Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La femme peut pardonner celui qui brusque l'occassion..

Sofja
... mais jamais celui qui la rate.




    Cela faisait deux mois que Sofja hibernait dans les montagnes de la Savoie. Elle évitait de prendre des risques en quittant le hameau mais pour les grandes joutes au Mont Saint Michel, hors de question. Puis le pire risque, c'est celui de ne pas en prendre.

    Début du mois de février, le petit chalet était tout en ébullition. La route serait longue jusqu’au Nord du Royaume, il fallait organiser le voyage qui durerait plusieurs jours. Sofja avait décidé de partir qu’avec une seule chambrière pour son quotidien et deux gardes pour assurer sa sécurité.
    Le convoi de la Jagellon comprenait, en tête, la litière de la Vicomtesse ainsi que de deux carrioles chargeaient de coffres contenant les tenues ainsi que les produits de beauté de la Vicomtesse mais aussi tout le nécessaire pour installer et vivre dans une tente pendant plusieurs jours.

    Mais si la Jagellon était toute aussi guillerette, c’était qu’un homme jouterait en son nom ce jour : son tendre et cher Michalak de Valdesti. Depuis leur première rencontre, ils n’avaient pas eu d’autres occasions de se revoir. Mais cela ne leur avait pas empêché d’échanger un tas de missive pour se découvrir. Cela avait été une expérience très enrichissante que la jeune femme appréciait fortement. Elle n’aimait pas aller trop vite, tout le contraire de son prétendant. Mesme si ce dernier devait ronger son frein, Sofja prenait plaisir à cette distance forcée.

    La Vicomtesse de Bellegarde arriva comme prévu, tôt dans la matinée du premier jour des joutes. Elle laissa aux hommes le bon soin de monter la tente tandis que sa chambrière s’occuperait d’agencer les lieux. Pendant ce temps, Sofja décida de se rendre à la lice.

    Les joutes allaient commencer…

_________________
Michalak
Michalak avait été prévenu qu'il devait se rendre au petit campement monté par sa bien aimé. Malgré tout il avait apporté avec lui tout le nécessaire pour une campagne. Il était venu avec ses cuisiniers, ses serviteurs et servantes, sa garde seigneuriale d'une bonne 20 aine de gardes bien armées avec leur armure rutilante. Il avait également amené avec lui son maréchal ferrant ainsi que son forgeron au cas où il faudrait réparer en urgence une armure ou bien ferrer un cheval.

Il valait mieux manquer de rien. Pour tout dire les joutes avaient commencé assez rapidement il n'avait pas eut véritablement le temps d'aller voir sa bien aimé pour l'embrasser. Tout s'était enchainé si vite. A peine arrivé il avait dû revêtir son armure et préparer sa monture pour les joutes. Il n'avait pas chômé une seule minutes.

Maintenant la 1ère étape des joutes avaient été réussi avec succès il avait éjecté le pauvre Comte Pline lors de leur 1ère échange sans autre forme de procès.

C'est tout content qu'il revint avec sa Jolie Vicomtesse lui tenant doucement la main avec ses gantelés d'armure tenant de l'autre main sa monture. Il marchait doucement en sa compagnie se dirigeant vers le campement. Ses yeux n'arrêtait pas de la regarder, la dévorer que dis je du regard. Il était complètement subjugué par sa jolie tenue et le fait de la revoir. Il était tout heureux sont coeur battait la chamade.


Je suis si heureux ma douce aimé de vous retrouver ici pour ses joutes. Mais je vais vous avouer que j'avais dû mal à supporter notre éloignement. Je n'en puis plus de vivre si loin de vous. J'ai envie de vous avoir à mes côtés pour toujours. C'est presque une vilaine torture que de vivre loin de vous.

Michalak l'entraina dans la tente ayant laissé sa monture à son Palefrenier. Les choses ne tardèrent pas puisqu'il en profita à peine entrée sous la tente d'embrasser la Vicomtesse avec passion sur ses lèvres lui caressant sa joue tendrement.

Je vous aime à la folie Madame. Chaque jour je ne cesse de penser à vous et à ce que vous pouvez faire si loin de moi. J'attend avec impatience chacun de vos messages espérant chaque jour en recevoir. Cependant ce n'est pas le cas à cause de la distance qui nous sépare. Ce n'est la faute de pas de chance... mais cela me ronge chaque jours.

Il l'a regarda dans ses yeux alors qu'il continua à lui caresser sa joue.
_________________


Sofja
    La Vicomtesse de Bellegarde en Marche avait assisté à la joute de son Champion aux Eliminatoires. Ce dernier avait mis à terre son adversaire, sans le blesser fort heureusement. Alors que ces dernières étaient finies, Sofja quitta les gradins pour retrouver son prétendant. Micha était là, prenant soin de sa monture alors qu’il avait encore son armure sur le dos. La jeune femme précipita le pas pour le retrouver.

      Félicitation mon Champion pour cette joute. Elle fut rapide, efficace et vous êtes en un seul morceau. J’étais tellement inquiète… les accidents sont si rapides dans ce sport.


    Le couple de tourtereaux se dirigeait vers la tente. Sofja faisait en sorte de garder une certaine distance de Micha et de tenir une conversation basique vu qu’ils s’affichaient aux yeux de tous. Mesme si sa réputation en tant que femme était faite, elle ne tenait pas à salir l’image de la famille. Mais plus elle le regardait, plus elle entendait sa voix, plus son corps s’enflammait. Elle essaya tant bien que mal de se contrôler.

    Mais à peine eurent ils franchi le voile de la tente que le Valdesti l’embrassa fougueusement. Sans réfléchir un seul instant, elle répondit aussi ardemment. Tant de jour, de nuit s’étaient écoulés depuis leur première rencontre au mois de décembre. Tant d’heures de torture à être loin.
    Pour certain, leur histoire pouvait aller trop vite. Ils avaient tant appris sur l’un que sur l’autre par leurs échanges écrits que cela valait tous les rendez-vous possibles et inimaginables.


      Chaque jour passait loin de vous était une torture pour moi également. Je n’avais qu’une hâte, que ces joutes arrivent. Je regardais chaque matin, le jour J de nos retrouvailles.


    Sofja se nicha contre lui mais au lieu de sentir la chaleur de son corps, elle se tamponna contre l’armure. Ouïeee cela n’était pas du tout agréable mesme si elle était fière qu’il joute pour elle.

      Voulez-vous que je vous aide à quitter cette armure ?

_________________
Michalak
Finalement Sofja venait de craquer sous ses avances des plus explicités. Elle avait tout fait pour montrer qu'elle maitrisait la situation en dehors de la tente mais une fois à l'intérieur la blondinette n'en demeurait pas moins extrêmement amoureuse de michalak.

Nul besoin de deviner comme les choses ont évolués. Le seigneur avait posé ses douces lèvres sur celle de la Vicomtesse. S'en suivit un doux baisé langoureux et chaleureux à la fois. Cela faisait un bon moment que les deux tourtereaux n'avaient pas eut le loisir de s'échanger ce genre de baisé enflammé ni même eut le plaisir de se voir.

Ses joutes n'en était pas moins un prétexte pour se retrouver. Oh bien sûr si on les avait interrogé ils auraient dit qu'ils étaient venu uniquement pour les joutes. Ils auraient affichés un air sérieux et à moitié outré qu'on ait osé faire de tel allusion. Mais tout le monde l'avait vu. Ils étaient amoureux comme deux puceaux tombant amoureux pour la 1ère fois. Leur regards s'étaient croisé au Louvre et depuis ils ne s'étaient plus détaché.

Alors qu'il continuait de savourer ce doux baisé Sofja lui demanda si elle pouvait l'aider à enlever son armure. Il fallait dire qu'il était un peu gauche de pas l'avoir enlever avant. Cela n'est pas nécessairement confortable si on veut s'embrasser d'avoir quand on se colle à l'autre le froid d'une armure.

Ainsi il sourit à sa belle et lui dire gentiment:


Volontiers Madame tout seul je ne suis pas certains d'y arriver.

Michalak se plaça de tel sorte qu'elle puisse l'aider à enlever son armure sans trop de soucis malgré sa grande taille.
_________________


Sofja
    S’il y avait bien une chose que la blonde aimait, c'était rendre service. Puis elle aimait apporter quelques gestes tendres à défaut d'arriver à dire ce qu'elle avait réellement sur le cœur. Et surtout depuis son divorce. Elle avait passé du temps à croire que l’amour ne serait plus pour elle, que c’était fini. Mais non, Micha était venu bousculer tous ces doutes et craintes. Elle s’apprivoisait de jour en jour, se redonnant la confiance nécessaire pour aimer.
    Alors s'occuper de Micha était une façon de se cacher un peu mais de lui montrer de la tendresse.

    Dans un premier temps, Sofja enleva le bliaut qui était un tissu mince qui recouvrait le haubert. Il était décoré des couleurs de Sofja. Cette étape fut simple mais maintenant, il fallait s'attaquer au haubert, mission plus complexe.
    Tandis qu'elle défaisait les attaches de la chemise de mailles d'acier fines mais doublées pour accroître la protection des membres, Sofja engagea la conversation.

    Elle savait la discussion sensible à ce sujet car Micha souhaitait qu'elle le retrouve dans le Sud tandis que cette dernière appréciait fortement la Savoie. Et son attachement était encore plus fort depuis que le Duc de Beaufortin lui fit cette offrande. Elle ne savait pas trop comment aborder le sujet… place à la sincérité.


      Depuis nos derniers échanges, mon frère m'a confié une de ces terres en Savoie. Là où je vie actuellement, dans la Seigneurie des Saisies. J'en suis très heureuse. Vous verrez le paysage, vous en tomberiez amoureux. Une terre saine et naturelle, idéale pour les enfants et une vie de famille.


    Non que Sofja souhaitait mettre la charrue avant les bœufs mais elle savait que cela était le projet de vie de Micha, celui de créer une famille. Alors autant appuyer sur ce détail s’il souhaitait partager sa vie avec elle.

      Je sais qu'être huissier vous empêche de quitter le Louvre mais j’aimerai vraiment que vous veniez la bas rencontrer mon frère et mes terres.

_________________
Michalak
Le brun avait à peine demandé qu'elle l'aide à enlever son armure que la Vicomtesse éprise d'un bon sentiment quoique non dénué d'amour pour le coup commença à ouvrir dévêtir Micha. On assistait là au dépeçage de la boite de conserve ambulant. Elle commença par le bliaut puis le Haubert. Il aurait pu assurément s'occuper de cette partie là tout seul mais devant sa promise il ne fit pas le difficile. D'autant qu'il adorait se faire dorloter de temps en temps malgré son attitude fort indépendante généralement.

Le bal de la conserve continua doucement mais surement. Et la tête et les bras alouette. Le plus dure fût sans doute d'enlever son plastron et sa cotte de maille qui pesait à elles seules au moins 15 kilos si ce n'est plus. Le seigneur se sentie soulagé lorsqu'elle déposa le tout par terre. Il en profita pour l'aider à ranger ne voulant pas l'a laisser toute seule s'occuper de cette chose là. Il était pas concevable selon lui que sa femme s'occupe de choses si lourde. Ce genre de choses étaient réservé aux hommes après tout.

Tout en écoutant ce qu'elle semblait avoir du mal à lui dire il continua de ranger les choses.

Voilà qu'elle abordait un sujet qui l'avait quelque peu ennuyé fût un temps et qui avait causé leur éloignement.. A vrai dire il l'avait assez mal vécu mais ne lui avait rien dit parce qu'il l'aimait plus que tout. Il ne voulait pas de dispute à cause de tel ou tel chose.

Elle semblait heureusement en évoquant la seigneurie que lui avait confier son frère le Duc de Beaufortin. Le Gascon lui sourit avec tendresse et l'entoura de ses bras lorsqu'elle évoqua ce qu'elle vivait en Savoie depuis qu'elle s'y était installé.


Oui c'est sans doute idéale ma douce je vous crois bien volontier.... Michalak hésitait à lui avouer qu'il venait de se faire virer de son poste de second Huissier de France par la Reine en personne. Il l'avait pour ainsi dire assez mal vécu de perdre ce poste qu'il avait exercé pendant un long moment. A vrai dire il n'avait donc aucune excuse de ne pas venir en Savoie. La seule chose qui le retenait encore était ses enfants malheureusement. Il ne voulait pas quitter le Comté comme cela comme un voleur.

Michalak resta sans rien dire un moment quelque peu préoccupé par ce qu'il allait devoir lui avouer. l'ex Huissier ressentait une honte immense... Il avait l'impression d'avoir jeté la Honte non seulement sur sa famille mais sur celle de Sofja également....

Oui je... vais y penser... enfin quand les neiges auront fondu cela sera plus facile sans doute de venir....

Michalak bottait en touche espérant qu'elle ne l'ait pas percé à jour rien n'en était moins sûr pour le coup.
_________________


Sofja
Son champion était enfin délibéré de cette lourde armure. Rien que pour ça, elle était fière de lui. Ce n'était pas donné à tous le monde de suporter un tel poids. Alors qu'ils rangeaient correctement l'armure, Sofja fut surprise par le silence du Valdesti, lui qui parlait tant.

Elle se doutait bien que c'était un petit sujet sensible mais pas à ce point. Elle stoppa toute activité et scruta attentivement le mouvement de son faciès. La Jagellon comprit qu'il y avait quelque chose de plus grave derrière ce silence.


Que vous arrive t'il ? J'ai l'impression qu'il y a un malaise.
Si vous tenez à rester en Gascogne, je vous y rejoindrai volontiers. Je m'adapte à toute situation...


Sofja s'installa sur la banquette et invita, d'un signe de main, son tendre à la rejoindre. Juste à côté, sur une petite table se trouver du vin de son propre vignoble ainsi que des mets à leur disposition.
_________________
Michalak
Il allait devoir se mettre à table comme on dit dans le jargon de la maréchaussé. La prévôte Sofja sont amoureuse qui plus est se doutait bien de quelque chose. En même temps c'était sans doute inconsciemment qu'il avait décidé de ne rien dire pour qu'elle s'en rende compte et le questionne. Qu'il s'oblige à lui dire finalement ce qu'il avait sur le coeur.

Il répondit lorsqu'elle lui demanda ce qui lui arrivait.


C'est pas ça c'est pas le fait de rester en Gascogne.....

Michalak la regardait tout en se sentant mal se demandant ce qu'elle lui dirait quand il accoucherait enfin de la chose.

Il prit sa main doucement et la serra doucement s'asseyant sur la banquette.

J'ai été viré de mon poste de Second Huissier par la Reine... Voilà et j'ai honte d'avoir perdu ma place...

Le seigneur avait honte de ce qui s'était passé. Désormais le louvre lui serait interdit et il ne pourrait plus servir la couronne de France finalement. Cela lui faisait mal au coeur finalement.
_________________


Sofja
Michalak avait du mal à passer aux aveux mais au bout de quelques minutes il osa faire le pas. La Reyne l'avait donc congédié de son poste d'Huissier. En soit, cela la rassura car ce n'était rien de grave. Ni un souci de santé, ni un souci de famille, alors pour elle, ce n'était que du superficiel.

Ohhhh...

Bien évidemment elle comprenait sa peine. C'était toujours douloureux d'être mis à la porte alors qu'on se donnait corps et âme dans un travail. Surtout quant ce dernier était aussi peu gratifiant. Car il fallait le dire, un huissier était un portier officiel.

Que s'est il passait ? Ce n'est pas vostre genre d'offenser qui que ce soit...

Sofja allait devoir avoir du tact afin de le réconforter mais lui monter qu'il pouvait rebondir en trouvant beaucoup mieux. Mais elle attendit d'avoir plus d'information pour répondre.
_________________
Michalak
Michalak essaya de digérer ce qu'il venait de dire puis continua lentement en racontant l'histoire.

Et bien disons que j'ai dis quelque chose et cela n'a pas plus à la Reine. J'ai manqué de tact dans cette histoire. La Reine m'avait énervé prodigieusement et j'ai finis tout simplement par en avoir marre. Je lui ais fais comprendre. S'en est suivit le fait qu'elle m'ait congédié. J'ai l'impression d'avoir jeté la honte sur ma famille.... Et un peu sur votre famille aussi vu que je vais vous épouser. Dans l'histoire du Royaume aucun Huissier ne s'était jamais fais virer par un Roi ou une Reine de France .... Je suis le 1er...

Michalak soupira ne sachant plus quoi dire d'autre. Il attendait juste un peu de réconfort de la part de Sofja finalement.

Il caressa doucement sa main encore tout chamboulé parce qu'il venait de lui dire.

Finalement je n'ai plus rien qui me retient en Royaume de France hélas et pourtant je l'ai servis 1 ans et demi... C'est triste mais c'est ainsi et j'ai dû me résoudre à quitter le louvre sans avoir trop le temps de dire aurevoir....
_________________


Sofja
Il était bien connu qu'il fallait se soumettre face à un souverain. Nous ne sommes que des pions face à ces grands du Royaume. Des êtres sans intérêts hormis celui de les servir. Michalak le digérait très mal et elle fut surprise par ses propos. Sofja se leva d'un bond et sortit de ses gonds.

Je vous interdis de dire que vous avez jeté la honte sur ma famille ! Il en faut beaucoup plus pour l'atteindre. Moi seule peux en juger et ce jour là, vous serez tenu informé.
Vous n'êtes pas le premier à vous faire congédier et si la Reyne a manqué de respect envers vous, au contraire, je suis fière que vous ayez osé lui faire comprendre.
Elle a été blésé dans son estime et j'en suis ravie. Nous en avons eu la preuve aussi avec l'affaire du Comte de Meymac.
La solution de facilité fut de vous mettre à la porte plutôt que d'admettre son erreur comme elle a mit ce jeune homme en prison.
Le pouvoir rend si bête...


La Jagellon se rapprocha de lui et d'un ton plus calme.

La politique n'est pas une chose facile et vous en avez eu l'expérience. C'est bien pour cela que je n'y mets plus les pieds. Je préfère me raccrocher à mes passions. On en devient égoïste mais heureux.

La bonne nouvelle est qu'il ne souhaitait plus rester en France. Ainsi il pouvait se projeter à une nouvelle vie avec elle en Savoie. Ils formeraient ainsi une jolie famille recomposée. Surtout qu'elle avait hâte de rencontrer la petite dernière. Sofja le vivait mal de ne pas avoir de fille. Les garçons étaient si indépendants.

Aller, oubliez cette histoire. Vous aurez tous loisir de vous investir pleinement dans l'église et vostre projet naval. Ceux sont de grands et beaux projets.

La blonde s'installa sur ses genoux et l'embrassa tendrement. Ainsi il n'aurait pas l’occasion de revenir sur le sujet. Sofja passa sa main dans sa chevelure brune, tandis que l'autre caressait son visage.

Je n'aime pas vous voir triste, vous avez un si beau sourire.
C'est comme ça que je l'aime mon Valdesti.

_________________
Michalak
A peine avait il finit de dire ce qu'il avait sur le coeur qu'elle lui fit peur en se levant d'un coup comme une furie haussant la voix lui disant qu'il n'avait pas jeter la honte sur la famille et que la Reine était responsable de cette affaire. Mais Michalak savait que l'affaire n'était pas si facile à comprendre qu'il n'y paraissait. Apparemment la Reine lui avait évité à mainte reprise de se faire virer de son office mais il n'avait semble t'il pas écouté les sages conseils qu'elle avait pu lui donner. Vittoria aussi lui en avait donné mais il n'en avait fait qu'à sa tête comme à son habitude. Sofja se mit à parler du fameux Comte du Limousin qui avait semble t'il mérité malheureusement son Châtiment.


L'ex Second Huissier avait malheureusement pu écouter aux portes puisque l'affaire avait dépasser les simples mûr de la salle du trône. C'était l'histoire qu'on racontait. Mais bon comme toute les histoires il y avait du vrai et du faux. Enfin tout cela pour dire que micha ne pipa mot devant l'emportement de sa bien aimé. Il resta sans rien dire l'écoutant s'emporter sans retenu aucune devant elle. Voilà donc ce que ça donnait une Sofja énervé finalement. Le seigneur se dit qu'il éviterait à l'avenir de l'énervé.


Il lui sourit un peu timidement lorsqu'elle commença à se calmer s'approchant de lui doucement.


Ce n'était pas réellement de la politique vous savez mais juste un poste pour servir comme Ambassadeur ou secrétaire d'état. La politique n'a pas lieu d'être normalement. Mais j'ai fais l'erreur à vrai dire d'en insérer une partie dans ma fonction ce qui m'a valut cette déconvenue. C'est moi le responsable dans cette histoire à vrai dire...

Le Gascon se tu un moment puis écouta ce qu'elle termina de lui dire.

Michalak fit mander un de ses serviteur et lui indiqua qu'il devait écrire au plus vite à ses deux intendants de ses deux seigneuries afin qu'ils commencent à faire emballer ses affaires.

Oui mon amour... D'ailleurs j'ai commencé à donner la consigne d'emballer mes affaires pour vous rejoindre en Savoie. Mais cela devrait prendre un peu de temps vu toutes les affaires que je dois ranger avant de laisser mes deux seigneuries pour vous rejoindre. J'ai chargé un de mes intendants de me représenter et de s'assurer de la bonne gestion de mes terres.
_________________


Sofja
A force de temps, Sofja pouvait prendre conscience à quel homme elle avait affaire. Et c'était bien pour cela qu'elle avait calmé les ardeurs du Valdesti. Des erreurs de parcours, elle en avait fait et elle ne souhaitait pas retomber dans le piège.
Aujourd'hui, elle voulait pouvoir contrôler sa vie, quitte à se monter un peu autoritaire dans ses choix.

Michalak avait l'air de faire parti de ces Hommes qui supportaient mal l'échec, qui se trouvait toujours responsable de la totalité de la situation. Surement était elle trop optimiste pour considérer qu'un échec était juste la preuve que ce n'était pas fait pour elle. Et qu'au final, cela était un signe du destin.
La preuve en était là, puisque sur un coup de tête, il décida de tout plaquer en Gascogne pour la rejoindre en Savoie. Cet échec venait de renforcer la relation des tourtereaux.


Vous savez, rien n'est urgent avant de prendre cette décision. Vous pouvez venir vous ressourcer et en fonction de comment cela se passe, juger.

Mesme si elle se montra "sage", au fond d'elle, elle était ravie. Elle arrivait plus ou moins à obtenir ce qu'elle voulait. Et avec son frère comme complice, qui lui trouverai bien une occupation intéressante, nul doute que le Valdesti ne remettrait pas les pieds en France d'aussitôt.

Voulez vous boire ou manger quelque chose ? Vous devez avoir une faim de loup après ce combat.
_________________
Michalak
Michalak écouta puis la regarda profondément dans les yeux.

Non ma décision est prise il n'est plus la peine de revenir là dessus. J'applique ce que j'ai toujours appliqué. L'on veut de moi je reste l'on ne veut pas de moi je prend mes affaires et je pars. C'est ainsi en politique ou quand on sert quelqu'un. On se croit parfois indispensable mais on revient vite à la réalité. Nous ne sommes que les pions au service d'autres personnes.

Je n'ai point eut le temps de vous conter mon passé à vrai dire mais quand nous serons tous les deux en Savoie au coin du feu peut être que je prendrais le temps de tout vous raconter en détaille avec précision. Ce n'est pas la 1ère fois que je repars de nulle part je saurais m'adapter quoiqu'il arrive. Et puis je vous ais à mes côtés c'est bien là le principale voyez vous.


le politicien qu'il était continua de la fixer avec un air grave dénué de toute joie ce qui était rare chez lui.

Depuis le règne de la Reine le Royaume devient un Royaume où il se passe des choses qui ne sont même pas imaginable. La bêtise culmine et dépasse les limites de jours en jours. Pour avoir travaillé en Salle des plaids je l'ai vu chaque jours. Et pour le Sud où je vivais il n'a pas changé d'un pouce en 2 ans il y a les mêmes bêtises qui sont reproduites inlassablement jours après jours. Cela devient fatiguant réellement. Alors non je n'ai pas envie de revenir en Royaume de France. Ma réputation à été brisé par la Reine de toute manière alors autant que j'aille vous rejoindre. Je souhaitais servir l'église mais la Reine ici prend les affaires du très haut pour des foutaises. Elle se dit Aristotélicienne quand cela l'arrange mais prêche pour la réforme quand elle le peut. Voilà plein de choses qui ne vont pas et n'ont jamais été réglé en 2 ans....

Michalak termina son discours et ne dit plus rien réellement.

le Gascon sourit à sa promise lorsqu'elle lui proposa quelque chose à manger et à boire.

Ah bien bien qu'avez vous à me proposez ma belle amie ? un doux baisé en entrée suivit de douces caresses en plats de résistances puis d'un désert fort succulent sur votre lit en vous laissant entrainer par le plaisir?

Et oui Michalak le coquin reprenait le service il faut dire qu'elle avait tout fait pour le maintenir sage mais là elle ne pourrait rien ce jour. Elle ne pourrait échapper à ses caresses de coquin et à ses doux baisés endiablés.

Le beau brun lui souri doucement puis vint dans un élan de coquinisme lui embrasser ses lèvres qui n'attendaient que les siennes venant au passage lui caresser sa joue avec tendresse pendant que sa main venait tenter de délasser un peu son corsage en vue de pétrir ses sein qui devait être bien doux sous les doigts pensa t'il.
_________________


Sofja
Il est vrai qu'on pouvait avoir un appétit de ce genre, surtout pour un homme avec une telle réputation. Car oui, quelques personnes l'avaient mise en garde lorsqu'elle avait annoncé qu'elle échangeait quelques missives avec Michalak de Valdesti.
Cet homme lui plaisait beaucoup mais la fidélité encore plus. Pour elle s'était avant tous un signe de respect. Serait il capable d'être à la hauteur ?
En tous, elle tenterai le défi...


    Vous vous prenez monsieur pour un félin sauvage
    Mais vous n'avez du lion que le soyeux pelage
    Et vos crocs acérés de jeune prédateur
    Nous inspirent le rire plutôt que la frayeur


En une pirouette, Sofja se retrouva tout contre lui. Sentant le gout sucré de ses lèvres contre les siennes, la chaleur de son torse contre le sien et la fraicheur de sa main contre sa poitrine. Un cocktail explosif que la Jagellon dégusta avec plaisir.

    Si vous n'avez pas peur, entrez donc dans ma cage
    Et laissez mon ardeur dévorer vos plumages


Le menu a l'air délicieux...

Sofja se pinça les lèvres et un sourire malicieux dessina son visage. Elle cambra son corps pour recevoir les caresses alors que ses mains enlevèrent la chemise de son tendre.

    Rentrez vos griffes, bel escogriffe
    On vous voit comme un chien savant pour le beau linge
    Faire de grands numéros digne d'un petit singe.
    Vos proies ne sont en fait que femmes qui roucoulent
    Et vos festins nocturnes se résument à des poules*


Tandis que l’excitation la gagna, elle ne put que penser à son attitude. Jamais de la vie elle ne s'était laissée aller aussi facilement dans les bras d'un homme. Cinq ans qu'elle avait divorcé, cinq ans sans qu'un homme la désir.
Devenez t'elle une de ces poules ? En tous cas, c'était appréciable...



*L'opérap de Mozart, l'opéra rock
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)