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[RP] Chalon libérée, Chalon au peuple.

Emyle
Et voilà l'intéressé en question qui venait rouvrir son four à inepties. Il l'écouta un léger sourire aux coins des lèvres, hochant sarcastiquement de la tête, avant de lui répondre.

Aaaah Eurynome, mon diffamateur préféré ! Comment va votre pathétique couard de maître, trop terrorisé pour montrer le bout de son nez en place publique depuis ses « déboires ».
Vous marquez un point pour la rime mon cher, mais quant à l'adjectif, il sied bien davantage à celui qui vous envoie, quoiqu'il déteint rudement sur vous ces derniers temps...

Je ne suis pas venu ici pour vanter les mérites de ma liste, j'en ai simplement parlé parce que contrairement à l'assemblée de puants qui vous accompagne et à tout ce que vous pourrez dire, nous avons un vrai projet d'avenir pour la Bourgogne. Dites moi, qu'est ce que vous faites vous ? A part insulter et critiquer à tout va ? Qu'est ce que vous faites à part répandre votre aigreur à qui veut l'entendre, cracher sur toutes les bonnes volontés de Bourgogne ? Rien, strictement rien, vous êtes cette mouche en été qui ne cesse d'agacer en se posant constamment sur le corps, et on peut bien la chasser à maintes reprises, elle revient toujours, si bien qu'on finit par la supporter, sans y prêter plus d'attention, sans qu'elle n'ait plus le quelconque impact sur nos vies. Saviez-vous que les paysans ont plantés dans leurs champs, des épouvantails à votre effigie ? J'en ai moi-même un dans mes vignes, il fait des miracles ! Et les enfants qui les jours de fêtes, s'amusent à frapper avec un bâton, les yeux bandés, des représentations satiriques en papier de votre maître, remplies de sucreries... Ah ça, vous nous faites bien rire !

Ce n'est pas avec nos listes que nous allons remonter la Bourgogne dites vous ? Et bien ce n'est certainement pas avec des individus comme vous, avec un pois chiche en guise de cerveau qu'on y parviendra. Le peuple de Bourgogne humilié et manigancé ? Mais dans quel coin malade de votre esprit mon ami ? Vous êtes de la pire espèce, comme tous les ostracisés, vous êtes la gangrène de la société, vous parlez d'hypocrisie, de mensonges et de magouilles... Mais de qui vous fichez vous Eurynome ?! Vous êtes le premier représentant de ces tares !

Quant à votre tribunal de pacotille qui a moins de légitimité et d'impact que les varices de ma grand-mère, vous pouvez bien vous le fourrer ou je pense mon cher. Vos menaces sont si effrayantes comme j'en aurais presque mouillé mes braies.


Puis l'attention du russe fut détournée par un second intervenant, qui comme son collègue-marrant tiens, encore un hypocrite dans toute sa splendeur- parlait réellement pour ne rien dire, et le tutoyait par dessus tout, il lui semblait pourtant qu'ils n'avaient pas gardés les « gorets » ensemble.

Mais alors vous êtes champion dans ce domaine messire ! Déjà le jargon religieux et le bourrage de crâne... quand on prétend dire des choses importantes, ça fait pas très crédible hein... Première nouvelle pour vous, au même titre que notre ami ici présent, je serais ravi d'avoir un exemplaire de votre torchon spirituel, les feuilles de chêne c'est bien... mais je recherchais justement quelque chose de plus doux pour... enfin vous voyez quoi.

Votre opinion est faite sur le peuple de Bourgogne dites vous ? En trois jours ?! Et bien, il va apprécier ça c'est sûr ! Se faire un avis en si peu de temps sur un peuple dont on ne connaît rien, qu'on n'a même jamais rencontré mais qu'on a seulement spolié, ça c'est fort. Mais allez, dites nous tout, éclairez de vos lumières nos pauvres vies misérables !

Ensuite, bon ce n'est pas le sujet, mais visiblement vous voulez en faire votre vache grasse. Je ne suis pas ici en tant que politicien mais en tant que bourguignon outré par votre présence et vos agissements. Oui oui, un de ces gens du peuple dont vous parlez si bien, et qui voyez, peuvent avoir une voix. Et heureusement d'ailleurs, parce que si je vous laissais déblatérer vos immondices religieuses et démagogues sans réagir, quel piètre citoyen serais-je ! Voyez, je parle en mon nom personnel, pas celui de ma liste, pas celui des autres, à votre instar.
Puis il cru délirer à certaines paroles du triste sire.

Citation:
Visiblement l'art de la guerre vous semble bien obscur car si vous connaissiez un temps soit peu le coût en ressources et en nourriture le déplacement de nombreux hommes et femmes en armes, vous sauriez qu'il est trés important alors que sont les quelques pièces d'une mairie dans la balance ? rien, absolument rien.


Pardon ? Alors vous et votre bande de trous du culs vivez sur une intendance moisie, il est donc légitime de piller une mairie de temps en temps c'est ça ? « Les quelques pièces d'une mairie »... Elles ne représentent peut-être pas grand chose pour vous, mais ces « quelques pièces » appartiennent aux chalonnais. Ce coffre messire, c'est celui de Chalon, en aucun cas le vôtre, et en aucun cas il n'est destiné à financer votre indigne expédition.

Encore une fois messire, les bourguignons savent s'occuper de leurs affaires. Mêlez vous des vôtres et décarrez.

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Arcenyk
La blonde écoutait avec patience la palabre de l'homme. Dans tous les cas, il avait du perdre la suite de son nom... il ne correspondait plus à Emyle et une nuit. Il avait quelque peu de passion dans ce qu'il disait et semblait persuadé de son discours.
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Jheane
Mais qu'est-ce qu'il parlait pour finalement en dire très très peu, ce sieur.
Beau discours contenant plus d'injures, évidement, que d'idées à retenir.
Bref, une compagne est une campagne et tous les moyens sont bons pour se faire entendre, encore fallait-il que tous entendent car il était lassant, répétitif et arrogant.


J'te parle tout bas sans quoi, ça va lui donner une autre raison de la ramener.
Tu ne trouves pas qu'il crache plus de venin à lui tout seul que nous tous réunis?
Ça divise vachement ce genre de discours, non?
J'me d'mande comment le peuple peut encore le croire.
Bref, il est vrai qu'ici le peuple est si peu nombreux que tous se trouvent sur les listes, près à écorcher son voisin pour accéder à un post qui lui permettrait d'ajouter particules à son nom.
Raison pour laquelle il se dit homme du peuple...


Roulant des yeux en hochant la tête, elle emmena son amie vers les tonneaux sur lesquels elles pourraient assister au spectacle sans se fatiguer.
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Vignolles
S'approchant des filles grimpées sur des tonneaux, il leur glissa un mot.

Vous l'avez égorgé les filles ?
Nan parce-qu'il vocifère pour rien dire c'est une maladie vous croyez ?
Il est pas fichu d'aligner deux mots sans glousser comme un dindon c'est qu'à la longue les gens du coins doivent plus rien entendre.
En tout cas c'est bien un goret qui s'engraise avec les écus des pauvres gens et qui veut pas voir sa place au conseil lui passer sous le nez, suffit des les écoutés parler.

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Andrew_largs
Vignolles avait touché un point crucial.

V., oui, l'homme est surement malade. En tant que l'homme de le médecine, je suggère deux traitements :
Le premier, ce est quelques saignés. Disons un petit dizaine. Ce devrait le calme un peu déjà.
Ensuite, je crois que le utilisation de le pal va permettre de chasse le mauvais de son corps. Je save que ce est un technologie un peu dans l'avant-garde, mais il faut être audacieux des fois. Et comme il semble être très malade, ce va surement aide beaucoup. Si ce est pas lui, Chalon au moins va se sentir bien mieux après.

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Andrew Largs, Réformeur
Argumentum baculinum

D'autres RP d'Andrew

Asclepiade
Le Vicomte avait été appelé à reprendre du service alors que sa précédente mission avait été assez calme...Pas trop de brigands à se mettre sous la main et voila qu'en la bonne ville de Chalon, il y en avait assez pour incommoder les habitants...J'espère qu'on lui avait pas menti sinon il serait de mauvais poil...et cela pouvait durer..d'éternelles minutes. En plus il n'avait même pas pu passer en son domaine pour se reposer un peu...Son dos à nouveau le faisait souffrir comme à son habitude lorsqu'il n'était pas assez frais. Un cadeau d'un des innombrables champs de bataille qu'il avait arpenté.

Bref il avait revêtu l'armure des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem comme à son habitude lorsqu'il était prêt à combattre. La seule chose qui le chagrinait, c'est que cela se passait sur son sol natal, la Bourgogne. Bref l'heure n'était pas à l'introspection.


[Chalon, petit matin du 5 mars 1463]



L'armée du Vicomte était arrivée à destination devant les murs de la ville de Chalon. Les premiers ordres furent donnés. Une tente de commandement dressée sur une place facilement défendable en cas d'attaque surprise fut érigée. Les sentinelles prirent position. Les soldats se préparaient...

Une fois qu'il eut inspecté le camp militaire et que tout avait été mis en place, il gagna la tente pour réfléchir à la suite des événements en attendant la venue du maitre de ces terres, le Duc de Bourgogne...

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Président du Collège de la Noblesse Bourguignonne
Charlotine
Au petit matin, le 6 Mars 1463

Voilà quelques jours que nous étions sur Chalon. Les choses se passaient plutôt bien. Les discussions allaient bon train sur la place publique tandis que certains nous dénigraient sans savoir alors que d'autres appréciaient notre venue. Rien de vraiment anormal quand on y pense.

Nous participions tous activement à la vie de la ville en travaillant la journée à la mine et en défendant ses murs le soir. Et après on allait nous taxer de "pilleurs" et autres quolibets? Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre! Quel brigand digne de ce nom se casserait la tête à prendre une ville pour s'en occuper ainsi de la sorte par la suite? Heureusement que Déos était témoin de nos œuvres lui!

En plus, c''est à peine si j'avais le temps de profiter des bras musclés de mon beau blond. Autant dire que le sacrifice n'était pas mince! Mais la cause avant tout, c'était le mot d'ordre. Et puis, nous défendions côte à côte, je ne perdais donc pas tout.

Bref, une nouvelle nuit se terminait. Je m'étirais alors que le soleil était en train de pointer son nez, et là, j’aperçus des étendards. Une armée? y a une guerre? Petit regard à droite, petit regard à gauche. Petit regard sur moi même. Pas d'épée. Ah oui .... c'est vrai ... j'avais jugé cela inutile. Un bon coup de pied bien placé me semblait suffisant pour éloigner une personne mal attentionnée de la mairie.

Je relevais à nouveau la tête, un petit sourire sur les lèvres. Une armée! et je me tournais vers mes compagnons en la pointant du doigt.


Hey, les gens, vous avez vu? on a de la visite! Il faut prévenir les habitants qu'ils défendent leur ville coute que coute. Ces malfrats veulent venir leur reprendre leur liberté. Ils ne doivent pas tolérer ça!

Je m'étirais une nouvelle fois. Sinon, y a quoi ce matin pour le p'tit déj?
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Arcenyk
Selon la coutume après une prise de ville, ils passaient leurs nuits dehors sur les remparts à guetter au loin le moindre mouvement. Au loin, elle aperçut un nuage de poussière, le bruit de sabots battant la terre, quelques vociférations. La main en visière, elle aperçut quelques hommes, certains cottés, casqués et armés, d’autres vêtus plus modestement munis de fourches et de bâtons.

Nul besoin de sonner la cloche, ils avaient réveillé la ville en s’installant en bas des murs. D’un pas tranquille, elle rejoignit ses compagnons qui autour d’une table discutaient stratégie.

Les réserves de nourriture et d’armes étaient inventoriées puis distribuées, les bassines de cire et de poix étaient prêtes à être déversées sur les assiégeants, des bûchers prêts à être incendiés pour les faire reculer.

Cette ville libérée sera défendue avec acharnement.

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Jheane
Un peu plus tard que le petit matin, après le tour de garde, après ses touillages de soupe, après son marché,après sa visite à Andrew... Quoi? Ben oui, c'est toujours le matin, oui!

Andrew était prévenu du beau monde qui lui faisait l'honneur d'assister à son spectacle.
Il lui restait à aller trouver l’élite des spectateurs, derrière la porte de Chalon...

Quelques gardes chalonnais en faction lui barrèrent le chemin.


Méheuuuu, ch'sais bien qu'vous faites vot'boulot, mais quand même, laissez-moi sortir, j'en ai pas pour longtemps...

Gros méchants yeux.

Non? Juste ma tête, mmmm?

Gros méchants yeux.

Non! Et.... parler fort, ça, ch' peux?

Elle trépigne.

Gros yeux moins méchants, à peine à peine.

Sourire large et carré de la Jeje.
Cherche un gros caillou...oops, aux pieds du soldat...le ramasse et se met à taper de toutes ses forces sur la porte.


Héééééé la derrière, v'm'entendez?

Vuiiiiiii.

Alors, patientez hein. Notre marionnettiste n'est pas prêt.
Pi, fallait pas v'nir si tôt, le spectacle c'est l'soir pis tant pis.
J'vous aurais bien fait passer mes maïs soufflés mais...
Approchez...Y a l'autre gros musclé là...

'fin bref.
J'vous laisse.
A plus tard, j'viendrai vous appeler!


Merci au garde d'une main qui s'ouvre et se referme, sans trop insister, sait-on jamais. Brutus sommeille en chacun de nous.
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Foster
Au petit matin du 6 mars

Alors que Foster avait miné toute la nuit et rammassé le fer à la mine au sud de chalon pour que les artisans de cette bonne ville libre puissent travailler, Il rentrait à présent afin de déjeuner un peu.

approchant d'un groupe d'amis il entendit une chose interressante


Une armée est arrivée ce matin au pied des remparts

Ha non, c'est pas ça en fait

Sinon, y a quoi ce matin pour le p'tit déj?

Voilà une question très pertinente le matin en arrivant au village

Bonjour les amis, vous avez vu cette belle armée, avec son étendard noir et l'écusson du duché de Bourgogne aux portes de la ville ?

Enfin, sinon, il y aurait un peu de pain pour déjeuner, j'ai une faim de loup, ou de lion je sais pas, mais j'ai faim !


C'est que le travail à la pelle et la pioche dans les galeries était fatigant et au petit matin, il faisait bon nourrir son homme pour affronter la nouvelle journée

Reformez les groupes, ce soir on défend le pouvoir

Les ordres étaient donnés, il fallait défendre la ville.
L'armée qui était arrivée devait sans doute vouloir entrer en ville et il n'était point question de les laisser reprendre la liberté de ces braves chalonnais.
Ils semblaient heureux de vivre ainsi, tout ce passait pour le mieux et chacun faisait son train train sans nulle contrainte, sans nulle peur, sans oppression...
Mais le travail, c'est le travail et les ordres sont les ordres.
Foster rejoignit donc son groupe et décida de faire une bonne sieste, éventuellement, toute la journée, pour être en pleine forme cette nuit

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On est maitre de ses pensées mais prisonnier de ses déclarations
Emyle
Et voilà que le masque tombait. Masque de feuilles fanées et stériles. Masque du lâche et de l'insignifiant. Sitôt le nez mouché, son pathétique vis à vis rejoignit les jupes de sa mère installée non loin sur un tonneau. Pas plus de répartie qu'un insecte l'ami. Du moins tout autant que le reste de sa compagnie qui visiblement n'en menait pas large. Ils étaient bon pour faire du bruit et nous casser les oreilles de leurs inepties, mais quand on leur opposait un tant soit peu de résistance, les chiens rentraient à la niche.

Un sourire moqueur naquit sur les lèvres du russe à la vue de cette petite troupe qui se complaisait en messes basses et autres pignolages. L'image reflétait bien le genre d'individus pourtant : magouilleurs opportunistes et insinuants, trop dérisoires et individualistes pour participer au bien commun, sinon le leur exclusif. Il eut espéré un autre dénouement mais qu'importe, celui-ci n'en était que reporté.

Haussant les épaules devant tant de faiblesse d'esprit, le sourire de Korsakov devint carnassier et il adressa aux joyeux lurons un magistral bras d'honneur avant de quitter la place publique. Il avait d'autres chats à fouetter à vrai dire, mais pour sûr, il garderait les plus grandes verges pour le fondement de ces scélérats.

Tendant l'oreille, il se prévint d'une très probable attaque dans le dos, signature bien connue des deux groupuscules tapageurs. La prochaine fois qu'il recroiserait leur route, ce serait la hache à la main.

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Magenoir
Toutes les nuits ils défendaient, tandis que la journée ils faisaient vivre le marché, la mine, et les tavernes en fin de journée.
Une vie simple, dénuée de contraintes, voilà ce qu'abritait Chalon ces derniers jours.
Evidemment, tous ne partageait pas le même avis, et certains en venaient à s'affirmer, à donner leur avis, parfois cela tournait aux insultes, malheureusement...mais après tout, la liberté c'est aussi cela : pouvoir donner son avis sans crainte d'être jugé.
Quoi qu'on puisse en dire, leur mission était un succès.
Oui, le Lion de Juda et Fatum avaient triomphé. Réveillant le village endormi, faisant grand bruit dans toute la Bourgogne jusqu'à en faire trembler les pauvres nobliaux en quête de pouvoir. Tous se battaient pour des élections, certains utilisaient la présence du Lion comme argument de campagne, "chassant l'insécurité", chaque liste tentait de tirer profit de la situation, accusant un tel ou un tel de ne pas avoir fait son travail.
Ridicule était tout ce que pensait Mg. Mais, après tout, cela ne pouvait que donner davantage de crédit à leurs propos.
Espérons que le peuple sache voir cela, pensa t-il. Tout était entre leurs mains.

Sur les remparts dès le matin, il assista à l'arrivée de l'armée, au déploiement, et à la cohue qui débutait devant les portes de la cité et au sein de la cité pour l'organisation de la défense.

Mg, lui, restait calme, méditant, réfléchissant sur la nuit qui allait arriver.
Etant allé récupérer son épée et son bouclier, délaissés jusqu'alors au sein de Chalon dont on ne pouvait craindre aucun mal, c'est en fin de journée qu'il gagna les remparts.
S'asseyant, et fermant les yeux, se concentrant sur le probable combat à venir.
Il ne souhaitait pas se battre, il ne souhaitait pas voir le sang couler à Chalon.
Aucun mal n'avait été fait lors de la libération.
Mais là, en bas, avaient jaillis des nobliaux avides de pouvoir, défendant Chalon pour se redonner une image qu'ils n'auraient jamais. Mentant, affirmant venir aider le peuple pour au final mieux l'asservir...

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Non Inultus Premor
Arcenyk
Assise à côté de MG, elle astiquait ses armes avec un bout de tissu provenant du mantel de MG…. Mantel de luxe, ça ne pouvait que briller plus et éblouir les assiégeants. Ils étaient venus en paix, ils étaient là, apportant aide, joyeuseté et autre vision dans cette ville mourante et désolée. Était-ce cela l’insupportable pour l’Orchidoclaste actuel Duc ?

Elle jeta un regard vers MG et soupira à cette pensée

Déos! C'est Toi qui rassembleras les gens, un jour - en quoi il n'y a point de doute – Déos vraiment, ne manque jamais à Sa promesse

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Aysun


Et voilà la brune qui arrive, essoufflée et décoiffée (mais ça se voit pas vu qu'elle a revêtu son beau foulard des grands jours de fêtes) .

Salvé les frangins!
Dites, c'est l'bordel pour venir jusqu'ici! ya des gens aux portes de la ville, bin z'y croyez qu'ils m'laissaient pas passer! Il a fallut qu'j'escalade les remparts ! ça m'a prit 72 heures! ouais! 72!


On pourrait croire que la sicaire exagère mais non. 72h c'est le temps qu'il lui a fallut pour être là.

C'qu'il faut pas faire pour être avec les copains quand même ...
Bon ... C'pas tout mais fait soif ici! On m'a dit qu'y avait du bon vin en Bourgogne. Vrai?
Jheane
Assise un peu à l'écart, elle avait fini d'astiquer ses armes, d'affuter l'extrémité de son bâton aussi, un côté rond pour frapper, un pointu pour transpercer.
Il ne se passait rien d'intéressant en bas. Les heures s'égrainaient et Jeje s'ennuyait déjà.
Son humeur était trop inégal, tantôt enthousiaste et serviable, tantôt ronchonne à cause de ce qui se passait.
C'est vrai quoi et
ce cureton qui donne sa bénédiction pour la préparation d'un génocide au cœur même de sa Bourgogne!! Se surprit-elle à dire tout haut ce qui auraient dû être des pensées!

C'est pas qu'elle avait peur, au contraire, elle avait même pris la peine de se changer en se vêtant tout de blanc. Pardi, au Jardin des Délices, on y entre propre, fraîche et belle...en principe sauf que là, le rouge et le blanc s'épouseraient-ils?

Entièrement absorbée dans ses réflexions, la Jeje reconnut soudain une voix telle un champ familier et...


AYSUUUUUUUN!
Mon amie, ma sœur, mon aile... viens dans mes bras.
Te voilà enfin, bon sang d'bon sang.

T'as soif? Ta faim? T'veux quoi?
S’excitait-elle en fouillant dans les réserves du Lion et extirpant non pas un Bourgogne...elle n'en n'avait pas envie, mais unVully d'exception sorti de derrière les fagots. Ça, ça ne se refusait pas!

Tiens ma naile, bois. Pas d'gob'lets mais tant pis, à la guerre comme à la guerre!

P'tain, en parlant d'guerre, t'as vu ça? Toute une armée pour des bienfaiteurs, l'est pas belle la vie??

Allez, trinquons et rendez-vous là au-dessus, si ça se fait.
Promis, si j'le rencontre, j'dirai un mot pour toi.

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