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[RP]Voyageuses, voyageurs! Poitou quelques minutes d'arręt.

Ducho




[en avant vers le passé]

Les chevaux sont prêts. Les autres l'ont bien compris, ils sentent mon âme vagabonde sonder mes souvenirs. Là, pas là, ailleurs, déjà dans le Poitou surement...
Le silence, chacun à ses habitudes désormais, je me colle à Suniva sur son cheval de tête. Elé et Frances prennent place dans la charette, elles aussi amoureusement étreintes.
On attend, Killi et Tsu manquent à l'appel. On s'inquiète sans vraiment s'inquiéter. Killi nous a donné des habitudes... Est ce une damoiselle croisée en taverne, ou l'émotion d'apprendre le mariage de sa mère... Je pencherai pour la première hypothèse.

Le pas des chevaux rythme ma pensée. Le soleil tardif de mois de juin nous accompagne encore, laissant les ombres rougeoyantes et longilignes envahir la chaussée.

Le Poitou...
La Trémouille...
Poitiers...
La guerre...
Les amis...
L'armée...
La soule...

Oui tout est là bien présent dans ma mémoire... Pourtant le coma avait été profond, plusieurs semaines, plusieurs mois...

Mes racines m'appellent, ils me faut revenir , revoir certains visages, reboire quelques bières.

Mes yeux sont fermés, mon torse pèse sur le dos de Suni. Elle ne dit rien. Je la sais là avec moi maintenant. L'épreuve n'est pas si simple.

Le sommeil m'a gagné. Je dors. Je suis bien.

On me pique , la joue d'abord, le front ensuite. Mes yeux s'ouvrent. Le soleil du matin me mord. Dans la brume matinale, au loin des remparts.
La Trémouille
Je reste là figé... je connais les pierres, je connais les odeurs, tout est là présent.

Mon cœur bat. Je lui prends la main.

C'est ici, Suni , c'est ici.





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vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Thomaslatapie
Thomas était sur les rempart de Poitiers. Il allait loupé l'arrivée de Ducho. Il devait escortait une petite a Limoge pour qu'elle soit en sureté avec son oncle. Cela l'attristai de pas voir Ducho. Il resta là a regardez l'horizon.
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En deuil de sa sœur, Myssie
Je remercie pas ceux qui on oublié mon anniversaire. 20 ans ça se fête
{MortAuxRats}
Rappel: le balisage des sujets est obligatoire.
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"Excellentissime est un euphémisme", dixit {Mercredi}.
Suniva
[Non loin des remparts de La Trémouille... Pis dessous, pis derrière aussi...]

Aurore.
Une charrette précédée d'un destrier monté par deux corps enlacés.
Deux chevaux par le licol attachés à la carriole.
Deux donzelles dans les bras l'une de l'autre, perchées sur le banc du charretier et qui somnolent encore, ignorantes du chemin...
Manque deux compagnons. Tous deux illuminés, chacun à sa façon : l'un par les étoiles qui le font rêver, l'autre sans doute par un minois engageant qui l'aura pris dans ses rets. Mais ils ne perdent rien pour attendre et leur manquement a ajouté à la morosité de Suniva.

Arrêt.
Le "Canassonsansnom" qui a compris depuis longtemps que pour savoir ce qu'il doit faire, c'est le cheval de tête qu'il doit imiter, stoppe docilement en provoquant un grincement de roues.

Des remparts.
A la fois espérés et redoutés. C'est qu'on affronte pas le passé aussi facilement... Suniva le sait qui à vu l'humeur de son compagnon changer au fil des chemins qui le rapprochaient de son... avant.
Le soleil levant joue avec les remparts. Fumeroles attestent que la ville s'éveille : bientôt paysans et marchands parcourront rues et venelles pour vaquer ; qui au marché, l'autre à ses champs. Tous affairés.

Aujourd'hui, Suniva n'entonnera pas de chant guerrier.
Aujourd'hui, Suniva ne lancera pas de "Sus aux tavernes"
Aujourd'hui, Suniva soupire et se tait.

Ducho, blotti contre son dos, s'agite... Les souvenirs l'ont peut-être réveillé. Léger coup d'oeil par dessus son épaule. Mirettes qui se posent sur le visage encore tout enchaffouiné de sommeil de son compagnon.
Un sourire nait qui se veut, parce qu'elle s'oublie elle-même, rassurant.


" - Alea jacta est... Allons-y..."


Quelques mots murmurés juste pour elle et un coup de talon plus tard...
Les voici au pieds des remparts.
Main tendues, produisant le laisser-passer reçu paraphé des mains même du Prévost poitevin... L'entrée est accordée et la troupe se dirige vers la Place...

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Ducho


La ville n'a pas changé en apparence... J'avance, les yeux grands ouverts.
Des villageois s'agitent... j'en reconnais pas. Mais qu'est ce que je suis venu donc faire dans cette galère...
De toute évidence, je comprends que mon apparence physique et ce qui me caractérisait, ne permettrait pas au premier coup d'œil, aux anciens de me reconnaitre.
Suni me sent pris d'un mal étrange fait d'excitation, de mélancolie, de joie et de peur.

Arrêtons nous là Suni et faisons une pause dans cette auberge. Aucun des noms ne m'est connu.
Dyonisos? Celui là je le connais pas, surement un nouveau!


Encore un dernier regard circulaire pour scruter les villageois... Frances et Elé sont parties déjà en vadrouille... Je rentre avec Suni.

Mes premiers contacts se firent avec Allydou qui se confondait en excuses pour m'avoir envoyer un courrier quelque peu menaçant. Je compris assez vite qu'elle avait eu des ordres bienveillants à mon endroit. Tout ce la me rassurait, finalement il restait quelques vieux trémouillois à qui mon nom évoquait des souvenirs.
A une table Chiquette et Eragon, Sandy je n'en crois pas mes yeux... Ils sont là, devant moi... Quoi dire? Plus tard Jehan les rejoindra.
Il n' y a plus de mots, les rencontres se succèdent laissant mon cœur en friche comme envahi d'un baume enivrant.
Suni est là, elle sait combien ce moment est difficile pour moi.
Ils ont pleuré à mon départ, c'est une ombre qui ressort du néant, je comprends leurs désarois.
On m'annonce des festivités le mariage de Sandy et Daien ; le couronnement de Jehan.
Je n'y crois pas...

La journée se termine et ce soir je m'endors d'un sommeil de plomb. Il me reste tant de visages à revoir, je ne suis plus inquiet, une joie me courbature le corps.
Demain je serais là, d'autres amis, d'autres histoires... Un concentré de vie!
J'ai le temps, Suni est là près de moi. Tout va bien.

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vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Eleane18
[Insomnie et viandes en vain...]


"La Trémouille ! Vous parlez d'un nom de village j'vous jure... Et certains l'appellent LT encore, comment le pauvre quidam sortie de sa bouse peut-il y comprendre quelque chose, j'vous demande un peu ? Pi les habitants on les appelait comment d'abord ? Les tremouigeois ? Les trempouilles ? Pffff... Rha lala... Faut vraiment qu'ils fassent que'que chose pour ce pauv' trou hein... Pi y'z'ont un de ces accents, j'comprends goutte à c'qu'ils bavassent... M'étonne guère qu'il se soit tiré d'là l'Ducho tiens ! Mais il a gardé son foutu accent hein ! Ça celui là aurait pu le laisser en route, ça lui aurait fait pas de mal mordiou ! Et à mes oreilles non plus !"
La brune regagnait ses pénates le pas lourd et peu sûr après une partie de la nuit qui avait été chaude en alcool... Il y avait des nuits comme ça où, malgré la douceur de la couche et la tendresse de Frances, ses rêves la tiraient du sommeil, la laissant tremblante et en sueur, l'angoisse la tenaillant. Seuls quelques mots venaient danser dans son esprit embrumé "Ne jamais oublier ! Ne jamais pardonner !"


Ces nuits là étaient pléthore et la belle ne se savait qu'un remède, s'esquinter la tête à coups de bière ou plus fort s'il y avait. C'était sa seule chance de se rendormir, enfin la seule qu'elle connaissait...
Cette nuit n'avait pas fait exception aux autres et elle était venu farfouiller en taverne entre dormeur et bourgmestre au nom imprononçable. Le gros avait fini par se réveiller, de peur qu'on lui pique une chope ou une bouteille. Mais diantre comment aurait-on pu ? Il fichait tout sous le clé le bougre !!
Et le bourgmestre avec sa tignasse dépeignée qui quémandait ad vitam bisou pour lâcher bout de viande dont Elé avait besoin...
Ben il y avait eu droit à son bisou tiens... Deux même, mais doublé d'une bonne claque avec élan... Mais de morceau de viande point hein !! Et le vilain qui lui faisait chantage alors qu'il possédait même pas bout de lard en avait été pour ses frais... Non mais... Les hommes, tsssss... Pas un foutu de racheter les autres... En ça au moins on pouvait avoir confiance. Bien de l'eau pourrait couler sous tous les ponts de cette terre avant que il y ait seulement l'ombre d'un qui soit à peu près correct.


Elle agita ses mèches brunes dans un soupir et se retint à l'angle d'un volet pour pas verser sur le pavé humide de la rue.

"- Fiiiichtre, mais qu'est ce que je tiens !"


Pour le coup, elle ne tenait plus grand chose en effet, elle s'approcha enfin des écuries qui constituaient toujours lieux d'étapes, partout où ils passaient. Faut dire qu'avec le couple de zigotos qui avait décidé de tester toutes les pailles du royaume, le groupe en était réduit à dormir entre hennissements et odeur de crottin. Elé s'en désespérait, vu l'amour que lui portaient les chevaux, mais au moins ils étaient au sec. Elle ouvrit grand la porte cochère et la referma dans un claquement sec de la clenche de bois. Elle se figea un instant, légèrement titubante... Pas un mouvement... Même pas un tressaillement de la part des dormeurs... Ça, l'édifice pouvait brûler et les chevaux couiner avant qu'il y'en ait seulement un qui ouvre une paupière... La belle brune grimpa dans la carriole qui lui servait de nid et rejoignit la chaleur de son amour sous la couverture avant de sombrer peu à peu dans le néant réparateur du sommeil sans rêves.
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"Pleure : Les larmes sont les pétales du cœur" P. Eluard
Franceska
[ Vers une vie nouvelle... Regard sur le passé... Le présent... L'avenir ]




Furtif coup d'oeil jeté par dessus l'épaule. Dernier regard sur un passé qui semblait être déjà lointain dans l'esprit de Franceska. Il était bien loin le temps où il régnait, à Limoges, joie de vivre, sourires aux lèvres et bonne humeur à l'intérieur des tavernes et des chaumières. Elle avait été heureuse de revenir sur cette terre qui avait su si bien l'accueillir autrefois, mais s'était sans grand regret qu'elle se décidait à quitter pour une seconde fois ce village devenu terne à ses yeux.

Elle s'en aller à présent, errant sur les chemins de la vie, aux cotés de ceux qu'elle considérait comme de vrais amis. Elle vivrait à leurs côtés, profitant de chaque instant qui lui seraient offert. De quelles manières ? Seul l'avenir le dirait ; désireuse d'accumuler encore et encore de la richesse, des biens matériels ou du pouvoir ou bien au contraire luttant simplement pour un bout de pain.

En tout cas, ce qu'elle savait, c'est qu'elle mettrait tout en oeuvre pour vivre la meilleure des vies. Pour ce faire, elle commencerait par regarder et écouter son fort intérieur, se faisant attentive à ce qui serait présent ici et maintenant.

Pour l'heure, le temps présent était venu pour son ami de Ducho d'affronter les angoisses d'un retour sur des terres qu'il avait depuis longtemps déjà quittées.
Mais, elle avait toute confiance, puisqu'elle savait sa douce amie Suni auprès de lui, prête à l'épauler. Quelle chance ils avaient tous d'avoir à leurs cotés telle personnalité ; pleine de douceur et de tendresse.
Elle ne remercierait jamais assez le Très-Haut de l'avoir mener à leur rencontre, de lui avoir permise d'aimer aussi bel et doux ange que sa bienaimée Elé.
Qu'il était beau et doux cet instant présent. Il ne cessait de se manifester, l'émerveillant de pouvoir ressentir cela. Ressentir la vie s'animer et l'autoriser à participer à cette magnifique aventure .

Le passé s'effaçait, à chaque instant, laissant sa marque dans son
corps sous forme de souvenirs, d'émotions et d'expériences vécues.

Son ami Ducho avait su faire face à ses peurs, retrouvant ainsi son chaleureux sourire qu'il avait perdu quelques temps auparavant, et redonnant de ce fait, douce lumière au visage de Suni.
C'était cela l'avenir : une gaité naissante, une joie vivifiante, un amour inconditionnel, mais pas seulement. Elle savait que la vie ne serait pas faite que de doux moments. Elle connaitrait comme tout à chacun ses parts de bonheur et ses parts de malheurs. Elle ne pourrait pas les éviter, quoi qu'elle fasse.

Elle se prenait alors à rêver à un futur n'existant que sous la forme d'une projection de sa propre pensée présente.
L'instant présent, serait pour elle, comme de marcher de pierre en pierre pour traverser le long fleuve de la vie.
Elle se remémorait à l'occasion un vieil adage que son père lui répétait parfois :

"Il n'y a que la pierre où l'on a posé son pied qui est vraiment réelle et qui nous porte.
Celles qui sont derrière nous, sont déjà sous l'eau et celles qui sont devant, n'ont pas encore émergé.
La vie c'est maintenant. "

Toutes les fleurs de l'avenir sont dans la semence d'aujourd'hui.










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Ducho


Ducho avait rencontré déjà quelques amis. Les soirées s'enchainaient, toujours plus belles , plus riches, plus émouvantes.
Encore hier Era et Chichi avait fait profiter des coupures de journaux soigneusement conservées. Les anecdotes remontaient à la surface comme la mousse d'une bonne bière.

Il avait erré, butinant de ville en ville un brin de vie. Lui qui revenait du néant, il n'était plus rien sinon qu'une ombre.
Sa vie avait pris une tournure lascive, se jetant dans des luttes perdues d'avance, fuyant éperdument son présent mais pour quel avenir.
Il n'avait pas compris, il n'avait rien compris.

Il était hanté par des visages revenus du passé, par de soirées trempées de Houblon, par des morts à ses pieds , par la mémoire d'une femme merveilleuse...

Alors sur sa route, après l'avoir fait revenir à la vie, Aristote avait placé une fée au doux nom de Suniva. A eux deux la lumière rayonnait, Frances, Elé, Killi et Tsu vinrent s'additionner.
Le temps était surement venus car si l'on veut aller de l'avant il n'est pas bon de regarder en arrière.
Les forces lui avaient manqué. Ainsi entouré d'un amour et de tant d'amitié, il avait enfin le courage. Son passé devait devenir son avenir , sans les trémouillois et les pictaves, il ne comptait pas, sans eux il n'était rien.
Aujourd'hui avec ses amis qui partageaient tourments et joies, il avait à cœur de se mettre en conformité avec son histoire.

Il se le devait et surtout il le devait à Suniva.

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vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Suniva
Avaient-ils trouvé le havre auquel ils aspiraient ? Suniva était bien près de le croire, il lui suffisait de regarder le visage de Ducho qui rayonnait... Elle avait bien fait, surmontant son inquiétude, de l'aider à revenir vers son passé.
Tenir bon face à ses questionnements, encourager, entourer... Tout cela avait été facile et puis... ses amies, si précieuses l'avaient épaulée. Et elle, son Ducho elle l'aimait. D'un amour inconditionnel, de ce sentiment qui vous fait penser qu'on peut tout renverser, tout reconstuire pour le simple bonheur de voir l'autre sourire. Où il serait, elle serait...

Des rencontres et des amitiés naissantes. Des rires et des facéties toujours renouvelées autour d'une table de taverne. La découverte et la compréhension d'un Comté, d'un passé qui ne l'effrayait plus désormais puisque celui qui en était sorti, y était revenu et en faisait un avenir qui l'enchantait....

Ils avaient parlés de leurs projets au sortir d'une soirée en taverne, main dans la main et se rendant aux écuries...


" - Il n'y a presque pas de taverne... J'ai connu La Trémouille avec sept établissements "
Disait Ducho...

Et les mots avaient fusé avec une belle synchronisation..


" - Bah, ça serait amusant d'en ouvrir une non ?"
dixit Suniva
" - On pourra en ouvrir une ?" Questionne Ducho

Eclat de rire... Les pensées sont en phase et le projet est adopté... Avant de s'installer, il faudra quand même accomplir la mission qu'on s'est donnée... Encore faudrait-il que ce fichu Damoiseau sans cesse en guoguette se décide à les rejoindre enfin ! Et elle devra retourner chez elle, là-bas à l'étape où elle s'était posée en quête d'un avenir, avenir qu'un genoux blessé lui avait offert sur un plateau... Quant elle aurait récupéré ses biens, le Poitou deviendrait sans doute sa maison, son île, son amarre fermement attachée qu'elle était désormais à deux prunelles sombres qui la couvaient...

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Ducho


Les journées passaient laissant son lot de joie, et principalement celui de retrouver des amis.
La veille avait été fructueuse.
Ayant travaillé pour Daien, Ducho avait souhaité se désaltérer. Hum... Oui ben on trouve ce qu'on veut comme prétexte! Mais n'anticipons pas.
Il eut l'immense plaisir de retrouver Davor, son double capitaine militaire et "soulesque".
Il lui fut proposé de retrouver une place parmi les joueurs du cru, et remettre le maillot qu'il avait confectionné autrefois. L'idée de retrouver les Thouarsais face à lui sur un terrain le démangeait. Et puis tout ce temps à dormir sous un arbre, méritait un peu d'exercice.
Il revit ses amis Frances et Elé dans la journée et désespérait de pouvoir faire l'éducation d'Elé. Aussi plutôt que de guérir , il décida de prévenir! Il fera un avis à la population indiquant les manières peu banales de dame Elé.
Il constata que finalement les manières n'avaient plus court à LT. Devant les assauts répétés d'un prétendant, il salua le calme de Cdric.

Dame Kali vint le chercher, lui indiquant la présence de Bertal en taverne. Hum tout cela prenait une tournure... Thomas y était aussi... Hum tout cela prenait une tournure...
Après embrassades viriles... vint le moment des souvenirs... Eragon rejoint Chiquette, Ally et Kali.

Alors ce qui va suivre pourrait choquer les plus jeunes d'entre nous puisque nous allons passer dans la phase beuverie.. Attention je dis beuverie, sachez qu'aujourd'hui aucun des participants ne peut prétendre à quoique ce soi..


Est ce la joie des retrouvailles? Le plaisir du retour? Ou tout simplement l'habitude?
Les amis se mirent à envisager de vider la taverne de tout liquide autres que tisane. (rien que d'écrire le mot..)
Alors dans le désordre:
Les filles ont mélangé leurs cheveux. Pas d'explication rationnelle! Surement un rite tribal?
Un nouveau ancien a été pris pour un angevin en pleine bataille sur Saumur! Le pauvre!
Chichi est montée sur la table et Suni n'a pas réussi à monter sur la table!
Thomas m'a refourgué une chouette rousse! Ça manquait à mon palmarès!
Era a tenté d''embrasser les pieds mais a réussi à mordre les fesses de Chichi et à la faire voler!
Bertal a été à nouveau blessé lors de l'attaque du château de chopes de bière!
kali a eu du mal à suivre (un peu comme vous) mais a tenu bon ! bravo!
Ally a glissé , on la recherche encore!
Le tavernier était content et mécontent! Bon chiffre d'affaire , gros ménage! Ben on peut pas tout avoir!
Suni nous a chanté des trucs en patois normand! Bon ça dessaoule pas, mais ça aggrave le mal de tête.
Plus tard dans la soirée Suni et Ducho partirent pour faire 4 bébés et pour en donner un à Chichi... Mais en ont ils eu les moyens?

Ducho se présenta ce matin là pour un emploi. Le regard lancé pas le cultivateur lui en apprit beaucoup sur sa vie.
Il fouilla dans sa besace pour mangé un peu de pain, mais rien n'y faisait...
Cela lui rappela les soirées avec Cécile certainement la plus grosse alcoolique du royaume!

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vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Killijo_de_denere
[Loin à Limoges, plus près, pas loin de LT, puis enfin LT et après ? ]

Killijo se promenait à Limoges. Il aimait bien cette capitale, bien fréquentée, contrairement à d’autres qu’il avait visitées, et qu’il avait trouvées bien vides, malgré leur statut important dans le duché. Il déambulait dans les rues, en se rappelant que Suniva lui avait laissé un mot sous sa porte, pour lui dire de ne pas oublier de les rejoindre le soir, pour les accompagner à La Trémouille. Il avait rangé le parchemin dans sa manche, et était sorti, en faisant moulte recommandations au palefrenier pour les soins à donner à son cheval. Il avait décidé de ne pas passer aux mines, étant donné qu’il ne pourrait pas y travailler, il alla donc se promener, et profita pour rester au marché, aller un peu en taverne, et causer avec les belles damoiselles. Il but, il joua au ramponneau, il chanta… Il voyait des gens entrer, sortir, et en oublia le temps. Lorsque le dernier client fut parti, il se dit qu’il était temps pour lui aussi de rejoindre l’auberge et y piquer un petit somme tranquille avant de partir. Il avait remarqué que la nuit était tombée, mais pour lui, il n’était pas si tard. Il ne se préoccupa de rien, et monta directement dans sa chambre dormir. La journée avait été fort dure et riche en émotions. Quelques heures de repos lui feraient le plus grand bien en attendant de reprendre la route. Le lendemain, en entendant les bruits des autres clients, il se réveilla, en sursaut, et se précipita à la fenêtre. Il vit que le soleil était bien haut dans le ciel, et qu’une fois de plus, il avait raté le départ.

Il décida d’aller promener en ville, à nouveau, mais en surveillant bien de ne pas se laisser entraîner par des joueurs ou des buveurs. Il réfléchit longuement à ce qu’il pourrait bien raconter à Suniva et Ducho. Les filles, elles n’avaient pas besoin de savoir, il n’avait rien à leur justifier. Il alla en taverne un peu, juste ce qu’il faut pour se détendre un peu avant le grand voyage. Il rencontra une dame, Mysouris qui lui donna une belle leçon d’escrime. Malgré sa blessure d’amour-propre qu’il cacha comme il put, il se sentit conforté dans l’idée de reprendre des cours de combat à l’épée et de rentrer dans un ordre. Cette femme, aveugle, était aux Dames Blanches, elle l’avait désarmé comme enfantelet. Il était resté humble, et l’avait félicitée, voulant donner toujours une bonne image de bonne éducation. Il était un Dénéré, il voulait rester le gentilhomme que sa mère lui avait appris à être. Il fit ses adieux à tout le monde, et partit sur les routes, mais renseignements pris, il appris qu’il devait faire une étape en forêt. Déçu, il partit en route avec toute la misère du monde sur les épaules.

Le chemin ne fut pas aussi plaisant qu’il l’aurait cru. Déjà, il était bien seul, la compagnie de la troupe lui manquait bien plus qu’il ne l’aurait pensé. Il avait veillé, seul, en se remémorant les bons moments passés avec eux, en taverne ou sur les chemins. Même Eleane lui manquait. Il n’aurait jamais cru que ce serait à ce point, mais il faudrait lui arracher une côte à vif pour qu’il le reconnaisse. Il avait suivi les chemins en forêt, et s’était aperçu qu’il avait raté la ville, et qu’il était allé bien trop loin. Il avait vu sa besace vide, et avait repris le chemin, la tête basse, et l’estomac vide. Dès le matin, il était parti à la mine, travailler, pour gagner quelque pitance et se refaire un peu. Il était très déprimé, et pressé d’aller retrouver la troupe. Il se demandait s’il leur raconterait ses misères ou s’il ne dirait rien pour tout oublier. Il travailla de tout son cœur, pour oublier la faim qui le taraudait. Il tenta de retrouver Suniva dans les ruelles sitôt sa journée terminée.

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Ducho
[en déambulant dans LT]

Ducho avait besoin de marcher. Il avait beau se faire offrir des tisanes , sortir en courant et se plonger dans l'abreuvoir rien n'y faisait... La boulasse ne le quittait plus!
Il se retrancha dans un silence mutique de peur que l'on remarque son état avancé d'ébriété. Déjà à la recherche d'emploi, il avait constater combien l'humour poitevin avait une longueur d'avance sur les autres comtés.
Messireuuuu je souhaite *hips* vous montrer mes talents *hips* multiples et variés en matière de *hips*, de fauchage, plantage, labourage, et ce malgré mon âge *hips*, seriez vous *hips* à la recherche d'un homme sérieux *hips* pour un ouvrage moi plein de courage *hips* *hips*hips*
Hourrrrrra!


hihihi je vois combien vous êtes drôle dans les parages!*hips*hips*hips*


Hourrage!
Très fin!! j'aime beaucoup *hips*

Ducho fit demi tour et retourna au village. Il s'engagea dans un passage étroit et sombre. Et aux détours d'un virage il tomba nez à nez avec Killi.
Il le trouva fatigué et sans courage.
Il allait lui faire la morale, mais s'avisa de son ombrage. Le jeune homme paraissait fatigué. Il prit de ses nouvelles et s'inquiéta de son régime alimentaire... Il lui proposa de l'aider à se restaurer mais celui sans en prendre ombrage, rejeta l'offre.
C'est que Killi avait son amour propre...
Tu devrais faire un peu attention jeune nobliau, Et te ménager... D'ailleurs j'ai un adage: "Qui veut aller loin , ménage sa bouture "
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vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Eleane18
[Des bienfaits des cierges et de l'eau ferrugineuse...]


La brune trainait chausses au détour des ruelles de LT, le nez au vent et l'œil aux aguets, passant devant l'église dans un premier temps, elle se promit d'y revenir une nuit pour y farfouiller à son aise. Sa collection de cierges sacrés venait à épuisement. Et malgré le fait que sa Frances soit toujours là pour lui donner la main en cas de besoin, ben on savait jamais... Ça peut toujours servir ces choses là. Et Elé était du genre à avoir quelque avance comme les écureuils. Puis les cierges c'était toujours plus facile à piquer qu'un bœuf, n'en déplaise à certains...Elle n'avait pas d'écus de rabiot ça non, mais elle pouvait s'en passer... Alors que les cierges...

Court vêtue, comme à son habitude ces temps derniers, elle se rencogna soudain derrière porte de bois de l'atelier d'un forgeron. Sous ses yeux, deux des hommes du groupe palabraient sereinement... Le Ducho semblait prendre nouvelles du nobliau enfin rendu. Ce dernier semblait faire triste mine oui, surement parce qu'il n'avait pas encore jeune dinde se trémoussant à ses pieds pensa en ricanant la belle brune tournant la tête vers l'ombre de la forge.
Un sourire sadique éclaira son visage quand son regard tomba en arrêt devant grande cuvette remplie d'eau, qui devait servir à refroidir les métaux forgés.


"- Tiens tiens... Voilà qui devrait considérablement aider nos jeunes damoiseaux à remettre leurs idées en place... Pi bon, un bon bain leur fera pas d'mal encore !!"


Elle soupira en prenant la bassinée, versa un peu d'eau au sol pour l'alléger un peu et revint vers la ruelle derrière sa porte. Un bref coup d'œil par l'embrasure lui fit constater que les deux étaient encore là dans la pénombre de la ruelle, les bras ballants tournés vers maison à encorbellement qui les surplombait.
Ni une ni deux, la belle prit son élan. Le grand récipient décrivit mouvement en arrière et stoppa net sa course en arrivant près des hommes lâchant son liquide fardeau.
Laissant tomber bassine à terre, Elé ne put retenir grand éclat de rire sardonique avant de s'exclamer :


"- Bienvenue au nouveau Très mouillé !! Tu as mis le temps hein ?!"

Les regardant tous les deux dégoulinants d'eau plus ou moins propre et plutôt ferrugineuse, elle claqua des chausses en faisant demi-tour et prit ses jambes à son cou en riant comme une dératée.
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"Pleure : Les larmes sont les pétales du cœur" P. Eluard
Killijo_de_denere
Ducho a écrit:
Tu devrais faire un peu attention jeune nobliau, Et te ménager... D'ailleurs j'ai un adage: "Qui veut aller loin , ménage sa bouture "


Killijo était contrit. Il ne savait comment expliquer à Ducho ses dernières mésaventures. Peut être continuer à laisser planer un doute, pour garder sa réputation intacte. Il lui sourit d'un air entendu, et l'invita à aller boire une chopine en taverne. Ils avançaient doucement dans la ruelle, Killi en profitait pour marcher lentement, pour cacher sa faiblesse. Il sentit un jet violent très mouillé lui parcourir l'échine. Trempé, il éternua violemment quand il entendit :

Ele la vilaine a écrit:
"- Bienvenue au nouveau Très mouillé !! Tu as mis le temps hein ?!"


Il fusilla Ele du regard, furieux de se retrouver ainsi trempé alors qu'il voulait aller visiter la ville en compagnie de Ducho. Pour une fois qu'ils pouvaient passer un moment entre hommes ! Les voilà trempés comme des soupes, au beau milieu de la rue. Il voulu lui courir après pour lui donner une bonne correction bien méritée. Il se précipita dans la direction où elle était partie, mais il trébucha sur un caillou et s'étala à plat ventre dans la rue.
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Franceska
[ Un vilain défaut ... Jalousie quand tu me tiens ]



Magnifique soirée entourée d'amis fidèles. Rires, bières et chansons à foison. Que demander de plus ? ... Ah !Si ! Bien évidemment : une danse !

Un Ducho qui pousse la chansonnette. C'est qu'il se débrouillait plutôt bien. Très probablement un de ces nombreux talents cachés.
Et pour l'accompagner ? Deux charmantes danseuses, dont ma douce Élé.
Mon amour, décidément, rien ne l'arrêtait.
En deux, trois mouvements, la voilà face à nous, debout sur table en train de danser, de se tortiller, de se déhancher, de se trémousser... et tout ça avec une autre que moi.

Réel plaisir pour mes yeux que de la voir agiter ainsi son corps majestueux, mais déchirement intérieur et pincement au fond de mon coeur, signe de la naissance de ce qui serait très certainement un bien vilain défaut.

Moi, Franceska, serais-je en train de devenir jalouse ?... Mais pourquoi ?

Jalousie... Possessivité : deux mots qui résonnent dans ma tête comme un son de cloche sonné à l'improviste. Deux mots qui me rendent folle.

Oh ! Jalousie, quand tu me tiens ! là dans tes griffes, lacérant mes entrailles et bousculant mes pensées. Ivre de haine, la peur, l'angoisse, la rage se profilent sans relâche.
Quelle sensation étrange. N'ai-je donc jamais aimé assez auparavant pour ressentir tel sentiment ? Je crois bien que non. Mon amour pour ma belle est infini.
Mais que cela fait mal, tellement mal. Comme une dague plantée en plein coeur, sans joie, sans couleur, sans douceur. Cette jalousie vient obséder mes pensées si douces et tendres d'accoutumé.
Je ne veux pas devenir triste ou bien méchante. Je veux rester celle que je suis et que j'ai toujours étais. Je ne peux laisser mon visage ainsi se transformer, en faire disparaître toute douceur pour n'y voir apparaître que douleur.

Nouveau travail à effectuer : combattre, changer, évoluer, se remettre en question. Mais n'est-t-il pas permis d'être jalouse lorsqu'on aime plus que tout ? Mais pourquoi l'être au fond ?
Tant de questions.

La jalousie amoureuse surgit lorsque l’on a peur de perdre l'autre et de ne plus avoir une place privilégiée dans son coeur. Mais ce n'est pas le cas pour moi.
Après quelques mots échangés, me voilà rassurée. Ma bien aimée n'ayant pas omis de me rappeler combien elle m'aimait.

Eprouver un peu de jalousie est bien naturel.
Mais attention, « L’amour fait naître la jalousie mais la jalousie fait aussi mourir l’amour.»

Oh que non ! Oh jalousie ! Quand tu me tiens ! Tu es pour moi mon ennemi et a jamais tu le resteras. Chaque jour, contre toi, je ne cesserai de me battre, car je suis la seule à être maîtresse de mes pensées et de ta faute je ne supporterais de devoir perdre ma douce et belle Élé.


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