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[RP] Chalon libérée, Chalon au peuple.

Foster
[Au petit matin, dans une salle de la mairie]

mhhhummm NON pas taper, pas taper

Foster était entrein de se reveiller et il sortait doucement d'un cauchemar.
Une Femme s'acharnait sur lui, à coup d'épée, et il n'arrivait pas à esquiver les coups.
Un bruit, des cris, Puis le silence.

Il ouvrit les yeux et voulant se lever une main lui carressa la joue


ça va aller, calme toi et repose toi

Foster refferma les yeux ne comprenant pas ce qu'il se passait.
Il se souvenait alors et la memoire lui revenait lentement.

Une armée qui force l'entrée de la ville pour aller voir un spéctacle de marionnettes.
Le maire qui leur refuse l'entrée.
Lui qui est là, avec le maire et cherche vainement une arme.
le chef de l'armée qui tombe à terre.
Une femme qui s'approche, une fourrure d'ours qui lui couvre la tête.
Son épée, qui vient soudain lui carresser les côtes, il tombe et l'oursonne qui s'acharne sur lui.


NON pas taper, pas taper

Il sursaute à nouveau et réalise alors qu'il a bien failli aller rejoindre le très haut.
Il réouvre les yeux essaie de nouveau de se lever, puis retombe et se rendors

_________________
On est maitre de ses pensées mais prisonnier de ses déclarations
Dark_fairy
[la Mairie, devant, derrière et dedans]

Elle devait défendre ... Avec Foster qui lui avait demandé de ne pas la quitter car il voulait la protéger !

C'est alors, n'écoutant que son courage et la rage de vaincre, elle avait foncé dans le tas, tel un boulet lancé, frappé au milieu de l'armée ... Elle avait cogné avec force tant et plus que Dark ne savait plus si la dame était morte ou juste assommée sous ses coups qu'elle voulait mortels.

Elle quitta sa victime puis se lança sur le chef de l'armée, se rappelant les paroles de son futur beau frère:
toujours viser la tête ma chère Dark

Alors, elle chercha la tête pensante ... Ou est il cet Alcepiade qui fanfaronnait sous les remparts croyant son affaire faite!!! Mais que croyait il? Qu'il allait gagner?


taïaut ...Taïaut
je fonce sur l'ennemi ...
Non tu n'auras pas mon Foster...faudra que tu me passe sur le corps!!!!

Avais-je crié haut et fort dans la foule .
Tout est passe si vite....le corps de l'ennemi s'est effondré.. Mon bâton s'est rompu et j'ai encore frappé, frappé...

Puis j'ai crié, criéeeeeeéééée...Foster pour qu'il revienne !!!
Au milieu des assaillants, on me dit qu'il est dans la mairie...mourant ou pire!!!

J'y cours vite...
Je pousse la porte tout en jetant un regard qui mélangeait incompréhension tout en criant Vengeance!!!
Je le vois gisant sur le sol, un corps posé a même le sol!!!


Ô.....ils me l'ont abimés !!!!!

Tout en étant tout près de lui, Dark s'était effondrée comme une masse, assise sur ses genoux, elle avait place la tête de Foster sur ses cuisses et tout passant sa main dans les cheveux de son bienaimé, les larmes avaient tracés des sillons sur ses joues, glissés sautés pour finalement rebondir et s'écraser sur le front de son Foster.

Puis, retrouvant tout son flegme lui sortit sa tirade


Bon, maintenant, on fait quoi?
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Dark-Fairy...un conte qui commence toujours par "Il était une fois...."
Godefroy_
[Matin, à l'heure où blanchit la campagne]

Godefroy était épuisé.
L'assaut cette nuit l'avait laissé indemne mais de peu.
Qu'était devenu celui qui l'avait frappé ? Peu importe.
De part et d'autres, des combattants étaient tombés.

Qu'était devenue son amie de voyage, la brise noisette ?
Hier encore, côte à côte sur les remparts à repousser les bourguignols.
Et maintenant ?

Le plan de la journée était tout trouvé : dormir, faire le tour des hospices avant de rejoindre le groupe ce soir.
Pour quoi faire ? Reprendre les armes, partir ? Mystère.
Moins il en savait, mieux cela valait.

Mais il avait un rêve : prendre Dijon !

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Vignolles
[Chalon, au matin du 6 Mars, derrière les remparts d ela ville]


La nuit fut calme quand au petit matin la cloche retentit pour avertir tout le monde. L'armée au pied des rempart mouvement, c'est l'agitation de toute part chacun ayant un poste à tenir.

Alerte ! Ils arrivent !

Vignolles monta à son poste sur les remparts, il regardait autour de lui, ses frères et soeurs étaient là à ses cotés comme à chaque combat, chacun protégeant l'autre plus que sa propre vie.
Les soldats en contre bas faisaient mouvement et les flèches commençaient à pleuvoir sur les remparts pour couvrir l'approche des hommes en armes.
Ci et là des hommes tombaient, les flèches frappaient sans distinction soldats, hommes, femmes, enfants qui pourtemps n'avaient rien demander.

Dans la bataille Vignolles aperçut un homme couvert d'une armure de la tête au pied qui avait fait une brèche non loin de lui. Il décida d'aller aider les compagnons de Fatum débordés par le nombre.
Avec quelques hommes ils foncèrent sur ses soldats qui se battaient comme des ours enragés. La bataille fesait rage et chacun frappait de toutes ses forces. Tournant la tête Vignolles aperçut Sacha qui frappait l'homme de fer le blessant légèrement au bras. S'approchant à son tour de l'homme de fer il lui asséna plusieurs coups d'épées au flan et aux membres sans que cela ne semble lui faire le moindre mal.
Vignolles s'acharna sur l'homme frappant de toutes ses forces quand un dernier coup d'épée vint le frapper sur le haut du crane faisant voler son casque à terre.
Reculant d'un pas pour en finir avec un dernier coup qui lui pourfendrait le crane, Vignolles vit son épée stoppée net par un des soldats venu le défendre. Aussitôt l'homme se mit à hurler.


A moi ! Asclepiade est à terre !


A cet instant un tournant se fit sentir dans la bataille, d'une défaite évidente la chance semblait leur sourire. En effet l'homme en question n'était autre que le chef de l'armée ennemi "Ad maiorem Burgundiae gloriam ".
Les soldats qui avaient fait une percée dans la défense se regroupaient tous autour de l'homme à terre.
Profitant de la confusion qui régnait Vignolles prit l'initiative de resserrer les rangs autour de cette brèche alors que l'ennemi faisait marche arrière. Ce fut à cet instant aux lueurs de l'aube la fin des hostilités.

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Jheane
Deuxième nuit de veille peu avant l'assaut suivant.


Les soirées se suivent et se ressemblent.
La mine, l'étal en journée.
Petit tour en taverne pour y rencontrer quelques êtres intéressants.
Et enfin, après trop peu de repos: les remparts.

Un coup d’œil sur les armes bien posées à ses côtés, un regard vers ses frères et sœurs bien silencieux, certains dans leur concentration, d'autres luttant contre une fatigue déjà pesante, d'autres encore pensant sans doute à leurs compagnons blessés.

Jheane, elle, mélangeait tout ça dans son esprit et elle n'aimait pas!

Une bonne rasade de vin devrait la réconforter et lui rendre le peu d'aplombs qui lui faisait défaut sur l'heure.

La lune pleine permettait de bien voir. Elle s'installa, se servant des genoux du voisin comme oreiller et décida de se détendre avant les représailles.

Déos l'avait épargnée la nuit dernière... En serait-il encore ainsi?

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Elyass
Il était déjà très tard dans la nuit lorsqu'Elyass parvint enfin à la muraille. Il ne pu que s'étonner devant la tension palpable qui y régnait. Ils avaient gagné une bataille, mais la guerre était loin d'être terminée. Tous s'en rendaient compte en cet instant tandis qu'il attendaient patiemment la deuxième vague.

Comme le calme avant la tempête, l'heure des dernières volontés, des énièmes prières pour espérer le salut de leurs âmes. Certains aiguisaient scrupuleusement leur lames, les quelques archers comptaient leurs flèches, en silence. L'heure était à la concentration, chacun savait qu'il ne leur sera pas fait de quartier s'ils étaient défaits. Il fallait donc tenir cette ville à tout prix.

Il avança un instant par les remparts, salua d'un signe de tête doublé d'un regard solennel tout ceux qu'il reconnaissait. Ses pupilles dérivèrent un instant vers l'horizon lugubre, par delà le mur. Il fonça les sourcils, grelotta légèrement. La lune laissait paraître un brouillard épais, un vent glacial qui se faufilait implacablement entre les fortifications, entre les vêtements des combattants. Une atmosphère malsaine, comme si des bêtes démoniaques allaient bientôt surgir de ces ténèbres. Il faut tenir !

Non loin, la Betchète des Lions semblait plus rêvasser que concentrée. Petit être, elle semblait inquiète. Nichée dans un coin, du vin à la main. Elyass s'approcha puis s'accroupit bientôt en face de cette dernière. Il tendit la main, montrant sa paume calleuse d'un sourire malicieux.


-Pour vot'sobriété dans la bataille, il serait préférable de partager un peu d'vot'vin la Lionne. Pensez pas ?
Asclepiade
« Une armée s’entretient mille jours durant et ne s’emploie qu’un moment. »- Proverbe chinois




[Chalon, devant les remparts, par une froide nuit de mars 1463]

Il était las et là, encore une fois pour cette Bourgogne qu'il avait tant servi. Cette Bourgogne qui encore à ce moment là avait besoin de son bras, voir de sa vie. Ainsi était la cause la plus sacrée de la Noblesse Bourguignonne : protéger au péril de sa courte existence - qu'était ce une vie humaine à l'échelle de l'immuable course de l'astre roi ? - le Duché de l'Eternelle Bourgogne. Et le Vicomte à cet instant remplissait ce devoir qui était pour lui le plus élémentaire.

La Stratégie avait été arrêtée en présence du Duc de Bourgogne. Les ordres retransmis. Les soldats fourbissaient les armes. L'agitation avait gagné le camp de l'Armée. Cette agitation que l'on retrouve avant le silence de mort annonçant le début de la bataille. Dans le campement, certains se faisaient plus silencieux, d'autres plus volubiles. Chacun s'affairait suivant la tâche qui lui était dévolue.

Et pendant ce temps, Asclé, dont les sons et la cohue arrivaient, atténués aux oreilles, se perdait dans ses pensées. De combien de batailles, celle ci était elle le rejeton ? A combien de conflit avait il participé? Combien de fois avait il été blessé ? Lui même ne s'en souvenait pas ou plus. Son corps gardait le sinistre compte, témoignage d'une moitié de vie passée sur les conflits de son temps. Dans ces prunelles, un feu sombre commençait à s'allumer faisant écho aux torches allumées ici et là. Ses pensées, s'effilochèrent, s'évanouirent au fur et à mesure qu'une sombre détermination montait en lui. Le regard se fit plus dur, plus intense aussi tandis que sa main cherchait la garde de son épée et l'oeil averti eut noté que la main vicomtale semblait marquer un léger pas de danse lorsqu'elle trouvait le froid métal..

Ce n'est que lorsque le visage, d'ordinaire si calme du vicomte, ne se fit que froide détermination, qu'il sorti de sa tente de commandement, et gagna le carré réservé à son Etat Major et les salua un par un puis il prit la tête de la colonne pour gagner les remparts de Chalon où déjà les soldats prenaient position suivant les ordres donnés. Il n'était pas le genre de lieutenant général qui donnait ses ordres à l'arrière. Non il était de ceux qui prenait part aux batailles quitte à recevoir de méchants coups...Lorsqu'il fut en position il leva son épée et l'abattit, donnant ainsi le signal de l'engagement.

Les hommes avaient fait des repérages de la robustesse des remparts et ils avaient identifié des zones plus fragiles que d'autres. C'est vers ces zones justement que le feu de l'armée et les hommes se concentraient. Les archets avaient reçu l'ordre de tirer sur le haut des remparts et de fournir un tir nourri de façon à ce que les hommes en bas puissent faire brèche.

Finalement enfin après pas mal de blessés et d'efforts, brèche se fit et Asclé n'écoutant que son courage ou peut être pris dans la grisante euphorie, s'engagea presqu'aussitôt. Il donnait des coups d'une froide efficacité, coupant et blessant par ici et par là. Il recevait des coups mais pour le moment son armure parait les principaux. Un groupe de soldat près de lui, ils se frayaient un passage rouge sang...C'était beau et un spectacle d'une terrifiante beauté...où l'humanité montrait son visage le plus hideux et c'était souvent ce qu'elle savait faire le mieux : tuer son prochain !!!

Le Vicomte donc taillait lorsqu'il aperçut du coin de l'oeil une femme qui s'avançait pour le tailladait et il arrêta son bras pour ne point la tuer...et cela lui fut fatal...comme en Artois fichtre...car déconcentré, il ne vit absolument le vil scélérat qui venait pas derrière et lui donna de féroces coups d'épée..Heureusement les premiers furent encaissés par son armure même si le choc lui lacéra les chairs..et le fit mettre pied à terre. Lorsqu'un énième coup lui fit sauter son casque...mettant son visage a nu...La position se compliquait d'autant plus... Le prochain coup serait fatal et il le savait... S'il avait été un cadet, il aurait surement eu peur mais il n'en était plus un et depuis des années maintenant. Il vit l'homme prendre des forces pour tenter de lui sortir la tête de son corps mais il n'en eut pas le temps car un de ses soldats, plus prompt que tous, arriva à son secours... Il ne vit pas qui c'était car sa tête commençait à tourner... Il entendit le soldat se mettre à hurler mais compris juste son prénom...Aussitôt ses soldats, ses frères de combat se regroupèrent près de lui mais l'élan fut stoppé. Il aurait voulu les exhorter à aller de l'avant, à reprendre Chalon quitte à le laisser mourir icilieu mais la douleur et son extrême fatigue l'en empêchèrent. Finalement ses soldats le ramenèrent vers le campement où il fut prit en charge par les médicastres qui examinèrent ses différentes blessures...Son armure l'avait certes protégé mais lui avait aussi lacéré les chairs et il se vidait de son sang rapidement. Il avait aussi reçu une vilaine blessure à la jambe...

Le Vicomte hurla lorsqu'on lui enleva son armure et perdit connaissance tout aussitôt...tandis qu'insouciant aux drames qui venaient de se jouer, l'Immortel Astre lançait ses premières flèches..éclairant alors sans fard les nocturnes drames...

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Président du Collège de la Noblesse Bourguignonne
Francesca.di.cambio
[Chalon matin du 6 mars, devant les remparts!]

Malgré sa jeunesse, Francesca avait, depuis fort longtemps, l'expérience de ces sanglants matins. Son GC Asclé lui avait demandé de le seconder, d'être l'une de ses conseillères.. Puisque l'action manquait à notre chieuse de première, elle ne pouvait refusé pareil offre!! Peu importe qui est devant, d'abord que ça se tape dessus!

Juste avant l'assaut, elle se souvient de la discussion qu'elle avait eu avec Asclé. Il lui avait dit de rester derrière lui, qu'il allait la protéger! Elle ne pu s'empêcher de réfléchir à haute voix...

Tssss!!! S'il pense que j'ai besoin de lui pour me protéger c'te mollasson!

Étant finalement venu le moment de franchir les remparts. Ascléé, son chef, aucunement galant pour un homme de son rang, ne voulant pas laisser entrer les femmes d'abord... Il entra le premier. Elle le suivi de près.

Pendant que le chef alla au combat, elle repéra le dos d'un homme qui s’affairait à défendre sur les remparts, elle arriva sournoisement derrière lui et enfonça son épée dans le dos de l'homme au niveau des côtes, une première fois. Pendant que l'homme moustachu à la barbichette se retournait vers elle, elle laisse de nouveau la lame de son épée perforée les côtes de son opposant. Pendant, qu'il tombait même inconscient, elle continua s'acharner à le piquer avec le bout de son épée à plusieurs reprises. Le sang giclait, tachant même sa jolie cape en peau d'ours!

Quand soudain, elle vit une femme furieuse, qui visiblement connaissait l'homme à la barbichette, surgir en criant un bâton à la main. Elle eut à peine le temps d'apercevoir clairement la dame, que le bâton de celle-ci heurta violemment le visage de Francesca, lui laissant une profonde coupure au front. Elle tomba aussitôt, complètement sonnée.. Heureusement que la femme n'avait pas profité de sa vulnérabilité pour la frapper de nouveau. Elle mis quelques secondes reprendre ses esprits..

Pendant que ses sens lui revenait petit à petit, elle vit Asclé, qui se prenait de violent coup d'épée non loin d'elle. Elle finit par comprendre qu'il était dans une fâcheuse position. Elle se releva, elle accouru vers lui.. Alors que le brigand s’apprêtait à asséner le coup fatal à son chef, tout en s’époumonant:
AAAASCLÉÉÉÉÉÉÉÉÉ!
Elle fit un tour de force pour parer le GC du coup fatidique. D'autres, soldats virent les rejoindre afin de protéger leur commandant. Décidément, ils n'avaient d'autres choix que de faire demi-tour pour sauver la vie d'Asclé.. Des soldats prirent Asclé pour le sortir de la ville.

Fort de son expérience d'infirmière militaire et de médicaste, voyant la trainée de sang que laissait Asclé derrière lui, elle ordonna à un soldat..


Va m'chercher des sangsues!!!
Où ça s'trouve ça?
Bin y'a surement un cour d'eau quelques part!!
Trouves en!!


Un soldat bien intentionné apporte quelques herbes médicinales

Raaaaahhh!! Mais c'est de la merde ça!! Ça ne sert à rien!! Sauf si on lui fait fumer, ça ne fera pas disparaitre ses maux!!

Pendant ce temps, des soldats enlèvent l'armure d'Asclé!

Finalement se chuchotant à elle-même..
Pis si ça saigne trop, vaudra peut-être mieux l'achever!!
Foster
La journée avait été longue et la nuit tout autant.
Dark l'avait rejoint et s'occupait de lui, cette fois, c'était son tour...
Il se souvint alors ces long moments passés à veiller sur elle en Italie alors qu'ils avaient croisé une farouche armée.
Mais là, cette fois, c'est lui qui avait bien failli y rester.
Il s'était nourrit du mieux qu'il avait pu, ayant un mal fou à avaler et garder sa nourriture mais elle, sa dulcinée le forçait.


Il te faut manger et reprendre des forces

Reprendre des forces... il en aurait pour un bon moment avant de s'en remettre et c'est pas demain la veille de son départ de Bourgogne.

Mon amour, finis les fourets, finis les couches dans les bois tapissées de feuilles et branchages, à présent c'est le lit et le repos pour moi.

Il s'avait qu'ils allaient devoir se séparer et qu'elle ne voudrait pas partir, tout comme lui avait refusé de la quitter en Italie, mais pourtant, il allait falloir être convainquant, elle ne devait pas rester ici, leurs frères d'armes avaient besoin de tout le monde pour continuer à défendre leur nom.

A présent, il va te falloir rejoindre les autres. Ne t'inquiète pas pour moi, les médicastres vont s'occuper de me rétablir et je te reviendrais en pleine forme.
Mes armes n'ont pas été abimées pendant la bataille, il faut dire que j'ai pas eu l'occasion de m'en servir...
Ha cette femme ! Belle, forte, mais alors très forte !


Il soupirait revoyant le visage angelique au départ de cette femme caché derrière une fourrure d'ours, puis il se rappella alors les coups qu'elle lui avait porté et qui ne lui avait laissé aucune chance de s'en sortir.
Il avait juste eu le temps de se tourner pour voir son adversaire, dans un dernier effort avant de tomber et fermer les yeux comme pour attendre la mort.


Bon, maintenant, on fait quoi?

Pincement des lèvres pour chercher les mots.
Petit sourire en coin, crispé et masquant la douleur pour la rassurer


Part, defend notre honneur, défend notre nom, "la rose noire" et surtout dis à mon frère que je me suis bien battu et qu'il peut être fier de moi.
Rejoint le groupe il n'y a pas grand chose de plus à faire pour moi, mais pour eux...


A ce moment il pensait à leurs frères d'armes et ces idées qui faisait déplacer les foules, du manant, du maraud, du paysan jusqu'au noble déchu.
Il pensait à ce lac, ce lac magnifique qui bordait sa ville de Genève et où se refletaient les montagnes enneigées.
Ha qu'est-ce qu'il allait lui manquer durant ces longs jours à passer en Bourgogne.

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On est maitre de ses pensées mais prisonnier de ses déclarations
Dark_fairy
[ ça sent le roussi pour Foster a la mairie]

Foster a écrit:


Mon amour, finis les fourets, finis les couches dans les bois tapissées de feuilles et branchages, à présent c'est le lit et le repos pour moi.

A présent, il va te falloir rejoindre les autres. Ne t'inquiète pas pour moi, les médicastres vont s'occuper de me rétablir et je te reviendrais en pleine forme.
Mes armes n'ont pas été abimées pendant la bataille, il faut dire que j'ai pas eu l'occasion de m'en servir...
Part, defend notre honneur, défend notre nom, "la rose noire" et surtout dis à mon frère que je me suis bien battu et qu'il peut être fier de moi.
Rejoint le groupe il n'y a pas grand chose de plus à faire pour moi, mais pour eux...

Ha cette femme ! Belle, forte, mais alors très forte !



Tandis qu'elle caressait le visage de Foster passant sa main doucement dans ses cheveux , nettoyant le sang coaguler sur ses tempes, Dark ne pu lever les yeux au ciel en entendant son bien aimé parler et sentir l'appel des fourrés, leurs couches dans les lits de fougères odorantes ...leurs ébats .... !!!!!

Les bras de Dark lui tomba littéralement, comment dans un tel état peut-il penser encore a la chose... Mais bon, il était mourant .... Comment pouvait- elle lui en vouloir a son Fosterounet, l'homme de sa vie.

Aaah comme il prenait soin d'elle ... Elle l'écoutait parler, il la rassurait sur son état lui intimant le désir de la savoir en sûreté avec leurs compagnons de la Fatum.

C'est alors que l'imprévisible se produit ou comment peut-t'on imaginer tant de choses...des choses...mais quelles choses...? Mais de quoi il parle là, il divague ma parole!!!!


Citation:
Ma Dame...et pourtant je pense a vous ma Dame, Souvent je pense à vous Madame
Souvent je vous revois Madame
Je suis heureux j'ai des idées
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main
Souvent, je pense à vous Madame
Souvent, je vous revois Madame
Ne me dîtes pas de m'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir *


Quoi?????

Mais...mais je vais t'en faire de la chair a pâté de cette bonne femme...
Oulalala j'aurais dû frappé plus fort ...

Mais je vais te l'occire...la découper en rondelle, lui faire avaler ses franfreluches a cet'donzelle ... Et crois moi...tu la regardes encore...t'es mort!!!!
Et je ne rigole pas Foster de la Rose Noire!


Fairy se leva d'un bond, faisant choir le crâne de Foster sur le sol .

Elle hurla a son encontre...mais que croyait-il ..qu'il allait faire le joli cœur ici en regardant cette Francesca di Cambio...son nom la rendait folle...
Tandis que foster grimaçait sous le poids des mots, le choc de la rencontre sur la carrelage de la mairie....Fairy, elle, marchait de long en large serrant ses poings tout en maugréant sur Foster... Ça sentait le roussi et son matricule allait en prendre un sérieux coup..


aaah mais ça va pas se passer ainsi, je vais te la retrouver mais ne crois pas ton affaire faite, il ne faut jamais vendre la peau de l'ours...avant de la tuer...

Oui je vais te la tuer ...
Cette Cambio sera mon trophée
cria t'elle, emplissant la Mairie d'une voix forte et décidée..
Dark fit volte face telle une furie se dirigeant vers les portes de la Mairie qu'elle ouvrit avec fracas puis hurla à la cantonade


Francesca di Cambio...montres toi et bats-toi


* paroles de Claude Barzotti-Madame-
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Dark-Fairy...un conte qui commence toujours par "Il était une fois...."
Jheane
Tard dans la nuit, sur les remparts, toujours dans l'attente de représailles

Tant de rêveries.
Échappatoire vitale pour ne pas sombrer.
Questionnement intense sur le sens de la vie, sans cesse récurent, même si elle avait trouvé au cœur de la réforme la force de se relever de tant de déceptions et surtout celle d'avancer.
Elle y avait découvert une nouvelle famille, les frères et sœurs adorables, protecteurs, attentionnés et qui répondaient présent à tout qui avait besoin d'aide.
Le cœur, cependant a ses raisons et parfois le manque de fantaisie légère, légitime, tant attendue pour bercer ses instants de doute dans un monde si dur, se faisait sentir et prenait possession de l'âme de la jeune sicaire, mutant ainsi sa détermination en une espèce de mélancolie insupportable.

Ou alors, c'était cette lune, ronde, lumineuse...


Citation:
Pour vot'sobriété dans la bataille, il serait préférable de partager un peu d'vot'vin la Lionne. Pensez pas ?


Redressa la tête, plongea son regard dans le sien pour enfin oser sortir quelques mots d'on ne sait où.

Oh, Elyass, c'est vous.

Tendre son verre dans un ultime partage.
Juste sourire.
Sentir ce cœur qui semblait ne plus battre rebondir dans sa poitrine.
Fermer les yeux furtivement quand un doigt frôla, imperceptiblement sa main froide.


Je vous en prie, la bouteille est à côté de moi, bien au chaud, et je vous la réservais.
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Eurynome
Mes chers amis, Magenoir, Vignolles, Andrew_Largs et j'en oublie peut être, je vous salue et suis très content de vous retrouver ici en Bourgogne.

J'apparais masqué, il est vrai, car je reste sur mes gardes.

Mon cher Magenoir, attends toi à recevoir un courrier qui va te rappeler des souvenirs.

A bientôt.

Eurynome
Seigneur des Enfers
Asclepiade
[Chalon, après le combat]

Il n'avait qu'une idée en tête, la reprise de Chalon et s'il avait pu concevoir une pensée cohérente c'est ce qu'il aurait dit. Néanmoins à cet instant là, il n'était que pensée confuse et la douleur irradiait son être...Porté par ses soldats dont il en reconnu quelques dont son logisticien en chef, le Sieur Tensa, il fut ramené vers le camp au pied des remparts que lui et l'armée avait tenté de reprendre de force des mains des brigands... en vain.

Il entendit son second, Francesca, donnait des ordres, mais la tête d'Asclé se faisant de plus en plus lourde, il ne comprit que peu de ses directives et les sens déboussolés, il se laissa guider dans les méandres de son subconscient murmurant de manière indistincte:


Chalon...reprendre...

Francesca.di.cambio a écrit:

Va m'chercher des sangsues!!!
Où ça s'trouve ça?
Bin y'a surement un cour d'eau quelques part!!
Trouves en!!


Ce n'est qu'après alors qu'il commençait à se perdre dans l'inconscient salvateur, qu'il en fut brutalement tiré...lui arrachant des hurlements de douleur...Les soldats étaient en train de lui enlever l'armure qui était devenue pour lui sa prison de fer, objet de torture de ses chairs meurtries. Certes elle l'avait protégé des coups de force brute du brigand mais déformée par ces mêmes coups, elle était à présent l'intense douleur qui le nouait, l'asphyxiait et le prenait à la gorge...pour soumettre son asme à la cruelle souffrance d'une douleur insoutenable...et c'est ainsi qu'un sombre voile apparu dans son champ de vision pour ne cesser de grandir et ne faire plus qu'un...La douleur avait convoqué les Ténèbres, l'esprit enfiévré et sans cesse assiégé par icelle, fut vaincu...L'immédiat présent alors s'évanouit loin de la conscience du Vicomte pour ne laisser place qu'à une marionnette sans mouvement, martyrisée par la douleur et dont seule la respiration difficile trahissait encore un semblant de vie..

Le Vicomte se réveillerait il seulement un jour ou bien finirait il dans le décompte tragique des morts aux champs d'honneur, des tombés rappelés vers le Très Haut?

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Président du Collège de la Noblesse Bourguignonne
El_cincelador
[Chalon - Toujours la meme nuit fatidique]


L'intendant de Grancey avait suivi l'armée et aidait son maître comme il pouvait. Ce dernier avait une totale confiance en lui tandis que Cincé devait la vie au Vicomte, alors qu'ils s'étaient croisés il y a de cela des années, en terres hispaniques, dans la première vie du Vicomte, alors jeune ambassadeur et un des plus prometteurs de sa génération. Aucun n'avait parlé des circonstances de leur rencontre qu'il gardait pour eux mesme mais depuis ce temps, Cincé avait été de toutes les aventures et les changements de fortune de son maitre.

Pendant l'assault, il avait voulu reprendre les armes mais le vicomte lui avait ordonné de ne pas le faire, que sa place était dans le campement militaire et pas ailleurs... Il avait obéi après que le Vicomte lui ait remis des lettres cachetés. Aussitôt il avait compris et il l'aida du mieux qu'il put à enfiler l'armure du Vicomte et à mettre tout en ordre.

Durant toute la bataille, il avait prié pour que le Très Haut accorde la victoire à l'armée et que surtout il ramène le Vicomte en le campement, vivant. C'est donc avec anxiété qu'il attendait la fin de la bataille et ce fut avec terreur et un mauvais pressentiment qu'il vit arriver un homme en armure soutenu par de nombreux soldats.

Quand il pu voir distinctement, il reconnu l'armure d'Asclé et son sang ne fit qu'un tour. Son Maitre revenait vers lui mais dans un piteux état et aux visages des soldats, cela devait estre très grave. Il alla vers le groupe et entendit de loin Francesca donner des ordres pour sauver Asclé. Par la suite, il s'était approché et voyant l'état du blessé, il ne put que faire un pas en arrière, avec un haut le coeur. Le Vicomte, très pale, baignait dans son sang et avait perdu connaissance alors que le jour commençait à faire courir le bout de ses chauds rayons. Il posa juste ces deux questions :


Est il passé de vie à trépas? Avons nous des nouvelles de la Vicomtesse Lenada?

Et il attendit avec anxiété et une peur sourde la réponse à ces deux questions...
Jokini
[Chalon sur les remparts dans la nuit du 07 au 08 mars 1463]

Pas qu'elle se sente l'âme d'une guerrière, pas qu'elle sache manier l'épée comme son frère Hersande, pas qu'elle soit téméraire ou tête brûlée au point de se ruer arme en avant tailladant le gras ennemi... non non rien de tout cela n'anime la petite troubadour Jokini et encore moins les honneurs qu'elle fuit. Ancienne tribun et maire de Dijon c'est en fait son simple devoir de citoyenne et avant tout de bourguignonne qui lui dicte sa conduite et c'est d'un pas décidé quoique inquiet qu'elle mène sa troupe de quatre personnes au sein de l'armée d'Asclépiade. La petite tête de pioche comme la nomme son frère a décidé de défendre les siens et les bourguignons et personne ne l'en empêchera !

Se cachant derrière son grand bouclier et tenant son épée de la main gauche, Jo n'en mène pas large et le pire, la voici commandant son propre frère qui lui mange largement la soupe sur la tête. La soupe tiens si elle avait su, elle en aurait avaler bien plus encore, quoique atteindre le mètre quatre vingts de son ronchon de frère ne la séduise point mais au moins pourrait-elle lui flanquer une taloche quand il la malmène verbalement et elle donnerait une sérieuse leçon à tous ces pillards de mairie.
Et puis son doux et aimant mari est là pour la soutenir, pas qu'il approuve franchement cette décision de défense mais il la suivrait au bout du monde si elle le lui demandait. En fait il la suit pour la protéger ainsi que leur enfant à venir, car notre troubadour est grosse de quatre bons mois même si cela se devine à peine sous les vêtements.

Le soir de ce 07 mars, elle a eu une longue discussion avec son supérieur du moment Asclépiade et elle se répète bien les ordres, les ressassant telle une leçon bien apprise avec le plan des murailles de Chalon dans la tête et comment faire ceci ou attaquer là. Même son petit d'habitude si remuant et donnant de joyeux coups de pieds se tient coi comme pour ne pas alerter l'ennemi lui aussi.

Oh là ça bouge... et non seulement ça bouge mais ça braille, ça attaque et ça hurle elle n'a que le temps de voir une foule hargneuse et vociférante arrivée aux pieds des remparts, de réaliser qu'une brèche s'ouvre et que... elle se trouve à l'endroit le plus chaud de l'affrontement. Asclépiade part devant en hurlant jouant de l'épée, son armure brillante sous la pleine lune, le voici entouré de toute part, pour l'instant la bagarre fait rage autour de Jo qui en noir avec bouclier sombre ne s'est pas encore trop faite remarquer, c'est sa première bataille !

À la fois transie de peur et mue par une volonté incroyable pour un si petit bout de femme, elle avance dans la mêlée certainement transportée par l'ardeur contagieuse de ses acolytes. Du haut de son mètre 54 elle ne voit plus personne, ni Asclé, ni Hersande, ni son amour Jehan et la voici confrontée face à un grand escogriffe qui marche en frappant devant lui. Elle lève son bouclier qui résiste et gauchère lui porte une estocade qui ralentit un peu ce bandit certainement plus surpris par la manière de se battre et la portée de l'arme à gauche que par la piètre violence du coup. S'enhardissant, Jo lui en porte un second que l'homme évite de justesse, il semble juste éraflé. Mais comprenant sa technique de gauchère, il apprend sa feinte et frappe de belle manière que le bouclier vole en éclat laissant une Jo moitié assommée, hébétée et quelque peu fragilisée.

Là il est grand temps de se souvenir qu'elle est douée pour esquiver et courir, n'est-elle pas équilibriste et danseuse ? Souple et mouvante, elle contourne ce malabar tout en continuant d'avancer se frayant un chemin du tranchant de son épée qu'elle tient à deux mains, blessant à son tour. Elle sort une dague de sa veste, oui de ses dagues de jongleuse mais bien aiguisées tout d'même et la plante dans le gras d'un ventru qui lui bloque toute avancée quand un autre l'arrête net lui portant le coup fatal au bras. Stoppée dans son élan Jo ressent une vive douleur au bras gauche tandis que son épée étincelante vole par dessus la mêlée. La tête lui tourne... la douleur est si forte que son coeur se serre, elle tente de se rattraper à quelque chose ou quelqu'un. Oui quelqu'un, mais pas du bon côté et malmenée, poussée la voici qui s'écroule à terre tandis que des cris dont elle connait les voix retentissent. De la chair fendue de son bras le sang s'écoule un peu plus à chaque pulsation du coeur, elle ferme les yeux comme dans un mauvais rêve... Jehan où êtes-vous ?

Un violent coup de pied, mais intérieur celui-là, la sort de sa torpeur et la force à ramper pour se mettre à l'abri d'un coin de mur, qu'on l'oublie, qu'elle préserve la vie qui est en elle. Son visage tuméfié s'endolorit, son oeil droit gonfle, dans la rage du combat elle ne s'est pas rendue compte des coups portés et reçus. Connaissant les premiers soins appris auprès du frère chirurgien, elle déchire un morceau de son chemisier et le coince dans la plaie pour éviter de trop perdre de sang. Les hommes et femmes continuent de se battre devant elle, l'issue semble bien incertaine... les mouvements de son petit lui rappellent que le véritable héros est celui qui sait rester vivant pour les siens.

De son regard vacillant elle cherche un visage connu, Jehan... Hersy... et faiblement quitte à se faire découvrir et achever elle tente de crier.


- "Jehaaaan... Jehan... où... où êtes... vous..."

Un violent coup sur la tête, des étincelles, tout danse, tout bouge... puis le noir... Jo glisse inconsciente parmi les pâquerettes et les pissenlits en fleurs, doux tapis pour une petite nomade.
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