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[RP] Campements des forces armées du Périgord Angoumois

Orkaange7876
[Sans foie ni loi.. ou mauvaise foi quand tu nous tiens...]

Mais c'est qu'il était d'une mauvaise foi hallucinante en plus le plaignant.. Presque autant que Mahaut et la blonde c'était pas pour dire.. Elle aurait pas été attachée et assoiffée, elle l'aurait presque salué comme étant des leurs. Mais là, yavait bafouillation, bafouement.. ou était ce bafouillement?? enfin bref spoliation de tous les droits élémentaires d'un trucmachinchosiste respectable. Sur qu'ils seraient punis par le grand machin un jour. C'est alors qu'on éclair roux arriva dans la tente. Ork s'agita sur sa chaise prise d'une sorte de danse de saint guy et repris la parole, peu intimidée par les menaces du malhonnête

Oh.; Ben voilà. Allez soyons raisonnables.. Je propose que le rouqu.. Euh messire Matpel fasse office de jury impartial. Ca vous va comme ça?

Puis voyant Cmyrille s'approcher d'elle elle lui fit un signe du menton pour qu'il se penche et lui murmura à l'oreille

Bon Cap l'heure est grave. Mais on devrait pouvoir soudoyer le jury. Dis à Matpel que si il collusionne, je le dénonce comme hérétique. Avec la couleur de ses cheveux ça devrait pas être trop difficile. Et euh.. on a soif.. juste une lampée pour nous donner du courage spas possible tu crois??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
Cmyrille s'était fait discret. Dans un éclat de voix, Valnor lui avait indiqué que si la commande était pour Roland, elle devait aller à Roland. Mais finalement, on ne résiste pas un tonneau en perce. Cmyrille 1, culs-dorés 0.
Il servit donc une chopine à tout ce beau monde, accompagné d'un salut respectueux pour ceux qu'il ne connaissait pas, dont un qui semblait avoir un gros titre bien ronflant... Maréchal ferrand ou un truc comme ça.
Apparemment les nobles s'amusaient beaucoup à torturer de la sorte Ork et Mahaut. Et Valnor improvisa même une petite Cour Martiale. Mais pourquoi il en avait parlé?... On le désigna même avocat. Le sourire en coin il pensa: Cmyrille 2, culs-dorés 0.
Il dû tout de même réviser le score. Interdiction de servir à boire aux atristes, non artistes. La partie serait sérrée.Il prit de suite la parole, en bon avocat qui ne respecte rien ni personne.


Hum...
Avant toutes choses, Messires de la Cour, Messire le juré, Messire l'offensé, j'aimerai vous rappeler que, conformément à l'article 3.1 du troisième livre second Opus verset 12 de l'épitre de Genève concernant la détention de prisonier, il est interdit à tout geolier de priver ses prisoniers de boisson.
De plus, dois-je vous rappeler qu'une femme normalement constituée à besoin de 2,21 gigowatts d'énergie par jour pour rester en bonne santé. Et que la grande partie de cette énergie vient de la boisson?
De dehors on entend.2,21 Gigowatts?!!!! Mon Dieu!!!
Mais c'est une catastrophe!!!!
Sans doute un jeune marié qui n'a pas eu tous les détails avant de signer...
Hum... Je disais? Ah oui. Cette étude à été prouvée scientifiquement et testée sur de nombreuses femmes. D'ailleurs 80% d'entre elles sont satisfaites à hauteur de 60% par les réponses données par une bonne moitié d'entre elles. Mais ça se sont les détails. Tout ça pour dire que non contents de ne pas respecter les conventions internationales que je viens de rédiger, vous attentez à leur vie et ce sans la moindre vergogne!

N'attendant pas de réponses, il rapprocha le second tonneau des deux pauvres choses toutes frêles attachées à leurs sièges sans coussins et leur fit boire à la chope. Mais pas trop quand même, faut pas déconer. Avocat d'accord, mais faudrait pas rajouter ivresse sous une tente privée aux charges. M'enfin, le score évoluait encore en sa faveur mais ça ne durerait sans doute pas. Cmyrille 3, culs dorés 1.

Bien Messire le procureur, je vous en prie, procédez.

Et il débouche la bouteille de liqueur de gland que Isabel lui a confié peu avant et la tend à Garel. Des fois ça marche sur l'arbitre, pourquoi pas sur un procureur véreux...
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
Lekaiser
- Messire le juge je crois que c'est à vous. Grand sourire vers le Maréchal.

Se levant de son siège. Bien. Léger toussotement, puis parcourant de son regard la cour improvisée. Comparaissent aujourd'hui devant la Cour Martiale du Périgord-Angoumois, dames Mahaut et Orkaange. Hum... Prenant une pause de réflexion, se remémorant les dires de l'avocat Cmyrille... l'avocat Cmyrille s'étant d'ores et déja exprimée, j'invite le procureur Garel a prendre la parole, qu'il tente de convaincre la cour que les prévenus sont bel et bien coupables. Pour cela, il peut faire appel au plaignent Valnor, si il le souhaite.

Se tournant vers Garel. Procureur, je vous laisse le soin d'exposer les faits qui leur sont reprochés. Puis d'un chuchotement que lui seul pouvait entendre. C'est le moment de les charger au maximum, mets le paquet, fit-il, concluant ces dires par un léger sourire d'amusement.

Tandis qu'il se rasseyait sur son siège, il vit le Sénéchal Matpel a ses côté et se tourna vers lui.


Matpel, tu peux venir te joindre a la partie si tu le souhaite et ainsi m'assister dans le jugement final. Visiblement les prévenus ont plus confiance en ton impartialité. Puis en chuchotant a Matpel. Et, je ne sais toi mais ils n'ont pas tout a fait tort me concernant. Grand sourire.
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Garel
Après quelques verres vite descendus, Garel se sentait mieux, il était prêt à jouer son rôle de procureur et à faire quelques effets de manche.
Avec l’assurance d’un maitre du barreau que bien sur il n’était pas, il prit la parole.


Tout d’abord pour répondre à l’avocat de la défense qui nous parle d’un épitre de Genève dont personne n’a entendu parler je tiens à lui rappeler que nous sommes ici en royaume de France et non pas en SRING, que s’appliquent seules en notre comté les lois Françoises émises par notre bon Roy ainsi que notre corpus, donc pour ce qui est de la boisson pour les deux accusées, nada, que dalle...

Garel en profita pour se servir un verre, il passa négligemment son verre à la main devant les accusées qui tiraient une langue de six pieds de long.
Poursuivant son harangue il se tourna maintenant vers le tribunal.


Maintenant venons en au fait les deux inculpées ici présentes en montrant du doigt les deux saucisonnées sur leurs chaises se sont présentées ce matin devant le comte Valnor prétextant une livraison pour des uniformes, elles lui ont présenté une soit disant commande de sa part ainsi qu’une note exorbitante voyant qu’elles obtiendraient rien de lui, elles l’ont agressé physiquement ainsi que moi-même qui était présent, elles en ont profité pour lui voler son coffre contenant la paye des soldats de notre glorieuse armée et ont essayé de s’enfuir tout en résistant à leur arrestation.

Donc pour tous ses faits je les accuse de faux et usage de faux, de coups et blessures, de vol par ruse et de rebellion aux forces armées, sans compter qu'elles ont un gout de chiotte mais ça je leur en fait grace.

J’appelle donc le comte Valnor à venir déposer.

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Valnor
[tribunal du peuple des grands délires]

- Bravo, bravo, Seigneur Garel, un réquisitoire de toute beauté ! dit Valnor à Garel au moment où il regagnait sa place. Puis il prit une mine grave et triste à l'appel de son témoignage, version pierrot larmes à l'oeil qui coule dans la bouche. Il se leva difficilement prenant l'air affligé de la victime de tous les maux du Monde connu. Fallait ce qu'il fallait pour émouvoir l'honorable cour. Il laissa sa jambe trainer deux trois fois faisant une grimace de douleur contenue. Puis s'avança vers le centre de la tente, n'oubliant pas son gobelet dégageant une odeur de poire. Non, c'était de la prune, peut-être de la mirabelle mais c'est sûr il y avait de la poire.

-Votre honneur, Messires de la Noble Cour martiale. Tout ce qu'à dit notre estimable procureur est vrai ....soupir.... J'ai été la malheureuse victime d'une tentative d'escroquerie de la part de ces deux vilaines. Il passa le gobelet sous le nez des deux femmes rivées sur leurs chaises de bois. Elles n'ont pas hésitez un instant à user de la force contre ma personne. Rictus de douleur, tressaillement de la jambe gauche. Qui me laissera autant de séquelles que mes blessures de ma campagne de Bretagne, cela est vous dire !

Reprenant tout en boitant de la jambe droite.

- Ces brigantines sont venues me trouver alors que j'étais à mes affaires. Icelieu ! Les bras chargés de frusques qu'elles ont eu l'audace de me présenter pour être les uniformes que j'aurai moi-même commandé et bien sûr me demandant paiement contre leur labeur. Il s'avança vers la table laissant tour à tour trainer sa jambe gauche, puis droite, où siégeait la cour pour y déposer les deux papiers froissés, l'un la fameuse soit disante commande signée de la main du Comte et la note.



Moi Vallnorre, je comande a l'ajensse de la balène roze 5000 uniforme de couleure rouge et jaunes avec des étouales et des cueures, et des boné en croché fé min pour aller avec. j'atendré la livréson au canpeumant de l'armé avec un cofre renplit de piaice d'or en payeumant.

Signé Vallnorre, le plusse gran et le plusse bo


- Je laisse à la Cour le soin d'étudier ces pièces et de concluer pour la commande qu'il ne s'agit en rien de mon écriture, même si la signature est très bien imitée. Faisant allusion à la signature "le plusse gran et le plusse bo". Quant à la note....voyez qu'ils s'agit bien de vêtements de luxe ! faisant état du confortable nombre à deux chiffres suivis de trois zéros.

- Comme l'a si bien souligné, notre excellentissime procureur, au goût doutable pour la soldatesque. Valnor se pencha au-dessus du tas d'uniforme. Main sur les reins, soufflant de douleur pour ramasser l'un deux. Il le tendit à un homme se tenant dans l'entrée de la tente.

- Vous, allez me passer cela. Dit le Comte.

L'homme regarda médusé le trésorier de l'armée.

- Allez, vite ! ne faîtes pas attendre la Cour.

L'homme s'eclipsa, Valnor en profita pour passer deux fois en cercle près des deux captives tout en laissant échapper de son verre quelques gouttes du précieux liquide perler à leur proximité. Petite gorgée.

- Très bon, Messire l'avocat, votre petite goutte.

L'homme revêtu refit surface affublé de "l'uniforme". Il n'osait pas s'avancer plus près alors que les badauds pouffaient de rires.

- Allez venez là au centre.

L'homme optempéra à contre coeur.

- Le bonnet, mettez le bonnet !

- Non ?! non pas le bonnet.

- Si, si. C'est un pièce à conviction.

Planté là devant la Cour. L'homme endimanché d'une tunique Rouge et Or, légèrement de travers, une manche trop courte, l'autre trop longue, essayait de rester digne autant se faire se peut. Les quelques raies de lumières entrant dans la tente faisaient miroiter les paillettes et verreries brodées sur le tissu. Alors qu'un gros coeur de tissu trônait fièrement sur le bonnet affublé d'une plume de paon teinté de rose.

- Voilà Messires, les dignes uniformes que voulaient nous vendre à un prix défiant toute concurrence ces jeunes artistes ! Certes je reconnais que l'idée est osée. Si tant est que nous ayant à combattre un ennemi et après les multiples décès causer par la honte occasionnée par un tel port d'uniforme, l'ennemi pourrait bien mourir, lui, de rire !
C'est une honte !!


Mais revenons au fait reprenant une mine grave. Voyant que leur subterfuge ne fonctionnait pas sur moi, et profitant de mon étonnement face à la note que l'on me présentait, elles se sont emparées de la caisse. Il prit l'objet dans ses bras tel un enfant chéri. Tout ceci pour s'enfuir avec elle et son contenu. Ce que je chéri le plus au monde. Serrant le coffre contre lui affectueusement. Elles ont même usé de la force pour me le soutirer.

Puis il présenta le coffre aux trois nobles et l'ouvrit.

- Une pomme ? ce sont celles de mes vergers d'Aubeterre. Elles ont été fraîchement cueillies et je les entrepose dedans car elles s'y conservent mieux. Elles se marrieront très bien avec le spiritueux dont vous vous delectez.

- Je demande à la cour réparation en vertu des sanctions édictées pour les armées par l'un des plus grands hommes de l'histoire militaire, celui qui fut incontestablement un exemple en matière de justice et d'équité. Je parle d'Attila !

S'inclinant doucement, dernière grimace de douleur. Il regagna sa place espérant avoir attendri la Cour.
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Garel
Le procureur repris la parole

Valnor a écrit:

J'ai été la malheureuse victime d'une tentative d'escroquerie de la part de ces deux vilaines.


Comte vous confirmez donc que ce sont bien là les deux personnes qui se sont présentées à vous ce matin point de doute là-dessus.

Continuons, Je tiens là, la dite commande que je tiens à déposer comme première pièce à conviction vous pouvez remarquer Monsieur le Président l’orthographe qui laisse plus qu’à désirer, il est bien évident que messire Valnor n’est point l’auteur de ce billet vous reconnaitrez facilement qu’en tant que chancelier du Périgord-Angoumois il donnerait une bien piètre image de notre comté si tel était le cas, vous avez déjà échangé des courriers avec lui pour savoir qu’il manie la plume avec facilité.
Vous remarquerez aussi que la note ne porte point le sceau du comte qui pourrait attester de sa véracité.

Autre point ; Mr le président vous savez aussi bien que moi que seul le connétable est en charge des achats concernant le matériel pour l’armée donc si commande il y avait eu elle viendrait de lui et non du comte Valnor.

Citation:
LIVRE IX: DU DROIT MILITAIRE
Art 7. Le Connétable : Le connétable est le chef de la logistique de la compagnie d’ordonnance du Périgord Angoumois et de la logistique de la garde territoriale. Il gère le stock d’armes du comté et l'armement de la compagnie d’ordonnance du Périgord Angoumois et de la garde territoriale via les mandats.


Voila qui devrait régler la question de faux et usages de faux.

le procureur fit une pause un instant
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Matpel
Assis sur sa chaise, mains jointes du bout des doigts et air grave et concentré.

Mais ... se tournant vers Lekaiser ... Je me permets hein, puisque tu m'y invites... Messire le Procureur, pourrait-on, je vous prie, dans le souci de clarté et d'impartialité qui nous anime tous - quoique la mienne se trouve déclinante à mesure que l'on me laisse mourir de soif - énumérer les charges qui pèsent sur les frêles épaules des deux accusés ?
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Cmyrille
[Prosac Academie]

Cmyrille reprit la parole à la suite de Matpel. Main droite en l'air, main gauche dans le dos, l'oeil droit fermé, il avançait lentement en agitant une chope pleine devant les présents. Il avait même passé son imperméable beige.D'une voix rauque:

Excusez moi Messire, mais comme je le disais à ma femme il 'ny a pas si longtemps, le Livre IX du Corpus est obsolète, aussi j'aimerai que monsieur le Juge ne retienne pas l'argument de Messire Garel.

Citation:
LIVRE IX: DU DROIT MILITAIRE
Art 7. Le Connétable : Le connétable est le chef de la logistique de la compagnie d’ordonnance du Périgord Angoumois et de la logistique de la garde territoriale. Il gère le stock d’armes du comté et l'armement de la compagnie d’ordonnance du Périgord Angoumois et de la garde territoriale via les mandats.


Cet article ne peut appuyer une mise en accusation pour faux et usage de faux puisqu'il ne fait plus partie de nos lois.

Ensuite, en vous appuyant sur la preuve que vous fournissez, vous nous dites que seul le Connétable, si l'on accorde fois au texte de loi obsolète que vous citez, est habilité à commander des uniformes. Or si je lis bien ce bon de commande:


Moi Vallnorre, je comande a l'ajensse de la balène roze 5000 uniforme de couleure rouge et jaunes avec des étouales et des cueures, et des boné en croché fé min pour aller avec. j'atendré la livréson au canpeumant de l'armé avec un cofre renplit de piaice d'or en payeumant.

Signé Vallnorre, le plusse gran et le plusse bo


Il est bien question d'uniformes. Mais en aucun cas pour l'armée du Périgord-Angoumois. C'est une commande privée de Messire Valnor. Celui-ci stipule d'ailleurs qu'il devra être livré ici-même, sans doute par soucis de praticité. Ce que mes clientes ont fait.

Ensuite il s'engage, par ce bon de commande signé de sa main, à payer mes clientes pour leur travail par un coffre rempli d'or. Ce qui n'a pas été fait.

Ce qui relève clairement d'un cas de trouble à l'ordre public de la part du plaignant décrit dans notre Livre IV du Corpus:
Citation:
Art. 4.2.4.7. - L’abus de confiance.
Soit toute manipulation consciente d’un individu visant à obtenir d’un tiers une marchandise, un service marchand ou non marchand, à travers un accord privé basé sur une relation de confiance.
Il est manifeste si l’accord est unilatéralement rompu après que l’une des deux parties a acquitté sa part ou si l’accord profite expressément de son incompréhension par l’une des parties.


Par le présent procès, Messire Valnor met bel et bien fin unilatéralement à l'accord privé entre lui-même et mes clientes. Celles-ci ayant réalisé un travail pour lequel le client, Messire Valnor, ne veut pas accuser reception et payer.

De plus, mes deux clientes se retrouvent ficellées à un siège, dans des conditions de détention outrageuses sous la tente dudit Messire. Et son mises en jugement par une Cour Martiale honteuse!

L'Opus IV du Livre II nus dit ceci à propos de la Cour Martiale:

Citation:
Article 2.5.4.1. - La cour martiale a pour rôle de juger les affaires militaires contrevenantes à la loi concernant les forces armées du Périgord-Angoumois.


Hors nous parlons d'une transaction privée ne concernant pas l'armée. Et donc d'un contentieux entre deux parties civiles.

Citation:
Article 2.5.4.2. - La cour martiale a un niveau de juridiction inférieur à la cour de justice du comté du Périgord-Angoumois, et intervient dans le cadre de délits impliquant des soldats ou des gardes des forces armées du Périgord-Angoumois.


Mes clientes n'étant pas militaires, elles ne peuvent être jugées par un tribunal militaire. Vous en conviendrez?

Citation:
Article 2.5.4.3. -La cour martiale est composée du Comte, du capitaine, du major général, des sénéchaux de la compagnie d'ordonnance.


Où sont tous ces gens je vous le demande?

Ainsi je demande à la Cour ici-présente la relaxe de mes deux clientes, Dame Mahaut_Bozier et Dame Orkaange.

Et puisque nous sommes réunis pour un jugement, je demande la mise en plainte de Messire Valnor pour violence sur des civiles selon l'Opus IV du Livre II du Corpus:

Citation:
Article 2.5.4.4. - Seules les affaires militaires suivantes peuvent être jugées au sein de la cour martiale :

3. Brigandage, vandalisme, abus de la force sur la population civile, prise de mairie non autorisée, et caetera ; relèvent de la trahison.


Ainsi que celle du Maréchal LeKaiser pour Vandalisme, celui-ci ayant saccagé honteusement le travail des mes clientes en entrant.

Merci de m'avoir écouté Messire le Juge, et je gage que votre clémence et votre raison accorderont foi à mes dires.

Puis il retourna au second tonneau, qu'il manipulait bien plus aisément que le premier, plein à ras-bord, et le plaça juste derrière les jeunes femmes.


Edit: posté en même temps que matpel, donc petites modifs.
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Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA
--Le_mannequin


Il poireautait.
Sous les quolibets des autres gardes, avec le sentiment étrange et pénétrant que les arsouilles de nobliaux et leurs charmantes collègues de biture se payaient sa fiole. Il n'était pas du genre tatillon sur le règlement, mais on lui avait pourtant bien appris qu'il pouvait être malvenu de se faire gauler dans un campement militaire en train de picoler et de se livrer a des jeux étranges impliquant des civiles ligotées. Alors que les gradés, visiblement, il se gênaient pas...
Z'allez voir que si quelqu'un entrait, ça allait retomber sur le dos des simples bidasses, comme toujours. Et vu son accoutrement, il allait déguster plus que sa part.

Et ça jasait, ça ergotait, ça citait des trucs qui semblaient vaguement juridiques en prenant des grands airs.

Et lui, il poireautait...


Heu, s'cusez-moi d'vous d'mander pardon, Vot'Grandeur, mais est-ce qu'éventuellement j'pourrais me retirer et passer une tenue un peu plus.. un peu moins... Parce que quelqu'un pourrait entrer, on pourrait s'méprendre, et ça jaserait, comprenez ? ...
Valnor
[Dans le Périgord c'est Genepi Hours !]

Valnor écouta la plaidoirie de ce retors de livreur de gnôle.
Il faillit s'étouffer lorsque ce dernier osa supputer une commande privée de sa part. Non, mais ! 5000 uniformes rien que pour ses propres troupes et en plus aux couleurs du Comté. N'importe quoi !!! Et maintenant il voulait tous les coller en procès, le monde à l'envers. Qu'on l'enferme qu'on l'écartèle, qu'on l'éviscère et qu'on l'enduise de poix pour l'enflammer et cautériser les plaies. Non mais !
Mais la question qui le hantait, était d'un tout autre acabit. Il y avait de la mûre aussi il en était sûr. Il fit passé un gobelet à Messire Maptel duquel il semblait s'élever des volutes d'alcool


Se tournant doucement vers Garel, il lui chuchota tout en tapotant sur le rebord du gobelet.


- Je connaissais une Dauphinoise qui en buvait le matin au saut du lit mais faut reconnaître que c'est une boisson d'homme. Sinon, on peut pas non plus l'emprisonner le tavernier ? Parce que je suis persuadé que sa gnôle elle rend aveugle... non ?!


Le Comte fut tiré de ses hautes réflexions.

Citation:
Heu, s'cusez-moi d'vous d'mander pardon, Vot'Grandeur, mais est-ce qu'éventuellement j'pourrais me retirer et passer une tenue un peu plus.. un peu moins... Parce que quelqu'un pourrait entrer, on pourrait s'méprendre, et ça jaserait, comprenez ? ...


- Demandez au juge mon bon c'est lui qui décide pas moi.

Ny' tenant plus. Il demanda à l'avocat/tavernier/livreur/bouilleur de cru.

- Y-a de la mûre dedans, hein ?
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Orkaange7876
[Quand la blonde éternue, c'est tout le PA qui s'enrhume.. Anonyme, Juin 1457]

Bon. elle avait eu à boire, c'était déjà ça, on pouvait toujours compter sur frère NARF pour ça. Elle sentait que le cerveau recommençait à fonctionner sous l'influence bénéfique de l'alcool. Elle jeta un coup d'oeil à sa gauche, et vit que Mahaut reprenait des couleurs aussi. Comme quoi c'était tout des menteries que l'alcool c'était mauvais pour la santé. Des conneries inventées par une poignée de nobliaux pour garder main mise sur le pouvoir.. Passque eux ils se génaient pas hein? La preuve.. Les pires étaient Garel et Valnor, qui passaient et repassaient devant elles avec des chopes pleines... Ca allait vite l'énerver ça. Le pervers polymorphe s'agitait d'un air important en leur sortant des articles du corpus qu'il en avait plein la bouche en faisant son fier, surement pour faire oublier sa commande, le rouquin s'était assis et écoutait d'un air concentré et le messire qui avait l'air super important même si il était mal habillé ricanait en collusionnant avec le plaignant. Pis le pervers qui parlait de String?? une allusion aux accessoires qu'il était venu lui même acheter dans la boutique, caché sous un heaume d'emprunt pour pas qu'on le reconnaisse?? elle commeça à ouvrir la bouche pour lui demander, mais vu la tronche des autres elle s'abstint.. Valait ptêt mieux pas en rajouter.
Quand Valnor se leva pour témoigner et faire essayer l'uniforme au garde, un sourire qui lui faisait le tour de la tête vit le jour.. Elle se rengorgea fière, se penchant vers Mahaut pour lui murmurer :


Ma ma chérrie qué cé oune merbeille porté.; Qué tou abais raisonne qué la ploume sour el casque au crochet fé touta la differiencia.. Qué on est des génies.. ma qué yé comprend pas bienne les allousiones dou monseignor là.. Qué quelle honte? qué cé loui qui boulai t les corazons no??


Et là le clou du numéro d'illusioniste .. des pommes? Nan mais il savait à qui il avait à faire? ork et Mahaut aimaient pas les fruits, sauf macérés dans l'alcool, et étaient tout particulièrement attirées par ce qui brille, surtout les écus d'ailleurs


Nan mais ohh?? C'est un scandaaaaaalle.. J'accuse.. Oui j'accuse Messire Valnor d'avoir lui même substitué les sous de l'armée par des pommes véreuses même pas transformées en calva.. Quoi tais toi?? nan mais euh.. Bon ouais je la ferme....


La blonde soupira et laissa la parole à leur avocat qui maniait aussi bien les barriques que la parole, et qui fit une démonstration brillante de la duplicité de l'immonde personnage qui avait l'air pourtant d'avoir la confiance de tous. Manquant à sa parole, ce qui était habituel, elle rouvrit la bouche d'un air vainqueur

OOUAISS.. farpaitement d'abord.. Aboule le pognon malhonnête.. Zêtes maal là hein?? ça rigole moins hein??

Puis avisant le garde qui regardait tout le monde d'un air désespéré

Ma qué coco qué tou as raison . ca va yaser qué tou es resplendissant commé ça.. Qué lé précoursors ils sont touyours décriés ma qué on té lé donne l'ouniforme.. Sisi né mé rémercie pas c'est oune cadeau.. *Se retournant vers Valnor qu demande à la coantonnade si ya de la mure* Oui yen a aussi...Mais ya pas que ça.. Du topinanbour aussi.. mais si vous voulez vous risquer sur le bizarre, demandez à la prévote, la sienne est bien aussi..
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Mahaut_bozier
Ça avait été dur, ça oui. Déjà de se taire, c'était pas un truc qu'elle faisait souvent. Alors de se taire sous des accusations calomnieuses, pensez bien !

Mais le pire, oui, le pire... C'était cette bouteille à portée de main, ces effluves qui venaient lui chatouiller le nez, ces gouttelettes qui venaient partout, sauf sur sa bouche. Bref : on était à deux doigts d'un massacre.

Heureusement, Myrmillmze avait été à la hauteur et avait retourné les accusations avec un sang froid et un aplomb digne d'un trucmachinchosiste avancé.

Mais quand même, fallait pas pousser Makrel dans les orties.



Dites, la preuve, là, z'êtes gonflés de dire que c'est pas de la main du comte hein ? Vous avez maté un peu la signature ?

Et la tenue, non mais, avouez, tournez sur vous même, jeune homme !

C'est vraiment nécessaire ?
Evidemment que c'est nécessaire, il vous va très bien en plus ! Vous savez que des gens tueraient pour un uniforme comme ça ?
Tuer ? Vous croyez pas qu'ils vont me jeter des pièces, plutôt, pour l'amusement ?
Et alors ? On vous trouve la clé de la fortune et vous vous plaignez ? Encore un ingrat, tiens. Bon allez, tournez sur vous même.

L'homme s'exécuta en grommelant. De la porte de la tente, des rires fusèrent malgré ses regards courroucés.

Bon, alors qu'est-ce que vous y trouvez à redire, hein ? Il est parfait cet uniforme ! Une manche longue et une manche trois-quart, afin de faciliter le tir à l'arc ! Notez qu'on s'est renseignées, hein, c'est pas de la camelote notre mach... notre produit !
Ensuite ! le bonnet ! Notez le panache que ça donne. Regardez comme il a l'air fier.


Elle lui aurait bien donné un coup de pied mais elle était encore attachée (honteusement et au mépris de toutes les lois stipulant qu'un accusé est uniquement présumé coupable et non déjà jugé et torturé). Elle lui jeta donc un regard noir suivi d'un sourire commercial.

Le coeur, qué il symbolise el corage. Qué el corage, yé vous explique parcé qué on dirait qué c'est pas votre fort hein, c'est la vaillance, qué c'est l'ardeur, qué c'est oser aller dé l'avant et affronter ses ennémis. Pas en les attachant, hein.
Qué donc on montre qu'il est muy courageux.
Qué les verreries, qué c'est por éblouir l'ennémi. Qu'au moindré rayon dé lé soleil, paf, qué l'autre il dévient aveugle. Qué notré uniforme, qué c'est oune arme de destruction massive.

Ma qué vous n'êtes pas assez doué por le boir, qué c'est tout.


Voilà, c'était malin, elle avait repris l'accent. Mais ça n'allait pas durer s'ils le prenaient pour une poire. Ou une prune. Ou une mirabelle. Ou n'importe quoi qui peut s'alcooliser.

J'en appelle à mon avocat ! Myrmillmze ! Pour montrer notre bonne foi, et notre foie aussi, je demande à être détachée. Je ferai une démonstration des qualités intrinsèques de l'uniforme. Avec l'aide d'Orka, naturellement. Et si le plaignant a si mal partout que ça, qu'on l'allonge, que diable ! Mais laissez nous boire, bordel !


[édit : Mince, posté en même temps que la blonde. On n'a qu'à dire qu'on enchaîne hein, j'ai pas le temps de tout reprendre ^^
Benduguesclin
BenDuguesclin arriva dans le campement pour se mettre au service du Sénéchal Matpel comme convenu avec le Capitaine la veille à la caserne.
Il y avait déjà beaucoup de monde.
Se tenait une sorte de procès... ça gesticulait, ça haranguait...
Le pauvre Ben qui avait raté quelques épisodes écoutait sans broncher, se demandant quant même si le soleil, la gnôle, ou le Comte n'avait finalement pas irrémédiablement endommagé le cerveau pourtant brillant de la crème du PA.

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Garel
devant le bel essai de la défense qui essayait de faire casser le procès, Garel ne se laissa pas démonter

Messire cmyrille vous argumentez dans un premier temps que le Livre IX du Corpus est obsolète pour mon accusation et ensuite vous vous appuyez sur des articles du dit livre pour votre plaidoirie.
Vous prétendez tout et son contraire.


Mr le président, dois je continuer mon accusation ou arrête on le procès comme le suggère la défense ?

Si tel est le cas les deux accusées civiles se trouvent dans une enceinte militaire alors que l’alerte rouge est levée, nous pouvons donc considérer qu’en plus d’avoir essayé de nous voler ce sont des espionnes et nous pouvons procéder à leurs exécutions sans autre forme de procès, le chef de camp a toute autorité pour faire respecter l'ordre.

Clin d’œil au président et à voix basse à son attention là j’y vais fort si elles en font pas les pleines braies.

J’attends votre réponse
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Valnor
Valnor acquiesça du chef à l'intervention du seigneur Garel. Certes le spiritueux était bon, l'ambiance potache, un rien d'humour de caserne, mais la clepsydre s'écoulait rapidement, et une multitude de tâches attendaient les militaires du camps. Il fallait en finir rapidement afin de donner une petite "leçon" à ses dames un peu trop envahissantes et pressantes. Si au moins ils réussissaient à leur mettre la pétoche pour être entrées sans autorisation sur le camp et avoir tenté d'abuser de la caisse des armées alors la mission serait réussie. Malgré tout ses pensées sérieuses, Valnor se dit quand même qu'il commanderait des tonneaux de liqueur à Cmyrille pour sa propre propriété, pas mauvais du tout, enfin si on ne le pendait pas non plus.

- Votre honneur, le procureur a raison, je crois que nous attendons tous votre impartiale et martiale décision. Sourire de connivence.
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