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[RP] Campements des forces armées du Périgord Angoumois

Cmyrille
Cmyrille travaillait sereinement chez lui, dans son beau et joli village (non j'ai pas dit Beaujolais Village...) quand un gnome vint le trouver. Il hurlait comme un dément et s'agitait en tous sens. Contrit, il regarda le nain dans les yeux, tentant de l'apaiser.

Mon pauvre petit...
Je suis désolé si on t'a envoyé me trouver mais... L'asile est fermé depuis quelques temps... Je ne pourrais pas t'aider.

La sale bête s'arrêta aussitôt de gigoter, le regardant même comme un objet de désir... Ou alors comme un gamin regarderait un abruti fini. C'était au choix.

_Quoi?
Pourquoi tu me fixes comme ça? J'ai dit quoi?
...
Ben alors? Tu jactes?

_Euh... Je suis pas fou hein...
C'est juste que j'ai piqué une miche de pain et...

_Quoi?!!!!
Mais... Sale petit...
...
Non mais attends? Ca fait des semaines que j'ai pas allumé mon four qu'est-ce que tu chantes?

_Mais non je l'ai piquée à un soldat. Alors ils m'ont attrappés et le vieux beau avec son épée il a dit que je devais laver ses chevaux si je la voulais la miche.

_Et alors? Qu'est-ce que ça peut me faire? J'suis pas éleveur de champion moi?

_Mais c'est vous qui me demandez!!

_Euh... A quel moment on t'a dit de venir me faire caguer?!!

_Ben c'est quand y'a les deux dames avec leur accent bizarre elles sont arrivées. Elles voulaient piquer le coffre d'un autre soldat et elles se sont faites attrapper.

_Des dames avec un accent bizarre? 'Tain! Je comprend rien à ce que tu me chantes!!

_Ben y'en a une c'est vot' dame non? La blonde un peu bête qui fait picoler les enfants chez le Schuschu?

_Oh mince... Qu'est-ce qu'elle a encore fait?...
Elles sont où?!!! Ce disant il secoua le pantin.

_AauAAaauUUUu campement! Dans une tente. y'a plein de soldats et elles crient très fort.

Il lâcha l'enfant et se précipita dans la remise de l'asile. Il en sortit la cariole, bourrée de tonneaux pour le match de soule du week-end, le cheval déjà attelé (on sait jamais, on est pas à l'abri d'une alcoolite aigüe, faut être sûr de pouvoir partir.). Le bourrin s'élança de toute sa vitesse, soit un petit trot, sur le chemin de la grille puis des terrains vagues que les soudards appelaient des campements.

Arrivé devant le camp, il se fit arrêter par des gardes. Soit disant l'accès était réservé aux nobles et aux soldats, qu'il n'avait pas droit de passer. Que de toute façon sa cariole passerait pas, etc... Enfin c'était des incompétents de gardes quoi. Il entamma d'un ton hautain, relevant le menton.


Messieurs, je suis seigneur de mes terres!
Cmyrille, Vicomte de plouc, seigneur du Château de la faisanderie.

Ce disant, il sortit de derrière le coche son maillot de soule.

Voyez mes armoiries! De chopes de bière incrustées de pierres sur fond vert pelouse avec des éclats de grenat!
Laissez passer maintenant!

Et il fit jouer les renes du cheval. Puis, tressaillant sous l'assault d'un éclair de génie.

_La tente du trésorier je vous prie?!

_La tante du trésorier? C'est qui?

_Pfff... Tous crétins...

Il fit avancer la cariole, enfin le cheval faisait le boulot mais bon, se répérant à l'oreille. Le mal de crâne s'intensifiant à mesure qu'il approchait d'une tente blanche où jouaient des ombres, il en conclut que le bruit venait de là.
Un instant de concentration. Puis il se lança à l'assaut (des ombres sur l'eau bien sûr). Ecartant les pans de la tente, il entra dans l'espace confiné, et encombré de corps, et entra d'un pas décidé.


Messeigneurs.
... Mesdames...
Je viens vous livrer le ravitaillement d'alcool que Sire Deschain m'a commandé. Je les mets où?

Tout ce petit monde semblait bien absorbé par sa tâche pour se préoccupper de lui, aussi retourna-t'il à la cariole et mit au sol deux tonneaux de bonne taille. Il les fit ensuite rouler sur la tranche, d'une main experte, pas pour rien qu'il était capitaine de soule, jusque dans la tente. Puis regardant de plus prêt, il vit Mahaut et "Ange" ficellées à des fauteuils.

Non mais qu'est-ce qu'il se passe ici? C'est pas la Cour Martiale le ficellage de damoiselles?

Ce disant il mit en perce le premier tonneau, servant une coupette, toujours prêtes et propres, attachées au cerclage haut du tonneau, au Chancellier Valnor ainsi qu'aux autres compères.

Bon. On boit ou on se sodomise? Personnellement j'ai soif.


Edit: j'avais pas relu, plein de phottes.
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Valnor
Valnor remettait doucement ses idées en place. Lui qui quelques minutes auparavant était tranquillement à ses affaires goûtant le calme du campement, s'était vu emporté dans un torrent événementiel des plus rocambolesques.

Il prit le temps d'écouter Messire Garel, acquiesçant à ses paroles tout en regardant les jeunes femmes, dont l'une avec force exprimait son mécontentement.


- J'vais chercher l'es clous et l'marteau votre Seigneurie ? dit l'un des gardes avec un air un peu bonnet.

Geste vague de la main en signe de négation de la part du Comte.

- Non, non pas pour le moment. Cela ne serait pas convenable avant une bonne cour martiale lâcha-t-il sur un moqueur. Puisque ces dames ont l'air de vouloir justice, on va leur en servir de la justice mais à la sauce de la soldatesque. Clin d'oeil à Garel.

Citation:
- Valnor ! ...Par Aristote, pourquoi tant de bruit?


Le timbre de voix ne pouvait être que celui du Baron de Lalinde. Valnor se retourna et avança jusqu'à l'entrée de la tente pour accueillir le Maréchal s'avancer à grandes enjambées l'air décidé.

- Ah, Maréchal, bien le bonjour. Vous tombez bien ! On allait installer une petite cours martiale improvisée cela vous dit de participer ?

Puis montrant du doigt le sol.

- Attention Maréchal vous foulez du pied les uniformes de notre armée. Valnor ne put s'empêcher de pouffer de rire assorti d'un clin d'oeil à Le Kaiser. Il lui fit signe de la main afin qu'il entre sous la tente.

Déjà des badauds et des soldats avaient commencé à s'agglutiner autour du chapiteau de toile. A l'intérieur, Valnor fit les présentations.

- Voici les deux vilaines responsables de tout ce chahut. Sacrées clientes, en plus ces dames sont passées par la taverne du coin ! Ce qui explique leurs trognes rosacées. D'un air de réprobation. Je dis ça, on ne sait jamais elles pourraient dire que les a battues.

- Vous connaissez Garel, il a assisté à toute la scène. Puis Valnor ramassa quelques plis à terre. Et là les pièces à conviction.Secouant les morceaux de papier dans sa main.
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Garel
Le baron de Lalinde venait de faire son apparition au milieu de tout ce brouhaha, Garel le salua.

Heureux de vous voir parmi nous maréchal

Garel n’en revenait pas même prise en flagrant délit Mahaut osait la ramener, la moutarde commençait à lui monter au nez.

Comte permettez que je lui dise deux mots face à face, il se rapprocha de mahaut et se pencha vers elle.

Tu commences à me les brouter menu maintenant alors de deux choses l’une soit tu changes de ton tu coopères, tu t’expliques et je vois ce que je peux faire pour toi soit tu persistes dans ton attitude ce sera le bourreau du Périgord qui s’occupera de toi, capiche...

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Mahaut_bozier
Pieds : attachés mais opérationnels
Mains : idem mais malheureusement débarrassées de la bouteille habituelle
Cou : arrive encore à bouger
Yeux : Vue intacte
Odorat : a priori intact aussi
Audition : URGENCE, URGENCE Perte massive d'audition !

Il avait crié tellement fort qu'une de ses oreilles s'était bouchée. Et elle ne pouvait même pas se boucher le nez pour essayer d'y remédier puisqu'elle était attachée. Elle pouvait tenter une grimace mais vue la tête de Garel c'était mal barré.

Bon, tout le monde les regardait. Comme d'habitude mais pas avec l'admiration dans les yeux pour une fois. Bon, y'en avait qui rigolaient, mais c'était pas pareil. Y'en avait même qui fronçaient les sourcils.

Ne restait qu'une solution.

Elle éclata en sanglots.


Mais... mais... *snif* pourquoi tu me cries dessus comme ça d'abord ? *snif*
Orka et moi on a travaillé *snif* comme des folles pour ces uniformes ! On a eu une commande et... et... *snif* on est venues les livrer ! Et bon, c'est vrai, c'est peut-être un tout petit peu cher mais *snif* pense au travail !

Alors, oui, j'ai pris le coffre. Mais c'était le paiement convenu ! Et après on nous a empoignées et jetées à terre, chuis sûre qu'on a des bleus partout d'abord !
Et maintenant, tu me cries dessus... toi !


Pendant ses explications, des larmes coulaient lentement le long de ses joues. Ses yeux tremblants et remplis de larmes fixaient Garel puis les hommes tout autour. De temps en temps, un hoquet venait interrompre ses paroles. Mais elle tentait de les retenir dans de légers soubresauts.

Cour martiale ! Juste pour deux jeunes créatrices qui venaient distraire des nobles qui s'ennuyaient en regardant leurs blasons... et en comptant des écus appétissants...
Valnor
Aubeterre fut tenté d'aller vérifier si ce n'était pas portes ouvertes dans le campement. Toute le monde semblait penser que sa tente était une caverne.
Là, devant lui, Messire Cmrylle faisait rouler des tonneaux avant d'entamer une distribution de liqueur.


- Bon maintenant cela suffit, ma tente n'est pas une foire comtale où tout le monde vient et va !!! La gnôle si c'est pour Messire Deschain alors c'est la troisième tente de la deuxième rangée.


Dans un cri, Garel admonesta Mahaut qui fondit en larmes. Valnor n'avait qu'une envie. Se masser les tempes. Ils avaient tous perdu le sens du commun ou quoi ?

- Tout le monde s'assoit, se calme et tirons au clair cette affaire. Messire Cmyrille, restez tout compte fait on aura besoin de vous. Et vous Mahaut on dirait que vous avez perdu votre accent et cessez ces larmes grotesques.

- J'vais chercher les clous et le marteau ? redemanda le garde.
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Lekaiser
Observant le sol suite a la remarque du Comte d'Aubeterre.

Fichtre ! Bond sur le côté puis faisant face aux soldats l'ayant aperçu. Mes plus plates excuses, soldats. Faites moi parvenir ces uniformes-ci a l'issue de la mobilisation, je les rendrai plus propres qu'ils ne l'étaient lorsque vous les eusses portés pour la première fois. Une pensée pour son valet resté en les terres de Lalinde. Sa paye aura un surplus en écus ce mois-ci, se dit il a lui même. Puis voyant Valnor pouffer de rire, LeKaiser ne put s'empêcher de rire a son tour devant sa maladresse qui lui était pourtant étrangère en temps normal.
Le Baron de Lalinde emboita le pas de Valnor et entra sous la tente. Observant les deux énergumènes qui, selon les dires du Comte d'Aubeterre, étaient a l'origine de tout ce chahut, LeKaiser posa ensuite son regard sur Garel, lui rendant son salut chaleureux, puis revint face aux deux énergumènes.


Valnor, je réponds favorablement a votre envie de les traduire en cours martiale. Nous avons preuves & témoins a la clé et, en plus de cela, les coupables a portée de main. Regard malicieux et intimidant sur Mahaut et Orkaange.

Léger toussotement pour s'éclaircir la voix.

Bien, étant arrivé après le moment des faits, je me propose d'être le juge de cette cours martiale. Soyez assurés que je n'ai absolument aucun parti pris. Clins d'oeil en direction de Valnor et Garel, tandis qu'il s'asseyait.
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Garel
Après avoir été vilipendé voila maintenant que Mahaut fondait en larmes, était elle sincère ou jouait elle la comédie ? garel ne put le dire et devait reconnaître qu’elle avait un certain talent pour ça.
A l’invitation du comte, Il essaya de retrouver son sang froid

Citation:
- Tout le monde s'assoit, se calme et tirons au clair cette affaire. Messire Cmyrille, restez tout compte fait on aura besoin de vous. Et vous Mahaut on dirait que vous avez perdu votre accent et cessez ces larmes grotesques.

Voyant Cmyrille passer devant la tente en train de rouler des tonneaux

J’ai besoin d’un petit remontant pour me calmer les nerfs.
Dites Messire Cmyrille vous n’auriez pas dans votre besace quelques bouteilles vous me seriez d’un grand secours.


Puis se tournant vers le comte et le Maréchal


je vous laisse poursuivre l’interrogatoire le temps de m’humecter le palais.
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Valnor
Profitant d'un retour au calme relatif entrecoupé de quelques sanglots, Valnor regagna sa place évitant de justesse Messire Cmyrille qui distribuait les gobelets de bibine.

- Evitez d'en donner aux prévenues, elles ont eu leurs doses je crois. Et puis elles auront peut-être le droit à un dernier verre suivant la sentence. Petit rire étouffé.

- Bon, nous avons notre juge en la respectable personne de notre Maréchal. Je propose le Seigneur Garel comme procureur, ayant été pratiquement présent pendant toute la scène. Je serai le plaignant. et....


Se tournant vers les deux dames toujours visées sur leurs chaises.

- Vous souhaitez être défendues par une personne ? Je ne sais si cela changera quelque chose hein ?! se tournant avec un large sourire auprès de la vénérable cour improvisée.
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Matpel
Matpel arriva au campement avec un peu de retard. Angoulème était un peu à l'écart des autres villes du comté. Monture au pas, il traversa le campement jusqu'aux quartiers qui lui avaient été assignés.
Il descendit calmement de son destrier pour noua sa bride autour d'un poteau.
Il portait pour la première fois son drapeau or et azur, couleurs de Barbezieux, et le planta vigoureusement devant l'entrée de sa tente.
Pénétrant les lieux, il déposa ses affaires, se rinça le visage avec l'eau d'une bassine mise à sa disposition, et ressortit pour aller à la rencontre de ceux qui l'avaient précédé.

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Orkaange7876
Peuple du périgooord.. On te bafoue on te spolie.. Mais Aïïïïeeeeuh.. Ah nan hein?? On prend pas la bouteilleuh .. Brutes va.. Soudards....C'est comme ça qu'on traite les artistes dans ce pays??..

Malgré ses véhémentes protestations, Ork se trouva proprement ficelée comme un rôti à côté de Mahaut sur un fauteuil fort peu confortable.. Faudrait qu'elles pensent à leur procurer quelques coussins de leur nouvelle collection tiens.. Enfin quoique, vu comment ils payaient, zallaient pouvoir se brosser... Elle jeta un regard assassin au demeuré qui l'avait ainsi ficelée, qui demandait en boucle quand ils pourraient les crucifier.; Vite, réfléchir... S'en sortir... Avec le pognon ce serait mieux mais sinon vivante dja ce serait pas mal. C'est qu'on pouvait s'attendre à tout avec les soldats, ils avaient dja piqué la gnôle.; Contraire à toutes les conventions ça.. Pas toucher aux affaires personnelles...
Pis un autre qui arrivait, par l'odeur de la mirabelle alléché surement... Et puis Myrmille avec des tonneaux qui servait des chopes à tout le monde.. Elle se mit tout à coup à baver et se tortiller pour libérer au moins une main la droite, celle qui tient la chope, mais les deux sadiques qui les avient attaché étaient certes débiles, mais savaient faire les noeuds
Et tout à coup ce hurlement venu de l'intérieur.. Ou plutôt de la bouche du pervers qui s'en prenait à Mahaut.. C'en était trop, rien à boire, une engueulade, et la blonde prit une jolie teinte rouge sombre, couleur qu'elle essayait de copier sur la prévote quand elle montait dans les tours, et se mit aussi à hurler



OOOH mais ça va hein Garelito.. zallez arrêter de crier? C'est qu'on a mal à la tête nous,avec tout ça. Pis je me demande si vous détournez pas un peu la conversation hein? Spas de nous l'idée du déshabillé, alors faudrait pas voir à renverser les rôles.. Pis Mahaut elle y est pour rien nan plus, hein? C'est le messire Valnor qui a commandé ces uniformes, on a une preuve, zetes en train de marcher dessus d'ailleurs..


Mahaut pris le relais, se mettant à sangloter.. Bieeen.. Alterner le chaud et le froid, une technique bien éprouvée pour rendre les gens cinglés. Ca même bourr.. Euh.. légèrement imbibées dirons nous elles savaient le faire. Pendant ce temps, le CAM et Garel prenaient une chope comme si de rien était, et le dernier messire arrivé et le comte mettaient au point le tribunal improvisé. Ork essayait de réfléchir, ce qui pour une blonde était déjà un exploit quand elle entendit une phrase qui commença sérieusement à l'inquiéter..


- Evitez d'en donner aux prévenues, elles ont eu leurs doses je crois. Et puis elles auront peut-être le droit à un dernier verre suivant la sentence


QUOIIIII.. Nan mais le droit des prisonniers zen faites quoi???
*se calmant en voyant la tête de Valnor au bord de l'implosion* Ben oui quoi.. Spas humain comme torture de picoler devant nous.. Pis on est entre gens raisonnables hein? Allez je vous propose, vous nous détachez, on boit un coup ensemble, pis on renégocie la petite note hein?? Pis pour l'avocat, ben je crois que la réponse va être oui...
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Valnor
Ricanement sadique du Comte.

- Nan pas de Prune. Par contre je propose Messire Cmyrille comme avocat de ces Dames. Tant qu'à faire, une fois qu'il aura fini sa tournée.


Petit pause pour boire un lampée du breuvage servi par le futur ténor du barreau.

- Messire le juge je crois que c'est à vous. Grand sourire vers le Maréchal.
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Mahaut_bozier
[De l'interdiction de boire en cour martiale : cas de juriprudence périgourdin de 1457, extrait des annales du droit civil]



Un sentiment de justice bafouée. Tous des vendus. Interdire l'accès à la mirabelle ! Oh mais ça n'allait pas se passer comme ça.
Myrmillmze comme avocat ? Bon, accepté. Mais pour le reste....


Dites, messire le plaignant ? Permettez vite fait ? Parce qu'on est p't'être que de faibles femmes ignares et tout mais j'ai une ou deux petites remarques de rien du tout à faire.

Déjà, concernant l'accent, on l'a en période de phases créatrices. Là, pensez bien, réduites au silence et malmenées, ça vient plus.

Ensuite, les larmes, ben c'est sincère. Si. Si. Bande de monstres. Même pas bien habillés en plus. Sauf pour le déshabillé qui est charmant mais bon, il veut pas le mettre.

De plus ! Je récuse ! Ouais, je récuse ! Vous êtes tous de mèche ! Tous copains et nobles, alors vous pensez si j'ai confiance hein ? Pis le procureur, il veut ma mort, mais ça vous ne le prenez pas en compte, hein ? Ben moi, si ! Alors je récuse !!

MAIS ! D'un autre côté, j'ai bien pris note du messire qui va faire le juge. Il a dit qu'il allait nettoyer les uniformes. Donc c'est que vous les prenez. Et vous payer la teinturerie hein ? Allez, on est gentilles, on vous fait un prix, mais c'est bien parce que c'est vous.


Voilà. Si au début quelques larmes perlaient encore à ses paupières, le ton était rapidement redevenu celui d'une femme d'affaires. Sûre d'elle. Mauvaise foi extrême. Capacité énorme à renverser les situations.

On verrait bien si ça marchait. Au pire, elle laisserait plaider l'avocat. Elle pourrait aussi tenter le coup du malaise. Les hommes c'est naïf, ça croit toujours les filles qui s'évanouissent comme de pauvres petites choses fragiles.
En même temps, elles allaient peut-être le devenir si elles ne buvaient pas rapidement.
Orkaange7876
[On se calme et on boit frais à Saint Trop... Euh.. dans le Périgord...]

Pas de mirabelle.. Vla que ça compliquait les choses... Bon le Cap leur avocat, ça c'était positif.. Quoique si il avait pas assez bu, ça pouvait aussi être une catastrophe.. Le juge par contre avait l'air d'apprécier les uniformes, yavait peut être une ouverture.. Un homme de gout celui ci... Elle écouta Mahaut protester et ne put s'empêcher encore d'ouvrir sa grande bouche



Ouais farpaitement d'abord.. Ya collusitation.. euh collutionnement.. enfin.. voyez ce que je veux dire... J'exzige un jury impartial ... Et qui pourra aussi entendre notre plainte.. Nan passque ya toujours cette note en attente hein? Faudrait y penser aussi.; Si on a pas d'écus on pourra plus boi.. euh manger.. Pis on mourra dans d'atroces souffrances.. L'avantage c'est qu'on sera reconnues et canonisées, comme vierges et martyres du PA.. enfin surtout martyres hein???

Surtout persister dans la mauvaise foi.. Et garder un air dégagé.. dur avec les chopes qui circulaient mais la blonde serait forte, il y en allait de son honneur.. Mais Sainte Boulasse que c'était dur.. Le grand machin leur envoyait bien des épreuves pour les tester quand même
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Matpel
Attiré par les éclats de voix, Matpel s'approcha.

Valnor, Lekaiser, Garel, Cmyr ... tiens... et ligottées sur leurs chaises ...
*stupeur*
Ork et une dame qu'il ne connaissait pas.

Matpel pencha la tête en avant pour que l'on ne décèle pas son sourire.
Qu'avaient elles encore fait ?

Un profonde inspiration pour effacer son sourire et se redonner une contenance.

La mise en scène ressemblait à un procès.
Certes la baleine rose rayonnait à travers le comté pour son gout de chiottes, chiottes qui marquèrent pour elle le début d'une longue carrière dans les affaires, mais de là à les juger pour cela...

Quoique si ... réflexion faite... ça méritait bien ça.

Matpel s'approcha plus près.


Comte Valnor , Baron Lekaiser, Seigneur Garel ...

Il adressa un salut respectueux à chacun d'eux.
Il sourit légèrement en se tournant vers les baleineuses et son capitaine de soule.


Cap, Ork, Dame ... Bonjour ... enfin ... si je puis dire. La journée ne semble pas si bonne jusqu'ici pour vous. Puis savoir ce qui se passe ?
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Valnor
- Que nenni ! Nous partiaux ?! se tournant l'air faussement sérieux vers les membres de la cour. Non...n'est-ce pas.... les gars failli dire Valnor aux deux nobles l'entourant...Messires.

Plusieurs non furent émis collégialement avec force de démonstration de signes de têtes exprimant la négation. Valnor avait du mal à se retenir de rire, tant ses voisins prenaient un air sérieux et offusqué par la remarque de Dame Orkkange.

- Sinon, pour toute réclamation ou appel concernant cette cour, je vous invite à en parler....Valnor cherchait du regard le serveur/avocat...à Messire Cmyrille votre avocat.
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