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[RP] Why do we even dream, anyway ?*

Carensa.


--------- 01 mars, 1463 ---------

I am the clown with the tear away face
Here in a flash and gone without a trace
I am the who when you call, who's there?
I am the wind blowing through your hair
I am the shadow on the moon at night
Filling your dreams to the brim with fright



Front posé sur la fenêtre, je regarde le village. Il est désert à cette heure..seules quelques lumières scintillent ici et là. Bientôt l'heure du coucher arrivera, d'ailleurs cette fois Sasha dort dans la même chambre que Niki..Ils ont déménagé le lit de mon Tsar pendant la journée, sous prétexte que je pousse des gémissements et que je parle la nuit. Oui désolée de dormir ! J'ai une vie moi dans mes rêves !.

Mes réves..le dernier passé me laisse perplexe. Je n'ai pas osé demander à Aude si je l'avais vraiment réveillée la nuit dernière. Et quand je repense à ce que j'y ai fait, mon ventre se crispe, douloureux, impatient. Je pose ma main contre lui...Pourquoi suis-je ainsi ? Avec ce besoin, cette envie qui semble insatiable, ces désirs qui paraissent de plus en plus crus. Les autres femmes sont elles comme moi ?. A qui pourrai-je demander ? Nellia..Nellia serait sans doute la seule à me comprendre mais..Nellia n'est plus, ni elle ni Lazlo. Elle a disparu sur les routes de Bourgogne avec son fils. Un sentiment étrange m'envahit et je repense à ses derniers mots. Tranchants, elle portait un regard tellement dur sur notre monde. Son plaisir, son égoisme passait avant tout, c'est comme elle que j'aurai du être. Je l'enviais, je l'envie encore d'avoir vécu sa vie comme elle l'entendait, faisant abstraction du reste.. Je chasse son souvenir pour en revenir à mes questionnements. La douce Aldraien peut être..Non elle est bien trop délicieuse maitresse pour que je l'ennuie avec ça ? Niki..non elle est trop jeune..tout comme Meli..et puis parler de ça avec la future fiançée de mon frère..c'est bof. Swany..peut etre oui il faudrait que je lui écrive pour avoir des nouvelles..Marseille je crois d'après Satine ? Victoire je ne la connais pas assez..Seleys..pareil. Bon sang, je devrai peut être trouver un médicastre, c'est sans doute comme ils disent « hormonal »..

Je secoue la tête, non je sais bien que ça n'est pas hormonal, ça a toujours été comme ça, du plus loin que je me souvienne, avec le blond d'abord..et tous les autres ensuite. J'en viens à me demander si seulement un seul d'entre eux a pu, a su me rassasier..et non je n'en vois pas. Je les ai bien souvent épuisé avant d'y trouver mon compte..

C'est triste..je suis triste...ça me rend éperduement triste..

Je vous rassure de suite, pour moi une relation n'est pas basée que sur le sexe, mais je dirai qu'il est avec la confiance, le ciment d'un couple.. et j'avoue, que l'on me pardonne par avance, que si l'amant en question n'est pas en mesure de me satisfaire, ça devient vite compliqué..

Mon esprit divague, mon cœur se serre, je me sens prise de nausées en repensant au seul qui a peut être su ce que j'attendais..Bon je l'ai un peu laissé en plan parcequ'il m'avait agacé, l'expression la queue entre les jambes prenant à cet instant tout son sens. Pourtant..je crois que si il avait fait un effort, nous aurions trouvé un accord..

Mon « Maitre d'Arme »..un sacré bel homme, puissant, caractériel, lunatique, terriblement agréable à reluquer..Il avait tout, mais..il était juste fiancé et à l'époque il n'était pas question que je m'amourache avec l'un de ces crétins coureurs de jupons. Non j'avais des principes..à l'époque.

C'est triste...je suis triste...ça me rend tellement triste...

Triste oui de savoir que j'ai peut être ratée l'histoire de ma vie, celle avec un grand S..,- ah non c'est pas ça qu'on dit..bon tant pis - celle que je ne revivrai jamais. Aujourd'hui j'ai quoi ? J'ai.. « Lui » qui m'écrit des missives pleines d'humour, de tendresse et peut être de promesses. Lui que je devrais retrouver sous peu si tout se passe bien. Lui qui n'a pas l'intention de demander quoi que ce soit à mon frère, qui semble ne pas aimer les nobles et qui n'a pas l'air de supporter le protocole.

Bref..Moi, nouvellement arrivée dans la noblesse, j'y fais mes premiers pas, c'est compliqué..et Lui..qui est loin de tout ça et qui ne semble pas vouloir s'en rapprocher.

C'est triste..je suis triste...je suis dans la merde.

Alors je ne sais pas encore si ça fonctionnera, non, on ne sait pas l'un et l'autre. On se trouve des atomes crochus, mais on a sans doute aussi des choses qui ne colleront pas..Oui c'est aussi comme ça un couple non ?. En fait je ne sais pas trop ce que c'est un couple, car je n'ai pas l'impression de l'avoir été une fois seulement..Peut être avec le blond de Seth..oui possible, même si rapidement on s'est aperçus que ça ne collerait pas..

Non ..fichtre, j'ai jamais été en couple quoi, vous imaginez à 19 ans..je découvre que je n'ai rien branlé de ma vie. Si ce n'est des brigandages, prises de mairies..et quelques autres petites choses insignifiantes..tellement insignifiantes...

J'en tombe sur le bord de mon lit, je suis..incapable de m'en remettre là. Je vais devenir vieille fille ! Bon sang je le sais oui ! Vieille fille ! Avec un gosse..

Vieille fille..

Je m'allonge, le regard sur le plafond presque inhabité, je dis presque parce que j'y découvre une belle araignée. Vous savez de celle qui ont de grands poils noirs sur les pattes – non non pas des espagnoles tss – une araignée c'est tout !. Sasha serait ravi..je vais lui offrir.

Je ne sais pourquoi, je relève mes mains, bon sang, le coup est rude, elles sont laides, tellement laides, toutes ridées, la peau est parsemée de petite taches blanches.

Je saute du lit, la nuit est presque tombée, j'allume une bougie à l'aide du feu qui chantonne doucement dans l'âtre. Il fait bon dans la chambre, j'aime l'odeur du bois qui se consume ça me rappelle toujours..toujours oui..La taverne de Bella..Je soupire, je sais que tu es là..c'est pas le peine de me le dire !

Je m'approche de la glace,..j'ai du mal à bouger, j'ai l'impression de porter un sac énorme sur le dos et quand je me regarde, je vois une momie comme dirait ma blondine. Mes doigts passent sur mes rides, ma peau semble tellement vieille..Que s'est il passé ? Je me suis endormie et je m'éveille un siècle plus tard ?

L'opulente tignasse rousse a laissé place à quelques cheveux blancs..Elle fait pitié..bon sang, je me fais pitié..Je dois arrêter ce massacre, c'est une horreur de vieillir comme ça. J'ai les seins qui tombent, s'en ai dégueulasse..d'ailleurs je crois que de nouveau j'ai la nausée..

Je me détourne du miroir et j'ouvre mon armoire. Ma dague est là. Elle est rouillée, elle aussi a vécu.

Je la pose contre mon ventre, je vais appuyer, et je vais me vider lentement..

Il faut que j'en trouve le courage, je pourrais peut être demander qu'on m'achève, ce serait plus simple..Non je ne voudrai pas qu'on puisse me voir..je suis bien trop laide..Moi..celle qu'on appelait la Sublime..je me vois réduite à ça..

J'appuie sur la dague, c'est douloureux, je sens ma chair se déchirer sous la force que j'exerce. Bientôt le sang coule le long dague et goutte sur le plancher. Dieu que c'est douloureux, j'aurai du prendre les flammes, et m'endormir dans les bras d'Hadès..j'ai loupé un chapitre là, j'ai voulu la fin trop tôt. Mais déjà le sang se vide de mon corps pour inonder le parquet. Le patron va être content. Mes jambes m'abondonnent et je me laisse tomber humblement comme pour une dernière prière à celui qui m'accueillera..Enfer ou Paradis, ma place est déjà réservée près des maccabés et Bella. Une loge rien qu'à nous pour le grand spectacle !!.

Dans mon reve je me vois m'élever au dessus de mon enveloppe charnelle..j'ai retrouvé mes dix neuf ans, et je semble tellement apaisée..oui on dirait même que je suis Heureuse.

Je n'ai pas l'impression d'avoir quitté l'araignée au plafond mais la mienne semble tirer la gueule.. - je parle de celle qui loge dans mon ciboulot..si vous n'aviez pas compris !.

Je me lève et..je ne sais pas pourquoi, j'ai besoin de me regarder dans la glace. Je me vois, le teint d'opale, la tignasse, presque rouge, emmêlée mais tellement sensuelle. Mes pommettes sont roses, l'air de la Normandie me va bien. Mes yeux me mangent le visage, les prunelles azurées sont là, irisées d'un fin chapelet doré. Oui il paraît que j'ai de jolis yeux..

Je passe mes doigts frais sur mes lèvres rosées. Elles sont de nouveau impatientes d'embrasser, de dévorer. Des quenottes singulières mais correctes..Mon index descend le long de ma joue où une légère cicatrice se laisse encore entrevoir. Catherina..à jamais liée à moi par cette empreinte. L'index poursuit son chemin dans mon cou, ici là..j'aime y être croquée..

Un sourire a pris la place de ma moue dubitative.

Je suis moi..juste moi..et cette Vie est à moi !



This Halloween - Marilyn Manson
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Seed
--------- 04 mars, 1463 ---------

Je n'aurai pas aimé être un moine. Encore moins une nonne.

Ce petit joyau prise-de-conscience-iste me parvient après une nuit passée dans une cellule à l'abbaye de Tastevin. J'ai ouvert les yeux froid, ankylosé, et avec une langue pâteuse. La boulasse, c'est bien, mais l'abus... Meh.

J'ai été visité par trois moines, dans la nuit, un à la fois. Mais alors que je pensais initialement que c'étaient des personnes réelles, je me suis rapidement rendu compte que je rêvais. Ou j'hallucinais. J'ai pas réellement eu conscience de tomber au sommeil, car au commencement du rêve j'étais couché dans ma cellule, exactement à l'endroit où je me suis alité, même position, tout. La seule différence était que j'avais les yeux ouverts et du mal à m'endormir. Une flamme s'est soudain allumée dans le couloir : je me souviens plus particulièrement de ses jeux d'ombre sur la pierre grise du plafond, plutôt que de sa lumière elle-même. C'était encore un de ces zooms minutieux sur les détails comme j'avais fait dans le rêve du château, avec les gouttes d'eau. Le temps a semblé se figer pendant que j'étudiais les arabesques noires, à prédire où apparaitraient les prochaines ombres et avec quelle forme. J'imagine que c'est parce que c'était mon cerveau, même subconscient, qui les imaginait, mais mes prédictions s'avéraient toujours justes.

Une clef s'est introduite dans la serrure de la porte, et a déverrouillé le mécanisme avec le grattement aigu de la rouille. L'assemblage boisé de la porte a laissé place à une silhouette encapuchonnée, une figure en habit de moine. Torche en main, elle m'a signalé d'approcher, ce que j'ai fait immédiatement, sans me poser de question. Arrivé à portée de bras, elle m'a tapé une fois sur le cœur avec son index. D'un coup, la scène a changé.

J'étais désormais dehors, par temps clair mais hivernal, toujours aux abords de l'abbaye ; je reconnaissais le mur qui faisait office d'enceinte au lieu. Le moine m'a désigné la route, et je savais inconsciemment qu'il fallait que je parte dans cette direction. Je l'ai immédiatement fait, sans questionner son autorité naturelle. Très rare, ça, pour moi, de pas questionner l'autorité... Rapidement, sur la route, j'ai vu un cheval déambuler, seul, en harnais et en selle, broutant le peu d'herbe qui poussait encore au bord de la chaussée. Quelque pas plus loin, j'ai reconnu sur le bas de côté ce qui était visiblement un couple en train de baiser. D'un peu plus près, je les ai reconnus : c'était moi et Sol. Dès que je les (nous ?) ai reconnus, le rêve s'est évaporé, et je me suis retrouvé couché dans ma cellule.


Je l'avais oublié, mais ça me revient maintenant : on l'avait effectivement fait comme ça en quittant Tastevin. On avait respecté la chasteté du lieu, mais on ne tenait plus l'coup à peine partis.

Je pensais m'être réveillé. Je me suis levé avec l'envie d'étancher ma soif. D'eau, hein. Le reste, c'était déjà bien étanché. J'avais à peine mis la main sur la poignée de la porte que celle-ci s'est ouverte de son propre gré. Une nouvelle silhouette s'y tenait, sans torche cette fois, illuminée simplement par le reflet grisâtre et diffus des rayons de lune sur les murs humides du couloir. Elle m'a tapoté exactement au même endroit que la précédente. Je me suis transporté dans une cave, cette fois. Il y faisait sombre, les lieux à peine illuminés par des torches flageolantes, mourant crucifiées sur les mur. Sur une table devant moi, le cadavre inerte de la rousse anonyme que je me suis tapée à Péronne. Je l'ai prise par dessus mon épaule, et je suis allé la jeter dans une ouverture dans le sol au fond de la pièce, une sorte de puits. Il y avait des dizaines d'autres cadavres de femmes : j'y ai reconnu notamment Kem, et Satine. La tâche accomplie, j'ai pris l'escalier jusqu'au rez-de-chaussée. En face, il y avait Carensa, grimée en reine rousse, maquillage et tenue excentrique voire légèrement dérangeant, assise sur un trône à l'effigie de Sol. Pareil, dès que je les ai reconnues, je suis revenu à ma cellule.

Cette fois, le prochain m'attendait déjà. J'apparus dans un véritable palais, tapisseries, velours, tout le tsointsoin auquel je ne suis pas habitué, voire allergique. Je vivais au ralenti, ou alors tous les autres vivaient en accéléré : ils se bousculaient autour de moi, courraient partout, scribes, ambassadeurs, livreurs, nobles petits ou grands... Le brouhaha chaotique dont s'entourent les gens puissants pour faire semblant qu'ils contrôlent quoique ce soit. Je me sentais mal à l'aise, pas à ma place, à l'écart. J'essayai d'attraper le bras d'un passant, n'importe qui, pour le ralentir, le ramener à mon rythme, mais il n'y avait rien à faire ; ils m'étaient inatteignables. Je ne reconnaissais personne. Mais quand j'ai vu ma main passer au travers de l'un des affairés, j'ai eu un flash : ce n'est qu'un rêve. Je peux me réveiller.
Alors je l'ai fait.

C'est donc ça qui arrive quand on se rend compte qu'on rêve : on se réveille. Enfin, je n'en suis pas si sûr. Si ça se trouve, j'aurais pu me dire de faire autre chose que me réveiller, genre, je sais pas, voler. Ou recréer un monde. Ou... J'en sais rien, n'importe quoi.

Il était bizarre, ce rêve. Je ne sais pas si c'est à cause du lieu, mais j'ai l'impression qu'il était encore plus lourd de sens que les autres, si toutefois ils en ont. C'était mon passé et mon présent, mais j'espère vraiment que ça ne sera pas mon futur. Il faut voir... Il parait que la rousse se traine avec des nobliaux maintenant. Enfin, elle en est un elle même de nom, mais je ne suis pas si sûr que son sang le soit, ni sa mentalité. Son frère a l'air chiant à ce sujet en revanche.
Je verrai bien assez tôt. Si tout va comme prévu, cette nuit fut la dernière que je passerai seul avant un très long moment.
Carensa.



--------- 04 mars, 1463 ---------

In a dark room we fight, make up for our love.
I've been thinking, thinking about you, about us.
And we're moving slow, our hearts beat so fast.
I've been dreaming, dreaming about you, about us
.




Bertincourt..

Assise à la table d'une taverne, je tentais de répondre à une missive. L'envie n'y était pas et c'est une crampe au ventre qui me tira de mon semblant de concentration. Je m’enfonçai dans mon siège. Mon dos si affreusement douloureux se rappela à mon bon souvenir, les punitions infligées devraient cesser à un moment ou un autre, ou Seed finirait par se poser des questions. Les deux mains sur mon ventre, j'essayais de me dire qu'il y avait encore quelque chose dedans et mes yeux se fermèrent.

J'avais peut être simplement faim. Bon sang..ça faisait combien de jours que je n'avais rien avalé ? J'avais arrêté de compter à trois..Ah si la veille Melissandre avait eu la bonne idée d'apporter des pommes autour du feu de camp. Le quartier cuit était délicieux. Mi-croquant mi-mou..un délice sous les dents, un joyau pour le palais.

Je caressais mon ventre..Il était si vide à présent, je devais absolument accepter les faits, j'étais comme une coquille où il manquerait les cerneaux, comme une coupe de champagne où il n'y aurait plus de bulles..Vide oui, sans goût..amer.

Je vois une chose difforme..Mon regard cherche, s'adapte lentement à cette brume qui semble venir de nul part.. Les contours se dessinent lentement jusqu'à découvrir le minois d'un bébé brun. Il est beau..si beau. Il «Lui » ressemble. Mon cœur se serre et je tourne la tête. Non..je ne veux rien voir, cet enfant n'est pas le mien, je ne le porte plus, il est mort..MORT !

Des mots sont soufflés à mon oreille, je n'arrive pas à distinguer, la voix est fluette, fragile et puis soudain elle devient grave et orgueilleuse. Je me retourne, il est là..Il tient l'enfant dans ses bras et me regarde avec un air de défi, avant de me balancer un « C'est mon fils ! Ne le touche pas ! Dégages, je ne veux pas de toi ! Tu n'es bonne à rien ! Aucun pouvoir ! Aucun destin...Tu n'es rien Carrie..rien du tout ».

Mes mains tentent d'attraper cet enfant..il est à moi..il est mort mais il est à moi..Non il ne peut pas me l'enlever. Je l'aimais déjà avant qu'il soit né..

Je voudrais lui dire, le supplier de me le rendre, mais je ne peux pas, ma bouche ne peut s'ouvrir, aucun son ne sort.. Mes doigts effleurent mes lippes..qui sont cousues..quelqu'un a cousu mes lèvres. Je tire sur ce qui semble être un fil..il est assez long pour que je le vois. Un fil d'or..de l'or.

Mon regard se reporte sur « Lui » et « Notre fils » puisqu'il s'agit bien d'un garçon, je n'en ai aucun doute.

« Lui », il me regarde, avec ces yeux d'acier qui sont vides de tout sentiment. Rien qu'en me regardant, il me bouleverse, il me fait plus mal encore avec ce silence pesant. L'enfant semble dormir contre le torse de son père....il était mort..là dans ce baquet. C'est Ald qui m'a aidée..elle sait elle, qu'il est mort, que jamais je ne le reverrai.

Je veux crier son prénom..ce prénom que nous avions choisi ensemble bien avant de savoir que nous aurions des enfants.

Mes doigts tirent sur le lien qui se découd inévitablement en arrachant mes lèvres au passage.

Garion !!

J'hurle alors qu'Il se tourne déjà pour partir avec MON fils. Je me lève, mais n'y arrive pas..je suis attachée, de toutes parts comme il aimait le faire. Je suis incapable de bouger. Pourtant il le faut..Garion, il a besoin de moi, je suis sa mère. A qui va t'il le confier ? À sa femme ? Elle acceptera comme elle semble avoir tout accepté ses caprices..

Une douce chaleur envahit la pièce, la brume se lève, je tourne la tête, oubliant un instant l'enfant.

Il est là..

Mon chieur..celui qui affectueusement m'appelle sa chieuse..Il est là, il est arrivé à temps et lentement retire les liens qui me retiennent.

J'ai besoin de sa chaleur, j'ai besoin de sa peau, de la douceur de ses mots. Il m'attire à lui, me calme de ses caresses sur mes épaules, il m'étreint et je me sens si bien.

Pourquoi il me remue l'épaule..ça va oh..c'est bon hein ! J'ai compris !.


- Ohai, l'effondrée


J'ouvre les yeux, il est là..juste là à coté de moi dans cette taverne. Encore plus beau et pétillant que dans mon souvenir. Bon il est sale ! Il aurait pu aller se débarbouiller mais tant pis..je lui saute au cou. J'ai besoin de le toucher..oui de voir qu'il est bien réel, pas un rêve. Je veux juste ses bras..qu'il serre aussi fort qu'il le peut..La suite on verra.

THE END

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