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[RP] Joute de Machecoul, printemps 1463

Meera
[Tour 1 Eliminatoire]

Le jour J est arrivé. Elle va voir le tableau, elle grimace. Bon elle aurait apprécié tomber contre une autre personne mais l'inconnu pouvait être bien aussi.
Il faut connaître son adversaire si on veut en sortir vainqueur.


Citation:
Joute 4 :
Dame Meera de Harscouët, Dame de Lanvaodez croisera sa lance avec le Baron Val. Sainz Trestain dict ftn_Andenmarv, Baron de Guerlesquin et Chevalier de Douarnenez


Etait-il à Rhuys lors des dernières joutes? Elle ne pense pas, ce nom ne lui disait rien. Tant pis, elle joutera quand même comme d'habitude mais en aucun cas elle ira la fleur au fusil.
Le temps de préparer sa monture Jada et de se préparer aussi simplement dans son campement.


Avec affection elle le caresse, elle lui parle avec douceur. Elle a l'habitude de sa monture, elle a confiance en lui, bien le seul mâle en qui elle avait confiance dans ce monde.
_________________

Procureur à l'Officialité Bretonne.
Dacien.de.chenot


Lorsque l'annonce des joutes de Machecoul lui était parvenu, le Ténébreux vivait les heures les plus heureuses de vie.
Pourquoi le ciel s'était-il soudainement assombri ? Il lui semblait n'avoir aucune prise sur les événements qui le détruisaient et cette impuissance le rongeait et faisait naitre en lui une révolte auto-destructrice. Le combatif savoyard en était réduit à assister à sa propre déchéance dans ce jeu qui consistait à l'aimer puis à l'ignorer, puis à retourner à nouveau vers lui et à la délaisser le jour d'après. Jeu qui n'en était d'ailleurs pas véritablement un ou qui aurait pu sembler malsain si une volonté s'y invitait. Mais ce n'était pas le cas. Il comprenait ses questionnements sans toutefois pouvoir y répondre, se contentant d'être là, jour après jour à la regarder le détruire sans pouvoir lui révéler ce qu'il savait.
Mais voilà... il l'aimait. Il l'aimait plus qu'il n'aurait jamais cru pouvoir aimer une femme. Et chaque seconde passée à ses côtés avait valeur d'éternité.
Longtemps il avait hésité à paraitre à ces joutes auxquelles il les avait inscrits tous deux, avant de décider qu'il était ici question d'engagement et qu'il ne pouvait s'y soustraire.
L'enthousiasme qui le débordait les jours précédant s'était tari, ne laissant qu'un vide immense, une coquille vide sans substance.
Ils avaient passé de longues heures à parler sans qu'aucune solution ne puisse venir résoudre cette situation digne des pires tragédies grecques qui se terminent généralement par la mort de celui que la droiture empêche de survivre parce qu'il va au bout de son destin ou de son amour.
Quid de l'exodos ? Il n'en avait aucune fichue idée quand, la veille au soir, un dénouement des plus heureux était venu conclure la énième éruption d'un volcan qui les consumait tous deux.
Il songeait à ces dernières heures tout en sellant Atlas, le vaillant frison noir. Tandis qu'il resserrait les sangles, lui revenaient de merveilleuses images d'un bonheur désormais à portée de leur main, enrichi de la certitude que désormais ils seraient deux à forger leur destinée.

Tout était près pour leur voyage. Les étapes avaient été minutieusement choisies depuis des jours.
Plusieurs nuits durant lesquelles le sommeil s'était mutiné, avaient marqué son visage dont une barbe de trois jours ne parvenait pas à masquer le teint blafard. Il exécutait
chaque geste machinalement, rompu par l'habitude. Inexorablement, ses pensées tournaient en boucle. Elle était, restait, et serait à tout jamais, la seule évidence de sa vie.
Il passa sa dextre sur son visage, comme pour en effacer un brouillard toxique, miasmes de ses insomnies et s'ébroua, rejetant en arrière sa longue chevelure de jais.
Valeo ! Dans trois jours, quatre tout au plus, tout se jouerait. Mieux valait profiter de l'instant et de ce voyage qui les conduirait en Brocéliande dont ils avaient tous deux tant rêvé.
Lui offrir cette escapade. En faire l'acmé de leur histoire tout en espérant que l'apogée perdure à tout jamais et qu'enfin plus rien ne les sépare. Une fois encore son estomac se contracta lorsqu'elle parut.
Monlight attendait sa cavalière. Il l'aida à monter en selle profitant de leur proximité pour déposer un baiser sur son front.

- Allons..


[Quelques jours plus tard en Bretagne.]

Ils avaient décidé de ne pas faire dresser de tentes pour ces joutes, préférant le confort d'une auberge qui abriterait leur amour. Ils s'équipèrent donc sur place auprès de marchands d'armes dont les commerces fleurissaient lors des tournois et qui accueillaient les participants avec force sourire. L'oeil avisé du maistre d'armes repéra vite celui qui présentait les plus belles pièces et l'affaire fut rapidement conclus et ce fut heureux car Elektra devait affronter les éliminatoires le jour même, éliminatoires dont lui-même était dispensé.
Il l'aida à s'équiper, vérifiant plusieurs fois chaque attache, s'assurant que chacune des jointures s'ajustait bien à la pièce attenante et ne présentait aucun interstice susceptible de laisser passer un fer de lance. Jouter était un exercice périlleux, moultes chevaliers l'avaient payé de leur vie et il ne pouvait se départir d'une certaine angoisse dès qu'il la savait en lice. Elle était pourtant une combattante émérite, épéiste redoutable mais rien ne le rassurait. L'adrénaline ferait pulser son sang jusqu'à ce qu'il la sache sauve.

- Prête ?

Ne restait plus qu'à ajuster le casque ce qu'il fit après un tendre baiser.

- Vous pensiez que j'allais l'oublier ? ajouta t'il avec un sourire.

Elektra détestait porter le heaume. Il ne l'en dispensa pas.
Le savoyard l'aida à se hisser sur sa monture, lui passa sa lance puis la regarda rejoindre la lice prenant place au plus près, contre les barrières.

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Malycia_
La Bretagne, ça n'était pas comme elle connaissait comme ses Flandres non plus, aussi quand elle a enfin décidé de s'inscrire à ses premières joutes en terres bretonnes elle avait omis de demander un plan pour s'y rendre. Elle aurait mieux fait!
Elle aurait aussi pu passer par le Duché du rohannais et faire la route avec sa suze, mais pour cela encore aurait il fallut qu'elle parte quelques jours plus tôt, voir prendre un peu d'avance en prévision des impératifs calendaires et de la date fixée pour le premier tour prévu, oui mais voilà, être en avance était un mot totalement banni du langage malicien.
C'est donc un peu paumée au milieu d'une terre inconnue qu'elle scrute sa carte.


Pays de cons! Pas foutu d'écrire en français.

Normal lui répondrait l'autre, t'es en Bretagne chérie pas en France.

Franchement, Machecoul ça sonne pas vraiment breton comme nom, mache coul, mâche mes couilles.
Elle persiflait entre ses dents, grommelant surtout d'être dans l'incapacité totale de trouver son chemin.

Par bonheur ou malchance pour les bretons qui l'auront croisée, une bonne âme surement agacée par ses grincements de dents, l'avait dirigée dans la bonne direction et ce ne fut qu'à la veille de sa première rencontre qu'elle était enfin arrivée.

Une fois sur place et que son campement fut installé, elle était d'abord partie en quête du nom des participants, il y avait deux personnes qu'elle ne voulait pas manquer, Anastriana qui lui arracherait sans doute les yeux si sa vassale ne passait pas la saluer, et un certain Naueriels, père ou fils qu'importait mais elle voulait absolument en rencontrer un.
Oui mais voilà, où donc étaient ils planqués car pour l'heure et juste avant de se préparer pour jouter elle n'avait croisé ni l'une ni l'autre, bien que pour l'autre ça avait peut être été le cas, mais ne sachant de près ou de loin à quoi il pouvait ressembler elle pouvait toujours le croiser qu'elle n'en saurait fichtre rien.

C'est donc dans ces conditions, quelque peu mouvementées, qu'elle prit place sur la lice prête pour sa première joute bretonne, elle n'était pas pour autant novice, mais première joute à concourir sous son blason breton et non françois.


JOUTES 5, c'est ce que l'arbitre a annoncé lorsqu'elle s'est présentée à lui et donné son nom, elle ignorait tout de celle qu'elle affronterait aujourd'hui, même son patronyme ou même ses titres, elle ne les avait pas retenu, tout ce qu'elle voyait c'était une armure qui lui faisait face de l'autre côté de la lice et qui la fixait sans doute comme elle le faisait elle même en cet instant...


Vlaenderen die leu !*
Lança t elle en abaissant son heaume et talonnant son étalon qui s'élance à pleine course, sa lance s'abaisse et c'est un bruit sourd qui résonne alors que l'animal n'a pas freiné sa course.
Le choc a été rude, autant pour elle que son adversaire contre lequel sa lance en deux s'est brisée, ne reste alors dans sa main qu'une moitié.
Elle chancelle quelque peu, puisqu'elle s'est elle même pris l'autre lance de plein fouet


OUTCH
mais elle reste droite et ne choit pas, l'arbitre annoncera le temps de son demi tour qu'elle était vainqueur.

*Flandre le lion !


Maryc
Je regardais mon Cousin, un moment, et lui répondis :
Non, en effet ce genre de spectacle n'est pas fait pour me plaire, mais je sais rester à la place qui est la mienne, malgré mes aversions, cher Cousin.

Puis le héraut annonçât de nouveaux jouteurs :
Citation:
Joute 6 : Dame Roxane de Kermeur contre le Vicomte du Vannetais, Messire Tiernvaël de Kerdren

J'eus du mal à en croire mes oreilles.
Elle, si frêle et qui n'aimait guère la monte, allait jouter.
J'avais sans doute mal compris.

Me raidissant dans mon fauteuil, mes yeux fixèrent les deux adversaires.
Malgré l'armure, je ne pus que reconnaitre la silhouette de ma chère Roxane et tressaillis, le regard perdu, ne pouvant rien faire d'autre que regarder en tremblant s'élancer celle que j'aimais dans cet affreux exercice, pour le plaisir d'Equemont, qui devait bien se douter de l'état dans lequel ce combat me mettait.
Il devait sans doute jubiler de ma surprise et de mon émoi.

Les yeux fixés sur ma belle dont je ne pouvais détourner le regard, alors que les jointures de mes doigts blanchissaient tant j'étais crispé sur les accoudoirs de mon siège, je ne pouvais qu'assister, impuissant à ce qui m'apparaissait comme un bien inégal combat.

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Ftn_andenmarv
Citation:
[Tour 1 Eliminatoire,]
Joute 4 :
Dame Meera de Harscouët, Dame de Lanvaodez croisera sa lance avec le Baron Val. Sainz Trestain dict ftn_Andenmarv, Baron de Guerlesquin et Chevalier de Douarnenez


[Quand il est l'heure]

l'écuyer du baron revient
baron, baron c'est à vous, il faut y aller, ils vont pas attendre

ouvre un oeil, sa main s'était refermée machinalement sur sa dague,
ha c'est toi qui vient comme ça en hirlant,
y aller, y aller, comme tu y vas "abat les cadences infernales" (slogan que l'on retrouvera bien plus tard aussi^^)

alors qui est mon premier adversaire?
je le connais?

je ne sais pas baron, le nom ne me dit rien
quel nom?
Dame Meera de Harscouët, Dame de Lanvaodez, baron
ha oui je l'ai déjà rencontré une fois ou deux, mais je croyais que c'était quelqu'un de l'église??
se demande s'il peut jouter contre
bon elle est inscrite, elle est mon adversaire,
advienne ce qui pourra


allez harnache moi, on va y aller
oui baron


plus tard le baron fut hissé sur Kan'A'Son

ftn alla saluer les tribune officielle avant de gagner sa place en bout de lice, de sa position et avec sa lance il salua Meera

[rencontre du 1er "type"]

le signal est donné et les deux cavaliers s'élancent, se rapprochant très vite l'un de l'autre, pour un contact assuré, à travers la fente de son heaume ftn voit bien Meera, elle arrive, parfaitement aligné, le choc sera forcément rude, il va falloir serrer le fondement pour rester sur la monte.

ftn touche Meera en premier, content de lui, mais Meera ne s'en laisse pas compter et la riposte est fulgurante, sous les chocs les 2 lances éclatent, dans un réflexe ultime le baron serre sa monture autant qu'il peut pour rester en selle.

Dans son rétroviseur....ha non je m'égare là

il sent plus qu'il ne voit réellement son adversaire perdre l'équilibre, le baron arrête sa monture et lui fait faire demi tour, en effet son adversaire d'un jour est effectivement eu sol. Ftn relève la partie mobile de son heaume avant de lancer

vous allez bien Dame?
rien de cassé ......... j'espère?


une fois la réponse donnée, ftn va de nouveau saluer la tribune officielle et s'en va regagner sa tente
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Tiernvael.de.kerdren
      « Une femme doit avoir de l'esprit sur les lèvres et de la naïveté dans le cœur. »
      de Louis Dumur in Petits aphorismes sur les femmes (1892)

      [Le 18 avril 1463. Avant le combat Roxane contre Tiernvaël.]



    Toujours dans la tente, les deux jeunes gens faisaient connaissance.
    C'était à qui percerait l'autre le premier, une affaire de joute en somme, et le laisserait en plan pour aller triompher devant tout le monde.
    Tiernvaël n'avait d'autres possibilités que de lui parler avec son charme le plus fin afin de susciter chez elle la crainte de viser trop juste en pensant qu'il ferait sans doute de même.
    Que nenni ! Quand il a l'initiative, le collanté ne laisse pas la chance le perdre. Il s'en saisit à deux mains et la garde jalousement.
    C'est un peu ce qu'il fit lorsque par trois fois, il se fit tendre, et par trois fois crût-elle bon de défaillir.
    Ou du moins de le feindre assez convenablement pour qu’il y croit et soit pris d'une sympathie particulière à son encontre.
    Il faut dire qu'en rattrapant une demoiselle en détresse dont on se fait le plaisir de trouver le sobriquet de Belle au bois dormant, c'était évident que le jeune homme y éprouverait un malin plaisir à la tourmenter pour mieux la soigner.
    Sentant toutefois qu'il ne fallait pas risquer une quatrième édition, et puis que de toute façon on vous dit qu'elle est guérie, le jeune homme s'empressa de se remémorer ce qui venait de se passer.

    Après l'aveu vibrant de la Kermeur, auquel le Kerdren répondit par un énième sourire taquin, celle-ci fut donc prise de peur.
    A cela, on ne combat qu'avec le cœur, aussi-il dit, réduisant à nouveau la distance :


    Votre père sera fier de vous, Roxane. Et il ne vous arrivera aucun mal.
    Une chute peut-être. Et nous en rirons dans quelques années pour fêter cette rencontre, vous en jugerez, cavalière !


    Il rigola une seconde et prit son visage dans une de ses mains.
    C'est qu'elle se faisait materner par un homme, maintenant ! Quel jeu splendide, elle n'aurait aucune envie de le voir tomber après cela.
    C'est peu ou prou, avouez que pour une fille de capitaine ça semble presque normal, à cet instant que celle-ci le prit à son propre piège, trois fois de suite.
    Un nul donc, mon cher Jean-Pierre, pour cet avant match très musclé et du sport de haut niveau.
    Tour à tour les points s’enchaînaient pour l'un comme pour l'autre, jusqu'à l'équilibre parce qu'on n'était tout de même pas prêt à trop donner de sa personne pour une joute !
    Alors Tiernvaël mit fin à leur entrevue en la délaissant :


    Bien, je crois que nous ferions mieux de nous préparer.
    Mais avant toute chose, dites-moi au moins si vous avez quelques onguents pour vous soulager d'une infime douleur.
    Croyez-moi, on ne souffre que de son égo au sein d'une défaite.
    Et puis ... Comment osez-vous penser que je pourrais vous faire un moindre mal ?


    Un clin d'œil plus tard et le voilà qui acheva leur instant de complicité pour se rendre dans sa tente.
    Le dernier coup avait été suffisant ? Du moins il l'espérait, le collanté se demandant s'ils avaient hérité, par une loi qu’on n’explique pas, d'un jeu subtilement mené par leurs parents.
    Cependant le vicomte ne s'autorisa plus à y penser. Il devait se concentrer pour ne plus rien laisser au hasard.
    La jeune femme était déterminée et après de tels pieds-de-nez, le perdant se verrait infliger une correction dont on se souviendra pendant longtemps. Il le lui avait promis, d’ailleurs.

    C'était bientôt à eux se dit-il alors qu'il enfilait son heaume laissant la visière relevée pour avoir encore un peu d'air.
    Il commençait à faire chaud et son esprit divagua vers une partie d'échec qu'il avait faite il y a quelques mois de cela contre Guennégan, l'illustre fils éponyme de son père.
    Une attaque brève et rapide à laquelle on ne s'attendait pas avait été fatale.
    Il jouerait donc son va-tout dès le premier passage, se disant qu'elle ne serait pas prête à la violence du premier choc.
    Déjà, le jeune homme transformé par l'imposante armure clinquante se mettait en route vers la lice, chevauchant dignement sa monture au nom félin.
    Alors, vous misez sur qui ?

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Dacien.de.chenot


Il les vit s'élancer... se rapprocher.. les sabots faisaient voltiger le sable de la lice qu'ils mordaient, estompant les deux cavalières derrière un halo brumeux. Les mains crispées sur la barrière il attendait le moment de l'impact, gorge nouée.
Le choc fut violent et il vit des débris de bois jaillir sans pouvoir deviner laquelle des deux lances s'était brisée.
Les chevaux poursuivirent leur course portés par leur élan. Monlight sans cavalière !
Aussitôt il sauta la barrière et se précipita vers Elektra s'agenouillant auprès d'elle. Délicatement il souleva la visière de son heaume. Ses yeux étaient fermés mais elle respirait. Il respira aussi. Avec moultes précautions il retira le heaume et le gorgerin et laissa reposer sa tête sur sa cuisse.

- Elektra ? Tout va bien ?

Une main rompue à l'exercice dénouait les attaches des spalières afin de dégager le plastron tandis que de l'autre il caressait sa joue sans cesser de lui parler.

- Elektra...

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Roxane.
    [Avant le combat Roxane contre Tiernvaël.]





L’innocence ne sait manifestement pas persuader quand le malin fait preuve d’ingéniosité
La Belle avait été vaincue dans sa triple lutte quand la ruse déguisée de tendresse vous piège lors de feintes échouées
Et il savait broder et embellir le danger, le danger qui l’attendait sur ce sable déjà brulé.

Le temps filait ils devraient bientôt se préparer
Que répondre quand le tableau décrit est si bien peint, que son père sera fier et qu’il n’en sortira qu’un beau souvenir ?
Laisser alors son destin faire son chemin
La blondeur aux émeraudes ayant fini l’envoûtement décida qu’il était temps de séparation.


Ne vous inquiétez pas..aucun onguent me sera nécessaire, par contre je vous laisse le soin d’en avoir sur vous
Et si le malheur viendrait à me faire chuter, mon égo sera juste déçu de m’arrêter le premier jour.


Quand à ses derniers mots lancés interrogativement, la brunette n’y répondit pas.

A toute à l’heure..

Il lui fallut presque une heure pour ressembler à une boite de conserve et c’est sur son palefroi d’emprunt qu’elle regagna la lice, front dégoulinant sous un heaume un peu trop hermétique
Hans_d_aubrais
[Le jour J]

Hans avait accompagné le duc partout où il allait, le suivant telle une ombre. Une ombre, oui car il doit de se faire discret en temps qu'écuyer du Salar. Ainsi Hans se trouve debout derrière son maître, prêt à répondre aux besoins de celui-ci. Bien que debout, il est bien placé et jouit d'une belle vue sur les joutes. Une pratique apparemment appréciés par un certain nombre de personne. Etranger à ce pays, c'est la première fois qu'il assiste à telle compétition et il est pour ainsi dire impressionner tant par les efforts déployés dans l'organisation du tournoi que par ceux déployés par les combattants.

Pour l'instant, la journée commence bien pour l'écuyer car Equemont ne lui a pas encore délégué trop de travail. Et c'est temps mieux car Hans peut ainsi profité pleinement des joutes!

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Madennig
[Tour éliminatoire : Joute 2 Guigoux vs Madennig]
Quand il faut y aller, il faut y aller ! Et en plus je dois passer avant ma mère et mon grand oncle autant dire que ça fou la pression. Deux aussi grand chevalier dans la famille ça a de quoi impressionner un brin quand même.
En place sur la lice, armurer de partout au point de se demander si il y a quelqu'un de vivant dedans et le tout sur une monture qui semble bien plus a l'aise que moi. Pas que je n'aime pas la joute mais cela est loin d'être mon domaine de prédilection mais bon, un rang impose des droits et des devoirs et c'est avec le sourire et motivation que je suis sur place. Bien entendu j'ai l'intention de faire de mon mieux et d'en faire baver mon adversaire le plus possible. Bien que l'idée de risquer de blesser un breton ne m'enchante guère...

Lance 1 :
Après avoir saluer mon adversaire qui se tiens a l'autre bout, nous attendons le départ qui ne tarde pas a venir. Rapidement j'élance ma monture en qui j'ai totalement confiance. Ce n'est pas plus rien que les montures sélectionner par mère sont les meilleures et ont bonne réputation.
Au dernier moment, j'ajuste ma visée. Ça c'est mon point fort, il en faut bien un après tout d'autant plus que mon faible poids est un avantage pour la course mais m'handicape en cas de coup. Ma touche ne se fait pas attendre et il ne me reste plus qu'a y mettre de la force pour envoyer voler mon adversaire ce qui...n'arrive pas ! Un fort bruit se fit entendre et le choc résonna dans mon bras, ma lance vient juste d'exploser. Et zut, trop fort et trop de résistance en face. Aucune chute mais je ne m'avoue pas vaincue pour autant.

Lance 2 :
En bout de lice on me tend une autre lance. Pas le temps de réfléchir d'avantage que le second tour est lancé. tout se repasse a l'identique et pour le mieux excepter que cette fois l'initiative de la touche est a l'adversaire. Je sers les dents et me cramponne. Je sais que mon poids n'est pas un atout ici même mais cela me permet d'être un peu plus a l'aise en scelle. Malgré la touche, je ne chute pas mais ce n'est pas passer loin. Peut-être ai-je été sous estimer ! Je n'aurais pas cette chance une nouvelle fois.

Lance 3 :
J'ignore l’issu du duel mais je ne lâche pas l'affaire. Malgré tout, cette lance c'est pesant pour mon gabarit et je commence a faiblir. Trois tour ce n'est pas donner a tout le monde non plus ! En général, on essaie d'expédier cela rapidement pour éviter l'épuisement. Le troisième tour se passe comme le précédent mais malheureusement la fatigue aidant et mon adversaire se lâchant probablement plus, me voila envoyé au tapis illico presto et ce, sans ménagement ! Me voila donc en train de me ramasser avec une douleur cuisante a la poitrine.

Je vire mon heaume histoire de reprendre mon souffle juste a temps pour accueillir mon adversaire. Le tout avec le sourire bien entendu, hors de question de montrer que je suis blessée. Ce n'est pas dans mon caractère et j'aime pas me faire plaindre.


L'honneur est partagé et je vous fait part de mes félicitations ! Je vous souhaite bonne chance pour la suite !

Oui, je ne suis pas une mauvaise perdante, je sais reconnaitre mes limites. Pourquoi j'insiste autant d'ailleurs ? Probablement pour faire honneur a l'organisatrice qui se démène durement pour organiser tout cela...Je quitte la lice pour laisser place au suivant mais aussi pour qu'on me sorte de mon armure a coup d'ouvre boite vu que l'avant est enfoncer. Un petit tour au soin ensuite probablement avant de regagner les tribunes !
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Tiernvael.de.kerdren
    « Les seins et les trains électriques sont faits pour les enfants et ce sont les hommes qui jouent avec. »
                                  de Jean Cazalet


    [Joute 6 : Roxane contre Tiernvaël.]


    Qu'il est désagréable de sentir de grosses gouttes perler sur un visage lorsqu'on sait que dans quelques instants se mêlera la poussière et le choc.
    Cependant le jeune homme ne se laissa pas se détourner de son objectif : faire choir la belle Kermeur.
    Ah tiens ! Elle était là d'ailleurs. Comme lui, elle était plus imposante ainsi et on pouvait se demander comment ce frêle petit corps avait pu se changer en une armure sans faille.
    Il faudrait redoubler d'effort, donc, pour espérer la victoire. Mais le collanté - car oui, il n'est pas malin : il se plaignait de la chaleur mais revêtait toujours le collant - le Kerdren donc, misait sur une attaque éclair, l'effet de surprise qui désarçonnerait son adversaire.

    Il fit un premier tour de piste, synchronisant son pas sur celui du bailli, et il salua la foule en souriant ultra-bright.
    Si jamais, dans un de ses délires, la masse se prenait d'affection pour lui et se mettait à scander son nom, cela ne ferait que jouer en la défaveur de la jeune demoiselle qui déjà paraissait au bout de la piste.
    Les lances leur furent apportés, les visières abaissées et ce fut comme si le monde retint un battement au sein de sa poitrine.
    Un étrange silence s'imposa dans la tête du garçon qui ne se concentra plus que sur la jeune femme alors que poussés par l'élan de leur monture, ils devaient se rendre à l'inévitable.
    Mystérieusement, le blondinet ajusta sa touche au dernier moment, attiré par on-ne-sait-quoi et il se raidit totalement en un dernier effort. Ou du moins il espérait que cela se passe ainsi.
    Et ce fut le cas ! Dans un bruit effroyable, la lance poussa l'adversaire avant d'éclater dans un grand fracas.
    Encore coi par la violence de l'assaut, car il fallait dire : c'était sa première victoire, le vicomte continua sa route à vive allure jusqu'au bout de la lice avant de lâcher la lance, de faire demi-tour en passant du côté de l'opprobre.
    Une seconde plus tard, il posait pied à terre et tendit son bras pour aider celle qui venait de prendre sa première fessée, et non des moindres.
    C'est alors que la tête de métal dit rien que pour eux deux :



    Trugarez pour cette joute, demoiselle de Kermeur.
    Dites-moi que vous n'avez pas mal chuté et allons panser vos plaies.



    Certes, il ne pouvait pas s'empêcher d'être taquin mais l'intention était belle tout de même !
    Et puis quoi ? N'avait-il pas le droit de jubiler, du moins intérieurement, de vaincre pour la première fois ?
    En revanche, le Kerdren n'oubliait pas sa bonne éducation de galant homme et pensait bien évidemment aider la jeune femme comme première occupation plutôt que de se rendre saoul pour fêter plus ou moins dignement.
    Ce qu'il ne savait pas c'est qu'en fin esthète, il avait tout naturellement essayé de coller son long et fier membre au milieu de la poitrine féminine.
    Hé bah alors, Tinou ! On est inspiré par un autre combat au moins aussi chaud que celui-ci ?

_________________
Roxane.



    [Joute 6 Eliminatoires: affrontement Roxane contre Tiernvaël.]


La femme propose, l’homme dispose, et finalement fait ce qu'il veut

Il n’avait pas eu de pitié pour cette Belle dont le Bois pas si dormant la percuta sans ménagement

Le collanté était là de l’autre côté de la barrière à la défier, ayant sans nul doute déjà rangé dans ses tiroirs les instants passés sous la tente

Sa monture piétinait, l’instinct même de l'animal ressentant que sa cavalière était nerveuse mais aussi angoissée
Son regard se porta alors vers la tribune ducale, un salut respectueux au Duc quand ses azurites glissèrent et se fixèrent sur Lui. Il était là…aux côtés de l’épouse du Duc. Son visage blême contrairement aux nombreuses fois dont ses joues avaient rougi à cause d’elle.
Elle aurait aimé lui crier « Ne vous inquiétez pas il ne m’arrivera rien » Ma foi oui elle espérait voir la blondeur goûter le croquant des grains de sable

Sa tête pivota..le signal était donné. Lances à l’horizontale, visières abaissées donnant une vision assez réduite et inconfortable
La concentration à son comble à en oublier que la foule était en liesse. Seul bruit, ses battements systoliques qui donnèrent le rythme à la cadence de sa monture.
L’impact fut violent, sa lance ripa contrairement à l’adversaire qui vint se briser sur sa poitrine faisant de la Belle un poids lourd basculer et s'affaler sur le sable.
Un cri que seul entendra ses esgourdes poussiéreuses.

Quand une main gantée se présenta à elle pour aider la perdante reprendre un peu d’honneur
Des mots soufflés à travers une protection en acier dont unique envie de réponse à ce blond prétentieux étaient " Ta gueule Kerdren tu m'as bien eue "

Son statut de jeune demoiselle éduquée lèvera cependant sa visière pour lui laisser admirer l’humiliation ressentie par des yeux humidifiés
Et retenant une douleur dorsale accrue


Félicitations messire de Kerdren….je n'ai sûrement pas besoin de vous pour mes plaies

La première fois est assurément pas la meilleure mais inoubliable
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" Mon bras et mon âme sont à toi"
Maryc
Alors que je regardais les jouteurs, je vis ma chère Roxane projetée à terre par l'autre participant. Je ne pus articuler le moindre son, mais d'un bond me levais.
Jetant un regard sombre à mon cousin malgré mes yeux clairs, je courus vers la lice, me contrefichant que là n'était pas ma place.

Je me précipitais auprès de celle que j'aimais, n'écoutant personne, et me débarrassant de ceux qui tentaient de m'arrêter.

Je m'agenouillais près d'elle et lançais un regard des moins avenants au jeune homme qui l'avait si vertement jetée à terre. Bien sûr c'était le jeu, mais quand même.

Ma chère, puis je vous aider ?
Lui offrant mon bras comme appui, je l'aidais à se relever le plus doucement possible, prenant précaution de ne point lui faire de mal, ne sachant pas ce qu'elle avait.

J'ajoutais :

Si vous me permettez je vais vous reconduire....
_________________
Tiernvael.de.kerdren
      « Si les meilleurs partent en premier
      Pourquoi suis-je toujours en vie ? » de Booba dans Les Meilleurs.


    Quelle bande de mauvais joueurs ! Ils ne participent même pas à la joie de sa victoire !
    Bon c'est vrai, c'est beaucoup leur demander mais tout de même après tout ce qu'il a fait ! C'est honteux, ma petite dame, voilà tout, c'est honteux.
    Et ce qui rend la scène bizarre c'est que la Kermeur est relevée par deux hommes, deux blondinets dont l'un est en conserve et l'autre peroxydé. C'est normal en Bretagne !
    Bien entendu, elle déclinait son offre, c'était compréhensible.
    Il en avait également voulu à mort au Cerbère lorsque ce dernier lui avait fait mordre la poussière devant sa princesse.
    Même qu'il avait été horriblement méchant ensuite mais que le Kerdren avait été meilleur prince que lui.

    Bref, il devait encore la jouer fine face à celui-là.
    Fallait-il lui dire que c'était mignon de laisser sa dame jouter à sa place pour ensuite s'enquérir de qui portait la culotte dans le couple ?
    Mais noooon ! Tinou avait déjà la réponse.
    D'ailleurs, il répond :



    Il sera fait comme il vous sied, Kermeur.
    Mais faites tout de même gaffe, il n'a pas l'air commode votre blond, là. Même si je le crois haut en couleurs. Hinhin.



    Il avise le désigné et poursuit :


    N'est-ce pas ? Vous avez perdu quelque chose ?


    Vilaine intonation du collanté qui se sentait presque avoir la puissance du colosse de Rhuys galvanisé autant par la cuirasse que par la victoire.
    Bah alors, qu'est-ce que tu vas faire ? Hein ? Hein ?! Mais qu'est-ce que tu vas faire ?!

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--Elektra_d_acoma


Elle n'était pas vraiment là, pas vraiment concentrée. Trop de choses encombraient son esprit et l'empêchaient d'être vraiment présente à ces joutes.
Dacien est attentif, comme toujours, il prend toutes les précautions pour qu'il ne lui arrive rien. Même ce satané heaume rejoint la tête blonde avec une legere grimace. Mais il ne cède rien.

Parfaite cavalière, elle ne fait qu'un avec Moonlight. Sa lance est prête et la course se lance, sans accroc. Son adversaire semble dans les mêmes dispositions qu'elle. Elektra vise avec exactitude, touche ! Mais l'autre aussi ... Sa lance explose littéralement sur l'écu de l'autre jouteur et le choc de celle qui se brise sur son armure la désarçonne. Encore un vol plané pour le chevalier, encore une chute.

Un peu sonnée sur le coup, elle laisse Dacien la libérer de son carcan pour reprendre son souffle.


Elektra...

Elle esquisse un sourire et murmure doucement.

Je vais bien mon ange ...

Sauf qu'elle va avoir mal aux reins pour quelques jours et que sa fierté s'est écrasée au sol en même temps que ses fesses. Des joutes il y en aura bien d'autres ...

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