Mettez un russe dans votre inventaire

Qu'est-c...

Le viol de bouche, vous connaissez ? Elle a pas le temps de finir sa phrase que le russe vient cueillir lui-même les mots à la source. Et malgré l'incongruité de la chose, Eliance apprécie. Pourtant, elle se permet de le repousser doucement, une main sur le menton russe comme une mise à distance sécuritaire, pour la forme. Elle a une réputation à tenir, zut !

T'es dingue.

Elle sourit, mais elle le pense réellement farci, son tailleur. Le gars a possiblement une flèche affûtée braquée sur lui, des pupilles géantes qui l'espionnent, prêtes à bondir sur tout ce qui touche la Meringue, et lui, il l'embrasse. Comme ça. Et c'est elle la masochiste...
Elle a un peu de mal à se remettre de ça. Et puis ces yeux gris qui la toisent, ça n'arrange rien. D'ailleurs, sans les quitter, elle a glissé son autre main sous la cape du tailleur, y a décroché sa bourse après avoir farfouillé un peu et l'agite en l'air pour faire tinter les écus, dans un amusement non dissimulé.

J'ai ses écus !
C'est pour ton bien, hein.

Voler comme ça, elle veut bien, après réflexion.
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L’effet de surprise fut efficace et Elias vola ainsi honteusement un baiser à la jeune femme. Tellement bon que c’en était trop court pour lui, avant qu’elle ne le repousse gentiment de la main. En tout cas, elle ne semblait pas trop fâchée. Il ne put que conserver ce sourire malicieux alors qu’elle lui faisait part d’une constatation à son sujet, et il répliqua avec amusement :

Alors je suis en bonne compagnie.

Ce n’était pas lui qui se transfigurait en meringue et qui avait pour compagnon un nougat et une jonquille. Ainsi il estimait être encore bien loin du degré de dinguerie d’Eliance. Lui estimait seulement avoir un peu d’imagination. Oui, il était tout à fait de mauvaise foi aussi. Alors qu’elle le tâtait pour prendre sa bourse, il la gourmanda gentiment :

Hé, fais attention, on pourrait croire autre chose!

Genre ! Il l’embrassait, mais c’était elle qui le tripotait presque sans vergogne ! Enfin c’était pour son bien, il paraissait. La belle excuse !

Tu as intérêt à me la rendre après, et ça, c’est pour ton bien !
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Qu'est ce qu'elle faisait, la Teigne pendant les retrouvailles, le baiser et tous les murmures ?! Bah ... Elle buvait. Cette femme est une alcoolique, c'est vrai. Elle boit fréquemment. Mais lorsqu'elle doit être éloigné de son blond, elle boit encore plus et par conséquent peut potentiellement faire foirer la chose. N'en parlez pas à Eliance, elle flipperait pour rien et ça ferait des histoires.
Mais passons. La voix braillant la détention des écus la sorti de sa torpeur. D'abord, elle se répéta les mots en boucle, certaine de leur provenance. Ensuite, elle haussa un sourcil plus que dubitatif en sortant le nez des fourrés. Et enfin, la demie portion en sort, éclatant de rire, un (gros) poil éméchée et applaudissant. La démarche est plus ou moins droite. L'arc est rangé près des flèches, mais la dague elle danse entre les doigts fins de la jeune femme. D'ailleurs, c'est à se demander comment elle fait pour continuer de manier la lame aussi bien dans cet état. L'habitude surement ... Arrivée à hauteur du couple, ou futur, ou ... enfin vous avez compris l'idée, la demie portion regarde Eliance puis l'homme. Eliance - l'homme. L'homme - Eliance ... Ça dure oui ... Elle est ivre, je vous le rappelle !

Félicitations Eliance ! Et ... Pas d'bol vous ... Maintenant, soit vous partez avec vos rotules en place ... Soit ... J'y fais un joli trou, et si vous essayez d'blesser ma soeur là ...

Doigt alcoolisé qui pointe vers la rouquine.

C'est dans vot' cou, qu'j'y fais un trou ... Compris ?
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Les hommes sont vicieux. Oui. Tous !
Elias ne déroge pas à la règle d'un point de vue totalement ménudiérien. La naïveté légendaire de la roussi-blonde ne lui fait pas voir le monde comme ses semblables. Ainsi, lorsque ses doigts s'égarent sous la cape russe, elle ne pense en toute innocence qu'à la bourse à récupérer. Ainsi, lorsque le jeune homme constate à haute voix que cette main pourrait constituer à son encontre des soupçons vicelards, elle rougit, atrocement gênée, et détourne même son regard marron vers les buissons alentour.

Et de ces buissons sombres, sort une Teigne tutoyant la démarche d'une quille. Quand Eliance la voit approcher, elle se met à flipper. Elle a beau brandir une bourse et donc, n'offrir aucune raison à son amie de se faire Elias (au sens baston, hein), elle voit bien la dague tournoyer dans la main de la torchée. Et ça, c'est flippant. Elle tourne à un rythme effréné, donnant l'impression de toucher à peine la paume de la Teigne. Voilà. Celle-là, elle ressemble à une mercenaire. Une vraie. Mercenaire bourrée, soit, mais elle fait peur, au moins.

Gérer une Teigne sobre est déjà complexe, si on suppose que son système digestif puisse être sein plus de 15 minutes par jour. La gérer quand elle tangue comme une barrique embarquée sur navire un soir de tempête, c'est vraiment pas gagner. Alors quand elle arrive près d'eux, tant bien que mal, Eliance tremble de ce que sa dague puisse faire comme dégât. C'est presque soulagée qu'elle entend de simples menaces. Sûr que la Teigne esseulée de son Mike n'est plus une Teigne entière. Elle adresse un sourire à sa presque-sœur, parce que tout de même, elle est là et protège ses fesses, même noyée sous le chagrin.

Atro ? Pas b'soin d'trous... J'te présennn...

Le géant est sorti en trombe de son fourré. En mode sanglier, galopant à quatre pattes, il se rue sur Elias et le plaque au sol violemment. Ses grandes paluches viennent bloquer celles du russe au-dessus de sa tête alors que son corps trop grand et trop lourd et trop boueux vient écraser le jeune homme de toute sa masse. Les sons qui émanent de sa gorge s'approchent davantage à des grognements d'animaux qu'à autre chose. Ce type est croisé avec un sanglier. Là, aucun doute n'est plus permis.

Eliance s'est reculée en voyant débouler la bestiole. Pâle instinct de survie. Mais aussitôt les deux hommes au sol, elle a lâché la bourse du tailleur, s'est ruée vers leurs têtes, et, cherchant les yeux du géant, cherchant à calmer sa fureur, elle lui parle doucement, posant une main sur l'épaule du boueux.

Thann... pas touch', Thann...
Écoute-moi... C'est un ami. À moi.
T'entends, Thann ?
Pas touch'...

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Depuis le début Lucy est cachée près d'Eliance. Très bonne idée d'appeler au secours pour s'attaquer ensuite aux voyageurs. Malgré le froid et ses membres gelés, Lucy attend le bon moment pour sortir de sa cachette. Lorsque ce voyageur est arrivé elle s'apprêtait à agir au moment où Eliance attaquerait le passant. Mais que se passe-t-il? Pourquoi elle n'agit pas? Et voilà qu'elle s'assied avec lui. Vraiment Lucy ne comprend pas ce qu'il se passe. C'est alors qu'elle voit le voyageur attirer Eliance et l'embrasser. Lucy ne sait pas alors ce qu'elle doit faire, s'attaquer au jeune homme ou rester cachée. Lucy commence à se dire qu'Eliance connait peut-être cette personne. Ne sachant que faire, probablement dut au fait que c'est sa première mission, Lucy attend qu'un de ses compagnon agisse pour agir aussi.

C'est alors que Lucy entend Eliance crier qu'elle a pris les écus du passant, pourtant il n'a pas l'air de réagir.

C'est alors qu'Atropine sort de sa cachette, s'approche d'Eliance et du voyageur puis s'arrête. Mais que fait-elle?

Tout de suite après Eithann sort de sa cachette et s'attaque au passant. Lucy se lève alors pour aller aider Eithann, elle commence à courir mais entend Eliance crier à Eithann d'arrêter car cette personne est un ami. Lucy observe alors la situation d'un air interrogateur.

COMMENT CA C'EST UN AMI? TU AS POURTANT CRIE QUE TU LUI A PRIS SA BOURSE.

Lucy ne comprends plus rien à ce qu'il se passe.

La gêne d'Eliance arracha un rire léger au tailleur, avant qu'une autre jeune femme ne débarque. Les présentations furent faites de façon peu conventionnelles. Le nougat, c'était donc elle, beurrée comme un petit lu.

Elias regardait par contre la dague, espérant que celle-ci ne ferait pas de trou. Par contre, vu qu'il avait Eliance dans les bras, il était étonnant qu'elle ne l'ait pas encore transformé en passoire. Le russe se promit donc de remercier l'alcoolisme de la jeune femme.

C'est alors qu'un truc relativement indéfinissable décida de le charger, et Elias n'eut pas le temps d'esquiver. Il se fit ainsi plaquer au sol et trainer sur quelques mètres, sans avoir eu le temps de se défendre.

Au sol, le jeune homme en eut le souffle coupé, et les quelques secondes passées à vouloir reprendre sa respiration lui parurent très longues, en plus de lui rappeler un très mauvais souvenir. Il toussa un peu, et espéra que le sanglier s'écarterait un peu, quand même.

Il entendit Eliance tenter de distraire la bête, mais elle ne faisait pas vraiment le poids. Une voix couinante encore inconnue se fit entendre et Elias décida de contempler les petites étoiles devant ses yeux.
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[ Caché dans un buisson avant la charge , en vue d'Eliance faisant le mort]

Du chemin , il est invisible malgré sa taille , couvert de boue depuis plus de trois jours entiers , il est relativement invisible si il ne bouge pas et quand il bouge , ça sens pas bon pour vous ... Il observe le petit jeu qui se trame devant lui , il est a une quinzaine de metres , juste ce qui lui faut pour atteindre sa pleine vitesse , il a passer la journée a la travailler d'ailleurs , ce coup la , il ne va pas rater sa cible et se prendre un coup de massue sur le crane pour finir avec ce dernier dans un arbre ou un rocher , qui d'ailleurs a traverser la route n'importe comment monsieur l'agent ! Bon , d'accord , Eliance en victime , on avait pas mieux a fournir

Voila que le gus , en plus de tenter de séduire sa protégée , il l'embrasse a plein bec , sans prévenir , du style " Pan dans l'paf des pif aux poufs ! " Le géant en as assez vu pour l'instant , c'est le moment d'agir selon lui et il va le faire a sa manière ... Brutale ...

Quinze mètres de charge , Eliance légèrement sur la gauche de l'homme en question au quel il réserve son grand classique , un véritable récital de force et de douleur a venir pour sa cible , la sienne , pour une fois il a le droit et sa sera pleins gaz et sans les freins dans le but que la cible finisse sans les dents , voir plus si affinités ...

Atro ? Pas b'soin d'trous... J'te présennn...

* Bonk ... Sprouchhh *

Il a fait mouche , dix sur dix , dans le mille , l'homme fini dans la boue , a trois mètres de la ou était ses pieds avec 120 kilogrammes sur le corps qui grogne , fais claquer ses dents et de temps en temps , son crane contre le sien , si personne ne fait rien , le crane du pauvre homme va finir abimé ou sa gorgé arrachée a coup de crocs mais Eliance arrive a ses cotés , au grand dam du géant qui pour une fois en tenait un ...

Thann... pas touch', Thann...
Écoute-moi... C'est un ami. À moi.
T'entends, Thann ?
Pas touch'...

C'mment ça s't'ami a toi ... c'nnais pas moi , pis y touch'pas a toi !! * coup de crane sur l'homme *

Notre géant se relève et relève l'homme avec lui , le tenant par le cou comme on tient un lapin avant de le plaquer contre le premier arbre venu , et le soulevant comme on soulève un enfant en le tenant par le col , aussi haut que ses bras lui permettent ...

Toi ... 'pu j'mais t'touch' a ell' ... J'MAIS !!!

Sa colère le poussa a jeter l'homme au pied de l'arbre sans prendre en compte qu'il s'agissait d'un homme

T'peux y dir' 'erci l'prochaine fois ...

Il ne finit pas sa phrase , lui laissant comprendre d'un grincement de dents suivit d'un grognement ce qui peux éventuellement l'attendre si jamais il s'oublie ...

Le jeune tailleur n'eut pas le temps de se remettre de ses émotions qu'il sentit qu'on le soulevait de terre, après qu'il se soit encore pris un violent coup à la tête.
Quelques articulations craquèrent pour manifester leur mécontentement face à ce traitement odieux. Ah tiens, il avait des os dans cette zone là ? Intéressant. Enfin il n'eut pas vraiment le temps d'étudier de plus près cela, car tenter de respirer semblait beaucoup plus stratégique pour sa future survie.

D'ailleurs il n'eut pas vraiment le loisir d'écouter ce qu'on lui disait, et il eut un petit gémissement de soulagement quand on le relâcha et il termina à terre, reprenant son souffle avec difficulté.

Elias jura un truc incompréhensible à voix basse, visiblement c'était du russe, et vraisemblablement ce n'était pas un compliment. Il s'adossa à l'arbre pour laisser passer le vertige et rester loin de tous ces cinglés.
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Oui ben... en fait... j'essayais d'faire diversion pour éviter... ça !

La réponse à Lucy est illustrée par les deux crânes qui se cognent violemment.

Et siii, c'est un ami. Vous connaissez pas tous mes amis, bordd...

Ses prunelles suivent machinalement le russe volant ou du moins le russe qui ne touche plus terre, alors que le souffle ménudiérien se coupe. Eliance sait de quoi est capable son géant et même si elle n'a jamais vu de ses yeux vus la bête en action de charpie, elle a pu constater les dégâts sur un malheureux escalier. Alors sur un Elias... elle craint le pire.

Y... y... y m'a pas vraiment touché !

Mensonge. Mais le sauvetage espéré demande bien quelques sacrifices. Et puis pourquoi cette fichue lune éclaire autant ce soir-là, c'est fou quand même ! Eliance avait oublié ce paramètre, il faut bien avouer. Et devant le constat que chacun n'a rien manqué de la scène, elle se sent très mal à l'aise. Pourtant, elle n'a pas franchement le temps de se pencher sur ces choses. Eithann a fini par lâcher Elias. Alors elle se précipite vers le russe, vérifie du bout des yeux qu'il n'a rien de trop abîmé et tende un sourire rassurant.

Je t'avais dit, t'es dingue...
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Finalement, Elias put respirer à nouveau. Il avait bien entendu ouï les excuses d'Eliance : "C'est juste un ami."
Ah, finalement c'est l'égo du tailleur qui serait le plus endommagé ce soir là. Elle s'approcha de lui, et il lui accorda qu'il était encore en un seul morceau.

D'accord, je suis dingue, et j'ai mal partout.

Non, il n'y avait pas forcément de logique dans sa phrase, mais il fallait l'excuser, il venait de passer dans un sèche-linge, métaphoriquement parlant.

Eliance l'aiderait alors à se relever, et Elias aurait le droit à accéder au feu de camp, se reposer un peu, vérifier qu'il n'avait pas oublié un ou deux os sur le chemin.

Il les quitterait, les laissant continuer leur sainte mission, et n'aurait que quelques lieues à faire pour se retrouver à Macon, se reposer, et achever son voyage.
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