gloria chanté.


    Gloria in excelsis Deo
    Et in terra pax hominibus bonae voluntatis.
    Laudamus te. Benedicimus te. Adoramus te.
    Glorificamus te. Gratias agimus tibi
    propter magnam gloriam tuam,
    Domine Deus, Rex caelestis,
    Deus Pater omnipotens.


Rapidement, le silence revint dans l'enceinte. L'evesque s'approcha alors du comte, avec à sa droite Gabriel pour la seconder. Se saisissant du goupillon, elle aspergea généreusement et sans ménagement le comte.

Que cette eau bénite du lac dans lequel pêchait Sainct Titus, fondateur de la Saincte Église Apostolique et Universelle de Rome, vous bénisse et apporte bénédiction à vostre conseil et au Limousin-Marche.

Le garçon tendit au prélat l'encensoir, qui l'agita autour du comte. Puys elle le transmis à Gabriel, qui alla faire le tour de la nef, encensant ainsi tant le chef du conseil que ses subordonnés pour ce mandat.

Que le noble encens d'Orient vous bénisse et apporte bénédiction à vostre conseil et au Limousin-Marche.

Un court instant de silence plana dans la cathédrale, le temps que Gabriel achève sa promenade et ne revienne se poster à la dextre de l'évseque. Il reposa l'encensoir et se saisit de l’aumônière, qu'il tendit à la moniale.
Dans le petit sac de tissu se trouvait de la terre, que le célébrant jeta vigoureusement et passionnément sur le sol en faisant un tour complet du comte, le mettant de fait au centre d'un cercle presque parfait.


Que cette terre bénite venant de la Saincte Grèce natale de nostre frère et apôtre Aristote vous bénisse, apporte bénédiction à vostre conseil et au Limousin-Marche.

Puys, Monseigneur Bellecour tendit au comte un cierge allumé.

Prenez, ô lumière de vostre peuple, ce cierge qui vous rappelera vostre grand rôle, mais aussi vostre baptême.

Vous pourrez alors régner dans la joie, en communion avec l'amitié aristotélicienne...


Subitement, le prélat imposa ses mains sur la tête du comte.

... et que l'éther aristotélicien, cinquième élément, s'achève dans l'alchimie des quatre autres. Que la grâce de Dieu vous touche et soit avec vous pour tout vostre mandat.

La bénédiction faite, restait le couronnement, que l'abbesse entama par une série de questions qui paraîtrait peut-estre rébarbatives et contraignantes à certains, mais dont elle ne doutait point que le compte répondrait comme il se devait.

Reconnaissez-vous et jurez-vous de servir la Saincte Eglise Aristotélicienne et Romaine, seule et unique religion officielle du comté du Limousin & de la Marche ?

Vostre bras sera-t-il toujours disponible pour le Limousin & la Marche ? Défendrez-vous les couleurs de vostre Comté, de Sa Majesté la Reyne, et celles de la Saincte Eglise en repoussant toute hérésie dans l’obscurité qui l’a conçue ?

Les villes de Bourganeuf, Guéret, Limoges, Rochechouart, Tulle & Ventadour peuvent-elles mettre toute leur confiance en la couronne comtale et en vostre personne durant vostre mandat ?

Jurez-vous de servir Dieu et la France du mieux possible et de suivre les exemples d’Aristote et de Christos en refusant la tentation du péché ?

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Illustrations Religieuses
Erabal_de_kerry
Aspergé sans bronché ni sursaut, l'eau ruisselait presque sur le visage du blond. Un peu fraiche, il n'avait nul besoin d'être réveillé car il suivait avec attention le déroulement de la cérémonie. Pas de droit à l'erreur, il est au devant de son conseil, à la vue de tous. Puis vinrent les autres éléments, le parfum de l’encens, presque entêtant... des paroles prononcés... la terre, lui au milieu du cercle.

Une sorte de plénitude l'envahit au fur et à mesure des paroles. Mais, il en faut bien un, redescente rapide et presque brutale aux questions qui s'enchainent. Sans préparation aucune, répondre à chacune quand l'Evesque eut prononcer les derniers mots. Et sans hésitation, fort et clair :


Je reconnais la Saincte Eglise Aristotélicienne et Romaine, seule et unique religion officielle de notre Comté, que je jure solennellement de servir comme il se doit.

Que mon bras reste paralisé à jamais s'il ne sert pas le Comté du Limousin et de la Marche dont je porte haut et fièrement les couleurs. Je défendrai avec l'aide de mes conseillers et de tous les habitants de ce Comté nos terres, notre Royaume et sa Majesté la Reyne ainsi que la Saincte Eglise.

J'espère être digne de la confiance que m'ont porté les habitants de notre Comté et de ses villes pour toute la durée de ce mandat et au delà.

Et je servirai au mieux, humblement et sans recherche de gloire personnelle le Très Haut et le Royaume de France, en suivant la lumière du Très Haut et les exemples d'Aristote et de Christos.


Sans croiser les doigts derrière son dos. Certains pêchés étaient pourtant bien tentant, ne serait ce que celui de la cha... Léger secouage de tête. On mélange pas plaisir personnel et conduite du Comté ! S'en voulant d'avoir eu une telle pensée à ce moment, il se lance dans un Credo pour lui, l'ensemble de ses conseillers, sa future épousée, son fils, la petite Ael...
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