Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP]Voyageuses, voyageurs! Poitou quelques minutes d'arręt.

Ducho


Les soirées s'enchainent...Certaines gravent à jamais des souvenirs indélébiles qui traversent les années et se conjuguent à tous les temps.

Celle d'hier rentrera dans une postérité relative. Chiquette n'avait pas le moral et une Chiquette sans moral ça ne peut perdurer!
Seule au milieu de six femmes brunes Ducho était aux anges! Clochette, Elé , Frances, Suni, Kissiou, Chichi...
Ducho entreprit un chant d'une modernité désuète ventant les mérites d'une ville aujourd'hui disparue: Alexandrie et d'une femme surement orientale: Alexandra.
Les femmes et en tête Elé et Chichi vinrent ajouter quelques chorégraphies aux paroles pleines de valeur entonnées par Ducho...
Attention anthologie!
(revenons si vous plait sur la valeur puissante des paroles et analysons les...)
Citation:
Alexandrie
Alexandra
Alexandrie où l'amour danse au fond des draps
Ce soir j'ai de la fièvre et toi tu meurs de froid
Les sirèn's du port d'Alexandrie
Chantent encore la même mélodie wowo
La lumière du phare d'Alexandrie
Fait naufrager les papillons de ma jeunesse.


Alors là il faut comprendre que l'alcool occasionne des troubles de la santé qui peuvent atteindre les fonctions cérébrales! Ducho se devra un jour d'expliquer la fin du couplet! Autant "l'amour danse au fond des draps" restent un concept à tester en même temps le faire avec une femme qui meurent de froid? Serait ce une allusion aux pieds froids qui nous tétanisent nous les hommes au moment du coucher lorsque ceux ci viennent frénétiquement vous caresser le mollet? Passons...

Là il serait important de se concentrer un peu car nous allons approcher le sublime!

Fait naufrager les papillons de ma jeunesse.
Ducho avait bon reprendre cette rime dans tous les sens : Ma jeunesse fait naufrager les papillons... Fait de ma jeunesse les papillons naufrager...
Il convint que au delà d'une certaine quantité la bière pouvait nuire! Tout en stimulant l'imaginaire..
Il imagina un autre couplet de même teneur qui aurait tout aussi fait l'affaire!

Fait couler les goélettes de ma vieillesse...
Fait sombrer les mouches de ma paresse?

Il se remit en mémoire une autre soirée où revenant à la Trémouille, il avait déjà vécu les affres de l'acharnement des six femmes!
Elle entreprirent ce soir là de lui tatouer sur les fesses quelques dessins ou autres sobriquets...
Quand elles eurent fini au passé antérieur, il n'imaginait pas à quoi son futur postérieur allait ressembler... Il doit maintenant assumer ses soirées alcoolisées gravées à jamais au clair de lune!



_________________

vagabond, là où m'emmènent mes rêves



















Ducho


[dans la forêt lointaine on entend le hibou...]

Les chevaux on reprit la direction de Poitiers. Face aux remparts Ducho les laisse s'éloigner. Il est seul.

Les silhouettes enveloppées par un soleil levant perdent leurs contours. Il est seul.

Son regard scrute l'horizon et la forêt pictave. Il inspire prenant tout l'air nécessaire, les odeurs rupestres de Poitiers lui envahissent l'esprit.
Les odeurs... Là un instant furtif et insoutenable il l'a retrouvée. Son parfum, celui de la fraicheur et la fleur, il le sent...

Son pas est lent, le voilà maintenant à l'orée du bois. Les premiers chênes majestueux le dominent. Il lève son regard vers les cimes infinies. Le ciel est clair parsemé de nuages ponctuant le bleu d'un drapé de lin.

Il entre, il sait où il va. Sa vie décidément est parsemé d'arbres. Suni sa compagne lui en parle souvent elle qui a élu domicile sous ses branches.
Sur une colline de la Trémouille, un arbre donne son ombre à un corps qui devait être le sien.
Il avance , l'épaisse végétation assombrit son horizon. Son cœur se serre. La froideur, la noirceur le prennent en otage.
Il pense à Zézé et la liste des disparus nombreux maintenant. C'était sa disparition, il avait imaginé retrouver tous ses proches .

Ô temps suspend ton vol et les souvenirs seront à jamais déposés là devant moi me permettant de les assumer, chacun leur tour.
Il sombrait devant tant d'émotion... Il s'arrêta s'adossant. Il lui vint des souvenirs , il les choisit avec application, cherchant à ne faire que rire ses larmes.

Il revit Zézé ce soir là devant utiliser son premier mandat , elle l'avait guidé pas à pas comme on emmène son enfant au premier labour.
De souvenirs d'elle ne revenaient que gaieté et langage aussi direct qu'un uppercut. De ses amours il en parla souvent... Lui fallait il un amour? Son cœur trop grand s'y faisait perdre ses amants...

Il reprit son chemin... il approchait du lieu. Un étau lui serrait la poitrine lui tordant les entrailles.

La petite clairière... et l'arbre là. Les combats fictifs livrés avec Jehan, Bertal et Jérémius. Insouciance de la jeunesse. Je me souvins alors que quelques mois plus tard les rudiments du jeu avait fait place à la bataille.

Il me sauvèrent surement...

Une ombre s'agite maintenant. Un rire vient à mes oreilles. Je ferme les yeux et tu es là...
Te souviens tu de nos conversations!
Te souviens tu de nos jeux en taverne!

Nos délires animaux et existentielles... Je la vois drapée de blanc danser devant moi.
La main caresse l'arbre. Son écorce est rugueuse comme la vie. Elle vient maintenant recouvrir les stigmates du passé. Un cœur gravé se dessine sur sa paume.

Je suis venu te dire Adieu. Va Sylméria

_________________

vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Suniva
[A l'orée d'un bois... En attendant que son présent revienne du passé... ]

Sortie de Poitiers, Suniva mit son cheval au galop. Elle aimait ça et les voyages en ce moment ne lui permettait pas de s'adonner à de grandes courses où le vent siffle à vos oreilles, où vous sentez entre vos cuisses la puissance de votre monture... Enivrement, sensation d'être invincible, de voler au rythme de la course....

Elle stoppa le cheval, en descendit pile à l'endroit où Ducho s'était enfoncé dans la forêt. Elle flatta l'encolure encore palpitante de la course, noua les rênes à une branche basse et avisant une souche, s'y installa.

Ducho... Un genoux blessé et tout à basculé...

Les mirettes mordorées examinent les environs. Les frondaisons qui bruissent dans le soleil déjà haut, les parfums de la forêt qui arrivent jusqu'à elle... Manque plus qu'un cours d'eau et la jeune femme se sentirait parfaitement chez elle... D'une main délicate elle cueille une scille, dernière rescapée du printemps qui appelle déjà l'été...

Sourire nait... Juste une promesse d'aide et tout à basculé, simplement...

Le nez se fronce, posé sur les grappes fleuries dont les fins pétales déjà perdent leur fraicheur... Douce fragrance. Suniva écoute les bruits du bois, guettant des pas...

Tant de choses... Tant d'évènements au fil des retrouvailles et des dernières nouvelles annoncées et pas toujours réjouissantes pour son compagnon... Il parle peu, semble heureux maintenant qu'il est là mais la jeune femme découvre au fil des jours avec ravissement quel homme elle aime. L'aimera-t'il toujours lui, quand il aura entièrement reparcouru le fil de son passé ?...

Soupir... Sourire... Tant de partage déjà entre eux et pas seulement dans les nids de paille que chaque soir ils se donnent. Avant leurs corps, leurs esprits se sont trouvés mais c'était avant... Avant de décider de revenir dans ce Poitou inconnu d'elle et que lui connait si bien...

_________________

Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Ducho



Ducho revint de son pèlerinage, chamboulé mais confiant en son avenir.
Sur le retour , il fit un bilan de ces dernières semaines et surtout de son retour sur ses terres.
Beaucoup de départs et de décès avaient ponctués les grandes retrouvailles.. Il en était ainsi...

En limite de la forêt, il vit Suniva qui l'attendait. Il n'en fut pas surpris. Il lui apparut alors quelques évidences. L'épreuve, elle la portait avec lui prenant sur ses épaules une part du fardeau.
Sa présence le confortait et l'accueil réservé par ses amis était à la hauteur de la réputation légendaire des Poitevins.
Les retrouvailles avec Chichi et Era et la bande construite lors du périple lui apportait chaleur.C'est le cœur plus léger qu'il envisageait l'avenir.

Il regarda Suni un sourire accroché aux lèvres.

Tu es là? Voilà je redoutais ce moment. La forêt de Poitiers est pleine de mystère et me raconte un peu de mon histoire. Il fallait que je lui rende une visite.

Il se retourna une dernière fois avant de prendre Suni dans ses bras.

_________________

vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Suniva
La fleur sauvage aux reflets de ciel est toujours là entre les doigts fins qui jouent, trompant l'attente... L'esprit lui est ailleurs... Elle a remonté le temps, puis retracé sa courte vie pourtant déjà bien remplie. Ponctuée de voyages, d'installations et déceptions jusqu'à ce jour...

Petit rire se fait entendre en même temps que les oreilles aguerries par l'habitude des jeux dans les bois naguère perçoivent des froissements. Elle n'a pas peur, son coeur la prévient et les prunelles s'accrochent au sourire qu'il a posé sur son visage.

Alors elle se lève et va vers lui, le scrute et l'écoute... et Suniva éclaircit son minois d'un franc sourire.


Tu es là? Voilà je redoutais ce moment. La forêt de Poitiers est pleine de mystère et me raconte un peu de mon histoire. Il fallait que je lui rende une visite.


Un dernier regard au bois, qu'elle suit et en même temps qu'il la prend dans ses bras, les appréhensions s'envolent. Il est des instants où les mots sont inutiles... Les mirettes s'illuminent et lui racontent combien son sourire la rassure et à quel point il est important pour elle qu'il soit heureux parce que tout simplement, elle l'aime...

Se glissant contre lui et se haussant un peu sur la pointe des pieds en même temps qu'elle lâche la fleur désormais fanée, elle cueille ses lèvres, sourit à nouveau et se détachant énonce simplement en l'entrainant vers la monture qui broute paisiblement...


" - Allons... Nous avons besoin de repos avant d'aller rejoindre les autres."

_________________

Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Eleane18
[Réminiscences]


Le Poitou... Lieu qui semblait propice à l'introspection et à l'afflux des souvenirs. La brunette avait vu compagnons de voyage, et particulièrement le beau Ducho renouer liens avec sa vie passée... Peu à peu il avait pris assurance, et après angoisse fort justifiée et devant l'accueil de ses amis, grand sourire était revenu sur sa face de farceur. Il avait toujours le dicton comme oriflamme certes, pas toujours de bon aloi non plus. Mais la belle savait bien qu'il cachait ainsi tendresse sous ironie.
Et puis elle était heureuse pour sa Suni également. Elle qui devait faire face à tant de zones d'ombre du passé de son compagnon, de ses amis, de ses amies aussi. Comment ne point s'inquiéter ? Elé s'en voulait bien de ne pas avoir été plus présente pour son amie pour la rassurer à son aise. Mais la cheftaine de leur groupe s'en était tirée à merveille liant forts liens avec poitevins et "duchettes".

A présent, c'était elle, Elé, qui ruminait sur son passé si peu glorieux. Elle se surprenait parfois à envier un peu ses amis d'avoir retrouvé famille, elle qui n'en avait plus. Elle avait tout quitté... De sa vie d'avant, il ne lui restait plus rien. Le Béarn, terre de renouveau entre taverne et couvent... Et pourtant il ne subsistait rien de cette époque passée... Plus le moindre contact, plus la moindre nouvelle... Une soeur partie en Irlande... Amours en déconfiture... Un départ...

Que dire de l'époque qui avait précédée son départ en Béarn ? Les souvenirs remontaient à la surface avec leur pesant d'effroi et leur lot d'amertume. Une époque dont elle n'avait eu la force de conter qu'à sa belle Frances. Et encore seulement dans les grandes lignes, lui montrant simplement les marques gravées sur son corps des traces de son esclavage.
Et plus leur voyage les faisaient avancer vers cette région maudite, plus la brune se prenait à angoisser de rencontrer par inadvertance ses bourreaux et les hommes qui l'avaient forcée.

La Bretagne... Pays de tous les sévices, de la guerre et de la colère. La jolie brune s'en était enfuie lors d'une nuit sans lune et la rage de s'en trouver si près lui faisait retenir souffle. La rage et la peur oui... Oui cette peur qui la taraudait. Cette peur qui lui fallait cacher sous piques et épines. Et que diraient ses amis trouvés si elle leur avouait tout ? Ne ressentiraient-ils pas pitié ou pire encore encore dégout de la connaître sous sa vraie apparence ?

Sur la charrette, allongée et torturée, la belle tournait et tournait encore s'éloignant de la chaleur de Frances. Elle n'en pouvait plus de porter tel fardeau... Mais comment avouer cela ? Pis, comment avouer qu'à un moment même elle y avait trouvé un certain plaisir... Car c'est bien cela encore qui l'obsédait le plus. A un certain moment elle avait trouvé son compte d'être devant ces hommes, aguichante et provocante, jouant de son corps pour les agacer et les exciter. Elle y avait trouvé alors sentiment de puissance avant d'être dégoutée d'elle à tout jamais...

La Bretagne... Terre de malheur... Plût au ciel qu'elle n'ait jamais vu le jour... Elle laissa des larmes brûlantes de rage s'échapper de ses yeux gonflés en retenant sanglots qui l'étouffaient. Ses pires cauchemars ne lui laissaient aucune paix. Si près... Oui si près...

_________________

"Pleure : Les larmes sont les pétales du cœur" P. Eluard
Ducho



[sur la route de Thouars]

Regard tourné, les remparts de Poitiers s'éloignent. Le soir tombe, en route pour Thouars.
Les choses pourraient se dire ainsi, finalement, aussi simplement.
Ducho colle sa joue au dos de sa compagne. Ses pensées sont légères. Theud l'a reconnu et leur amitié viril et sincère avait le parfum d'antan.
Au retour il passera chez eux et présentera Suni à Kiliana.
Zézé s'en était allé. Poitiers n'avait plus la même jovialité que celle qu'il avait connue. Il faut dire qu'à l'époque la garnison Trémouilloise emplissait les ruelles. Les tavernes résonnaient de l'accent trémouillois et les fêtes du printemps avaient mélangé les locaux aux soldats.
Que de beaux moments...
Il ne retenait plus que ça, le plaisir les avait habité des mois durant. Il se dit que cette débauche de gaieté et de joie contrastait avec les événements qui avaient suivis.
Il se dirigeait vers Saumur désormais et un passage par les tavernes joyeuses de Thouars s'imposait.


_________________

vagabond, là où m'emmènent mes rêves
Killijo_de_denere
Killijo avait enfin réussi à suivre le groupe. Il avait pu travailler un peu, et avec l'aide de Ducho, qui le prenait sous son aile, il avait réussi à reprendre des forces. Thouars s'annonçait, et d'après les cartes qu'il avait consultées, Saumur était très proche.

En taverne, il avait retrouvé une jolie dame dont il avait fait la connaissance à Poitiers, Jade. Il l'avait invitée à se joindre à eux, à venir en Anjou, pour découvrir la beauté de son duché. Elle n'avait point répondu. Il tenterait à nouveau, dès qu'il la retrouverait en taverne, de lui proposer.

Un courrier à sa mère, et les laisser-passer pour les Poitevins qui les accompagnaient pourraient entrer en Anjou sans problème. Il craignait que l'accueil de ses parents vis à vis de ses amis ne soit froid, voire glacial. Il savait que sa mère avait participé à la guerre, puisque c'était là qu'elle avait rencontré son époux, celui qu'elle avait eu avant son père. Il ne savait pas comment elle prendrait le fait de loger des Poitevins qui avaient peut être combattu contre ses armées, mais il ne pouvait les laisser loger dans une auberge. Ils avaient voyage ensemble, partagé des repas, et discuté au cours de leurs étapes, il ne voulait pas les laisser pour rester auprès de ses parents, comme un enfant sage.

Il alla à la forêt pour bûcheronner, sur les conseils de Ducho. Le labeur fut difficile, mais il mit de l'ardeur au travail, dans la joie de retrouver bientôt les siens. Il chantait gaiement, des chansons qu'il avait entendues en taverne, claironnées par les soldats. il fut repris en choeur par les autres bucherons qui travaillaient avec lui. A la fin de la journée, ils burent une bonne bière, puis il décida d'aller passer une dernière soirée en taverne, avant de repartir, mais cette fois-ci, poure retrouver sa maison.

_________________
Suniva
[Quelques temps après... Paquet livré. Retour vers La Trémouille entamé... ]

Un faux départ les avait retardés. Et vouai... Monter sur un cheval c'est pas facile quand on s'est fait saouler en taverne. Le lendemain, Suniva la tête toute brumeuse avait donné le signal du départ à la petite troupe qui s'était bien amenuisée. Tsu avait décidé de faire une retraite... Killijo était bien entendu resté chez lui, dans les jupes de sa mère.

La charrette comme à l'habitude suivait par la seule volonté du Canassonsansnom, les filles étaient avachies dans les bras l'une de l'autre à l'arrière, se fichant bien de conduire et Suniva et Ducho, toujours enlacés sur le même cheval menaient...

Thouars en vue. On passe les portes et c'est arrivé devant une taverne dont ils n'ont pas encore testé la paille des écuries que le couple s'aperçoit que Francesca est seule, allongée sous un amas de couvertures et de baluchons divers...

Sourcils froncés de Suniva qui explose, se fichant bien de réveiller tous les habitants du quartier !


" - FRANCES !!! REVEILLES-TOI MARMOTTE !! Elle est où Ele ? Tu l'as jetée au bas de la carriole durant le voyage ? Hum ?!!"


Les poings sur les hanches, Suniva ironise et vitupère. La veille, Ducho et elle n'ont vu qu'un amas de tissus d'où s'échappaient des ronflements et ils ont donc pensé que les deux donzelles étaient là, déjà parties au pays des rêves... Comme d'habitude. Et voila qu'il en manque une !!


" - Palsembleu !! Vous deviez encore être fraiches hier soir hein !! Pffffff... Et mon Ducho qui est si pressé de rentrer ! Va falloir attendre ! C'est malin !!"


Elle est inquiète la jeune normande et elle le fait savoir en l'exprimant par la colère. Si ça se trouve il est arrivé quelque chose à Eleane, là-bas en Anjou. Et puis décidément, ce retour n'est pas placé sous de bons auspices ! Pas sitôt arrivés que la douane s'en mêle aussi ! Comme s'ils étaient des inconnus en Poitou !!

Ce retour s'annonce vraiment plein de désagréments ! Pour sûr !

_________________

Tu aimes lire les RP ? Alors une bonne adresse : RPartage
Franceska
[ Manque à l'appel ... ]

Venue se coucher très tôt à l'arrière de la charrette, pour être sûr de ne pas rater le départ, Frances s'était , comme à sa grande habitude, enveloppé de toutes les couvertures qu'elle pouvait trouver afin de pouvoir plonger dans un profond sommeil. L'amas de couvertures qui la recouvrait lui permettait de se préserver de la lueur du jour et de tout bruits alentours.

Pensant rejoindre sa douce Élé, ce fut avec peine qu'elle vit qu'elle ne se trouvait pas encore aux écuries. Elle s'allongea alors, espérant qu'elle allait vite arriver, mais en vain. Sa discussion avec Tsukune au sujet de son départ et bien d'autres efforts effectués au cours de la journée avaient eu raison d'elle. Elle finit par s'endormir, n'entendant même pas Ducho et Suni arriver et prendre le départ. Le bruit de la charrette et les soubresauts de cette dernière causés par les chaos de la route ne réussirent d'ailleurs pas à la tirer de son sommeil. Même l'absence de sa belle à ses côtés ne l'avait perturbé.

Seule une chose pouvait la réveiller... Une chose ou tout du moins une personne : Suniva.

" - FRANCES !!! REVEILLES-TOI MARMOTTE !! Elle est où Ele ? Tu l'as jetée au bas de la carriole durant le voyage ? Hum ?!!"
Son cri strident venait de faire sursauter Frances et la faire se lever d'une seule traite. Debout mais encore la tête dans le brouillard, elle recula de quelques pas en se frottant les yeux oubliant qu'elle était perchée dans la carriole et passa par dessus, s'étalant de tout son long.

"Non mais t'es pas folle de me réveiller comme ça ! Hein ! Et Élé, pourquoi voudrais-tu que je la jette de la carriole, franchement ? "
Franceska qui s'était relevée, retira le tas de couverture tout en finissant de grommeler après Suni.
"Elle est là Élé... ! Là ! Regarde !"

Prise de stupeur, elle porta ses mains à sa bouche.

" Élé!.... Élééééééé ! Mon amour où es tu ? C'est une blague que vous me faites là ! Avouez !" s'écria t-elle se baissant pour voir si elle n'était pas cachée sous la chariotte

Mais au vu du regard que lui lançait Suni, cela n'avait rien d'une farce.


" Mais elle est où ? Ne me dites pas qu'on l'a laissé ! On à pas pu ! Je l'ai pas vu hier. Je suis venue me coucher pensant la trouver endormie, mais quenini. Personne ! Pourvu que rien ne lui soit arrivé. J'espère qu'elle ne s'est pas aventuré trop près des sables mouvants. "

Se laissant choir sur le sol, elle serra ses genoux entre ses bras, plongeant la tête dans ceux-ci et se mit à pleurer.
" Après Tsu, voilà que c'est ma Élé qui disparaît ! Mais qu'est-ce que je vais devenir sans elle ? "


_________________
Ducho



Après l'oubli d'Elé les choses se compliquaient... Puis le laisser-passer défectueux! Puis des nouvelles alarmantes de LT...
Ducho était enervé!!!!

Oui hein bon ben pffff ah mais là... attendez un peu!!! c'est pas à moi qu'on dit que les valises sont pleines quand les cloches sonnent!
Oui je sais ça veut rien dire mais bon... un cuite la veille empêchant le départ , puis Elé qui s'endort dans la mauvaise charrette....


Dans un voyage, le plus long est de franchir le seuil.
Voilà!
Citation:
Par la présente,

Un laissez-passer de 15 jours est accordé à Dames Suniva, Franceska, Eleane18 et aux sires Ducho et Tsukune. Ledit laissez-passer ne leur permet pas de s'installer au Poitou. Il est à la charge du détenteur dudit laissez-passer d'en faire la demande de renouvellement dans les délais impartis.

Fait à Poitiers le 4 juillet 1457
Theudrik
Prévôt des Maréchaux du Poitou


Ah mais quand même ! Bon va falloir que j'affiche mes origines poitevines !

Ducho se décida. Il dit à Suni les mots bleus ceux qu'on dit avec les yeux! Mais bon il avait beau cligner des yeux, elle ne comprenait rien...

Écoute , je file à LT! Attends ici, je vais prendre notre cheval et me prendre une noblesse d'épée pour gagner du temps.

Il se décida à trouver un nom à leur cheval et ajouta une particule à son nom... Il se creusa la tête des heures! Il avait autrefois eu un cheval du nom de Lune de Mai. Il lui donnera le numéro 2! Il voulait un nom court et choisit d'attacher Pice à sa particule... L'affaire était rondement menée!

Il prit par l'encolure sa monture et une fois en hauteur embrassa tendrement Suniva! Il partit au galop en direction de Poitiers! Ce soir Ducho de Pice sur lune de mai 2 fera la route seul...

_________________

vagabond, là où m'emmènent mes rêves










See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)