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[RP]La journée père-fils

Finn
Tiens, il s’y met enfin. L’Irlandais s’en étonne : l’enfant n’a, pas plus que sa mère, l’habitude d’obéir. Que ce soit du fait de la gueulante ou de la démonstration, il se félicite d’avoir réussi à lui faire entendre raison. Quelle preuve d’autorité ! Prends-toi ça dans les dents, Penthièvre ! Et dire qu'elle le prend pour un père de seconde zone...

Mais c’est alors qu’il capte dans les yeux du lardon une lueur de défi. Si l’art de la bravade est un sport familial chez les Ó Mórdha, Nolan en est bien le digne héritier. Le goûter prend ainsi des allures de concours de descente père/fils, l’un et l’autre s’agrippant farouchement à leur pis respectif pour gonfler leur ventre de lait. Plus tard, ils sillonneront les rades de Saumur à Brest en chantant comme des paillards, entourés de putains. Plus tard, oui… car, pour l’heure, son jeune compagnon de boisson montre des signes de fatigue. Arraché au sol, le rejeton rejoint les bras de son paternel. L’Irlandais a beau ne jamais manquer une occasion d’apercevoir les seins de sa femme, et en cela d’assister régulièrement aux tétées de son fils, il ne se rappelle pas exactement de ce que Marzina fait une fois qu’elle a réajusté son corsage. Il doit probablement s’agir de faciliter la digestion du bambin, alors il tâte à plusieurs endroits, cherchant le bon point de pression.


« Mais c’est où ?! »

Finalement, il en vient à tapoter un peu partout. Le gosse saura bien lui faire savoir s’il brûle.
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Nolan.
Rejoignant les bras de son père, Nolan a grand espoir que ce dernier remédie à son mal être passager. Malheureusement, la chose ne semble pas aisée et, lorsque son père notamment lui appuie sur le ventre, la machine à hurler se remet en route. On a pas idée d'appuyer comme ça sur son ventre qui souffre, merde quoi! Alors il se remet à pleurer, parce qu'il en a marre, pendant que son père semble vouloir désigner tous les endroits de son corps un à un. Alors qu'il augmente le rythme de ses recherches, se mettant à tapoter, l'enfant terrible Ó Mórdha lâche alors un rôt tonitruant en même temps qu'une partie de son repas pantagruélique sur son père.
C'est ce qui arrive, quand on boit trop!
Les pleurs d'un coup se stoppent, le bambin se calme. Prenant alors pleinement conscience de l'environnement qui l'entoure, ses poings se serrent sur le tissu recouvrant l'épaule de son père, et il observe autour de lui. Il aime bien être en hauteur, il voit tout. Remarquant une poule qui se promène pas loin d'eux en piquant le sol pour manger les graines, le fils prodigue se croit en devoir de fayoter auprès de son père en lui faisant remarquer. Il tend alors brusquement l'index vers la poule en indiquant, très concentré:


"Bagoudoupa kôt."

Bah oui, "kôt", la poule a fait "kôt", il a bien remarqué.
Et puis il se tourne vers le visage de son père sans baisser l'index, sérieux, pour vérifier qu'il l'a bien écouté, et qu'il a compris.
Finn
Le dos, c’était le dos. Ó Mórdha l’apprend à ses dépends lorsque le bambin rend ses tripes sur son pourpoint de cuir vieilli. À croire qu’il ne garde jamais un repas plus de quelques minutes, c’est quand même la seconde fois qu’il lui fait le coup de la digestion accélérée…

Une petite fierté est à tirer, néanmoins : le rôt fut magistral, digne de son fils. Alors le père félicite l’enfant à voix basse, tandis que Mog s’empresse de ravoir le pourpoint au chiffon. Puis l’Irlandais suit l’index boudiné qui se dresse en direction du misérable gallinacé. Bestiole que son héritier tente de désigner par un quelconque charabia que le dernier des poivrots ne saurait renier.


« Quoi kôt ? » Perplexe. « C’est la cocotte que tu veux ? »

Père et fils s’approchent à pas de loup, le regard rivé sur la stupide pondeuse. Un certain mépris s’affiche sur les traits du premier qui s’empare alors du volatile et lui tord le cou. Le corps se relâche dans les bras de son meurtrier et le bec glisse contre l’enfant.

« Tiens, la voilà la poule. »

Y a que les Canards qui comptent, ici.
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Nolan.
Elle est marrante, la poule. Elle bouge étrangement, elle picore, elle fait kôt, elle observe...Ca l'amuse, l'enfant Ó Mórdha. Mais il sait pas vraiment s'il a envie de l'attraper, ca lui fait un peu peur aussi. Le paternel semble comprendre, parce qu'il se tourne vers la poule, et s'en approche. Il est heureux le gamin, il retient son souffle et tout, prêt à découvrir la cocotte de plus près, se blottissant contre son père au fur et à mesure de l'approche quand même -on ne sait jamais! C'est alors que le prédateur irlandais se jette sur l'inoffensif animal et lui tord le cou. L'enfant pose un regard vide sur la poule morte dont le bec vient frapper sa petite main. Retirant brusquement sa main comme si on l'avait mordue, il se met à pleurer à chaudes larmes en hurlant, inconsolable.
Il a cassé son jouet, ce père indigne!

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Finn
De chaudes larmes coulent sur les joues rebondies tandis que la bouille enfantine éclate en sanglots. Peut-être a-t-il sous-estimé l’attachement d’un petit être de huit mois vis-à-vis des autres créatures qui peuplent ce monde. On ne naît pas père, tout comme on ne naît pas salopard. L’Irlandais réalise à cet instant que Nolan a encore tout à apprendre dans ce domaine. Tel son corps informe et mou, son esprit doit lui aussi se forger. Et la première leçon tiendrait en ces quelques mots :

« C’est qu’une poule ! »

L’incompréhension se lit dans le regard embué de larmes. Il dévisage l’enfant.

« Il faut qu’on cause. »

Une discussion entre hommes – ou presque. Le cadavre de poule est lâché au profit du hochet rempli de dents de Normands qu’il place entre les mains de Nolan, le temps de le mener au calme, près d’une petite étendue d’eau où mouille une volée de palmipèdes. Assis en tailleur, le Gaélique assoit le triste bambin sur lui, face aux majestueux volatiles.

Il s’agit maintenant de trouver la bonne forme de communication…


« Canard : bien. » Il en pointe un du doigt et passe sur les petites lèvres un doigt imprégné du bon chouchenn de Maman.

« Poule : pas bien. » Le cadavre réapparaît du sac, sous le nez l’enfant, qu’il pince à la hanche.

L’association d’idées, voilà comment on enseigne à un enfançon le mépris pour les races inférieures autant que l’amour des races nobles.
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Nolan.
Tout à sa peine, Nolan voit son père lui adresser quelques paroles dures, qu'il ne comprend pas, mais qui redoublent sa peine. Néanmoins, l'un de ses jouets préférés vient se loger dans sa petite main potelée, et rien qu'en le secouant une fois, rien qu'en entendant les petites dents s'entrechoquer les unes contre les autres, suffit à sécher ses larmes et détourner son attention. Il hoche donc son hochet macabre avec entrain, sautillant entre les bras de son père en rythme comme s'il avait agité une maraca. Ses yeux sont rivés sur l'instrument de musique improvisé, jusqu'à ce que son père vienne à attirer son attention.

Le hochet toujours brandit à la main, Nolan suit des yeux l'index de son père jusqu'au canard pointé, et ponctue ses paroles en rythme avec son hochet. Il ne comprend rien, mais son père parle doucement, et il aime bien être dans ses bras. Il fronce les sourcils tandis que l'index vient ensuite sur ses lèvres, puis passe la lèvre dessus, et émet un bruit de mastication à vide. Pas mauvais, ca lui rappelle un peu les biberons auxquels il a le droit lorsqu'il pleure trop longtemps.

Mais le fourbe paternel ressort à nouveau le cadavre, et ose en plus le violenter. Alors oui, Nolan est petit, et il se remet alors à pleurer, pas content du tout. Mais Nolan est un O Mordha, alors il ne peut laisser ce crime impuni. Il abat alors son hochet de toutes ses forces sur son père en l'accablant de reproches:


Baga na patubo!

Puis il essaie de s'échapper de ses bras, poussant des bras et des jambes.
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Finn
Rien à faire, l’enfant passe complètement à côté de l’enseignement dispensé et, comme sa mère à de nombreuses occasions, il lui explose le tarin sous l'effet de la colère…

« Sale fils de Bretonne ! Enflure ! »

Tandis que le lardon l’injurie dans son habituel patois d’ivrogne, le paternel tente de récupérer ce qu’il reste de son arête nasale. Nolan s’extirpe finalement de ses bras et l’Irlandais y voit l’opportunité de passer à une leçon d’éducation physique : le gnome sait ramper, il est temps de marcher. Il se lève alors et attrape les petites mains potelées pour tâcher de le faire avancer sur deux pattes.

Il lui montre à nouveau les fiers volatiles montés sur palmes.


« Allez, comme les canards. »
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Nolan.
Comme il l'avait craint, le paternel prend très mal la contre-attaque, et crie très fort. C'est bien pour ça qu'il avait pris les devants en entamant la manœuvre de fuite! Précocement violent, certes, mais pas idiot! Il sent le danger...Échappé de ses bras, Nolan agite à toute vitesse bras et jambes pour s'éclipser rapidement, le but étant de se mettre hors de danger pendant que Finnzilla passe ses nerfs sur l'environnement alentour plutôt que sur lui. Malheureusement, une fois encore la vitesse lui fait défaut.

BAM BAM BAM

Il entend le monstre approcher à grands pas.
Sauve qui peut! Les femmes et les enfants d'abord!


Gabalatiti!

Il essaie de se donner du courage, le gosse. Mais c'est peine perdue...
Soudain c'est l'éclipse, le soleil se casse, annonciateur d'une catastrophe prévisible...Ses mains se retrouvent prisonnières des griffes de Finnzilla qui tente alors de lui arracher les bras.
Mais il sera digne, il ne pleurera pas! Il ne lui donnera pas ce plaisir!
Et pour le contrarier, il sautille sur place l'héritier.
C'est même plutôt drôle en fait!
Alors il se met à rire, et à faire des bulles avec sa bave, et sautille encore.
Jusqu'à sentir un truc atterrir sur sa tête, un truc mouillé.
Alors il lève la tête juste à temps pour voir une autre goutte de sang qui atterrit sur son nez cette fois. Et il louche dessus.

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Finn
L’espèce de petit sauvage de la forêt ayant pris la fuite a tôt fait d’être rattrapé et, alors qu’il se remet à baragouiner dans un langage connu de lui-seul, son paternel le toise sous d’épais sourcils. La patience est loin d’être son sport favori, pourtant il va lui en falloir. Les petits boudins blancs qui servent de jambes à son héritier ne semblent pas vouloir se mouvoir comme il l’espérait. Au lieu d’avancer, Nolan se contente de les plier dans une forme de gymnastique provocatrice et outrageusement inerte. Il se paie sa poire, de toute évidence.

L’Irlandais réalise soudain que son pif s’égoutte sur le môme et dessine alors avec un malin plaisir des peintures de guerre en entrelacs de sang sur le visage poupon.


« Là, t’as meilleure bouille. »

Et de tenter à nouveau l’expérience en posant les pieds de l’enfant sur le dessus des siens tout en avançant, un pas après l’autre.

« Leçon n°2 : Papa ne triche que s’il se fait prendre par Maman. »

Alors chut gamin.
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Nolan.
Le fait qu'il sautille ne semble pas être ce que le barbu attendait, parce qu'il fronce les sourcils.

Bagabatoubo?, qu'il demande le gosse, regardant très sérieusement son père.

Haha! Tu t'y attendais pas à cette question, avoue! C'est la question qui tue!
Puis comme une réponse, le paternel lui dessine alors ses premières peintures de guerre sur le visage, le sang de son premier nez explosé...celui de son père justement. L'enfant prend alors un air concentré, il sent que l'instant est solennel! L'initiation terminée, son père entreprend alors de lui apprendre une danse étrange qui implique de mettre ses pieds sur ceux de celui qui vous fait face...
Au départ, Nolan fait de grosses bulles de bave avec sa bouche, parce qu'il entrave que dalle. Et bientôt, à voir son pied sur un autre pied, il finit par comprendre ce qu'il est censé faire...
Levant son pied dans un effort incroyable, l'enfant entreprend d'écraser le pied de son père...avec la force du lapereau de trois semaines qu'il est. Bien vite il se rend compte que ce ne sera pas si facile, parce que le pied se dérobe sous lui, qu'il se déséquilibre, et qu'il sent tout le poids de son corps retenu par les bras du colosse barbu.
"Je suis PIEGE!", qu'il a envie de gueuler, "On me retient prisonnier!".
En plus, son pied minuscule glisse sur les énormes chausses glissantes, et ses jambes flanchent. Ce jeu ne l'amuse pas du tout! Il a l'impression de perdre, et Nolan n'aime pas perdre.
Se mettant donc à hurler, il se débat dans tous les sens, tirant sur ses poignets qu'il tente vainement de libérer.
Finn
Il est allé trop vite en besogne, encore une fois. Cet enfant-là ne veut pas marcher. En l’observant tenter de lui matraquer consciencieusement la botte avec son petit pied et bientôt grogner comme le dernier des soudards, le Paternel comprend que son fils voue un intérêt exclusif à l’usage de la violence. Et tout usage mérite d’abord apprentissage par l’exercice. Libérant l’enfançon, il sort sa dague de son ceinturon avant de fermer les petits doigts boudinés autour du fourreau. Une certaine fierté s’empare alors de son regard à voir l’enfant porter arme de ses deux mains.

On va te trouver une cocotte.

Le temps de se tourner de dos pour s’accroupir et ramasser une poule venue s’acoquiner avec la meute de palmipèdes tranquillement installés aux abords du lac, que l’enfant le larde aussitôt d’un coup de canif dans le gras des hanches.

ENFANT D…d’ta mère…

La réaction ne se fait pas attendre chez le barbu venant de se faire planter un couteau dans le dos par son propre fils. Sa chair et son sang, autant que ceux de la sadique Bretonne qui n’aurait probablement pas tari de fierté devant le geste du cher bambin. Garce !

C’est fini, on rentre à la maison ! J’en ai ma claque…

Bordel de merde.

[Quelques litres de sang plus tard, à l’entrée de la tente.]

Lardon sous le bras et main sur un flanc dégoulinant de rouge, le Gaélique se traîne en soufflant. Le teint pâle, les traits tirés et le visage déformé par la douleur, il gratte à la toile de tente.

Marzinaaa... Marzinaaaaa, l’gosse m’a tué !

Et c’est pas qu'une façon de parler !
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Nolan.
L'enfant est têtu. Très têtu. Autant qu'un breton. Autant que sa mère!
Alors s'il n'a pas décidé de marcher, il ne marchera pas!
Après tout, le quatre pattes c'est très sympa! Il a mains et genoux dans la bouillasse, il est à hauteur pour menacer les autres animaux en les poursuivant, et puis ça va carrément plus vite que sur deux pattes! C'est ainsi qu'il ne fit aucun effort pour aider le paternel et que, lorsqu'on lui libéra les mains, il retomba lourdement sur son cul. Le plancher des vaches, enfin!
Oui mais toutes ces séances d'apprentissage, aussi épuisantes qu'elles soient, n'étaient pas finies. Alors qu'il s'échinait à arracher à brin d'herbe qui avait eu la mauvaise idée de lui chatouiller le bras, le paternel lui mit un truc super lourd dans la main. Tandis qu'il mâchouillait du bout des dents sa victime herbacée, on força ses doigts à se refermer sur l'arme. Nolan fronce le nez. Il est contrarié, ce jouet est lourd et froid!
Alors il le rend à son père, le frappant avec. Mais quand il voit le sang couler de l'endroit où il a frappé, quand il voit la tronche barbue agressive devant lui, il comprend bien que ca va mal tourner pour sa poire.
Réflexe d'auto-défense: il se met à pleurer comme si on l'avait frappé.
On verra qui maman va croire!

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Marzina
La journée avait tout bonnement été splendide. Ce qu'elle avait fait? Rien. Absolument rien. Elle avait fait sortir un lit dehors, derrière la tente, au soleil, et s'y était allongée en se faisant servir nourriture et vin. Débarrassée du mari et du chiard pour la journée, elle profitait pleinement de sa liberté temporaire pour paresser et se goinfrer. Le moral allait bien mieux d'un coup...Surtout qu'elle savait Finn totalement incapable de s'occuper du môme une journée entière, donc elle finirait en plus par avoir raison! C'était vraiment tout bénéf' aujourd'hui!
Si ça n'avait pas été organisé à la dernière minute, elle en aurait profité pour faire venir un tailleur pour renouveler sa garde-robe, horriblement démodée depuis au moins deux mois!
Affalée sur son lit donc, sirotant tranquillement un chouchen grâce à une paille en roseau, elle se redresse soudainement en entendant les braillements de l'époux.
Et merde!
Elle avait tout de même escompté qu'il s'en sortirait mieux que ça, qu'elle ait un peu plus de répit! Peut-être aurait-elle dû lui donner quelques indications, pour qu'il tienne plus longtemps?...Trop tard pour regretter maintenant, il s'agissait de ne pas dévoiler ce à quoi elle avait occupé sa journée. Elle se glissa donc rapidement dans la tente par l'arrière, et écartant le pan de tissu qui formait la porte, découvrit un Finn méconnaissable.
Face à elle, un Irlandais sentant le vomi, une vieille chemise attachée en bandoulière autour de l'épaule, le ventre couvert de crasse, un truc blanc séché sur la barbe, du sang séché sous le nez explosé, et le flanc sanguinolent...
Dans ses bras un fils qui lui, sent le chouchen à plein nez, a le ventre, les mains et les genoux couverts de terre, de la paille et de la boue sur les langes, le visage couvert de sang et de larmes, la bouche verte, et les lèvres bordées de bave...
La Blonde fronce les sourcils, examine son fils.


"Si Nolan avait une douzaine d'années de plus, je pourrais croire que vous revenez de la tournée des tavernes!"

Continuant d'examiner son fils, elle demande d'une voix intriguée:

"Qu'est-ce que vous avez...Nann en fait laissez tomber, je crois que je ne préfère pas savoir!"

Elle reprit d'une poigne autoritaire son fils dans ses bras, non sans grimacer parce qu'il était couvert de crasse et braillant.

"Il ne mange pas de l'herbe, père indigne, vous ne voyez pas qu'il meurt de faim?!"

Et d'asséner au père, tout en séchant les larmes du fils, déposant un baiser consolateur sur son front:


"J'espère pour vous qu'il n'a rien de cassé!"
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Finn
La journée père-fils a pour lui viré au désagréable mais ça, elle s’en moque. Y en a que pour son assassin ! Préférant passer sous silence avoir nourri le marmot directement à l’ânesse, il pénètre dans la tente en boitant misérablement, ronchonnant contre l’aveuglement maternel.

Et moi, hein ? ET MOI ? Il m’a planté dans l’dos ce traître ! Mon PROPRE FILS ! Vous l’avez fait carrément trop sournois.

Ils auraient fait la tournée des tavernes qu’ils en seraient probablement revenus en meilleur état. Plus tard, peut-être qu’il se remémorerait cet épisode avec nostalgie, comme un jour heureux où père et fils ont fait les 400 coups. Mais là, tout de suite, il préfère se laisser choir dans le plumard pour s’en remettre aux soins de l’épouse…

Marzina, venez plutôt m’retaper !

Du moins, à l’endroit où se trouvait le plumard ce matin. Affalé sur le sol, l’Irlandais grimace.

… Journée de merde.
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Marzina
Appelant une bonne, elle lui confia prudemment l'enfant crotté en indiquant qu'il fallait le lui rendre propre. Et même s'il se brisait les cordes vocales lorsqu'on tentait de le mettre dans l'eau il ne fallait pas céder, ce sont les gênes de son père qui s'expriment!
Tandis que la bonne s'éloigne avec un enfant braillant, tendant les bras vers sa mère, les yeux baignés de larmes, la dite matrone l'ignore pour se concentrer sur un bébé bien plus encombrant.


"S'il est sournois, ca vient sans aucun doute de vous, je suis l'innocence personnifiée!"

Examinant l'homme à terre, dégageant le bas de la chemise pour jeter un oeil sur la plaie elle corrige:

"Vous confondez le dos et la hanche!"

Elle attrape une bouteille de gnôle, en boit une gorgée, recrache sur la plaie.

"Enfin la hanche...le gras quoi."

Et parce qu'elle est sadique, elle appuie d'un ongle long et fin sur la coupure superficielle infligée par l’enfant. Et elle ricane.

"Ah il est beau, le cerveau du couple!"

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