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Info:
RP issu de Native Kingdom

[RP] L'orient en visite...

Chuichianoc
[Aux abords du Clan de Cuamantzingo]

Il y a encore quelques jours ils étaient en Orient. Il y a quelques semaines ils avaient eu un premier échange musclés avec les Coyotes envoyés par le peuple d'Occident. Alors qu'il y a quelques mois, ils étaient unis sous la même bannière, il avait été décidé de séparer la grande terre de Tlaxcalla en deux provinces distinctes afin d'en assurer sa gestion efficace. Ainsi était née deux soeurs jumelles, deux provinces à l'histoire unique.

Mais c'était sans compter sur l'avidité d'une poignée d'homme, avide et cupide qui en quelques instants avait détruit cette confiance, avait détruit la synergie de ces deux terres, un séisme avait secoué le coeur des Tlaxcaltèques. Ils étaient rentrés en vainqueur, et ne cessait de racontait cette histoire... aujourd'hui ils payeraient.

Le peuple d'Orient s'était réuni et lancé dans une grande aventure afin de rétablir l'équilibre de la balance entre les deux terres, rétablir la justice.
Les roulements de tambours commencèrent à résonner aux abords de Cuamantzingo, puis des voix s'élevèrent: un chant enveloppa le clan occidental dans ambiance guerrière. Le coeur de Chuichianoc se mit à battre au rythme des sonorités tribales et, tout en scrutant le clan, il murmura, d'abord et chanta ensuite, les paroles de l'hymne guerrier.

L'occident est un démon.
Le seul Dieu qu'il adore encore
c'est l'or.
Au milieu des Délices,
Ces vices se glissent.
Il sèment la mort sans remord !

Puis il se tourna vers les guerriers, et demanda un peu de silence. Seul les tambours maintenaient un fond sonore.
Guerriers,

Aujourd'hui nous annonçons aux Occidentaux notre venue, nous l'annonçons avec force et fracas. Aujourd'hui nous marquons de notre présence la terre de Tlaxcalla Occidentale.


En avant.

Il se tourna vers son objectif, l'unique objectif de cette force de frappe: que Ramsay et l'Occident courbe l'échine et rentre dans le rang.
_________________
Guerrier-Adorateur de la Grande Prêtresse
Battons les tambours de GUERRE!

Il semblerait que vous ne perceviez pas cette phrase: Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
Eurynome
[Avec les Forces Orientales]

Eurynome se tenait, fier, droit, aux côtés de Chuichianoc et de tous les dignes Orientaux qui avaient fait le chemin jusqu'en cette terre de sauvages et de païens.

Il continua d'entonner le chant lancé par frère Chuichianoc.

Il n'y a rien à faire
Ce sont tous des vipères
Qu'ils aillent tous en enfer
au son des tambours de guerre !


Eurynome brandissait sa sagaie au rythme de l'hymne guerrier !
_________________
Patriote Oriental et Huiloapaltèque convaincu
Ame_feline
[La veille / ixtenco / la rumeur]

D'orient l'ombre d'une rumeur vient titiller l'ouïe développée d'une dominante coyote. Aussitôt les messager, perroquet et autres bestioles en tout genre s'activent.. Huiloapan, Ixta et la rumeur se confirme avant hier une armée était a la frontière. Certain disent pour attaquer l'aztequie, d'autre disent la défendre, d'autre ne savent pas... Dans le doute … un bon coyote ne laisse pas de place au doute.

La voilà, dans sa cahute a pulque, elle avise, pour finalement prendre sur elle est donné l'alerte. Dans un premier temps elle préviendra Valiente et Aeled, calpullec de Cuamantzingo et Nopalucan. S'en suis la chasse a son pécari bouffi et alexius... Zumo se tiendra prêt, ses hommes aussi. Alexius se retarde de quelque jours... et voilà comment une défense se tiens prête avant même que l'autre ne soit la. Pour Nopalucan le calpullec confirme, Ramsay n'a rien vu venir, ils ne sont pas prêt... mais ils le seront...

C'est tard le soir, après avoir livré une défense clef en main a Balarion et avisé le Tlatoani de la présence des orientaux, que les coyotes décideront de faire demie tour et reporter la mission en cours. Amères ils étaient les coyotes. Ils se souvenaient d'un calpulli pas défendu, des richesses cachées en mandats, leur dernière rencontre avec les orientaux les avaient laissés …. Du coin de l'œil elle voit le Mezcal. Il ne dit rien mais s'inquiète pour son clan. Lui aussi assène de message Valiente.

Amères ils étaient de voir un ennemi envahir alors qu'ils n'étaient plus au clan... Chuichianoc.... Mirtchoc..... les coyotes ne sont peut être pas la Physiquement, mais ils veillent murmure t elle d'un ton colérique et rageur.

Elle est épuisée, le presque confort de son maigre chauve lui manque, et a sa colère nul ne peut rien faire.

[ Tulancingo ]

Voilà notre troupes réduites qui n'est plus qu'a un kilks de Cuamantzingo, mais comme prevu il est tard, trop tard pour participer a la defense. Alexis, et oui comme quoi tout arrive, et Cayssa l'informent qu'elle avait vu juste, ils sont bien a cuamantzingo. A la demande d'un état des groupes présents a l'aube on l'informe que les groupes orientaux attendus se sont deja dispersés dans la cité.... seuls un ou deux groupes sont encore en présence et se dissoudrons plus tard dans l'après midi. Seul ombre au tableau, ils sont nombreux plus nombreux que ce qu'elle attendait. Alors les coyotes écrivent a leur connaissances et même a des inconnus, qu'ils soient aimés ou pas, chaque connaissance recevra son courrier invitant a la défense.

Baton noir la prévient que des orientaux, une poignée d'hommes, sont aussi a Nopalucan. La bas aussi la défense surement s'organise mais elle n'en n'a aucune nouvelle... ça la préoccupe quelque peu mais elle chasse vite cette chose de sa tête en se disant qu'elle les a prévenu la veille.

A Tulancingo on lui avait demandé si elle était sure qu'ils attaqueraient. La féline avait répondu, lassée, presque blasée, qu'avec les orientaux on ne savait jamais. Que voilà deux jours qu'ils étaient sur notre sol et qu'ils n'avaient pas pris la peine de s'annoncer, qu'ils étaient arrivés au matin dans les clans et la encore n'avait pas pipé mot... elle lui répondit qu'ils avaient dissous leur troupe pour s'éparpiller au pied du calpulli... elle lui avait simplement répondu que dans le doute il fallait défendre et qu'ils n'étaient pas des lâches orientaux pour laisser un clan sans défense sous prétexte qu'il est vide de trésor.

Dernières nouvelles de Cuamantzingo et apperçu des troupes mobilisées pour la défense, elle prend la route confiante... ou presque... le clan, s'il était attaqué, ne tomberait pas cette nuit et eux y seraient présent au matin.

Tulancingo, par précaution mobilisait sa défense... l'oriental ne passera pas !

En route pour Cuamantzingo, Chuichianoc je viendrais te prendre tes dernieres plumes, mais avant j'aurais pris tes clans.


Une pensée, pour ses coyotes restés au clan, une pensée pour une bleue qui se battra surement ce soir... une pensée celle d'arrivée et de constater... Elle a confiance en eux, elle a confiance en Zumo... montrez a ses laches orientaux comment un clan se défend !
_________________

Certains n'ont pas encore compris que NK c'est NK et que les RR sont les RR ! NK n'est pas les RR
Takatipi
[Quelques jours plus tôt, à Huiloapan]

Ils étaient prêts, six hommes et femmes bien décidés à rapporter au clan ce qui manquait sur leur marché. Ils avaient une mission en terre aztèque. Pour Takatipi c’était la troisième du genre. Elle connaissait bien ses frères et sœurs qui s’étaient engagés à ses côtés. Trois d’entre eux avaient fait partie de la première expédition alimentaire, un autre l’avait accompagné sur le retour de la seconde mission qu’elle avait entamée seule. Tous étaient de bons pochtecas, de fiers membres du clan de Huiloapan.

Il se faisait tard déjà lorsqu’une troupe de guerriers d’Orient s’approcha de leur formation pour les inviter à les rejoindre : l’heure de la contre-attaque avait sonné !

[Sur les sentiers de la guerre]

Sans hésiter Takatipi se joignit à ses frères et sœurs guerriers. Elle avait entendu quelques grognements derrière elle, mais quelques mots avaient suffit à calmer les mécontents :

Takatipi a entendu certains grogner qu’ils n’étaient pas guerrier mais pochteca. Et la fierté de Huiloapan, qu’en faites-vous ?

Takatipi avait donné son engagement à participer à cette contre-attaque bien avant que notre Calpullec nous confie notre mission. Les Dieux ont voulu que nous soyons prêts à partir lorsque les guerriers de la province ont fait appel à moi. Takatipi porte l’entière responsabilité de vous avoir trainé jusqu’ici et remercie ceux qui l’ont fait avec courage et détermination.

Elle en avait même rajouté, prête à défier en combat singulier quiconque renierait la nécessité de cette marche vers l’Occident.

Que ceux qui ont perdu une journée à attendre les ordres s’avancent. Takatipi s’engage personnellement à les dédommager, s’ils sont assez aveuglés par le profit pour oublier qu’il y va de la grandeur de notre Province et de la fierté de Huiloapan. Qu’ils sachent que d’ici 4 jours tout au plus, je les conduirai jusqu’au bout en mission alimentaire mais qu’ils auront perdu mon respect en bafouant l’honneur des nôtres.

Les choses étaient rentrées dans l’ordre. Fort heureusement elle avait le soutien de quelques guerriers de sa lance, mais elle avait aussi dû réfréner quelques ardeurs. Il n’était pas facile lorsque la fougue vous menait au combat d’attendre les ordres de marche.

Mais les tambours de la guerre battaient. Ils avançaient, ils avançaient.

[Aux abords du Clan de Cuamantzingo]

Le chef-Guerrier Chuichianoc l’avait reçue plusieurs fois et ne semblait pas insensible à son regard gris, mais Takatipi savait que l’heure de l’attaque approchait et que le repos viendrait après. Elle avait transmis les ordres, le mieux qu’elle pouvait, remonté l’état de ses troupes puis rassemblés, ils avaient entendu le discours du beau mâle. Alors Takatipi avança avec les siens.

L’ordre venait d’être donné.

En avant !!!!

Son frère Eurynome laissait éclater sa joie, il attendait depuis longtemps ce moment.

Avec tous, la grande brune à la tresse tombant sur les reins, dite Lune Scintillante par un de ses guerriers reprit le chant guerrier.

Tous des sauvages, des sauvages ...
Même pas des êtres humains ...
Des sauvages, des sauvages ...
Chassons ces païens !
_________________
Skyller
[Aux abords du Clan]

C'était la fin de ce long voyage... Ils étaient enfin arrivés, leur première mission alors... Le Barbu n'était vraiment pas déçu d'eux. Lui et ses guerriers se tenaient en formation à l'extrémité droite des troupes.
Les tambours rythmaient la respiration de l'homme, l'impatientant encore plus.

Il écouta les paroles de Chuichianoc, sourit et se tourna vers ses guerriers. Leurs visages laissaient paraître une multitude d'émotions. Des émotions indescriptibles. Mais il avait désormais confiance en eux. La peur ne voguait pas dans leur regard, c'était une bonne chose.
Il fit des allers-retours devant eux et parla d'une voix forte et résonnante :

Obsidiens !
Ce voyage d'Axotla n'aura pas été vain, vous avez laissé frères, femmes et enfants derrière vous, mais nous sommes enfin arrivés et avont atteint notre but.
Voyez là-bas, ces vermines d'Occidentaux qui ont dévasté Huiloapan et sa population. L'heure de vengeance a sonné, écoutez les tambours, tuez à leur rythme et ne faites aucun quartier !

Aujourd'hui sera un jour de gloire, un jour que l'on oubliera pas, oh non.
Le jour où les courageux Obsidiens, accompagnés par leur frères Orientaux, vengèrent l'honneur des terres Orientales !

Alors mes frères, il est l'heure de montrer notre valeur ! A notre Gloire !!

Il brandissa sa tepoztopilli dans un cri de guerre, suivi des ses guerriers. Il lança un sourire confiant à Timara et se retourna pour faire face à son objectif, le calpulli, tout en reprenant le chant...

Des tueurs sans coeur...
Ils ne sont pas comme nous !
Méfions nous de ces voyous,
Battons les tambours de Guerre !!!
_________________
Skyller Aztlequàh,
Chef de guerre d'Axotla.

Si javance, suivez-moi; si je meurs, vengez-moi; si je recule, tuez-moi.
Atecoatl
[Sultepec, aux confins septentrionaux du tlaxcalan occidental & suprême]

Enfin ! Cette nuit, après plusieurs journées sans avoir retrouvé les pigments officiels qui permettaient au pochteca de dessiner précautionneusement les ordres commerciaux sur de petites tablettes, il avait enfin pu dessiner ses ordres et délivrer un grand nombre d'ordres. Cela avait duré une vingtaine de minutes, et lorsqu'il était venu donner d'autres ordres il n'avait, à nouveau, pas retrouvé les pigments.

Fin de la course aux couleurs : retour à la réalité. Dans le midi de la province, il le sait, la course est toute autre ; c'est à la défense que s'affairent les braves guerriers et simples maceulli, la défense contre des hordes Tlaxcaltèques qu'il soupçonne fortement de vouloir piller les clans sans aucune raison claire alors que lui, Atecoatl, soutiendra toujours la pleine et entière appartenance de Huiloapan au Tlaxcalan Suprême. Reprise des pigments normaux ; c'est une série de lettres et recommandations normales qu'il passe. Une idée lui traverse l'idée, il l'essaye à Sultepec et, amusé, s'empresse de la recommander aux calpullecs de Cuamantzingo et Nopaluca. C'est cette nuit, il le sait, que se joue à nouveau le titre de Tlaxcalan Suprême. Sa province ne pourra que plier si la faveur des dieux est aux cousins orientaux, mais si ses frères de Cuamantzingo et Nopalucan repoussent les assauts, la suprématie guerrière du Tlaxcalan Occidental serait confirmé.

Perdu dans ses pensées, il se met à fredonner, très bas....

Remaniement de "Les cow boys fringants - Mon pays"

Dans les plaines du Tlaxcalan les guerriers trinquent au pulque, c'est la vie
Tout en bas de nos collines les Orientaux se regroupent derrière leurs tlacatecuthli
Ils pensaient préparer cet assaut en catimini
Et quand les défenses devant eux se sont lever dans la nuit
Que les guerriers ont gardé leurs armes, ont foncé sur l'ennemi.
_________________
Atecoatl,
de la tribu Loxetla
du clan de Cuamantzingo.

Pochteca de la Seigneurie du Tlaxcallan & de l'Occident.
Coyote violent, népotique, mécène des coups tordus.
Oulaup
[Ce matin là...]

Elle suivait… Mezcal en tête, elle marchait derrière ses frères…ses frères coyotes… au petit matin… l’heure qu’elle préférait… quand les odeurs de terre encore humide se mêlent aux senteurs des forêts… odeurs des arbres dont l’écorce commence à craquer doucement sous l’effet de la chaleur naissante exhalant des essences qui enivrent…
Marcher pour réchauffer les muscles encore engourdis par le sommeil… les sentir retrouver leur souplesse endormie par la nuit… pieds nus elle appréciait chaque irrégularité du sol et même si parfois elle s’écorchait aux épines des cactus… aux roches… elle aimait ce contact…
La tête haute, ils allaient se battre... défendre leur clan contre les chiens orientaux... Ses yeux de braise fixés sur l'horizon que maintenant Soleil embrasait de ses rayons d'or, chaque pas faisait monter en elle la rage de vaincre... envahissant son corps à lui en faire presque mal... elle ne rêvait plus la jeune guerrière, son bâton flambant neuf bien ancré dans la main... elle marchait vers le combat...
Elle appartenait à la meute... aujourd'hui, enfin, elle se sentait à sa place.. enfin elle s'y sentait bien…




_________________
OulaUp, femme géocoyote
Batonnoir
Nopalucan


A Nopalucan, les guerriers se rassemblaient devant la menace que représentaient les chiens de guerre orientaux. Coyotes, guerriers claniques et autres pilliers de comptoirs se réunissaient dans les groupes, prêts à défendre leur clan adoré et chéri. Certes, il y avait bien une ou deux personnes particulièrement lâches pour refuser de défendre leur propre clan, mais Batonnoir savait que dans un groupe, il y avait toujours des brebis galeuses.


Le Tlatoani, à la tête de sa lance, était prêt à en découdre avec la racaille qui venait d'Orient. Durant son mandat, et grâce au travail du Tlatocan et des calpullecs, l'Occident s'était organisé militairement, défiant quiconque de venir jouer les troubles fêtes dans la Province. On lui rapporta que chuichianoc ou encore mirtchoc étaient dans le coin, et que gogosse s'était révolté...sans succès. Batonnoir ne voulait pas que de la rancune sorte de cette guerre fleurie, même s'il savait éperduement grâce a ses talents de devin...que l'Occident remporterait la victoire. Aussi, s'adressa t'il laconiquement aux guerriers qu'il dirigeait dans cette opération.


Défendez donc votre patrie, et ne vous en faites pas : l'Occident est pugnace.

L'Occident tiendra!
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Tlatoani de l'Occident

Coming-out le 04/06: BN reconnait être un coyote, un peu bling-bling certes, mais assumant parfaitement son orientation.
Zumo
[Cuamantzingo - la veille...]

La journée était calme, les Aigles regroupés dans leur Calli commun, devisaient des opérations à mener les jours à venir, un verre de pulque à la main et fumant du cacao tour à tour. C'était ainsi que le Tlacatecuhtli avait voulu que les choses se passent, on palabre, on discute, il expose les projets et les guerriers en font un commentaire, n'étant en aucune manière des esclaves mais des frères de combat. Mais toujours les guerriers honoraient leur choix de le voir leur guide et étaient prêts à le suivre à la moindre occasion, sachant qu'il ne les tromperait jamais.
Voilà donc que la troupe discutait calmement et même certains faisaient jouer leur entraide en fournissant aux autres ce qui leur manquait, un aigle ça prends soin de ses frères avant tout.

Enfin bref tout ça pour dire que tout est calme. Mais soudaint un volatile pénètra dans la Calli et après avoir fait un petit tour au dessus de leur tête il se pose à proximité de Zumo et délivre son message. C'est la Féline qui donne des nouvelles et accessoirement ce jour là le préviens qu'une troupe orientale aux intentions hostiles apparement a pénétré en occident !
Zumo envoit donc un des guerriers en haut des marches du Temple pour observer les alentours du village. Celui ci part et va prendre son poste, l'oeil aux aguets. C'est après un moment que le guerrier arrive au Calli en trombe, se jetant sur un verre de pulque afin de se désaltéré de sa course, pour ensuite informer Zumo que les orientaux sont arrivés au Clan en ordre dispersé, tentant de ne pas se faire voir. Mais la tromperie ne marche pas.
Rapide courrier envoyé à la féline sur cet état de fait et sur la présence assurée des guerriers pour en découdre.
Le Tlacatecuhtli arrête les palabres et s'adresse à ses frères, la menace est bien là et il faut s'armer. Mais pas le temps de finir ses explications que déjà certains Aigles bondissent le sourire aux lèvre, ils vont avoir de l'action et ça les réjouit !
Ils sont où hein ?..ils sont où ?..allé qu'ils viennent j'ai mon couteau qui me démange !
Ah oui là il était temps ! on y va hein ? c'est pas une fausse alerte j'espère parce que moi j'ai faim !
Les Aigles sont excités et sont déjà pressés d'en découdre ! une lueur dans les yeux apparait et des francs sourires s'affichent.
Zumo se lève alors à son tour et s'adresse à eux..
Du calme mes frères y'en aura pour tout le monde..on va s'amuser un peu et par pitié n'y allez pas trop fort dès le début !..me les trucidez pas trop vite sinon ça sera pas drôle..en finesse !
Les Aigles se ravisent et la troupe sort alors pour joyeusement prendre position sur les marches du Calpulli, quelques tortillas et du pulque avec eux, car les lâches orientaux vont sûrement attaquer au lever du jour suivant, pensant surprendre tout le monde au petit matin...
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Alexis
[ La veille à Cuamantzingo ]

Alexis ne se sentait pas bien depuis certains jours! Un pressentiment le tiraillait toute la journée. Son esprit était ailleurs. Il était loin de la vie quotidienne qui était la sienne. Simple cultivateur avec son champs de haricots pour subsister, simple homme avec sa famille qui petit à petit prenait une place prépondérante dans sa vie: une femme soleil exemplaire et extraordinaire dont leur amour allait donner vie!
Oui, toute leur vie était tracée dans le bonheur et la quiétude des jours qui se suivent! Alors c'était quoi ce malaise en lui ?

Les choses se clarifiérent quand il eût vent d'une rumeur! Une rumeur aussi incroyable que fondée. A son annonce, il ne voulut pas y croire! Qui pourrait bien en vouloir à leur clan ? Eux, si pacifiques et qui vivent dans l'harmonie la plus compléte, qui n'ont jamais toucher une arme de leur vie, ni fait verser une goutte de sang!

Alexis ne comprenait pas...Il n'était pas guerrier, il ne s'était jamais battu! Et pourtant d'un seul coup, tout lui tombait sur la tête! Que fallait-il faire ? Il ne savait pas du tout...Il était prit entre deux feux: celui de se dire qu'il n'était pas concerné, qu'il devait protéger sa famille. Ou bien tout simplement, se dire qu'il fallait prendre la défense de son clan coûte que coûte pour protéger finalement ses amis aussi qui étaient des pacifiques et qui n'avaient jamais fait couler une goutte de sang! Et puis les ennemis prendraient-ils le temps de faire cette différence pendant le combat ? Certainement pas...
Alors que faire ? Il n'était pas question de poursuivre les guerres internes au sein du clan, ça non! Pour ce jour là, ce n'était pas la priorité et il comptait bien sur l'intelligence et le bon sens de ses amis pour agir unqiuement pour le bien du clan!

Alexis, une fois informé des faits réels de menaces, décidé donc de prévenir ses amis. Quand il alla à leur rencontre, ils étaient déjà sur le qui vive pour donner mains fortes à la défense! Il en eût les larmes aux yeux de les entendre ainsi vouloir se mettre en avant et démontrer que le clan ne tomberait pas entre les mains ennemies en premier lieu car c'était la priorité de la seconde!
Puis sans savoir pourquoi, dans un retournement de situation, les questions fusérent et les remises en cause aussi! Ils déviérent, refusant obstinément de vouloir défendre aux côtés des guerriers contre lesquels ils faisaient opposition depuis toujours et sans relâche! Sauf que là, il y avait un hic et qu'il ne s'agissait pas de poursuivre sa guerre contre eux. Il fallait se coller à la défense de suite car la plupart des guerriers de Cuamantzingo étaient sur les routes aux alentours et ne pouvaient venir défendre!
Alexis essaya de prendre parole mais les larmes aux yeux se rendit compte que c'était peine perdue! Il les laissa entre eux. Il avait envie de hurler, de se faire entendre :

Ce n'est plus suffisant de rester en taverne discuter, il qu'il faut prendre des risques! Il ne s'agit que de défendre! Le bien du Clan dépend vraiment de nous et de personne d'autre!

[i]Alexis n'en pouvait plus! Il était hors de lui et en colére! Pourtant il préféra garder sa hargne et sa colére en lui, l'enfouir au plus profond de ses entrailles! Tant pis, il allait commettre l'irréparable:

Mon coeur me dit que c'est la meilleure façon d'agir pour protéger ma famille, mes amis et garder ce Clan. Je suis né ici, j'ai évolué et je commence à peine à entrevoir des perspectives d'avenir!

Alors il ne réfléchit pas davantage et demanda conseil pour les directives à prendre et les actions à mener! Il travailla en collaboration cette nuit- là avec Ame-Feline pour pouvoir bien informer chaque membre du clan du réel danger et des initiatives à prendre!

Oui je prends le risque de suivre Ame-Feline pour la défense du Clan!
Oui, je reconnais volontiers que son travail, elle le fait bien et avec toute l'impartialité qui lui incombe. Et oui, pour une fois, j' ai compris ce qu'elle ressentait face à l'impuissance de pouvoir communiquer sans se faire entendre!

Cette nuit-là était la plus critique! Alexis et Cayssa n'ésitérent pas une seconde! D'un commun accord, ils écoutérent toutes les recomandations qui leur étaient faites en prenant grand soin de poser toutes les questions car leur ignorance du danger en vue au début les avait fait sourire même rire. Mais quand les rumeurs commençérent à bien se vérifier, cette fois-ci, il était temps d'agir et de se montrer impitoyables!
Alexis ne changerait pas d'idée:

Il faut coûte que coûte que tous les membres du clan oublient leurs divergences, leurs querelles! Il faut aussi qu'ils comprennent que le fait de collaborer avec Ame-Feline n'était pas une trahison: si elle n'avait pas été là pour nous donner les directives, nous serions tombés dés la premiére nuit!

Il avait prit des risques

Je risque de tout perdre en agissant de la sorte! Mais comment aurais-je pu continuer à vivre si j'avait décidé d'ignorer tout ça ? Comment aurais-je pu expliquer que l'on m' avait tendu une main pour venir au secours du clan et que je l'aurait refusé ? Et puis je dois me rendre à l'êvidence que moi et mes amis sommes tellement cloisonnés dans nos joutes verbales quotidiennes, qu'on ne s'était même pas rendus compte du danger imminent qui allait nous frapper!

Alexis comprit beaucoup de choses cette nuit-là! Il comprit que pour être un homme, il fallait s'impliquer quoique que puisse en penser les autres et surtout suivre son coeur! Il savait pertinament qu'il perdrait beaucoup de chose à l'issue de cette nuit et des jours à venir. Trés certainement tout ce qui l'avait poussé à agir de la sorte. Il ne s'était jamais senti aussi désabusé, perdu et désappointé! Tant pis...

Il entra dans la lance de Vroqi avec Cayssa. Les dés sont jetés....Les premiers sons de tambour....Les premiéres effervescences et déplacements de groupes!

Il faisait vraiment pâle figure au milieu de tout ça! Y avait pas à dire, Alexis était prêt, oui, prêt à un défilé nu et à parader devant les ennemis dans son plus simple appareil! Quand il vit les goupes face à lui, il serra les mâchoires:

Personne n' a intéret à venir me toucher la moindre parcelle de mon corps sinon je ne réponds plus de rien!!!! Y a des baffes qui vont voler, je vous le dis moi!!!!

Encore blasé sur le coup là...Quand il vit la détermination des orientaux dont rien ne semblait les arréter, il ne serra plus que les mâchoires mais les fesses aussi. Il jeta un oeil vers Cayssa en soulevant les épaules:

Zont fous eux!!!!! En plus, je pipe pas un traitre mot de qu'ils disent ? Quand ils courrent comme ça vers nous, ils veulent quoi ? Des câlins....

Alexis sourit en grand comme il savait faire si bien puis d'un geste de la main fit aux orientaux:

Hou hou!!!!!! Les zouaves!!!!! On est là!!!!!!!

Encore plus blasé quand il s'apercevit que Aeled était parmi sa lance:

J'espére que tu vas pas passer ton temps à t'astiquer la plume pendant que les autres vont au corps à corps!

Alexis ne prit pas le risque de rester de dos à Aeled:

Oui oui...Je sais les temps sont durs affectivement parlant mais bon, pas une raison pour faire n'mporte quoi hein!!!!! Pis, c'est pas le moment de toute façon....

Pffff, Alexis eût une pensée pour son Ange!!!!!
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Proutygirl
[Cuamantzingo]

Réveil difficile. L’ambiance est électrique dans le clan. La Rose avait décidé de partir, ce jour là, et Bagdag l’accompagnait. Elle avait laissé un petit mot à l’attention du Géant pour lui signifier sa volonté. Elle avait aussi prévenu sa teigne. Et c’est alors qu’elle rassemblait ses quelques affaires qu’elle entendit la rumeur. Celle-ci enflait à mesure qu’elle se dirigeait vers la place du clan, aux abords du Calpulli. Elle resta un instant là, déboussolée, il fallait agir.

Un groupe important de guerriers orientaux avaient été aperçut sur les chemins vers le levant. Elle savait que cela ne présageait rien de bon. Elle se souvenait de la prise de Huilopan dont elle avait été écartée, et se doutaient bien que certains de ces guerriers devaient se pointer pour des représailles… Son instinct la trompait rarement lorsqu’il s’agissait de guerre et ses prises régulières de peyotl et diverses visions la confortaient chaque jour un peu plus dans cette voie…

Elle avait donc décidé de reporter son départ et de parcourir les cavernes pour prévenir les gens, qu’ils se tiennent prêts en cas d’attaque. Seulement… La haine de certains envers les Coyotes rendait l’exercice périlleux… D’autres travaillaient déjà. D’autres encore s’en fichaient. Et elle commençait à en avoir assez qu’on l’assimile à la meute. Bon dieu ils ne savaient pas reconnaitre un bip-bip ??? Sa cuisse fuselée, son sourire enjôleur, son air d’éternelle ébahie, et sa capacité remarquable à se rendre insaisissable ?

La journée fut longue, et prenante. Elle avait vu les autres lances se remplir, mais pas la sienne. Pourtant, elle ne plierait pas. Elle avait la Bleue et la vérole à ses côtés. Autant dire une mini troupe de femelles acharnées, aux dents longues et aux langues acérées. Il n’y aurait pas que les cailloux de la Bleue qui risquaient de voler, mais aussi des grondements et des injures dignes de ces caractères enflammés et insoumis. Les tambours de guerre se mettent à résonner au loin et les chants rituels enflent le long de la vallée…

Ils sont là....

[Devant le Calpulli]

Elles avaient opté pour leur position préférée, le dos à dos. A trois ce n’était pas vraiment aisé (plus difficile que de jouer à la bête à deux dos… Aheum), et les popotins s’entrechoquaient. Mais, ma foi, elles avaient une bonne vision sur les alentours, et pouvaient se couvrir mutuellement. Bagdag et ses cailloux qui sifflaient et fendaient l’air tels des éclairs. La Rose, elle, adepte du combat au corps à corps. Et Zãzanilli qui très certainement les abrutirait de son pépiement incessant et de son babillage ultrasons !

Tenir les positions, il le faut, pour le clan, pour l’Occident ! L’impact est violent et la mêlée soudaine. Le puma bondit sur le premier ennemi qu’elle aperçoit, une femelle. Sa longue natte descend jusqu’à sa croupe rebondie et lui assure une bonne prise. Elle l’empoigne, tire dessus violement, tentant de la contraindre et de la mettre à terre. Trop prévisible peut être ? La guerrière se défend et la fait rouler sous elle. Le souffle coupé, la Rose est un peu sonnée mais ce que son adversaire ignore, c’est qu’elle vient de l’amener sur son terrain de prédilection. Vicieuse, elle attrape une poignée de terre et lui envoie à la figure. S’ensuit une danse qui aurait pu se révéler extrêmement sensuelle et hypnotisante pour les mâles du coin en temps normal, s’il ne s’agissait pas là d’une guerre à couteaux tirés…Au cœur de ce ballet étrange, la Cocotte finit par immobiliser totalement son adversaire, la chevauchant et enserrant entre l’étau de ses cuisses les bras et le corps de la Brune incendiaire. Elle pose sa main gauche sur le sol pour assurer sa prise, digne des plus grands lutteurs, et place la main droite sur la gorge et sur la partie inférieure du visage de la vaincue.

Dis-moi ton nom, étrangère, et respecte ton ennemie. J’ai remporté cette victoire. Tu me le dois bien.
Je te laisserais partir sans heurt supplémentaire si tu remplis ta part du contrat…

Rictus étrange habillant ses lèvres craquelées par le soif et la fatigue, elle la dévisage, une flamme d’envie dans les prunelles. Depuis qu’elle avait gouté à Amitola, sentir une femelle frétiller sous elle la rendait concupiscente… Et de la dominer ainsi était encore plus palpitant, voir même troublant. Et émit un soupir étrange, de ceux qui veulent tout dire, et rien à la fois, impatiente d’entendre le filet de voix qui s’échapperait de cette poitrine appétissante.
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Dinde sacrée de son parrain, le divin Myttis....
Jamalar
[ >>Bande son ]

Il fut un temps où Tlaxcalla ne formait qu'une seule et même province. Pour des raisons de gestion économique, on sépara cette grande terre en deux, sont peuple aussi fut séparé en deux. Les anciens liens qui unissait ces deux peuples installèrent une certaine confiance entre eux mais ... Les occidentaux étaient des fourbes, ils s'en étaient lâchement prit à Huiloapan, se déclarant sauveur mais ne venant que semer mort et destruction.
Leur méfait accomplit, ils s'en étaient retourné en Occident ...

En Orient, la nouvelle eut l'effet d'un coup de poignard dans le cœur, le lendemain, la contre-attaque s'organisait déjà, l'appel fut lancé aux quatre coins de la province, en quelques jours, une armée fut rassemblé à Ixtacuixtla, les derniers détails furent peaufiné et le départ fut enfin donné ...

L'armée d'Orient était composé d'hommes et des femmes, de Guerriers confirmé et d'autres cherchant à faire leurs preuves. En tout cas, elle n'était composé de que de vaillant orientaux n'ayant pas peur de la mort!

Sur le chemin, l'armée faisait se lever des nuages de poussière, on la voyait de loin, c'est ainsi que les occidentaux purent mobiliser leur défense à temps mais aussi, on l'entendait de loin car les Guerriers entonnaient en cœur un champs inventé par leur chefs ...

Nous avions raison,
L'occident est un démon.
Le seul Dieu qu'il adore encore
c'est l'or.
Au milieu des Délices,
Ces vices se glissent.
Il sèment la mort sans remord !

Tous des sauvages,des sauvages
Même pas des êtres humains
Des sauvages, des sauvages
Des tueurs sans cœur
Il ne sont pas comme nous
Méfions nous de ces voyous
Battons les tambours de guerres!!

Une fois arrivé aux portes de Cuamantzingo, Chuichianoc se tourna vers eux et gueula un brève discours d'encouragement. Les Guerriers répondirent en levant leur arme et en criant leur colère ...

AHOU! AHOU!

Jamalar brandit son quauhololli et gueula aussi sa colère. Posté sur le flan gauche, il attendit que l'assaut soit donné ...
Palizma
Juste avant l’aube..

On y va, dites ? On y va ? Elle trépignait depuis deux jours Palizma.
Par Xochipilli, ce voyage-là était bien plus excitant que le trip au peyoltl que Sinane voulait leur faire découvrir à Ixta. Le sang battant dans les veines, les muscles aux aguets, instinctivement, elle retroussa ses lèvres sur ses dents fines et aiguisées avec soin.

Un certain Macox avait tâté de leur tranchant dans une taverne d’Huilo et elle comptait bien s’en servir à nouveau. En tête leur chant de guerre, la Sœur-des-fleurs riait à l’idée de mordre de la chair d’occidental. Un d’entre eux serait peut-être à son goût.

Eparpillés depuis leur arrivée en silence, ils avaient entouré le Calpulli dans la nuit sans lune. Ouf ! Celle-là était au moins de leur côté.
Accroupie à côté de Angie, elle attendait le signal. Son amie avait eu la bonne idée d’emporter une calebasse de pulque dont elles étaient cruellement privées depuis 2 jours. Une bonne rasade lui donna du cœur au ventre.

Et ce refrain lancinant : « Des sauvages, des sauvages, ils ne sont pas comme nous » Ah non non non, des occidentaux sauvages, c’était pas pareil. Ils leur montreraient la sauvagerie à l’Orientale. Son arc ne lui servirait à rien, ni ses flèches, un combat en corps à corps, ça lui plaisait bien mieux. Et elle passa sa langue sur ses piques dentales.

L’aube pointait.. Par la gauche, on lui avait dit. Ses yeux cherchaient ses frères et sœurs autour du Calpulli.Ils allaient voir ces démons qui adoraient l’Or.

Et les cris s’élevèrent :

« Ahou ! Ahou ! «

Et plus bas, elle entonna : « On va tout leur piquer ! On va tous les niquer ! »

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Bagdag
[ Quand Huilopan vient leur rendre visite.]

Il y a des jours comme ça où tout s’enchaîne, où une journée semble devenir une semaine.
Elle se réveille doucement nichée dans son canoë, le soleil lui dit bonjour, elle lui répond dans un clignement d’œil et un sourire enfantin. Ces bras doucement s’étirent, ses jambes et tout son corps suivent dans un petit couinement de bien être. Elle sort de son cocon afin de gouter une journée paisible dans son clan. Quelques part hors de sa hutte, une odeur vient lui chatouiller les narines. Cette odeur est bien particulière et elle l’a déjà sentit il n’y a pas si longtemps. Effort de mémoire, elle ne sait plus trop bien à qui elle appartient. Elle continue de marcher tranquillement en ne se souciant plus de cette curieuse odeur. C’est un peu plus tard que l’image correspondant à l’odeur lui apparait. Huilopan ! Oui, c’est l’odeur de Huilopan. Elle presse d’un coup le pas. Elle doit voir Prouty, au plus vite. Trouver aussi peut être les quelques Coyotes qui sont restés à Cuam.
Un Toucan se dirige doit sur elle laissant deux messages à ses pieds, elle les lit, elle ne s’était pas trompée. Le clan est entouré de gens de Huilopan. Retour précipité dans sa hutte, elle attrape son sac de cailloux choisis avec soin pour leur tranchant, boyaux de pécaris à la ceinture, elle n’a pas de lance mais elle sait viser. Elle court vers la taverne. Prouty prendra la direction d’un groupe, Aiguebelette aussi. Elle décide tout naturellement de suivre Prouty et de chercher du monde pour venir avec eux.
Mais en taverne c’est avec étonnement qu’elle écoute les réponses des gens.

...Eoline : En même temps c'est bien ce qui va se passer, vous allez tous crever pour votre capullec. Continuez vous m'amusez
Bagdag : T'es vraiment pas gentille comme fille
Eoline : Avec un peu de chance il dressera un totem en votre honneur....

Certains se moquent d’elle, défendre leur clan c’est inimaginable, et même suivre la révolte leur paraissait un meilleur choix.

Un peu plus tard, elle décide d’aller s’enduire de boue. Attendre l’assaut devient insupportable pour la Bleue, courageuse mais elle a du mal encore à maîtriser ses craintes. Elle se dit que couverte de boue elle pourrait se faufiler plus facilement afin de viser tranquillement les assaillants. Elle se roule dans la boue, s’en recouvre de la tête aux pieds. Une fois bien sèche elle retourne pour boire un verre. Mais la boue séchée ça gratte. Aux regards étonnés, elle explique que pour la bataille elle voulait se camoufler.
Mais les paroles de Nemrod , « Encore quelqu'un qui a peur d'affronter le danger en face. » la font réfléchir.
Bagdag : Mais non, autant essayer de se servir d'astuce. Et puis...euh je ne suis pas très forte. Tu crois que faut que je reste planté devant les autres guerriers ?
Nemrod : Je ne dis pas ça non plus, mais quand un danger se présente il faut le regarder en face et ne pas chercher à se cacher.
Bagdag : Mouais, t’as p’être raison. Je ne suis pas vraiment une bonne guerrière. Mais j'ai les pétoches quand même. Ce qui me fait peur c'est quand j'attends, après une fois qu'on y est, j'ai plus le temps.

Intense réflexion de la Bleue pour au final repartir se laver. Elle affrontera les orientaux sans cette stupide boue.
Nouveau bain, nouvelle attente, elle les sent se rapprocher mais ne peut se résigner à attendre devant le capulli, elle sent que l’heure de l’attaque n’a pas encore sonné, l’odeur n’est pas encore assez proche. La taverne est à nouveau son refuge. Mais c’est tremblante qu’elle en ressortira, ce qui était au départ une bonne soirée, fini part quelque chose de terrifiant pour elle.

C’est collée à Prouty qu’elle prend place devant le capulli, l’agression qu’elle vient de subir lui fait monter une haine, elle rage de ne pas s’être défendu, elle a besoin de se venger, de se défouler et c’est eux les Huilopan qui vont prendre. Elle court chercher un bâton assez solide, qu’elle attache à son dos. C’est se protégeant mutuellement que Prouty, Zãzanilli attendirent l’assaut.

Bag grâce à son boyau de pécaris faisaient siffler ses cailloux qui donnaient du fil à tordre aux guerriers ennemis. Elle hurlait de joie à chaque fois qu’elle faisait mouche. Ce n’est cependant pas cela qui les empêchèrent d’arriver jusqu’à eux. Elle essayait de frapper comme elle peut sur les assaillants, Zãzanilli lui donnait un coup de main. A deux, c’est plus facile quand on n’a pas trop de force. La femelle cependant est agile, et arrive à esquiver. C’est en passant sous les jambes d’un adversaire qu’elle réussit à s’accrocher à son mollet, elle le mord de toute ses forces pendant qu’il reçoit des coups de bâton. Dans la mêlée, pas facile de reconnaitre les bons des méchants, heureusement que son flaire la guide. Elle se faufile, tourne, court, pas une minute elle ne s’arrête, donnant comme elle peut des coups de bâton, mordant ou lançant des cailloux.
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Doris en blonde ça donne Bagdag ....
Zazanilli
Cuamantzingo, premier jour de bataille

Tout se mélangeait dans la tête de la Peste angélique.
La Rose qui partait, son Homme qui pue introuvable, les Pas-beaux tenaces et les Faux-coeurs vicieux la faisaient sautiller de travers.
M'enfin, pas idée de donner un environnement aussi malsain à une gosse ?

Un messager l'avait attrapée le matin, alors qu'elle tressait sa natte. Un message de la Rose, qui l'avertissait d'un danger pour la clan. Ni une ni deux, elle rejoignit sa lance, et était prête à défendre ce clan, armée de son couteau ridicule. Elles étaient trois, elle, la Rose, et la Bleue. Elle n'arrivait pas à apprécier pleinement cette dernière, se demandant comment la Rose la préférait au géant.

Elle a entendu des cris, elle a vu les armes sorties, pourtant elle ne s'est pas vraiment battue. Le couteau fermement campé dans sa menotte, elle a parcourut le clan d'un pas souple inhabituel, imitant de son mieux mieux la Rose qui les guidaient. Devant le calpullec, les ennemis étaient là. Les armes s'entrechoquent, les souffles s'accélèrent, et dans ce brouhaha de râles, la Vérole est pétrifiée, à demi accroupie et les dents sorties.
Elle ne sait pas se battre, elle n'ose pas attaquer. Ce n'est pas la peur de mourir, mais la peur de perdre et à cause d'elle de perdre le clan qui la saisit. Personne ne fit attention à cette gamine maigrelette sur le champ de combat.
Ce fut la Bleue à son côté qui la décida. Celle-ci, environnée d'ennemis, se battait comme elle pouvait, utilisant tous les moyens à sa portée. Et lorsqu'un vulgaire occidental à longs cheveux arrive face à la femme, la gamine lui attrapa la chevelure par derrière, posa un pied sur le bas du dos du guerrier, et s'arc-boutant tira de toutes ses forces. L'homme hurle, la peste lâche, et fait face à un nouveau mâle armé d'un long bâton, au bout duquel est attaché une pique en os. Paniquée, elle se souvient qu'elle tient toujours son couteau, et utilise sa seule défense : les mots. Elle brandit son arme, espérant que le guerrier ne s'écroule pas de rire, d'un mouvement de tête fait passer sa natte devant elle, les jambes écartées se met sur la pointe des pieds, et relève le menton. Une réplique, vite !

Elle plissa les yeux, détailla l'homme qui lui faisait face.
Bougre de lama grillé ! Ta cervelle a donc tellement ramolli que tu n'es plus capable de distinguer un ennemi d'une soeur ?

Son ton est dur, sa voix ne faiblit pas, mais intérieurement elle espère que dans la nuit il ne cherchera pas à la reconnaître. L'homme s'éloigne après une excuse, la gamine sourit, et avant de se rendre compte de la lâcheté de son acte, une guerrière aux lèvres pleine fait un joli bond jusqu'à elle. Elle se met à pleurer, réveillant l'instinct de mère chez la femme, qui finit assommée sous un coup de manche de couteau, administré de toutes les forces de la gosse.
Que ça finisse, et vite...

Quand les orientaux se sont repliés, elle s'est détendue. Un coup d'œil à gauche et à droite la rassura. Personne n'avait vu tout ce qu'elle avait pu inventer pour arriver à ses fins. Et celui qui en parlerait devait s'attendre à une réplique juteuse.


A croire qu'ils aiment tant perdre qu'ils essaient encore...

Aujourd'hui encore, le clan est en ébullition. Deuxième nuit de bataille à prévoir, et la nattée essaie de ne pas y penser. Elle rejoindra ses frères, mais pour ce qui est de se battre, devra-t-elle encore improviser ? Ne pas y penser.

En tous les cas, cette guerre rapprochait le clan d'une étrange façon. Elle avait vu en taverne Mandragon, homme qu'elle avait pendant plus d'une heure persuadé -ou du moins essayé- qu'elle n'était pas coyote, car sinon il refusait de lui parler. Et il parlait avec la Féline ! Effarement difficilement caché de la petite. La prochaine fois, elle demanderait aux orientaux d'organiser une petite virée par ici, cela mettrait moins de temps à convaincre quelqu'un...
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