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[RP ouvert] La fontaine aux souhaits de Guérêt

Pierrette.
Elle se promenait ou plutôt elle marchait sans véritable but dans Guéret. Elle avait dû lui faire l'effet d'une douche froide et elle s'en voulait mais il était trop tard maintenant pour changer quoi que ce soit. Le regard dans le vide, elle trainait des pieds par les chemins lorsqu'elle arriva vers une fontaine.
Se penchant un peu, elle remarqua que cela brillait dans le fond de celle-ci et elle comprit qu'il s'agissait sûrement d'une fontaine à souhaits. Il y en avait presque dans toutes les villes, parfois même des puits, et elle n'avait jamais voulu se prêter au jeu.

Sauf qu'aujourd'hui tout était différent. Elle fouilla dans ses poches et en sortit une pièce qu'elle serra fort dans la main avant de la laisser tomber en faisant un voeu. Elle ferma les yeux, espérant que tout s'arrangerait comme par magie puis les rouvrit. Elle savait que ça ne pouvait pas être immédiat alors elle reprit le chemin en sens inverse en direction des tavernes.




Edit pour correction parce que fontaine et non pas puits ...
Aphykit
Superstitieuse la brunette ? Certes pas... pourtant son errance dans Guéret la mène vers cette fontaine. Dans le fond, des pièces qui étincellent au soleil attirent son regard, elle s'en approche, s'assoit sur le rebord.
Non, elle ne va pas se mirer dans l'eau, ni plonger son bras pour récupérer quelques deniers, elle baisse juste les yeux et contemple la surface de l'eau parsemée de mille lueurs.
La pensée s'égare, comme souvent ces temps-ci. Blancs nuages dans un ciel d'azur, sommets enneigés, furie de l'océan, tout se mêle, tout se trouble...
Elle soupire, nul voeu à faire...

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Merci à JD Lou Audrea
Kenneth._de_virelade
Ce jour la apres des multiples aventures ,des coups et des gnons des jours passes,
Entre 2 tours de mine,Kenneth decide de partir decouvrir cette ville de gueret,avec son blason si joli.
Une ville qui porte un ecu raffine et bucolique doit bien avoir des mysteres.
Bucolique,il pense l’anglois ,pas exotique, c’est il y a une sacre difference !
Donc il avance tranquile dans les petites rues,il decouvre une fortification et ca jamais encore il voit, faut dire ,
voila des mois, qu’ils sont partis et tout change vite, les murs comme les personnes…….
Parfois il aimerait prendre une pour frapper l’autre,mais c’est pas civilise.
Perdu au fond de ses pensees, il debouche sur un lieu…..


Voila c’est bien ca une ville des mysteres.
Si mysterieux ils semblent les herbes et la nature fredonne des chansons.
Le puit des vœux,il se souvient un gars jadis dans Saintes avait decouvert un, puis le gars meurt et le puit retourne des mauvaise herbes,
pourtant il y avait des vœux de faire et pieux.
Et pieux pieux et puis puis, et puit puit…….
Il s’approche, lui c’est pas un vœux aujourd’hui il aimerait faire c’est 100, mais bon faut laisser des vœux des autres et il a pas tant d’argent dans sa poche.
Il lance un piece dans le puit, le bruit du metal qui coule dans le fond resonne jusque son oreille.
Il sait ce dicton : jamais demander quand le vœux se realise, cependant son vœux secret, c’est que deux amies cheres se retrouvent,
c’est ca en faisant le vœux qu’il souhaite ce moment precis l’anglois.

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Nos carnets de voyage : tome 1 - Atalante -☸♒⚓
Liaze
La fuite encore et toujours...
Je ne voyais pas d'issue simple à cette vie étrange que je menais depuis des jours, des mois même...

Les nonnes me donnaient de quoi me sustenter tant que j'étais à l'heure pour la soupe commune. Ce n'était pas la grande vie, mais c'était toujours mieux que de errer dans la forêt comme je l'avais fait un temps.
J'avais songé bien des fois à reprendre la route, mais j'hésitais à le faire.

Le village me plaisait. Il n'y avait presque personne dans les rues. Des légumes et des fruits à profusion et même plus récoltés...
Je pouvais m'éloigner quelques jours du couvent sans trop en souffrir.
Restait cette maudite chemise qui trahissait ma condition des plus déplorables. Si le tissu en était de bonne qualité, la couleur indéfinissable qu'elle avait pris, tant elle était tachée, ne jouait pas en ma faveur.

Au hasard de mes déambulations dans les ruelles du village, mon regard se fixa sur la fontaine qui trônait là.
Je m'approchai, jetant des œillades autour de moi sans déceler âme qui vive. Je m'enhardis même jusqu'à ôter mes bottes et, assise sur le rebord, à plonger mes pieds dans l'eau fraiche. Mes paupières se fermèrent un instant tellement la sensation en était douce et un sourire ravi vint égailler mon visage amaigri.

Un nuage se disloqua dans les nuées, et les rayons du soleil ainsi dévoilés firent miroiter les écus qui en tapissaient le fond. Quiconque serait passé à cet instant aurait vu scintiller également mes yeux verts qui tentaient de les dénombrer sans succès.
La naïveté des gens ferait elle ma fortune ?
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Sachatouille
Sacha vagabonde depuis un moment dans Gueret...Elle est passé plusieurs fois devant LE puit, celui des souhaits..

Dans sa jeunesse, là d'où elle venait, c'était une petite fontaine naturelle...il fallait grimper, oser traverser les fourrés piquants, protecteurs de ce bel endroit.

Avalant sa salive, la roussee amère lançe un sou, faisant un souhait intime.
Elle attend le son de la réception, fait une petite moue de tristesse, espérant tout de même et rejoint son époux chéri.

Gedeonor
jeune d environ une dizaine d anné , affamé orphelin apres un passage en taverne ou Gedeon ou eu le plaisir de trouver son nouvel employeur , il visita le village et s arretta devant le puit.
il jeta une piece faisant le voeux que le destin continue sur cette voie de croire en elle .....

[b]encore merci...

[i]il repris chemin en direction de son taudis la miche de pain enlacer dans son bras
Jeliza.rose
Ah-ah ! Encore une fontaine à souhaits. Si je n'ai pas pu accéder directement à celle de la dernière ville visitée, je peux au moins tenter de profiter de celle-là.

La nuit est tombée assez tôt, et le son des gouttes de pluie rencontrant l'eau de la fontaine résonne doucement.
J'aime bien le son de la pluie, et l'odeur qui se dégage des pavés et des routes.
Et, pour ne rien gâcher, elle a l'avantage de faire fuir les indésirables.
Un coup d’œil à droite. Personne. A gauche. Pas un chat.

Je me penche pour aller récupérer les piécettes jetées et plonge mon bras, draguant consciencieusement le fond de la fontaine.
Soudain, une idée lumineuse me fait me redresser. Qu'est-ce qui rend cette fontaine magique, après tout ? L'emplacement ? La pierre ? Ou bien.. l'eau ?
Imaginons que ça fonctionne vraiment... je n'ai qu'à m'en imprégner pour avoir à mon tour des pouvoirs !
En tout cas, je serais idiote de ne pas tenter. Dans le pire des cas, j'aurais pris un bain, ce qui n'est pas un mal, quand on pense que le dernier remonte à.. bref, il remonte.

Je vérifie à nouveau si la place est déserte, et me débarrasse de mes habits tout en les pliant sur le rebord. De toute manière, avec la pluie, il faut être motivé pour se promener le soir.


Hou, c'est froid c'est froid c'est froid !

Sans surprise, l'eau est glacée. Mais il faut souffrir pour faire partie des meilleurs. Tremblant dans l'eau, je continue à faire ma cueillette de piécettes, et, tandis que je les rassemble près de mes habits, j'hésite.
Il faudrait que je me baigne entièrement, pour avoir tous les pouvoirs. La tête aussi...


Allez, on se motive, t'es une guerrière ! Tu crains rien ! T'es la future Magnificence du Mal !

C'est donc déterminée que je plonge aussi la tête dans l'eau. C'est vrai après tout, c'est pas de l'eau qui va me faire reculer.
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Jeliza.rose
Cette fontaine est nulle.
Je tremble, je claque des dents depuis plusieurs minutes, je suis sûre que je sens mes cheveux trempés commencer à durcir sous le froid, et pourtant.. rien.
Pas l'ombre d'un pouvoir magique. Pas même une petite sensation étrange, si ce n'est que je ne sens plus mes orteils. Quand il se produit un changement aussi important que l'acquisition d'un super-pouvoir, on devrait le sentir passer, non ?
Je m'y attendais, mais j’espérais que ce soit possible. Puis pas un grand super-pouvoir. Je me serais contentée d'un petit.

Déçue, je sors de la fontaine, et me sèche grossièrement avec ma cape. De toute manière, avec la pluie, je ne peux pas non plus demander un miracle.

Avec un soupir, je me rhabille et roule ma cape en boule. Il faudra que je l'étende près du feu de la taverne, si je veux pouvoir m'en resservir rapidement.


Au moins, j'ai quelques pièces.

C'est toujours ça de pris.
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Nizam
    Engouffré dans une venelle de la cité, les bottes du mercenaire au cuir durci par le froid avalaient les pavés, sa chienne foulait les mêmes pierres à ses côtés et s'écartait rarement. L'homme avait le regard bas, comme si la crasse logée dans les sillons de la ruelle avait plus d'intérêt que le chemin emprunté. L'une de ses pognes tenait le manche d'une torche puant le gras, comme celui d'une viande mordue par le feu, ses doigts rudes et fermes en serraient le bois avec l'espoir vain d'y sentir une chaleur. Une cape de peaux épaisse couvrait la carne malade de l'angevin, les mauvaisetés de ses bronches avaient affaibli l'homme d'armes, mais une outre de gnôle vide parut raison suffisante pour le faire se lever, ceci malgré le noir tombé. Nizam cracha à plusieurs reprises une toux grasse, à cette sensation d'aiguilles enfoncées dedans sa gorge, il crachait au sol plutôt que de déglutir la glaire de son gosier.

    La chienne jappa et le mercenaire se remit à marcher, son regard ne s'était pas levé, ni pour les ombres léchant les murs à cause de sa torche, ni pour un ciel noir où les nuages gris, lourds d'eau comme le vieux linge d'une matrone au lavoir, ne réclamaient que des mains de géant pour les tordre et leur faire vomir toute leur flotte. L'homme et la jeune braque arrivèrent enfin à une place de la cité, et les prunelles du Balafré n'auraient pas quitté ces pavés si la bête ne s'était pas éloignée vers une fontaine. La braque aboya avec la vigueur des jeunes chiens et il fallut que le mercenaire plisse ses yeux cernés, torche penchée, afin de distinguer la silhouette ayant attiré la curiosité de la bestiole. Fichtre, la fille du Malin faisait-elle trempette dans les fontaines du royaume ? Une raison de plus pour bouillir la flotte avant de la boire.

    L'étonnement vitement tombé, Nizam maugréa et s'approcha de la tremblotante en faisant taire d'un ordre sec la chienne. Il flatta le cou de la braque dont la queue battait joyeusement l'air, l'animal avait la fâcheuse tendance à flairer le lièvre comme la donzelle et à considérer que toute découverte méritait récompense. Le mercenaire détailla brièvement la jeune femme et se racla la gorge avant de s'adresser à elle, l'oeil lourd de reproches.


    - Idiote, qu'est-ce qui t'as pris ? T'vas y laisser ta peau si tu t'trempes dans la froidure. Foutredieu, regarde-toi grelotter, on dirait un vieillard qui a sifflé toute sa gnôle.

    A dire vrai, la raison du bain de la Rougeaude l'intéressait peu, il voyait sa tignasse mouillée et songeait que le clan n'avait guère besoin d'un malade de plus. Nizam pencha davantage la torche pour éclairer le minois de l'adolescente, elle avait plus de chance de caner gueule ouverte que de dominer le monde si elle restait dans ce froid.

    - J'vais dégoter de la picole dans un rade, s'coue-toi et suis-moi, ça t'réchauffera l'lard.

    L'homme d'armes conclua ces mots par une nouvelle toux, tant qu'il dut se contenter de faire signe à la femme de lui emboîter le pas. Il rappela la chienne qui n'avait cessé de renifler la brigande et attendit cette dernière pour reprendre sa marche.

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Jeliza.rose
Ah, tiens, il a arrêté de pleuvoir. Je ne m'en étais pas rendue compte, trempée comme je suis, mais ce n'est pas plus mal. Au moins, je peux tourner un peu autour de la place le temps de dégoter une taverne.
Parce que si en journée, c'est facile à repérer, la nuit, sans torche, c'est plus dur. Les mauvais esprits pourraient me rétorquer de me fier au bruit et à l'animation, certes. Le souci, c'est que c'est pas tous les jours le cas, et qu'il faut parfois coller l'oreille à la porte ou le nez sur les fenêtres pour vérifier si on est bien dans le bouge local, ou chez Mémé Ginette.
Bonjour l'ambiance, sinon.

A peine mon pied se soulève du sol qu'un aboiement me pétrifie sur place. Un maréchal ? Un pigeon potentiel ? Puis je reconnais la braque. C'est pire.
Passer pour une idiote devant des inconnus, ça passe. Au pire, je dis pas que c'est moi, et, avec la nuit, ils oublient vite mon visage. Alors que quelqu'un du Clan.. Bon, d'accord, ce sont encore pour la plupart tous des inconnus, et, à bien y réfléchir, je ne suis pas non plus très familière avec ceux qui m'ont déjà adressé la parole.. Mais c'est pas pareil. Enfin, peut-être qu'il n'a aucune mémoire, et qu'avec un peu de chance, il oubliera.

En attendant, je rentre instinctivement la tête dans mes épaules pendant que je me prends un sermon en tremblant. De froid, bien sûr. Je vais lui préciser, d'ailleurs. Qu'il ne se méprenne pas. Et même mieux, je vais lui dire ma façon de penser. Non mais c'est vrai, là, il me parle comme un espèce de prévôt à un maréchal, ou, pire, un adulte à un enfant. J'ai quand même à peu près l'âge d'Arsene, voire un peu plus. Un chouïa.

Aussi, je me redresse fièrement, tout en le suivant - je ne vais pas cracher sur l'opportunité d'aller boire au chaud-.


Moi au moins, je me promène dans la nuit alors que je suis en bonne santé, et pour de bonnes raisons , c'est pas comme d'autres qui se mettent en danger pour rien !

Enfin, il a peut-être lui aussi de bonnes raisons pour se promener dans les rues par ce temps, mais je peux au moins tenter.
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Nizam
    Si tôt que la marche reprit, la fille du Sans Nom foulant le pavé dans son dos, Nizam creusait dans ses lointains souvenirs de la cité guérétoise afin d'emprunter la ruelle la plus courte menant aux bouges, et plus précisément au premier godet de picrate sec qui saura noyer son mal. Cloîtré depuis que les mauvaisetés le faisaient cracher tout son air, l'homme avait été contre son gré sevré de la gnôle dont il rinçait quotidiennement son gosier comme l'on renversait un seau de flotte sur de la saleté. La toux lui crevait les bronches, mais elle n'était certainement pas responsable du spasme qui l'eût fait trémuler et tiré de son somme ce soir-là.
    L'homme d'armes considéra une venelle, si étroite que deux rustauds ne pouvaient l'arpenter épaule contre épaule. La braque allait et venait autour des affiliés, la truffe flanquée contre la pierre mouillée. Il y eut un silence. Enfin, la brigande s'était tue après son bref sermon en guise de réponse aux mots du Balafré. Nizam tourna sa trogne entaillée vers elle et, à la lueur de la torche, il planta ses prunelles luisantes dans celles de la brigande.


    - J'ai l'air en danger, Rougeaude ? Puis tes trempettes en pleine place, la nuit tombée, tu m'sortiras une aut' bonne raison pas'que je n'vais pas gober celle-là. Ramène-toi, au bout on s'ra au rade d'la municipale.

    L'homme toussa contre le revers de sa manche, avala difficilement sa salive, puis en profita pour essuyer son blair écrasé que le froid faisait morver. Il était davantage un danger ambulant pour qui respirait sainement à ses côtés. Nizam s'enfonça dans la ruelle, les flammes de la torche luttant contre un air humide.

    - Je croyais qu'Arsène était avec toi. Je la boucle sur tes bains d'fontaine s'tu n'lui dis pas que j'me suis tiré d'la piaule ce soir.

    Le marchandage, fut-il semblable à une gaminerie, collait durement à la peau du Balafré, en dépit de la malingrerie qui le rongeait avec le même plaisir. C'était prendre le risque que la péronnelle au capuchon écarlate réclame une part plus généreuse, mais elle serait niaise aux yeux du mercenaire de ne rien tenter.

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