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Salon Diane - Repas entre amis vendredi 13 mars 1463

Alvira


«Pour bien cuisiner il faut de bons ingrédients, un palais, du cœur et des amis.»
De Pierre Perret


Un vendredi 13, ça pouvait porter à superstition. Certaines personnes en ces jours, se refusaient de faire quoi que ce soit, de peur de trépas. Folie ?! Aucune idée.

En tout cas, cette journée pour Alvira n'était pas à l'origine de craintes ou d'appréhension mais bien au contraire, au plaisir et à la joie de recevoir amis, et famille pour un repas des plus agréable. Bon, elle ne cuisinerait pas, mais elle savait parfaitement le faire. Aiguiser par une vie plus dur que son actuel situation.

C'est donc ainsi que Mangana, Christabella, Charles, Wallerand et Alix furent invité pour passer une soirée de ripailles. Promesse de bon vin, de charcutaille, et même de fromage de brebis pour la Connétable afin de lui rappeler de façon stomacale son séjour en Béarn.

Humbaud était de la partie tout comme Floberte qui s'était mis comme tout les jours à l'aube, au pétrissage de sa pâte pour gratifier les convives des meilleurs accompagnements qui soient. Aubrée quant à elle, courrait d'une pièce à l'autre à la recherche de Lilye et Lyna. Amusant les enfants, puis les perdants. Longue journée que serait la sienne. Enlevant à la maitresse de maison la préoccupation enfantine qu'était la sienne ces derniers temps.

Nombre de choses s'étaient passé ici, et le Domaine retrouvait sa joie de vivre, ce relief qui rendait heureuse la propriétaire. Le bruit, le mouvement, le contact.

La journée débutait, tout semblait se mettre en place doucement. Midi sonnerait sous peu de temps, l'après-midi viendrait et avec elle, la soirée et le temps des retrouvailles.

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Les_marchands_de_la_foire
Mais bouuuuuuuuuuuuuge, bougre d'âne !

Le hululement grincheux de l'Angevin était le résultat d'une longue série de tribulations. Vendredi 13, j't'en collerai du vendredi 13 ! Evidemment que ce serait un mauvais jour, il aurait pu le dire à l'autre blanc-bec de Gascon qui s'était pointé comme une fleur pour lui acheter une barrique de son vin. Forcément, il y avait un coup fourré pour qu'un godelureau boiteux se radine, la bouche en coeur, pour lui acheter sans trop barguigner toute une barrique... Il aurait dû s'en douter, le Gontrand ! Ca lui aurait évité de se trouver là, avec cette vilaine carne jaune gasconne (toute ressemblance avec la monture d'un futur Gascon nommé d'Artagnan est absolument volontaire) louée à un escroc de fermier barbu et édenté, perdu au milieu de la campagne gasconne.

Allez à Peyrehorade, lui avait dit son client ! Peyrehorade, mais bien sûr, tout le monde connait, mon bon monsieur ! Ah, quelle idée d'avoir cédé pour la livraison ! Il aurait mieux fait de boire un peu plus ce jour-à, ça endurcissait en affaires ! L'Angevin se fit un petit résumé de la situation. Il avait une charrette avec la barrique demandée et un petit tonnelet confié par son client, un vieux bourricot - parce que ce cheval valait à peine un âne, d'où son sobriquet - essayait tant bien que mal de grimper cette foutue colline, il était probablement sur la bonne route, mais il n'était pas arrivé. Ca, c'était sûr. Une petite bastide, qu'on lui avait dit. Une tour-porte à chaque bout de l'enceinte. Facile ! Non mais j'vous jure, le sens des indications des Gascons ! Et ce foutu accent ! Le pire, c'était quand ils parlaient basque. Langue de barbare pour un pays de barbare !

Gontrand maugréait ainsi intérieurement quand il découvrit soudain, au pied de sa colline, un village qui correspondait à la description qu'on lui avait faite. Une petite prière de remerciement fut grommelée, plus par habitude que par conviction, et l'Angevin claqua brutalement du plat de la main sur sa bourrique pour lui faire presser l'allure. A ce train-là, il aurait bientôt perdu sa journée... Contrôlé à l'entrée de la bastide, il montra patte blanche et s'enquit du lieu où résidait la Dame de Peyrehorade. Commande prioritaire ! argua-t-il, avec toute la morgue dont il était capable malgré la piteuse allure de son attelage. On lui indiqua le lieu avec déférence. Et tout plein de l'assurance naturelle des fournisseurs des grands de ce monde - car tout noble appartenait à cette espèce rare de l'approvisionnement desquels bien des commerçants se seraient mutuellement arraché les yeux -, il se dirigea vers le domaine indiqué.

Et à son entrée, l'Angevin beugla :


Ohé, du château ! Le vin d'Anjou d'la Dame est à vos portes !
Floberte_


Pains, brioche, boute or, farce, charcuterie, fromage. Floberte comptait tout ce qu'il lui avait été demandé. En bref, quand midi arriva, elle ne pouvait que se satisfaire de son travail. Tapant dans ses mains, elle poussa un petit rire gras. La Peyrehorade n'aurait aucune raison de l'enquiquiner. En toutes objectivité, il fallait reconnaitre que c'était la Foire aux Produits de Luxe qui lui avait sauvé la mise, sans ça très peu de chance de se saisir de toutes les lubies culinaire de sa maitresse.

La vieille, tout à sa satisfaction, retira son tablier bien décidé à se mettre à l’œuvre pour dresser une table correct. Le salon de Diane était plutôt imposant. Le mobilier et la décoration pour le repas devait être à la hauteur de la pièce. Se rendant de la cuisine jusqu'au pied de l'escalier, c'est un appel qui l'a fit s'arrêter. Se tournant d'un bloc, haussant une épaule, elle fronça les sourcils. Son caractère bien trempé ne manquait pas de ressortir à la moindre occasion.
Et là, ce fut le cas. Quel énergumène pouvait beugler ainsi ?

Petit tilt mental et une Floberte agacé vint à ouvrir.


Hey oh, ça suffit le bazar là !
Déjà, c'est la Dame de Perehorade, et quand on livre, on vient toquer. Z'avez pas des petites mains pour décharger ?
Diable votre service n'est pas ce qu'il se fait de mieux. Dépêchons !

C'est payé au moins ? Pas d'entourloupe !


Ceci dit, fut fait le déchargement, non sans l'aide de Humbaud, qui avec le chahut qu'il y avait, ne loupa pas de ramener ses chausses, guilleret comme un pinçon d'avoir du vin qui entrait en le Domaine. Un fût carrément, ça avait le mérite de promettre au brave homme de pouvoir y gouter, et y re-gouter. Prestement tout se mit en place, et le livreur reparti avec la même allure qu'en arrivant.

Petit à petit, tout au long de la journée les choses se mettaient en place. Bientôt tout fut prêt. Ne restait plus qu'à attendre les invité, et à Alvira de se préparer pour cette soirée.

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Alix_du_vivier
A sa grande surprise elle avait été convié à un diner, pas n'importe ou, non chez Alvira.
une trop longue histoire entre les deux femmes, malgré tout un point commun, toutes les deux aussi idiotes l'une que l'autre d'avoir succombé au charme d'un homme...Le même homme.
Rien que d'y penser elle en eu la nausée. Elle avait donc accepté l'invitation, pourquoi? Elle même ne le savait pas mais il fallait qu'elle y aille.
Après avoir fait le tour de ses robes, ce qui fût rapide en soi, vu que la Connétable avait plus d'armures de pantalons de cuir que de vêtements digne d'une dame, elle opta pour une robe Blanche.
Elle remonta sa chevelure sur la tête rapidement, elle n'aimait pas ces coiffures apprêtées et souvent souriait en regardant les femmes, n'osant à peine bouger de peu d'être décoiffées.
Elle mit soigneusement la magnifique parure de bijoux que son grand et merveilleux ami, lui avait offert un soir de Noël.
Posa sa capeline sur les épaules, prit sa pochette et commanda sa calèche.



C'est au couleur de la Connétablie de France avec les Armoiries sur les portes de la voiture, qu'elle arriva au Domaine de son amie. Le cocher vint lui ouvrir la petite porte.


Merci Gaspard, allez vous mettre au chaud, aux cuisines je pense qu'ils ont prévu du vin chaud à la cannelle pour vous. Connaissant Alvira elle aura pensé à tout, j'en suis certaine.

Oui pas question de le voir repartir et la laisser seule perdu dans cet endroit. Il faisait presque nuit, mais Alix put voir la magnifique bâtisse et en fût surprise par la quiétude des lieux qui régnait.

Bien Madame, j'y vais de ce pas et c'est pas de refus ce petit godet.

La Connétable monta les quelques marches et sonna la cloche à l'entrée. Attendant qu'on vienne lui ouvrir.
Christabella
Une invitation à dîner, une occasion pour la blondinette de sortir de ses mines. Et puis, après le fiasco du presque mariage où elle avait planté son prétendant devant l'autel, après une cérémonie fleuve durant laquelle le curé s'était senti mal, son suzerain qui avait failli faire capoter la cérémonie, et finalement, après mûre réflexion, elle avait congédié le vescom. Fonder une famille ... mais elle l'avait déjà! Des enfants adoptifs, des amis, un suzerain grognon, des amis. Et une occasion de sortir une belle robe.



Et fouette cocher! La Gascogne n'était pas loin de Fontrailles, du moins le temps d'un mini somme, on y était déjà. La comtessa descendit du carrosse. Une dame était déjà sur le perron, elle n'était pas en retard. Elle salua et sourit, lissa sa robe de ses mains gantées de satin vert. L'autre calèche portait les armes de la connétablie du royaume, elle savait à qui elle avait à faire.

Bonsoir dona du Vivier.
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-> Par ici les jolies bannières ^^
Lilye
BOUM ! AIIIEEEUH !

Purée de petits pois !

QUI C'EST L'ANDOUILLE QU''A MIS UNE PORTE ICI ???


Le nez collé au bois de la porte qui donne accès à son lieu fétiche, la cuisine, elle hurla à s'en décrocher les poumons. Il ne faut jamais changer les habitudes, surtout les bonnes, encore moins quand celles-ci sont amusantes. Dès qu'elle sort du lit, la miss à un besoin : Courir partout. C'est ainsi qu'elle conçoit sa vie, se comporter en gamine pourrie gâtée, faire la girouette, jacasser pour ne rien dire et surtout : Faire les yeux doux à son adorable tante pour obtenir tout ce qu'elle veut. Revenons à nos moutons...

[Quelques minutes avant le "boum"]

Cela fait quelques heures que Lilye poursuit la petite Lyna dans toute la demeure, usant la semelle de ses bottes à chaque virages. Dérapages, galipettes et rires, la journée commence donc plutôt bien. Elle tente de faire passer le temps, pressée d'arriver à l'heure du dîner, car quand on connait la pestouille on ne doute pas un seul instant que le seul moment de la journée qu'elle affectionne particulièrement c'est celui où elle s'empiffre.
Courir ça donne soif, et faim, arrive donc le moment fatidique où la chasse poursuite se transforme en chasse tout court : L'estomac dans les talons, la gorge sèche elle termina donc sa course contre la porte de la cuisine et ne perdit pas un seul instant pour se faire entendre, ce qui donna le bla bla habituel cité plus haut...

Elle tourna donc la poignée, le nez et le front marqué par quelques traces rouge et pénétra dans la cuisine bien décidée à se faire un petit en-cas.

S'grogneugneu.. pff ! Misère ! Z'ai faim moi...

Levage de nez, découverte des lieux et... Grimace. La vision de Floberte dans la pièce ne rassura pas Lilye qui planqua aussitôt ses mains sales dans son dos et tenta de prendre son air le plus innocent possible.

Bonjour ! J'ai faim, s'vous plaiiis.... Lâcha t'elle à la grosse dame avec son sourire le plus commercial possible, en espérant recevoir une bonne grosse viennoiserie... A tout les coups ils vont bavarder des lustres avant de passer à table, rien que d'y penser, les gargouillements lui provoqua un sursaut... Manger...manger ! Manger ! Elle ne pensait plus à rien d'autre.

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Charles
Assis à son bureau, une tasse de tisane rehaussée d'une pointe de whisky anglais posée entre les différents documents trainant sur sa table de travail, Charles rédige un énième courrier d'une écriture appliquée quand Alphonse, l'ami et page moralisateur qui travaille avec lui à la mairie, passe la porte de l'office. Posant les poings sur ses hanches, l'homme regarde le maire d'un air où désolation, surprise et amusement se mêlent.

    - Qu'est-ce que vous foutez encore là à cette heure Charlie ? Demande-t-il d'un ton moqueur.
    - Je travaille, ça s'voit pas ?
    - Si, si, ça se voit.
    - Ben alors, pourquoi vous me posez cette question, bougre d'idiot ?
    - Je ne suis pas certain que ça soit moi le bougre d'idiot. Vous savez quel jour on est ?
    - Le treize. Vous me dites où vous voulez en venir ou on continue de tourner autour du pot, fait Charles, pas vraiment inquiet, persuadé que le page lui joue encore un tour.
    - C'est tentant de vous laisser mariner.
    - Mais dites, bon sang de bonsoir !
    - Si je vous dis dame Alvira et dîner, vous voyez de quoi je parle ?

Moment de flottement. L'anglais regarde par la fenêtre pour constater que la nuit est d'ores et déjà tombée, puis baisse les yeux vers sa chemise froissée et ses mains tâchées d'encre. Redressant le menton, Charles soupire un « Et merde ! » qui a le mérite de faire rire Alphonse. Décidément, l'étourderie du chef l'amuse beaucoup.

    - Magnez-vous les fesses, Charlie, sans ça elle va vous bouder pour au moins deux siècles, dame Alvira.

Ne prenant pas le temps de répondre, l'anglais qui craint que la prophétie du page se réalise part en quatrième vitesse. Un instant il envisage de passer par chez lui pour se changer, mais il abandonne l'idée. Il est déjà en retard, mieux vaut ne pas en rajouter. Sautant sur le dos de son cheval après l'avoir sellé, il chevauche au quatrième galop pour arriver chez la dame de Peyrehorade, moins en retard que prévu mais aussi plus décoiffé que jamais et essoufflé. Autant dire que ce n'est pas par son élégance qu'il risque d'impressionner les invités ce soir.

Voyant, de dos, deux dames excessivement élégantes qui attendent à la porte, Charles grimace légèrement, prend son courage à deux mains et se joint à elle.


    - Le bonsoir mes dames, dit-il aux chignons brun et blond qui lui font face, se montrant aussi aimable que possible pour compenser sa mise négligée. Charles Abbot, enchanté.
Alix_du_vivier
Alix salua la blonde qui arriva, son nom lui disait vaguement quelque chose et en voyant sa tenue, elle fût soulagée, craignant d'être trop bien habillée pour un diner.
Elle ne prêta pas attention au vacarme dans le couloir et allait se présenter quand un homme fît irruption dans la pièce.

Oups, son soulagement s'envola aussi vite qu'il était venu, la tenu de l'homme ressemblait de loin à celle que la brune portait tous les jours et ou elle se sentait bien plus à l'aise que dans cette robe.
Un sourire un peu gêné s'afficha sur son visage.

Bonjour Dame, Messire, permettez que je me présente Alix du Vivier. Enchantée de vous connaitre.

Elle ne dit rien sur les tâches d'encre qui ornaient les mains du brun, son accent laissait entendre qu'il n'était surement pas français, mais plus tôt d'origine celtique.
Elle fût étonnée néanmoins de ne point voir arriver la maitresse des lieux.
Alvira
Floberte avait terminé tout ce qu'il allait de paire avec une bonne récéption. Humbaud quant à lui avait fait une belle flambée après avoir carafé et déposé le vin sur table. La pièce respirait le calme et la sérénité.
A l'inverse d'Alvira qui pinaillait dur pour se choisir une robe. Elle ne savait pas si elle devait s'habiller plus élégamment ou pas. Après moult réflexion elle tenta de se limiter dans ses choix, en ne laissant que deux robes sur son lit.

Débout face à ce dernier, son coeur balançait. Faut savoir que notre Monstralvinette est une accroc à la mode. Véritable découverte pour elle lors de son anoblissement, et désormais entré dans ses envies.

C'est sa camériste qui lui secoua un peu les puces, en rappelant à la Dame qu'on l'attendait au rez-de -chaussée. Et dans une réflexion Alvira attrapa sa robe jaune, celle qu'elle n'avait jamais porté. Celle qu'elle trouvait des plus lumineuse. Aussi rapidement que soigneusement, elle s'apprêta et c'est d'un pas qu'elle voulait tranquille que la jeune femme rejoignit ses convives.




Son sourire s'élargit lorsqu'elle vit ses invités, et c'est chaudement qu'elle les salua, venant biser Alix puis Christabella.

Bonsoir,

mes Dames vous êtes renversante. Je crois que nous allons finir un jour par allez faire les ateliers coutures ensemble.


La Peyrehorade s'imagina un instant arriver en masse dans un atelier, et faire une razzia de robes, coiffes et accessoires en tout genre. Son sourire ne faiblissait pas, l'offrant également à Charles.

Charles.

Il eut le même traitement que les amies de la brune. Une bise sur la joue, simple mais efficace pour communiquer le plaisir qu'elle avait à les savoir tous ici.

Wallerand et Mangana ne devrait pas tarder, je vous propose de nous rendre au salon afin de les attendre en se désaltérant, vous avez eu un long voyage, et je ne voudrai pas dessécher de si belle fleur. Si vous voulez bien me suivre.

Décidément, Lilye semblait avoir disparu, pourtant les deux gamines n'arrêtaient jamais de jouer, mettant un joyeux vacarme dans la demeure. Discrètement, la Montoise glissa à Aubrée la demande de retrouver les enfants afin qu'elles viennent manger. Le temps de les trouver et de les faire venir, pour sur que le repas serait déjà entamé.

En avant toute pour la dite pièce afin de recevoir les convives convenablement. Fut ainsi servi, ce que chacun souhaitait, hydromel, liqueur, vin, lait, ou jus de pomme.

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Lilye
Une envolée remarquable... Un atterrissage parfait, les deux pieds au sol, les genoux souples et le menton relevé... C'est ainsi qu'on se fait chasser sans ménagement d'une cuisine par une grosse dame mal lunée ! Bougre d'ânesse, la ch'tite ne chercha pas plus longtemps à dérober quelques viennoiseries et se hâta de filer à toutes jambes. Son père, sa tante, Charles, Anton, et quelques autres adultes sensibles à son charme de petite chipie ne refusaient jamais de lui offrir gentiment une ou deux sucreries... Mais Floberte, non, faut croire qu'elle n'est pas du genre à se laisser attendrir.
Lilye dévala les couloirs en ronchonnant et s'arrêta net après un long dérapage bien bruyant et quelques traces de semelles sur le sol, bien évidemment. Figée devant une porte, son nez ne heurta pas le bois de celle ci ce qui lui arracha un grand sourire de satisfaction.

Hé héééé ! Je suis la pro du dérapaze contrôlé moi ! Et toi satané porte t'es qu'une andouillette mal cuite !

Oui, parfois il lui arrive de parler aux objets, à force de jouer seule et de patienter parfois des heures en taverne sans croiser la moindre âme vivante, il faut admettre qu'elle divague... Ami imaginaire, et autre monologues peu constructifs mais toujours très mouvementés dans la tête de la puce.

Après avoir passé quelques minutes à effectuer la danse de la victoire face à cette porte, et d'avoir lancé quelques insultes par ci par là, Lilye l'ouvrit et pénétra dans la salle où se trouvait déjà les convives. D'humeur guillerette, les joues rosies par l'effort et les cheveux en vrac c'est malgré tout avec assurance qu'elle s'exclama :

Bonsoir ! Bonsoir !

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Christabella
Bella sourit, et salua chaleureusement, fit la bise. Des tenues renversantes!

héhé, nous nous sommes toutes donné le mot! Pour une fois que je puis sortir cette merveille de mes coffres... Ca ne me donnera jamais l'occasion d'aller en racheter d'autres!
Charles... Seigneur! J'ai failli ne poinct vous reconnaitre. Vous êtes donc Gascon?


La blondinette rit, amusée, avant de tendre sa main gantée à l'homme.De nombreuses années s'étaient écoulées depuis leur dernière rencontre. Et elle le retrouvait là, au dîner donné chez Alvi....
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-> Par ici les jolies bannières ^^
Wallerand
Et m*rde...

Il était, devinez ? A la bourre ! Caractéristique majeure du Beauharnais s'il en était, sa capacité à se mettre en retard venait de se manifester une fois de plus et il ne s'en était rendu compte que parce qu'il avait de plus en plus besoin de l'aide d'une bougie pour écrire. Se levant brusquement de son pupitre au sein du "salon de l'économie" du Conseil ducal, comprenez de l'endroit où il passait l'essentiel de ses journées et parfois une partie de la nuit - à tel point qu'il avait envisagé d'y aménager une alcôve qui lui permettrait de rester sur place quand il achevait tard l'oeuvre du jour -, le Beauharnais sécha en hâte le parchemin sur lequel sa plume courait juste avant, nettoya soigneusement la plume en question et se précipita vers l'appartement qu'il occupait pour passer une tenue un peu plus appropriée à une réception chez sa marraine.

Et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un colis devant sa porte... Un mot de la main de l'expéditrice - Alvira, pour ne pas la nommer - l'éclaira, et il rentra en hâte pour découvrir non pas une mais deux tenues parfaitement taillées. A croire que le médecin qui l'avait pris en charge avait vendu ses mesures à la Dame de Peyrehorade ! Du coup, le Beauharnais se trouva confronté à un dilemme sans précédent. Il fallait qu'il porte l'une des deux... Mais allez choisir entre deux tenues ravissantes de sobriété ! Vraiment, Alvira avait eu du flair quant à ses goûts, et c'est plus en retard encore qu'il sauta en selle - lentement, parce qu'il avait appris à enfourcher l'Acrobate par le côté droit pour ménager sa jambe raide mais devait encore réfléchir quand il le faisait - et prit la route vers le domaine Messonnier.

Le galop du petit cheval eut presque raison du couvre-chef du Gascon, mais il retrouvait avec une telle délectation l'extérieur de la ville qu'il n'y attacha qu'une importance minime jusqu'à l'instant où il arriva aux portes du lieu où il était attendu. S'il connaissait un peu Peyrehorade pour l'avoir visité, quand il travaillait sur la fiche du fief avant son attribution à Alvira, il n'avait pas encore mis les pieds à l'intérieur de la demeure de sa marraine. Mettant pied à terre de manière aussi peu orthodoxe qu'il montait en selle, Wallerand confia la bride de l'Acrobate - et, du coup, le petit cheval gris pommelé avec elle - à un palefrenier qui s'était avancé vers lui. Se rajustant, époussetant d'ailleurs sa vêture au passage, le jeune homme s'avança de sa démarche encore raide vers la porte et y toqua. Bientôt, le visage joufflu de Floberte s'y encadra et l'invita à entrer, ce qu'il fit sans regret pour la fraicheur de l'extérieur.

Guidé jusqu'au salon par le bruit de conversations naissantes, il y découvrit qu'il était... En retard. Sans surprise, hein ! On ne change pas un cheval qui gagne. Enfin, un Wallerand qui a le retard dans le sang, en l'occurrence. Mais pour une fois, il bénit ce trait de caractère qui avait eu le mérite de lui permettre de s'apprêter assez pour paraître face aux dames, dont il put en un regard apprécier l'exquise élégance. Un sourire à Charles et un salut de la tête - ils avaient bien dû se croiser dans la journée, comme souvent - précédèrent un ébouriffage en règle de cheveux sur la caboche de Lilye. La procédure, que Wallerand commençait à considérer comme une habitude, fut accompagnée d'un joyeux :


Salut, toi !

Puis, se tournant vers les trois dames, il resta un instant saisi, laissant son regard sombre passer de l'une à l'autre. Que de splendeurs... De nouveau, il bénit sa propension au retard et au soin de l'habillement. Une inclinaison du buste vers Christabella, que le jeune homme ne connaissait pas, fut accompagnée par l'énoncé de son propre nom ainsi que par l'assurance qu'il était enchanté de la rencontrer. Une bise, salut coutumier entre la marraine et le filleul, vint se poser sur la joue d'Alvira. Et quand Wallerand se tourna vers la Connétable de France, il eut un moment d'hésitation. Parlait-il à sa supérieure ou à l'amie de la maîtresse des lieux ? Il balança un instant, et finit par s'incliner dans un baise-main. Quand il se redressa, un sourire taquin aux lèvres, il se permit :

Monseigneur, vous êtes magnifique... Vous feriez tourner bien des têtes à la Connétablie si nous vous y voyions ainsi.

Encore sous le coup de la surprise face à cette transfiguration, le jeune homme resta un instant comme charmé et finit par détourner le regard pour chercher celui de sa marraine. Un nouveau sourire étira ses lèvres quand il reprit, sur la ton de la plaisanterie :

L'Angevin ne nous a pas fait faux bond, j'espère ? Le margoulin rechignait à envoyer son vin jusqu'ici.
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Mangana
Simple rapide et efficace voici l'entrée fracassante de Mangana .Bouteille en main pour l'hôte de la réception, son amie, sans son amie elle serait dèja avec le très haut .


Elle portait une longue robe noire très fine .

Christabella
Et les invités se succédaient, et mis à part Charles, et Alvira, elle ne connaissait que très peu de monde à proprement parler. Elle connaissait certes la Connétable, parce qu’elle avait été capitani d’Armagnac et par Milandor, sans être intime. Le sire Wallerand était pour elle un illustre inconnu, ainsi que la dernière arrivée, dans une splendide robe noire qui mettait sa silhouette en valeur. Bella se présenta de nouveau aux derniers arrivés, avec un sourire chaleureux.

Je suis Christabella de Castel Vilar, comtessa de Fontrailles, diaconnesse d’Auch et de Lectoure, dona du Brouilh et de casterrà Lectourois, Chef de l’armée « In Armagnac Veritas » ,commissaire aux mines du comtat d’Armagnac et Comminges.

C’était long, et elle n’aimait pas faire étalage de tout cela. Mais pour une entrée en matière et amener d’éventuelles discussions, c’était indispensable.

Wallerand... Je crois que vous travaillez avec Alvira au pôle économique. C’est bien cela ? Rassurez vous, je ne veux pas vous assommer avec un sujet aussi... amusant... que le travail. Je n’ai pas eu le loisir, ni le plaisir de travailler avec vous.

L’oeil pétillant, la blondissime sourit en imaginant le duo Gascon bailli/CAC s’arracher les cheveux avec les professionnels de la communication qu’étaient les Armagnacs. Puis son regard balaya la salle, et, en voyant la petite Lylie, elle pensa à sa petite Kenny, sa tornade blonde, sa filha adoptive. Elle qui s’était longtemps recluse parmi ses livres de comptes du commissariat aux mines, pour mieux oublier son veuvage arrivé un lois après les noces, se permettait à nouveau de vivre. Le printemps progressait doucement en elle, qui n’avait que dix huit ans, et déjà tant de responsabilités avec son comtat de Fontrailles.

Les sourires étaient chaleureux, elle essayait de suivre chaque conversation, comme un joyeux bourdon, une douce musique qui lui avait manqué. Alvira lui offrait là un divertissement et la rencontre de nouvelles personnes, et après tant de mois de misère morale, entre chagrin de la perte de son époux et les prises de becs avec la secte qui sévissait en Armagnac. Elle observait leur hôtesse, renversante dans sa robe jaune. Non, elle n’avait pas eu de chance en amour. Particulièrement avec le dernier, et Bella avait été témoin de ses interrogations, de ses chagrins causés par cette drôle d’aventure.
Elle observa les convives, un peu en retrait, se demandant comment diable une femme de cette qualité pouvait encore être seule. Riwenn, le patriarche Duranxien, était d’accord avec elle et partageait son avis. Il fallait lui trouver chausse à son pied délicat, quitte à utiliser un chausse pied ou un maillet. Non, Alvira méritait quelqu’un de bien. Elle observa encore les convives, tandis qu’une idée fit lentement surface dans son esprit. Plus elle y pensait, plus l’idée lui semblait géniale. Son sourire grandissait, tandis qu’elle posa un regard amusé sur Alvira. Et en plus, ça pouvait fonctionner, ça valait le coup d’essayer !

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-> Par ici les jolies bannières ^^
Alix_du_vivier
Elle sourit à Alvira et lui retourne le compliment.

Merci, tu n'as rien a nous envier tu sais.

Puis Wallerand fît son entrée, en une minute elle se sentit quelque peu mal à l'aise, mais se reprit très vite..


Merci Lieutenant, vous êtes bien aimable, même si je suis plus à l'aise en soldat qu'en dame au grand désarrois de mon père.

Elle ria doucement et écouta Christabella.

Oui j'ai entendu votre nom déjà, voila je vous situe mieux, Auch l'Armagnac, oui voila je me souviens.

Elle laissa sa phrase en suspend et posa son regard sur Alvira et les verres, genre "alors on boit un coup? "
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