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[RP]«Les lions ne se soucient nullement..*

Ceydan.izmir
Absurde abandon de soi, comment mettre des mots sur les inexorable alternations de chaque émotions qu’il était capable de ressentir à cet instant. D’une violence extrême, la lame suante du désir de sang, les voilà à présent agenouillé l’un en face de l’autre, si près. Son regard se noie dans l’océan azur de ses prunelles, son âme soumis à la douceur de cette main. Ses yeux se ferment pour graver à jamais dans sa mémoire ce tableau qui sera pour lui à jamais et pour toujours.


Doucement, les iris émeraude surgissent derrière le voile de ses paupières qui se lève. La main glisse sur l’épaule de l’italienne, les doigts effleurent le bras pour ne pas oublier cette douceur, avant de venir poser sa paume sur celle de Théréza. Leurs mains se joignent en une union indiscrète, leurs doigts s’enlacent dans une pulsion incomprise. Et l’homme détache de sa joue la chaleur pourtant enivrante, la douceur pourtant exaltantes, que la blonde procure à ce « Perse ».


Ne laisse pas mon cœur souffrir de toi,

Ne laisse pas ta douceur effacer mes malheurs,

Ne deviens pas mon pardon,

Reste à jamais l’étoile d’une nuit.


Ses deux mains viennent enlacer cette main d’apparence si fragile qui se tenait sur sa joue. La culpabilité était son souffle de vie, sans elle … il n’était rien. Chaque homme vit de principe, de règles même le plus gueux des esclaves. Entre ses mains, elle était morte fuyant le monarque de cette terre sous la volonté de Ceydan, plongeant pour intercepter la flèche qui aurait dû lui prendre sa vie. Comment ne pas être coupable de cet acte. Chaque décision de l’homme avait mené à la déchéance d’une vie, si seulement …


Je ne pourrai jamais oublier qui … ce que je suis … car il n’existe d’homme sans attache.


Alors ses propres mains ouvrent un à un les boutons de sa chemise. Mouvement des épaules, puis des bras, la chemise se dégage pour laisser la place à un torse parfaitement dessiné derrière les multiples lacérations. Le dos, lui, est meurtri de lacérations aussi longues que tranchantes.


Je ne suis homme que depuis peu …

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Thereza
Ceydan fermant les yeux, la jeune fille ne pu s’empêcher un sourire. Qu'allait-il rester de cet instant, si ce n'est que deux souvenirs à l'identique; deux souvenirs, mais aussi et surtout deux points de vue. Deux êtres partagés, deux êtres que tout oppose. Deux êtres que la vie s'est amusée à se faire rencontrer. Ils s'apprennent, se découvrent et s'avouent. Lorsqu'il rouvre les yeux, une douceur sans fin se glisse dans l'air. Tout comme cette main sur l'épaule juvénile qui se fraye un chemin tout le long sans indécence, jusqu’à enlacer celle de l'italienne. Si un jour quelqu'un lui avait dit qu'elle ne prendrait pas la fuite devant un homme, le laissant la toucher, effleurer sa pureté du bout des doigts : elle n'aurait pu le croire.

Jamais elle n'aurait cru pouvoir déceler une telle douceur venant de cet homme, du moins pas avec elle. Pourtant, le moindre geste criait à la découverte, chaque mouvement hurlait en silence le désir de le voir rester près d'elle. Ne serait-ce que pour cette nuit, ne serait-ce que pour en voir son avenir changer, ou simplement faire durer cette histoire plus longtemps. Leur histoire, leur conte. Alors quand silencieusement, il défait un à un les boutons qui enserre la puissance masculine, Théréza ne sourcille pas, ni même ne détourne le regard ; elle si prude d'ordinaire ne trouve le moyen de se détacher de cette histoire écrite à l'encre invisible sur Ceydan. Le regard curieux, elle observe, détails chaque marques de son passé incruster sur ce dos. Les larmes oubliée un peu plus tôt refirent surface. Le coeur en or de la belle se voit à cet instant brisé. Comment peut-on être aussi cruel, sans humanité au point de faire souffrir un homme, un être doté d'une âme et de sensation. Comment pouvait-on de son propre chef, ordonner un tel acte aussi abominable ? Timidement, elle approcha une main de ce tableau d'une furieuse atrocité. Le spectacle était déchirant. De sa main, elle osa enfin toucher se passé, comprenant un peu mieux cet homme. Frôlant délicatement chaque lacérations qui se présentaient sous ses doigts, elle laissa sans aucun bruit les larmes rouler le long de ses joues. Les perles salé versées ne pouvaient en rien changer ce qui était marqué à vie sur un corps, mais le mal que la jeune fille portait en elle, se mal qu'elle avait cueillit chez cet homme, était finalement extériorisé.

Remontant son autre main sur sa propre bouche, comme pour se forcer à ne pas trahir ses larmes, Théréza retint un hoquet.


- Tu es.. magnifique., lâcha t-elle tout bas.

Magnifiquement courageux, magnifiquement humain. Magnifiquement en vie.
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Ceydan.izmir
Les lèvres sont closes, le regard perdu dans le vide.


Un soubresaut du corps lorsqu’il ressent le toucher de la belle. Son toucher est si fin, si léger et parviens à mêler la chaleur d’une caresse au froid de la tristesse. Jamais il n’avait osé laisser une main se poser sur son corps, jamais il n’avait osé dévoiler les blessures de sa chair dissimulé derrière un voile de tissu même le plus ignoble qu’il soit. Qui était-elle ?


Simple sourire, et son cœur fond …

Simple battement de cil, et ses barrières cèdent …

Simple caresse, et son esprit s’évade …


Le destin avait un sens de l’humour particulier. Tout ce qui vivait dans ce doux présent les opposait, que ce soit leur apparences autant que leur attitude, que ce soit les émotions qui se voilaient derrière les loups de leur regard. Une à une chaque émotions prenait vie, chaque émotion devenant l’émotion contraire de l’autre. Si la douceur prenait vie en elle, la dureté était en lui. Si la patience devenait son hymne, l’impatience devenait le dessein de l’autre. Mais une seule et unique passion lui faisait perdre tous liens avec cette réalité …


Alors que leurs regards se croisent, alors que le murmure de l’italienne résonne dans son esprit, alors que la main douce et juvénile caresse chacune des morsures du fouet, qu’elle frôle les perfidies des hommes laissant celui-ci plus d’une fois sentir la mort et l’impuissance le frôler, une onde de chaleur, non plutôt de plaisir parcourait son corps. Elle n’était rien de plus que cette passion dévorante de sentir contre lui l’âme vivante d’une pureté indécente. Comment pouvait-il derrière la culpabilité avoir l’indolence de sentir le corps d’une autre contre le sien.

Comme il désirait pouvoir tout oublier l’espace d’une nuit, l’espace d’un instant pouvoir fermer les yeux et laisser les mains chasser les cauchemars de sang et de morts.


Je … ne te comprends pas …

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Thereza
Les mots de Ceydan firent s'arrêter la main emplit de douceur dans son mouvement de découverte. Que pouvait-il comprendre dans le fait qu'à ses yeux, du haut de ses quinze années, elle ne voyait pas un homme torturé ayant perdu sans doute celle qui lui aurait offert tout le bonheur qu'il mériterait de recevoir. Non, il était bien plus que cela. S'était un homme fuyant la tristesse, la perte. Un homme encore en vie malgré les coups donné au moral, et physiquement. Un homme dont la vie se chargerait surement de chérir avec le temps. Essuyant ses joues salées, Théréza entreprit ce geste qui s'imposait en son esprit. Maladroitement, elle se redressa sur ses genoux afin d'être toute aussi grande que l'homme, puis dans une éternelle tendresse passa ses bras autour de se corps bien trop large pour l'envelopper entièrement. Peu à peu, sans même savoir ce que pensait le principal intéressé de ce geste, elle se pressa contre lui. Non pas par désir de s'offrir à lui, ou gâcher sa pureté avec un homme qu'elle ne connait que depuis quelques heures. Non, elle lui offre là, une présence, un peu de chaleur.

Tout contre lui, s'était peut-être elle qui trouvait ce qui lui manquait depuis des années. Contre cet homme, elle sentait la sécurité, le trouble, et le désir. Entre ses bras, s'était la douceur d'un père protégeant sa progéniture qui s'en découlant. Avec lui, s'était le trouble et le désir d'un amant, ou d'un ami; s'était peut-être, tout ces hommes qui n'avaient jamais existé dans son existence.


- Tu es magnifique.,redit-elle d'une voix plus assurée que les larmes recouvraient toujours.Magnifique dans cette souffrance..

Le visage enfouie dans le cou de l'inconnu, elle ferma les yeux laissant ses sens se charger de retenir chaque informations autour d'eux. Elle entendit son cheval frapper doucement les sabots contre le sol, sans doute après avoir engloutit quelques foins. Son nez quant à lui, s’imprégna de l'effluve de Ceydan. Un tourbillon de papillon se cogna contre les parois de son ventre. Elle en était persuader, elle ne l'oublierait pas. Autant son odeur qui enivrait son espace, que se corps meurtri ou encore se regard.
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Ceydan.izmir
Combien d’âme en peine avait-il pu croiser le long de sa route, combien d’âme indolente n’avait levé la main sur les misères pourtant criant d’un monde en perdition. Théréza n’était pas le commun des mortels, son âme d’une pureté éclatante voilait le monde d’une bienveillante chaleur, son sourire ensoleillait la plus sombre des lunes. Simple roseau aux yeux du monde, elle possédait une force indéniable émerveillant l’esclave au-delà de la moindre parole. Un roseau qui pliait sous la fureur du vent mais qui jamais ne se brisait. Lui, n’était que le rocher s’érodant par le temps et la fureur des eaux Dantesque.


Comprendre, il en était incapable.

Cet enfant à peine adolescente, d’une douceur infinie, d’une tendresse sans borne, d’une beauté effarante … possédait un cœur dont les limites n’avait aucun égal. Ceydan ne pouvait concevoir la beauté d’un telle phénomène, comprendre d’où pouvait venir cette chimère d’un autre temps, expliquer où cette utopie improbable avait pu voir le jour. N’était-il pas simplement mort …


Incompréhension, il en était capable.

Comment pouvait-il en être autrement ? Lorsqu’elle se posa contre lui, l’enserrant de ses bras. Ceydan n’avait aucun mot, aucune phrase, aucun repère pour pouvoir un jour mettre un sens à cet instant précis. Ses mains se lèvent dans une lenteur déconcertante, les bras passe autour de son buste l’enveloppant entièrement, son visage se pose sur celui de la belle …


Les yeux se brouillent, mais ce n’est pas la faim.

Le corps frisonne, mais ce n’est pas le froid.

Le cœur s’emballe, mais ce n’est pas la peur.

Les larmes coulent, mais ce n’est pas la tristesse.


Leur corps unis dans une étreinte de désir, non pas charnelle mais bien le désir d’un instant de douceur, d’une magie éternelle, d’un amour pur. Les larmes coulent le long de ses joues, emportant dans chaque gouttelette de cette eau salée un murmure de son passé. Mais qu’elle est donc cette sensation qu’il ressent ? Comment pouvoir expliquer cette sensation qui envahi son corps, son cœur et son âme quand chaque pensée connue jusqu’à ce jour était dicté par sa vie de misérables.


Tu es magnifique, un murmure à peine audible même pour l’italienne s’échappa de ses lèvres. Magnifique dans la pureté de cette nuit.


Sans le savoir, elle lui offrait une véritable tendresse qu’il n’avait jamais pu gouter, elle lui offrait une chaleur qu’il n’avait jamais vraiment pu apprécier. En cette nuit, la jeune italienne, sans le savoir, venait de lui donner une vie, un nom et … un désir.

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Thereza
Une nuit emplit de murmures, de sentiments bousculant le dernier arriver. Une nuit ou Théréza avait enfreint toute ses règles, mais en avait instaurer d'autres. Une nuit ou la jeune fille était sans doute devenue jeune femme. C'est de cette nuit qu'elle retiendrait tout les refrains. De cette nuit, sa peau retiendrait la douce mélodie que Ceydan y jouait. Dans cette écurie, l'instant présent était digne des contes que l'on racontait aux fillettes croyant aux princesses et à leur monstre roy. Entre ses planches, l'italienne et le "perse" créaient le mythe. Ils en étaient les dieux de cette légende, n'ayant pour autre morale que l'amour. Un amour différent de celui qui rend vos jours plus éclatant; différent de celui qui fait battre votre quotidien; différent de celui qui vous fait vous accrocher à l'autre. Non, s'était un amour momentané. Celui qui marque votre âme d'on ne sait quelle façon, celui qui laisse planer le doute, celui qui vous fait réfléchir sur vous même. L'amour d'une personne que l'on croise qu'une fois dans sa vie, mais qui apporte tellement.

La visage masculin se posant contre celui juvénile, s'en était sans doute la conclusion de cette étrange mais magnifique histoire, le tableau de fin. Celui qui met en avant deux êtres enlacés, laissant le reste de la pièce dans le sombre le plus total. Théréza dans cet étreinte ravala ses larmes. Elle s’apaisait, oubliait tout ce qui s'était passer avant de tomber littéralement contre celui qui portait la misère en son dos. La bourgeoise était envoutée par le fuyant. Le richesse était attirée par la pauvreté. Théréza adorait Ceydan.

Sentant une larme venu du visage au dessus d'elle, Théréza ouvrit les yeux pour retrouver les expressions de Ceydan. Du bout des doigts, elle essuya une perle salé fuyant le long de sa joue. Elle ne chercha pas à savoir pourquoi il pleurait, elle sentait à l'intérieur d'elle, qu'elle en connaissait la raison muette. Sans détacher ses azurés de lui, elle vint finalement s'asseoir sur ses genoux. Elle ne se détacherait pas de lui. Il était son trésor, sa richesse en cette nuit. Demain serait un autre jour. Demain, elle reprendrait la route avec Drusilla. Demain, tout ceci serait derrière elle, mais ferait encore battre son coeur, la ferait encore rêver..

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Ceydan.izmir
Un silence absolu, les mots autant que les phrases n’avait plus leur place dans ce monde à eux. Les limites de l’impossible n’était plus que des fragments d’un passé et d’un futur, les souvenirs autant que les souffrances s’envolèrent pour une nuit aussi pur que le cristal. Une nuit où plus rien ne semblait vivre en dehors de sa chaleur, de cette sensation enivrante, de cette peinture romanesque.


L’espoir naquit en lui cette nuit-là, l’espoir aussi futile d’une vie possible, d’un amour pur, de sentiment étincelant. Les barrières explosèrent pour les enfermé à jamais dans un souvenir idyllique marquant à jamais le changement dans les pensées de l’homme. Une musique sans parole, ou seule le refrain d’un violon emmène chaque âme dans son propre paradis, un paradis de conte et de légende. Y avait-il d’autre façon de le décrire ?


L’amour naissait de leur tendresse, la passion vivait à travers leur regard. Un amour aussi sauvage que délicat, un amour qui n’avait d’autre sens que l’échange entre cette femme et cet homme. Un amour pur et véritable, un amour changeant le monde en l’espace d’une simple seconde qui s’écoule. Un amour … d’une nuit


L’écurie était le témoin silencieux de cet échange, de ce changement.


Qu’elle histoire étrange et merveilleuses, qu’elle ressemblance entre deux être si différents. Mais n’est-ce pas aussi la magie de cette rencontre ? Leur corps unis dans une nuit douce, leur visage perdu dans un monde éphémère. Deux êtres que tout opposait, deux vies dont les chemins n’aurait jamais dû se croiser … les voilà enlacés d pour une nuit, une nuit qui se figera dans leur âme et dans leur cœur pour l’éternité et bien au-delà … Ceydan adorait Théréza.


L’homme posé contre le mur, enlace de toutes sa masse, l’être si fragile qui pourtant d’une nuit à changer son monde. Une femme qui est venu le toucher au plus profond de son âme pour y réparer le cœur dans une tendresse chaste et si pure. L’azur de son regard qui balaie dans un simple mouvement toutes les horreurs de son passée pour lui offrir une seule et unique nuit d’un véritable repos.


Leurs doigts enlacés, leurs corps lovés, leurs visages colées … ils s’endorment dans une nuit d’un délice sans nom, d’un instant dont tous rêves mais que si peu connaissent … Une nuit qui durera dans les songes pour l’éternité.


Mais lorsque le soleil se lèvera, lorsque chanteront les coqs … Ils se quitteront à jamais sans un mot, sans un baiser … à jamais et pour toujours.

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