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[Rp Joutes Février] L'hostellerie pour les jouteurs

Hersent
Elle fut tirée de sa rêverie par l'aubergiste normande qui avait envoyé un marmiton lui servir le fameux plat d'omelette.

Elle sourit, pas le moins du monde désarçonnée par l'ironie de l'aubergiste:


Elle est excellente en effet, et à la hauteur de sa réputation. Mon père ne m'avait donc point menti. Je comprends maintenant pourquoi il faisait étape au Mont à chacun de ses voyages.
Si l'omelette est la meilleure? Disons que ma cuisinière, un vraie cordon-bleu, ne parvient pas à obtenir ce moelleux si particulier, cette onctuosité en bouche. Il faudra que je vous l'envoie en apprentissage d'omelette!


Elle coupa, avec grâce, un morceau d'omelette et le savoura pour faire honneur à la réputation de l'établissement Poulard.
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Ambassadeur Royal de France
Chevalier du Guet Royal
Mere.poulard


Et voilà une année après avoir retourné le Mont Saint Michel, elle avait encore tant à faire. Point de retraite pour la mère Poulard! Elle était à préparer des omelettes et les diverses chambres qui allaient accueillir les jouteurs. Sur le Mont, il n'y avait pas de quoi installer des tentes alors l'hostellerie était le lieu pour se reposer des activités prévues. Elle était en train de changer les draps, les aérer, elle l'avait promis à la maîtresse des lieux et au nouveau maître: tout serait prêt à point nommé pour recevoir les invités.
Koreldy
Dites ça vous tente une nuit au Mont Saint Michel un soir de tempête?

Il avait fait route depuis la Gascogne pour participer aux prochaines joutes données. Une fois encore le vicomte avait décidé de mettre son corps à l'épreuve. A défaut d'une guerre, il se contentait de joutes, pour "passer" le temps.

Comme toujours une petite troupe l'accompagnait. Une troupe de joyeux drille qui supportait leur seigneur.. ou pas. L'attraction phare de cette troupe était de miser sur le résultat du vicomte, qui il faut le dire, se finissait souvent au pied de son cheval depuis le début. Parfois les paris pouvait porter sur la façon dont il se gaufrerait par terre ou s'il serait blessé ou non.

Le voyage s'était bien passé malgré un temps assez mitigé. Mais une chose est sure, la bière avait coulé, à flot, ce que la pluie ne pourrait pas en dire autant.

C'est donc pimpant que la troupe s'avançait sur le Mont Saint Michel ou l'effervescence était de mise. Bravant l'agitation le vicomte réussit tant bien que mal à se faire indiquer l'endroit qui sied aux jouteurs.

Un guide leur fut pourvu pour les amener devant une auberge, une auberge qui semblait réservé aux jouteurs. Le vicomte se dit que cela était une première, pour une fois, ce ne serait pas une tente.

Il remercia le guide lui offrant quelques écus et poussa ensuite la porte, accompagné de son capitaine, alors que le reste de la troupe essayait de trouver une endroit adéquat pour les montures et le reste de leur barda.

Le vicomte se laissa envahir par la chaleur du lieu qui bisa son visage ainsi que d'autres aspérités de son corps, alors qu'il enlevait tranquillement ses gants, profitant de la sensation agréable.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux non non, je ne suis pas mort!
Devilie
Arriver à l'auberge, j'avais confié mon cheval à un palefrenier afin qu'il soit soigner comme il se doit.
J'entre dans le bâtiment et me dirige vers l'intendant et me présente.

Bonjour, je suis Devilie, Dame de Laudine. Je suis ici pour les joutes. Pouvez vous me montrez mon appartement pour les festivités.

L'individu attrape une clé et m'invite à la suivre. Il m'emmène à l'étage et s'arrête devant une porte en bois. Un numéro 13 était inscrit sur la porte. La porte ouverte et mon balluchon déposer sur une petite table en bois posé près d'une fenêtre. Je glisse quelques deniers dans la main de l'aubergiste et referme derrière lui. Lasse, je sors un morceau de pain et du jambon. Restant de la collation apporter pour le voyage. Puis, sors la bouteille d'hypocras. Une fois ma collation terminée, je me dirige vers le baquet en grès et verse un peu d'eau afin de retirer la poussière du voyage.
Une fois mes habits de nuit passé, je me glisse dans le lit afin de prendre un repos réparateur et être en forme pour le tournoi.

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Brunehaut_
[Détente? Vous avez dit détente? kesako?]

SE Della l'avait invitée à participer à ce tournoi informel, un tournoi pour le seule plaisir de jouter sans penser à la victoire à tout prix. Et elle avait accepté de bon coeur: à l'époque de l'invitation, elle ne savait pas encore combien le Poitou serait agité et prêt à exploser.
Elle avait inscrit aussi son époux, enfin son presqu'époux (la cérémonie RP n'étant pas à ce jour achevée^^), et c'est un convoi poitevin joyeux malgré les événements graves qui se jouaient dans leur province, qui passa la porte de la citadelle religieuse.

L'auberge de la Mère Poulard était ouverte pour les accueillir. La jeune femme, future vicomtesse, entra, rayonnante d'avoir vécu un voyage en amoureux jusqu'au Mont Saint-Michel, lieu d'un accord historique entre la Couronne de France et le Grand Duché de Bretagne.

La chaleur dégagée par la cheminée ronflante ragaillardit Brune qui héla son époux en riant:


Très cher, nous sommes enfin arrivés à bon port. Il me semble que le Mont est aussi réputé pour ses boissons.

Les servants du jeune couples'occupèrent des bagages et préparèrent la chambre tandis qu'ils se réchauffaient devant la bonne flambée normande.
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Secrétaire d'Etat pour le Poitou
Mere.poulard


Non d'une omelette, la mère Poulard commença à accueillir les invités des joutes. Une clé par ci, une omelette par là, du cidre, du calva, du vin bordelais bien sûr...Elle arriva à une première tablée qui avait commandé des boissons. La mère Poulard avait du être acrobate dans un autre vie car elle avait dans une main deux godets, dans l'autre une assiette d'omelette baveuse, sur la tête une miche de pain et dans la besace de son tablier, un morceau de bonne viande séchée.

- En voyant vos visages Messieurs Dames, je me suis dit qu'il vous faudrait un encas. Au menu, des boissons locales à base de pommes, de l'omelette, du pain, du jambon et si vous avez encore faim nous avons aussi les biscuits du Mont.

Régalez vous et bienvenus en Normandie!
Deedee
    Le Mont Saint Michel dans toute sa splendeur.
    Le nez en l’air, la duchesse de Vire avait fait stopper le convoi pour admirer le Mont, de près. De vraiment tres près. Et il paraissait encore plus imposant que lorsqu’elle était sur la rive. Ca avait de la classe quand même de venir jouter sur ce bout de caillou perdu dans la mer. Une certaine classe !
    Sur son ordre, le convoi s’élança de nouveau et pénétra enfin dans la cité.

    Arrêté devant l’Auberge de la mère Poularde la duchesse s’empressa de donner des ordres pour que sa monture soit bichonnée comme il se doit et que la tente de soin soit installée non loin de la lice, avant de pénétrer à son tour dans l’auberge.

    Adeline s’arrêta un instant sur le pas de la porte, savourant la douce chaleur de la pièce et la délicieuse odeur qui vint lui rappeler qu’elle mourrait de faim.


    -Bonjour. Vous reste-t-il une chambre et un peu d’omelette je vous pris ?

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Torvar
[Ici, là, ailleurs... toujours par monts et par vaux... ]

Avait-il eu le choix ? Sans doute que oui et sans doute que Torvar aurait dû dire non avec ferveur mais voilà, Della avait misé sur sa tête pour qu’il devienne son vassal et dieu savait que lui-même n’aurait pas mise un kopek sur cette histoire mais allez donc dire l’inverse à la blonde et vous allez être reçu. La dame avait un foutu caractère tout autant que le cosaque alors le vieux Torvar avait sourit puis s’était coltiné une missive avec pour réponse un affirmatif oui.

Il savait déjà comment ça vivait un noble mais l’être lui-même… chaque jour qui passait lui apportait son lot d’étonnements et de stupeurs. Fallait quand même pas pousser, c’était un mercenaire, un guerrier et devenir l’un d’entre eux… Soit, ça allait le faire s’il y mettait du sien et voilà pourquoi il avait accepté. Donc direction la Normandie pour se faire connaitre en tant que Seigneur de Cheny… ça aussi fallait qu’il s’y habitue. Déjà qu’il donnait son nom du bout des lèvres le gaillard… alors son titre… Mais qu’était-il donc devenu ce vieux cosaque ? Si son clan le voyait, son neveu et les autres se foutraient de lui… ou bien le respecteraient pour le chemin qu’il avait parcouru… Bref, Torvar arriva donc au Mont Saint Michel enfermé dans un mutisme qui lui appartenait, avec des doutes qui lui remplissaient la tête et des questions qui trottaient allégrement dans son esprit. Trouverait-il des réponses, il n’en savait rien et ne cherchait pas à le savoir… il verrait avec le temps !

Aujourd’hui donc, montant Vorobeï, il arrivait non pas comme une ombre mais au grand jour, dans la froidure de l’hiver. Les sabots des chevaux claquaient sur les pavés des rues qui menaient au cœur du Mont tandis que les yeux du cosaque se posaient sur les quelques vitrines, les auberges et autres demeures qui trônaient sur ce pic perdu au milieu de nulle part. Le cosaque n’avait pas l’habitude de ce lieu, d’ailleurs aucune fois il n’était venu dans les parages bien que la Normandie lui rappelait Aelis et Apollina… souvenir maudit qui venait lui mordre le cœur mais qu’il refusait de laisser entrer dans sa mémoire. Apollina avait fait son choix de vie et Aelis avait rejoint le ciel à cause de lui… sa mort vengée, il avait évité la Normandie… c’était ainsi donc aujourd’hui cela lui faisait bizarre de revenir dans ce coin même inconnu…

Arrivé devant l’auberge dont on lui avait indiqué que c’était-là le point de rendez-vous de tous les jouteurs, Torvar fit ralentir Vorobeï puis mis pied à terre. Il avait demandé à Eunice de l’accompagner… enfin demander… il l’avait presque obligé à l’accompagner histoire qu’elle se change les idées. Depuis l’accident en Bourgogne et le mutisme dans lequel était tombé Sandeo, il pensait que ça ferait du bien à la tante de l’enfant. Et puis il se sentait un peu responsable de ce petit monde c’était d’ailleurs pour cela qu’il les avait accompagné durant leur périple et la recherche du fameux médecin qui donnerait à la famille une réponse concernant le petit muet…

Donc ces joutes tombaient à point nommée si on pouvait le dire et Torvar finissait par se féliciter d’avoir accepté après avoir jeté un coup d’œil à sa compagne de voyage. Aidant Eunice à descendre de cheval, il attacha les montures à l’entrée de l’auberge avant d’en pousser la porte pour y pénétrer. La chaleureuse odeur de cuisine et de feu de cheminée mélangés faisaient du bien à Torvar et s’avançant vers la femme qu’il identifia comme la tenancière de l’auberge, il inspira profondément avant de laisser sa voix rauque aux intonations de l’est prendre possession des lieux autant que ça haute stature.


- Bonjour dame, je viens pour les joutes mais j’ai une invitée de dernière minute qui m’accompagne. Vous resterait-il une chambre pour elle ?

Au pire, si ce n’était pas le cas, Torvar donnerait la sienne à Eunice et lui irait dormir à la belle étoile, comme avant… avant qu’il ne vienne dans ce pays et qu’il était un jeune homme plein d’avenir au sein de son clan.
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Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, je ne mords pas.
Alix_du_vivier
Elle qui avait tout prévu pour un campement, on lui signifiait qu'une auberges était réservée, du coup Alix se sentit un peu perdue, il n'y aura surement pas cette ambiance qui régnait sous les tentes.
Elle vit venir ses malles, se demandant quand même si elle n'allait pas aller dans un coin du terrain qu'elle avait repéré à coté de la Lice.
Ce charme là, elle ne voulait pas s'en démettre pour un peu de confort.

Pour la connétable, ça n'allait pas. Mais pas du tout. Elle salua les gens dans l'auberge.


Bonjour, je suis Alix du Vivier, ne vous dérangez pas, je ne fais que passer finalement, je reviendrai plus tard vous offrir un verre, pour l'heure je vais faire installer ma tente.

Voila c'était dit, le ton était donné. La brune envoya donc ses hommes installer les tentes dans l'endroit repéré.

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Keltica
Le trajet avait été long par la distance, mais trop court pour l'amitié ; cela faisait assez longtemps que Keltica n'avait pas pris tant de joie à voyager et pour cause, sa soeurette Do l'accompagnait pour jouter. Elle avait fini par la convaincre de participer dès le début de la saison, et même si pour l'une et l'autre le premier tournoi de l'année n'avait été guère flamboyant, elles repartaient ensemble à l'assaut, du Mont Saint Michel cette fois, ce n'était pas rien !

Or donc, Keltica menait la troupe jusqu'au lieu des joutes et surprise, une belle auberge attendait les jouteuses ! Certes, il n'y aurait pas le charme du campement, mais ce serait bien agréable quand même, évidemment ! Le convoi s'arrêta devant la porte et Keltica en descendit, attendit sa soeurette et lui murmura discrètement quelques mots.


Tu as vu, Do, on a droit à une chambre, plutôt que le campement, c'est généreux de la part de nos hôtes... Mais on devra se tenir un peu, soyons sages ! Enfin, si on y arrive...

Puis, rieuse, elle poussa la porte.

Bonjour !! Je suis Keltica de Chancelley, et voici Do de Goëllor... Nous participons aux joutes données par leurs Grâces, serait-il possible d'avoir deux chambres voisines s'il vous plaît ?

Un chaleureux sourire empreint de malice couvrait les lèvres de la jeune vicomtesse. Cela faisait longtemps que les deux soeurettes ne s'étaient point vues, elles n'allaient pas devoir se séparer si tôt ! De plus, Keltica avait assuré à Do qu'elle l'aiderait à se préparer, il n'allait pas falloir traverser toute l'auberge pour cela, ce serait tellement plus facile !

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Do.....
[ Sage ? Jamais ! Où alors très peu.. ]

Quelques jours plus tôt, elle avait appris que se tenaient de nouvelles joutes, Do' avait donc envoyé le tout pour son inscription. Une fois la chose effectué, les jours écoulés; elle s’était retrouvé sur les chemins en compagnie de sa soeurette Kelti qu'elle n'avait pas vue depuis des semaines, non des mois c’était une joie pour elles deux, c’était pour se rendre au Mont Saint Michel où do s’était déjà rendu y a quelques mois maintenant pour apprendre à utiliser une bombarde chez une Garde Royale qui nous avait fait l'immense honneur de nous y inviter. Le cours avait été surprenant, très intéressant et surtout elle avait aimé l'endroit qui est fort merveilleux

Do' avait un sourire amusé en voyant Kelti se taper un somme, avachit dans le siège de la voiture tout en élégance comme à son habitude heureusement qu'elle ne bavait pas sinon ça l'aurait pas fait , cela fit sourire do' amusé de la ronflette qu'avait entamé son amie. Elle se demandait comment elle pouvait dormir ? Avec ces bosses, les banquettes inconfortables, parce que cela ne fessait qu'à peine quelques heures qu'elles étaient parties pour le Mont que Do' n'en pouvait plus, son séant; c'est simple elle ne le sentait plus, elle avait mal aux jambes, froid aux pieds, enfin Do' commençait déjà à râler dans son coin, c'est bien pour ça qu'elle n'avait jamais participé aux joutes avant trop de voyage en voiture. La Baronne préférait les voyages à cheval ou les balades à pied. Fichtre ! Tssss !

Son regard se porta sur l’extérieur, rien le néant même pas une odeur de la grande bleu, elle se plongea alors dans ses pensées afin d'oublier son mal de fesses entre autres. Quelques minutes plus tard, non plutôt quelques heures à mon avis, do avait mal au cou une douleur de plus une ! Elle sentait un regard sur elle, ouvrit un oeil doucement et vit sa soeur rire en la regardant, punaise c'est que la Vilaine avait piqué un somme elle aussi, ronfler ? certainement son Voyou lui envoyé souvent cette remarque quand celui-ci était de mauvais poil le matin, un doigt sur le coin de ses lèvres discrètement, bave ? pas bave ? non pas bave, soulagement.


Tu peux rire, vilaine fille, y a quelque heures tu fessais la même que moi, roupilleuse va ! Na !

Elle lui tira la langue amusé et elle entendit le coche annoncé l'arrivée au mont, un grand sourire de soulagement, Do' allait pouvoir se dégourdir les jambes, elle laissa donc descendre en premier Keltica, elle avait envie de la pousser, pour l'aider voyons ! Paraît qu'on descend plus vite dans ces cas-là. Un petit rire diabolique se fit entendre amuser de la situation, puis Do' gagna le sol à son tour. Un toussotement suivit de près par un haussement de sourcils en l’écoutant, Sage ? elle avait dit ça, non pas possible, Do' n’était que très rarement sage.

Arrête ! J'ai failli avaler ma salive de travers en t'écoutant , moi sage ? Faudrait que je couve une maladie pour ça et encore ! Tu me fais rire aujourd'hui toi hein.

Elle suivit donc sa soeur dans la bâtisse, avec l'envie de rire, mais elle fit dessiner un joli sourire sur son minois en entrant, ça le fessait mieux.

Bien le bonjour ! Do' de Goëllor, Oui voilà comme elle le dit, tu es une rapide tu me laisses même pas le temps de me présenter, raaah ! Où la même chambre si vous en avez avec deux lits ? Non parce que sinon elle va prendre toute la place et dormir par terre ça le fait pas, fait froid puis j'aurai mal partout didjou ! Sinon une chambre l'une à coté de l'autre ira très bien.

Et voilà, Do' ne s’était pas retenu longtemps, un petit sourire en coin, en se disant que si elle n'était dans la même chambre aucun homme ne viendrait s'infiltrer dans la chambre des keltica la nuit et Do' l'aurait pour elle toute seule, Égoïste Do' . Non pensez-vous, juste un chouilla là pour le coup, mais c’était surtout pour embêter son monde encore une fois. Si elles avaient chambré séparé mais à coter, cela lui conviendrait parfaitement. Puis elle attendit donc la suite tranquillement en regardant la pièce.
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Della
Froide journée au Mont. Faisait-il chaud ici, quelques fois ? Bah, sans doute, comme partout ailleurs, fallait juste avoir de la patience et attendre...le printemps.

Della était là depuis la veille, bien installée avec sa marmaille et sa suite, ayant préféré prendre possession des chambres avant l'arrivée de tous les jouteurs. C'est qu'il allait y avoir du monde...héhéhé...du beau monde, du monde qui venait jouter pour le plaisir et rien d'autre !

De sa chambre, elle commençait à entendre du bruit aurez de chaussée, des voix, des portes qui s'ouvraient, se fermaient. La curiosité et l'envie d'être là quand certaines personnes allaient arrivés la firent quitter la douce chaleur de la pièce. Elle descendait l'escalier lorsque Adeline s'adressait à la mère Poulard et au moment au Torvar demandait une chambre ! Sa voix était reconnaissable entre mille, pas moyen de douter ! Houplà, elle sauta par dessus les deux dernières marches pour venir à la rencontre de son vassal.


Pour sûr, qu'il y a reste une chambre ! N'est-ce pas, mère Poulard ? Et si y en a plus, donne la tienne si tu ne veux pas regretter un jour d'avoir dit non à la Renarde. Parce que dire non au vassal de Della, c'est dire non à Della. Voilà !
Sans attendre la réponse de la bonne mère, Della continua sa traversée d'auberge, jusqu'à Torvar.

Bienvenue en Normandie, Seigneur de Cheny ! Que je suis heureuse de vous voir. Avez-vous fait bon voyage ?
Jetant un regard sur la personne qui semblait accompagner le cosaque, elle reprit, en souriant : Vous êtes accompagné, c'est bien ça !

Un petit signe de la main à Adeline qui attendait de quoi manger, un très bref signe de tête à Alix qui était entrée entretemps et...

Mais toute la Bourgogne est là ! Dit-elle alors que Keltica et Do pénétraient à leur tour dans la salle de l'auberge qui allait bientôt exploser tant il y avait du monde !

Bonjour Keltica, bonjour Do. Soyez les bienvenues en Normandie. Pour les chambres voisines, elle laisserait la tenancière s'en occuper, elle n'allait quand même faire son travail non plus. Ca me fait plaisir de vous revoir.

Se tournant vers Torvar, elle continua : Connaissez-vous mon vassal, Torvar Kedzia Nazarov, Seigneur de Cheny ?
Torvar, voici Keltica de Chancelley, Vicomtesse de Lugny et Do..... de Goëllor, Baronne de Sombernon, des Nobles de Bourgogne également.

Là-dessus, un truc lui revint...et elle s'adressa à Torvar : Ca me fait pensé que j'ai oublié de vous parler du Collège de la Noblesse...Faudra que je vous en touche un mot.
Et aux deux bourguignonnes : Avez-vous fait un bon voyage ?
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Torvar
Le cosaque attendait qu’on lui réponde mais il avait appris la patience depuis bien longtemps alors il faisait comme si le temps n’était pas un ennemi et que tout irait comme on le voulait. Rapidement, Torvar jeta un œil à Eunice qu’il dépassait de sa haute stature afin de s’assurer que tout allait bien pour elle quand soudain, une voix reconnaissable entre toutes retentit dans la grande salle de l’auberge. Et à peine le temps de poser ses quinquets sur sa suzeraine que déjà Della se présentait devant lui. Et comme souvent, un sourire vint étirer ses lèvres. Il y avait des gens comme ça qui arrivaient à produire ce petit miracle chez Torvar et comme ils étaient peu, fallait le souligner… Donc Torvar se pencha en avant afin de saluer comme il se devait la blonde.

- Chère suzeraine, je n’ai fais que répondre à cette gentille invitation… vous savez, celle que votre charmante main a écrit il y a de ça quelques semaines…

Tu parles d’une invitation… un ordre oui mais il avait juré d’être là en toute circonstance et il tiendrait parole. Torvar n’avait qu’une parole et encore plus vis-à-vis de Della. Le sourire du bonhomme s’étira encore plus avant de continuer sur sa lancée.

- Le voyage fut bon malgré l’hiver mais comme je ne crains pas le froid, je dirais que c’était une belle balade. Et comme j’étais accompagnée par une amie…

Torvar se tourna légèrement vers Eunice qu’il présenta à Della.

- Je vous présente Eunice Rosenthals que j’ai rencontré récemment et que j’accompagne dans un périple afin de trouver un médecin compétent pour son neveu qui a la suite d’un accident est devenu muet… Et comme c’était sur nos terres bourguignonnes je me suis dis que je devais mettre mon épée à leur service quelques temps… Eunice, voici ma suzeraine, Dame Della de la Mirandole, vicomtesse, duchesse, baronne… j’espère que je n’en oublie point sinon je vous laisse me réprimander.

Les présentations faites Torvar suivit du regard la tornade blonde qui continuait sur sa lancée. Il se demandait comment les femmes pouvaient avoir autant d’énergie pour en dépenser autant en si peu de temps… de véritables papillons ou abeilles… à ne jamais rester en place… mais déjà il entendait son nom prononcé et il se devait de s’incliner devant les bourguignonnes qui se tenaient au cœur de l’auberge sans oublier au passage, la brune normande que Della avait salué aussi. Mais à peine le temps de dire bonjour que Della enchainait.

- Dames, heureux de faire votre connaissance…

Le museau redressé, les billes aciers plongeaient dans le regard de Della avec un sérieux qui ne le quittait guère.

- Vous savez que je suis à votre disposition… quand vous le voulez.

C’était un fait, il faudrait qu’elle lui parle de tout ce qu’il devait faire, dire, voir… après tout, ça ne faisait pas longtemps qu’il était seigneur et pour un loup qui aimait sa tranquillité, les choses risquaient de bien changer.
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Une idée, une envie d'un RP ? N'hésitez pas, je ne mords pas.
Mere.poulard


L'omelette et la boisson servies, elle avait encore du pain sur la planche. La mère Poulard avait des clients de la haute. Elle s'essuya les mains sur son tablier et pris la commande de la noble personne devant elle.

- J'ai bien sûr une chambre et des omelettes! Prenez place Dame, j'arrive avec l'attirail.

Un homme l'interpella, elle confirma d'un hochement de tête.

- Deux chambres Monsieur

Elle pris deux clés et les confia au sire.

- Et si vous avez faim, nous avons toutes les spécialités normandes!

Et la porte ne cessait de s'ouvrir, les omelettes étaient prêtes, on lui fit signe et la Mère Poulard refit l'acrobate: un plat dans une main, un pichet dans l'autre, elle servit la dame.

- Régalez vous Madame

Bien à présent, on demandait d'autres chambres, le temps d'amener du pain à la table, la Poulard arriva pour répondre.

- Deux chambres voisines, deux! Nous avons tout tout au Mont!

Et op les clés furent données. Une noble dame dont le visage n'était pas inconnu au bataillon affirma qu'il y avait encore des chambres et pour renchérir la Mère Poulard rajouta par dessus:

- Des chambres et à manger pour les estomacs affamés
Ursus
La route fut fort agréable d'Orléans à la Normandie. Forêts, bocages et petits villages se succédèrent aux fils des chemins creux et des antiques voies pavées. Au petit matin, le Mont émergeait de la brune semblant sortir de nulle part. La marée était basse, et il purent gagner rapidement la porte de la cité par la route. Après avoir montré leurs armes aux gardes, ils se rendirent à l'hostellerie. Cela changerait des tentes et de l’inconfort.

Un bon lit, une bonne omelette et un pichet de vin rouge ! Hum je m'en réjouis déjà Rose.

Le Duc de Chateaurenard accompagné de sa fidèle écuyère se présentèrent ainsi au relais du Mont.

Bien le bonjour Damoiselle. Je suis Ursus de Vabois et voici Rose mon écuyère. Nous souhaiterions deux chambres et réserver pour ce soir une tablée pour y déguster votre fameuse omelette. D'aucuns disent qu'elle est aussi légère que les flocons de neige.
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