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[RP] Balade bigarrée, sans bannière et sans Bigorre

Nikkita
[En suivant les chemins qui n’mènent pas à Rome] *




L’armée leur avait roulé dessus, c’était une chose entendue. Le temps d’une lune et demie, le maire TSK de cette bonne ville de Nîmes et sa rousse incendiaire avaient eu le bonheur, ou tout au moins l’urbanité poussée à son extrême, ou le courage, d’offrir un abri à l’ombre du verger aux deux éclopés de la route. Car l’animation à Nîmes consistait aussi à cueillir les voyageurs, de tous bords, de tous poils, et même épilés voire chauves ou imberbes, s’il le fallait.

Une politique qui portait ses fruits. Ce qui n’avait rien d’étonnant dans un verger.

Exotiques, disparates, colorés, bigarrés, piquants et croquants, c’est un panier plein qui avait fini par reprendre la route, direction… Mais quelle direction au fait ? La boussole Zantet avait fini par trancher, entre une sauce béarnaise, une bourrache aragonaise, des tapas catalanes, du fer Fribourgeois et du bois Chaurien. Ce serait Barcelone, son port, sa mer bleue à en faire pleurer les yeux, y la sua cerveza**, pour refaire le plein lacrymal.

Eux… Un maire qui ne l’était plus, une rousse qui l’était encore, un marchand qui déambulait à côté de son double, un double qui jadis avait détroussé un taureau, un taureau content de son sort et rêvant de brûler les forêts à en faire feuler les bois, et une vache évidemment, qui apprenait les pattes de mouche sous l’égide d’un roux tout en répondant, ou pas suivant son humeur, au doux nom de Marguerite.

A compter les jours tout en houspillant le médicastre local, celui du départ avait bien fini par leur tomber dessus. Besaces bouclées, la vagabonde taisait ce qui restait derrière. A peine se montrait-elle plus loquace sur leurs destinations successives. L’instant avait repris ses droits, l’oiseau avait remis son duvet en même temps que retrouvé ses ailes.

L’instant était au joyeux ramage d’un départ, à une volonté consciente d’enfermer l’indicible, à l’appel de la route auquel elle avait si souvent répondu. Le pas assuré sous la faible clarté des étoiles, elle rejoignit le reste de la troupe à la sortie de la ville. Son regard clair se teintant de malice en voyant se découper les silhouettes, elle lança à la cantonade, d’une mauvaise foi manifeste :


C’est qu’j’ai failli vous attendre !



*Emprunt à G. Brassens, la Mauvaise Réputation
** et sa bière
Eleonore.
[ Va voir ailleurs ]

Nîmes, version club-med..itation "bon chic-bon genre". Animatrice de club troisième âge tant ça roupille parfois dans ce bled.. C'est qu'elle va vite, trop vite à tourner en carré, le rond n'tourne pas assez.. les angles du carrés c'est pour se cogner un peu histoire de se sentir un peu en vie entre deux pulsions de "gentillesse".
Elle étouffe, elle s'camoufle dans l'abîme du 'j'sais pas quoi faire" et là contre toute attente déboule à Nîmes des blessés .. une rencontre de leur côté assez brutal, que du sien c'tout en douceur..
Et les jours passent, elle rit et oui elle avait presque oublié à quoi ça ressemble de rire! Alors qu'elle envisageait un voyage voilà qu'on lui parle de Barcelone..
Ah la vie des chemins ce qu'elle aime!!! Indescriptible!

Le baluchon est vite prêt.. deux ou trois braies, chemises, des tas de maïs à revendre en chemin ou à manger.. sa lame chérie.. sa vertu bah ouééé faut pas croire, elle la traîne partout celle-là!

Tout en marchant vers le lieu du rencart elle réfléchit et se demande combien de forêts vont brûler, combien de bouches vont s'assécher .. et combien d'ivresses lui feront perdre les sens?
Le frisson lui lèche la peau... c'est l'heure.. de... voir ailleurs!

Elle vit comme elle aime, parfois incomprise, parfois mal prise... en main par l'oeil curieux qui s'affole quand elle sort sa vanne à deux sous ou invite à une danse endiablée.. elle veut du dépaysement, des bêtises et du piquant.

Donc elle va voir ailleurs.


C'est toi qui ronchonnes Nikki?

Débouche une petite fiole d'un alcool fort dont elle ignore la recette, un tord boyaux du tonnerre de dieu!

A not' voyage!!

Tend la fiole pour qui veut gouter à la mort-qui-tue
_________________
Michelo
[Demain, dès l'aube]*



Il refaisait soleil. Au sud, à l'opposé de ses terres natales.
Non, il n'en était pas moins resté comme un Dunkerquois selon certaines rencontres qu'il allait faire : "Hé quoi ? Si on ne peut plus chercher à lancer du poissons pourris sur des mairies ?"

Manifestant, soldat, marchand... il avait tout fait et ne s'étendait pas sur sa personne, mais c'est sous cette identité qu'il rencontra cette petite bande. Une identité qui lui était propre, sourire toujours sur le visage et avenant à l'heure où marchant ou Marchand, ce magasinier se retrouvait dans une armée désœuvrée aux portes de Nîmes.


Son désœuvrement avait du bon. Deux ou trois nuits après son arrivée.
Il croisa une victime, une "glandue" comme il aime à les appeler, que des armées alliées avaient sauvagement mis par terre.
Il croisa une blondeur, une amante en devenir, que l'appartenance au camp d'en face n'avait que rendue plus attrayante.
Il finit donc par revoir la "vie en rose", les oiseaux piaf-ant.. les bourgeons apparaissant. Une belle époque de retour en somme.

Et par le concours des circonstances, alors que l'armée se démobilisait et rentrer au bercail,
Lo Marchand était devenu attaché, moins libres mais plus sourire... ayant trouver nouvelle compagnie et nouveaux jeux. Mais il lui fallait partir : les affaires, l'appel de l'écu ou.... officieusement ramener des affaires de son chez lui pour "après".


Mais après quoi ?
Une foire d'Arles, une escapade à Avignon, une blessure...
et voilà qu'il se retrouve comme la glandue, blessé au cœur, attendant le retour de sa blondeur.
Des projets, des longues discussions nocturnes, des blessures qui cicatrisent...
Et le voyage en nombre inconnu et sans associés semble de plus en plus une possibilité crédible.

Un baroud d'honneur, des contacts réactivés, le voilà espérant faire le tour de ce qu'il a à faire en piquant aux espagnols de la pierre pour sa ville à lui...
quoique, apprenant le prix de rachat à Nîmes, il serait capable de les refourguer là-bas.
De vil marchand il s'improvise vil éleveur de lapin, alors que la rencontre du groupe bât son plein.

Les bourses sonnent, les parties de ramponneau se succèdent,
Les bourses se vident, les parties de buisson mettent à mal la végétation.
Les paris se sont enchainés et son amante perd : La voilà ballotée. Le voilà balloté. Entre devoir et voyage.

Mais nous voilà la nuit précédant le départ sans que cette question soit réglée. Problèmes à l'horizon ?
Si les dames et les hommes qui allaient l'accompagner semblaient avoir des baluchons simples....
lui, il ramena charrettes et bardas.
Dernières ventes à la mairie, petits dons divers et au lever : Il y est !
Marchand de pacotilles marchant à l'orée de la ville.

L'un des premiers, à l'inverse de son double. N'était-elle point son maléfique opposé ?
Canasson prêt, charrette et vache... il attendait là, amusé par la bouille de la rousse.

C'est qu'il commençait déjà à picoler !
Et quoi ? A huit ils ne risquaient rien sur ces routes où les brigands prolifèrent


Aux lapins et lapines que nous allons rencontrer Eleo !

Il lui pique une grosse gorgée avant de voir au loin des silhouettes... La regarde et continue :

Il faut finir avant qu'ils arrivent. Je suis celui qui tient le plus l'alcool.

Fous rires des deux, si ils n'étaient point encore très complices, ils partageaient tout de même cette bonne humeur... avant de voir les autres débarqués.
Une tope à sa double, un tour à côté du fossé avec le taureau et l'ex-maire pour uriner et se les comparer... et une bise à sa blondeur. Sourire aux autres. Il bouillait, amusé :


Hé bah. On a failli y rester à Nîmes en vous attendant... Il va falloir filer, la nuit tombe. A cheval, flemmards !



*Poème de V. Hugo

_________________
[Ici se trouve normalement une Bannière]

Mais la normalité est si Banale...
Eleonore.
[ Les voyages rapprochent ? ]

Après, bien après que la fiole fut vidée, que le groupe se fut lancé sur les chemins.
Des remparts apparaissent.. une première étape..

C'est où ici?
Les yeux partout, enfin surtout là... le viseur sur un fessier qu'elle irait bien tâter.
C'est l'pays des baizzzeurs!
Gné?? j'peux y élire domicile? parce que la baizzze j'aime bien! genre vilaine bien-sur! y'a que ça qui compte.. vilains.. vilaine..
Pas d'éternité pour le coin.. ça dort à fond à défaut de baisers chaud bouillants à faire brûler une taverne..
Aussi vite arrivé; aussi vite reparti.. quoique.. deux jours et une nuit ça peut sembler fort long!.. "je m'emmerde" combien de fois l'a t-elle murmuré?.. !
La nuit à s'agiter sur les chemins, à croiser la tentation et la faim.. à échafauder des plans sur la comète et à rêver de... enfin.. de lapins aux oreilles sympas et douces et à la patte de velours.
C'est sans condition, sans promesse, juste à lorgner la lune que la rousse avance quittant les "baizeurs" pour un monde plus chaste.. ou pas ... Narbonne!
Les pieds dans le plat!
La tête haute le cul au chaud..
Et de rire en voyant fuir ceux qui osent entrer en taverne.. c'marrant ce jeu.. quelques mots, quelques gestes et ils fuient!!
Pourtant, ça ne fait jamais de mal d'apprendre! de r'garder comment il faut faire pour choper la fièvre et donner l'envie d'un feu aux flammes dévoratrices de pulsions...
Affamée? Naaan! Mais amusée oui! Gouteuse de toutes sensations..

M'enfin??!!! On est encore habillé et ça leur fait peur dirait-on!
Regard interrogateur vers Dale.. prochain coup elle le mettra à poil sans poil se sera parfait, les gens resteront puisqu'ils semblent chercher du spectacle! Offrons leur!

Réflexions..

Voir Barcelone et mourir ... de plaisir!
_________________
Dalerand
... Le temps passait et les chemins et routes se croisaient. Je ne perdais pas de vue le fessier lunaire d'Eleo, ses formes aux contours incandescents.

Fichtre la belle paire de rondeurs affolantes que mes instincts bestiales les plus intimes désiraient ravager avec fougues et passions.

De villes en villes, les envies de la prendre sensuellement ou en l'accrochant debout le long d' un arbre, avec les feux dévorants des laves en mon sang se répandant à la fusion. Les forêts vont morfler, les changements climatiques sont lancés, bientôt les desserts arides ou plus rien ne pousse seront légions...

Eleonore.
[ Ca vend du rêve les voyages ! ]

"T'y crois toi à l'éternelle passion dévorante?"
C'est la p'tite voix qui cause au fond d'elle.
"C'est quoi d'abord une passion dévorante? Heiin? c'quoi?"
C'est qu'elle lui répond toujours à cette tite voix.
"La passion, tu vois c'est quand t'as les tripes qui te chatouillent, quand t'as les cheveux qui se défrisent et quand la faim ne s'apaise jamais .. au point de planter de la rage dans tes ongles! Ah non ça c'est aut' chose Bella!
Pis tu fais quoi avec c'te patte de lapin? Ca te démanges par là?"

"Mais que fais-je donc là, à la croisé des chemins à me titiller le cerveau qui coule?.. "
"Bah je m'occupe, tu le sens pas? Je joue à la passion dévorante en solitaire!
Tsss nanméoh je t'en pose des questions moi heiin?"

"Mouéé c'est ça.. tu crèves la Dale oué! allez va te jeter dans la rivière l'eau glacée va te refroidir le c...erveau!"

Plouf! à la flotte la rouquine!

D'ouvrir les yeux, de regarder autour d'elle. Un muret. Le voyage de nuit l'avait épuisée et c'est contre le muret qu'elle s'est installée un moment.. le sommeil aura gagné sur elle et le pays des rêves l'avait submergé... c'con de rêver de rivière glacée!

C'pas tout ça mais faut visiter le coin et les recoins de Principado de Cataluña
_________________
Nikkita
[Salanque, ça lance]


Croisée des chemins effectuée, à l’issue d'une assemblée plénière, une assemblée pleine hier encore, pour un demain en bandoulière. Motion adoptée, la vagabonde-greffière-griffue avait appris et retenu à l’issue du vote biterrois toute l’importance de la précision des énoncés. Quorum réuni, Narbonne-bonne-bonne, ou feu de camp-cancan ? Les lumières de la ville l’avaient emporté, emportant du même coup son double mercantile vers un horizon chaurien. La voilà promue guide touristique, dotée d’un bai-brun et nantie d’un titre honorifique. La vagabonde à la besace variable n’avait plus qu’à mettre le cap vers le sud-sud.

Elle a perdu le nord mais n’est pas à l’ouest. Des terres marécageuses à perte de vue, coupées d’étangs longs sur lesquels se pose au petit matin la silhouette aussi majestueuse que triangulaire d’un mont Canigou encore chapeauté de neige. A la pause, ce sont les roseaux et les joncs qui accueillent la petite troupe, entre des buissons bas et erratiques, entre la mer et les étangs. Sur le lido, elle s’entraîne aux ricochets, à défaut du lancer de poignard contre un arbre inexistant.

Elle sourit, la vagabonde, les lieux ont leurs secrets, les lieues ont leur magie. Rencontre fugace avec un passé participatif de poches mutuellement et duettistement vidées, entre un long sommeil et une veille peuplée de flamants… roses. L’odeur est la même, à la fois saline et marécageuse, balayée par le souffle d’une tramontane que rien n’empêche de courir. Revenir sur les lieux du crime, et aller au-delà.

La frontière est passé, le taureau fume des naseaux, se transforme en El Toro, torréfie la lande, se dote d’un Danois, révise sa linguistique. La rousse brûle et se consume, l’a-maire picole et noie sous la bière, le roux relève la tête pour mieux jeter son rire dans le vent. La vagabonde balance ses cailloux dans l’eau et sa plume dans l’encre, s’appliquant aux traits d’union.

Avant de retourner au camp de fortune pour préparer un nouveau départ, les yeux pétillants dans les reflets inondés des terres salanquaises.

Thoushaltkill
    [Et on te pèlera le jonc]

    Bon ben, Nîmes c'est fini hein..y'a pu, pu de convenances, pu de retenue, ni de calcul d'ailleurs...le départ avec la troupe d'animation ambulante, ou plutôt d'annihilation rampante, avait été tonitruant et libérateur pour le jeune éphèbe, tout juste sorti de la mairie en courant. Ben un peu oui, mais après plus quoi....

    Quelle rigolade quand même...les votes pipés, les discussion à tiroir avec la reine des gueux et néanmoins coincée de la fente. Le brun reprenait vie avec cette troupe de joueyx drilles complètement barrés. Il attendait même les soirées avec impatience : compter les croix avec les autres, sortir des obscénités à longueur de temps. Enfin la liberté quoi !

    Bon...trois pommes avait pris cher, surtout qu'elle n'avait pas demandé à devenir notre guide touristique, et surtout qu'elle ne connaissait pas la route. Mais bon fallait pas faire voter ça en fait. La rousse semblait reprendre des couleurs aussi, les cheveux au vend, la truffe lustrée par la poussière rugueuse des chemins secs, réchauffés par les dardes d'un avril époustouflant. Les paysages changeaient vite et l'émerveillement ne finissaient pas, mêmes les mots n'avaient plus assez de sens pour décrire la surprise et la beauté des lieux traversés.

_________________
Eleonore.
... Sucrer l'amer ...

"Voir Barcelone et mourir de plaisir ".. C'est le cri qu'elle avait poussé des jours plus tôt quand décision fut prise d'aller en Terre Español..
"T'vas voir la chaleur de là-bas va te saisir les reins"
Pour l'heure ça lui saisissait surtout les boyaux qu'elle rendait à la limite de crever..!!
Des douleurs et des spasmes la secouait..
Malade!!!!

Bo'del mais j'vais crever sans plaisir!
La nuit à se pencher sur le bord du chemin, à rendre la monnaie d'un trop plein de... je ne sais quoi.. de la voir ainsi pencher aurait pu être vu comme un accueil à la prendre... un "open space" mais naaan ne vous y trompez pas..
Elle gerbe! et faut pas la faire c..suer dans ces moments-là!


Barcelone ..

Le passage des remparts se fait en douceur.. lentement.. le groupe non dispersé, non violenté, non racketté.. bref tout baigne dans le bonheur.. ou pas!
Les yeux vitreux, la bouche pâteuse, les lèvres tremblantes....
AMER oui elle est AMER ... et veut sucrer ce gout âpre..

Se ressaisir.. passe au bord du lac.. vire ses bottes, fait glisser tous ses vêtements qu'elle laisse là au bord..
Se jette dans le lac comme une foldingue! Hurle la tête dans l'eau tant elle a froid!! mais qu'importe le mal par le mal à défaut du mal par le mâle.
Ressort la tête de l'eau, les cheveux dégoulinent le corps est transit mais la rouquine est heureuse, en vie! Envies..

What else?*


* quoi d'autre
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Dalerand
..Le temps passait, avec ses plaisirs et rires. La petite troupe possédait ce petit quelque chose qui fait que la vie devient des plus agréables, même pour moi le solitaire endurcis au fil des lieux arpentés.

Il y avait les hommes, des vrais, des marrants n'engendrant pas la mélancolie, amis de Boulasse et de taquineries multiples et variées, la générosité en bandoulière.

Les femmes, toutes aussi belles et craquantes les unes que les autres, avec leurs formes en trémoussements des plus sensuels sous mes yeux emplis de malices et d'idées lubriques dont nous nous amusions énormément.

La Chris comme je l'appelais, généreuse, celle que je ne connaissais pas plus que cela et qui m'avait offert le grand Danois de mes rêves. Addictive au jus de carottes de son multiplicateur de lapins patenté, que je venais regarder prendre bains et ablutions à chaque fois que je le pouvais.

Nikki et sa croupe que je ne manquais jamais d’honorer, d'un claquement de mains à son passage, ainsi que le reste quand l'occasion se présentait.

Eleo, ah! Eleo et ses sources inépuisables de plaisirs, ma ravageuse de buissons et forêts. Celle à la langue s'enroulant telle une liane vigoureuse autour du tronc et sa sève printanière.

Juste avant la frontière le groupe fût séparé, suivant celui se dirigeant vers Barcelone et le postérieur d'Eleo, nous arrivions en vu de la ville dressant ses hauts remparts. La belle n'était pas très en forme et c'est au bord d'un lac que nous établissions le campement de fortune.

La suivant du regard se diriger au bord d'un lac, je ne mis que peu de temps à la retrouver, lui laissant évidement le loisir de se dévêtir pour mieux profiter du spectacle de son corps barbotant dans l'eau limpide.

M'installant en tenu d'Adam aux cotés de ses affaires, je ne perds nul parcelles de sa nudité dont je me régal les opalines. JE pense que mon bronzage risque d’être zébré en son travers. Je me lève, allant au bord de l’étendue aquatique lui offrant les plaisirs des yeux à elle aussi , parité oblige.
Je me place bien comme il faut en m'allongeant sur la rive dans l'axe du soleil, mon érigé tel un cadran solaire, tournant la tête vers Eleo , je lui lance.

Eleo ! Tu peux me donner l'heure !

Un sourire malin se dessine sur mon visage...
Eleonore.
... Tentation ...

Et la mort viendra.. en vainqueur!
La frimousse rafraîchit, le corps meurtrit par des coups piquants et profonds.
L'eau glacée apporte des effets non négligeables.
Comme des coups d'épée dans son corps, le froid la brûle.
La folie toujours jusque sur le bout des doigts, jusque dans son souffle, dans ses soupirs. Jusque dans ce lac où elle doit se laver du mal qui la ronge.
La rouquine rejette la tête en arrière, saisit la tignasse entre ses mains.. essore !


Eleo ! Tu peux me donner l'heure !

Une voix connue, regarde en sa direction et voit là... la faute.. le coup de couteau dans le contrat.. le fruit sur le gateau.. la tentation!!

Oh vindieu!! Dale tu vas t'enrhumer!! fais gaffe le nez qui coule c'est dégueulasse!!

Et d'éclater de rire sans sortir de l'eau.. pour le moment!

Ton cadran solaire indique bien dix heure? parce que .. dix heure c'est l'heure des braves qui se lavent! Et là tu perturbes ma toilette du matin..
Se serait idiot qu'un insecte vienne te piquer le bout du nez..


Imagine déjà la blessure, le bandage pour soigner ce nez.. imagine sans mal comment elle ferait un truc qui sauve la vie... énorrrrme... à mettre en tête de lance comme un bouclier...
Et elle rit à imaginer...


P'tain ce qu'il fait froid!!!

Se décide à sortir de l'eau, en tenue d'Eve, pas le choix c'est ça ou attendre la faucheuse.
Saisit sa cape et s'y enroule en claquant des dents!

Mais qu'est-ce que tu fiches ici et tout nu?

Se positionne débout une jambe de chaque coté du bassin de Dale, penche la tête en avant et essore ses cheveux qui dégoulinent en jet sur le dard vif du mâle..
_________________
Dalerand
... La belle avait réagi au son de mes mots, prenant le temps de sortir de l'eau nudité affichée pour un de mes plus grands plaisirs que de la reluquer ainsi.

Elle ne perd pas le nord, même si ma boussole indique plein sud soleil et presque midi. Les envies renforcent le mat du cirque et son chapiteau débâché.

Elle en use et s'en amuse, le comble de mes sourires et rires se tient debout au dessus de moi une jambe de chaque coté de mon corps offert à tous ses débordements et excès. Elle minaude s'essorant la flamboyante chevelure sur le bout de mon...nez. Rieur je riposte.


Eleo; Merci de me rafraîchir, j'ai la température qui grimpe à te voir ainsi et de constater que le jardin n'est pas friche et broussis mal agencés, peuplés de crabes aux pinces crochus.

La regardant sourire en coin, pal solaire en avancé.

Mais prends la peine de t asseoir, confortablement Eleo ... Je vais te réchauffer !
Michelo
[Pendant ce temps-là... A l'Ouest, rien de nouveau* ?]



Le voyage jusqu'à Narbonne fut marqué par un brasier à Montpellier et des incendies à répétition lors du jour d'attente supplémentaire, nécessaire à la récupération des lapins à Béziers.

Si Montpellier avait été marqué par une folie mystérieuse qui fit que sa blonde ne soit pas à l'appel le lendemain d'une soirée bucheronne...

Les Bitté-Rois ont quant à eux eu la vie dure pendant deux jours.
Et ce n'est pas faute que d'avoir hurler à tue-tête dans la rue...
Ils avaient tellement peurs que même la milice ne recrutait plus.
Dale le conquérant de se questionner ainsi :
"Sont ou les bouseux ... Sont ils laids à ce point ?"**

Ainsi...
Une ville où le Souvenir fut encore tenace. Lieu de rencontre et de projet.
Une ville animé, capitale de luxure et de décadence, où les hommes du groupe purent tâter de la flèche et ils étaient bons archers.
Une ville a oublier, mise à part ses moments historiques que furent la découverte d'un gentilé foireux ET la première Assemblée du groupe.

Et...
Narbonne, la Bonne.
Fief du coms et de sa famille en place.
Qu'importe, en ce groupe il n'y avait qu'un chef et il fut titré "Guide touristique ".
En ce groupe le pouvoir se résumait aux boutades et à la bonne humeur. En ce groupe.... il y avait un mais et de poids !
Comment être léger quand des épées de Damoclès vous tournent sur la tête ?

Narbonne donc, deuxième Assemblée.
Le Tyran, après avoir sauvé Nikkita d'une motion sur son effeuillage la veille soumet au vote la séparation du groupe pour des raisons douteuses.
Envie de se retrouver seul lapin avec sa lapine ? Ou des choses plus sérieuses ...
Il n'en demeure pas moins que la dislocation est là :

Après avoir déposer Fridolin à Montpellier,
il y aurait ponction de deux membres pour fuser vers le Toulousain alors que le putsch installa Michela l'Usurpatrice au commande de la lance espagnole.

Echanges Velardiens, échanges d'informations, échanges de responsabilités. Le lendemain - Carcassonne et sa famille Robs.
Les affaires reprennent pour le faux couple rejoint par des amis chauriens, ou vauriens...

Et Castelnaudary, siège du grand Guide.
Une journée. Une journée d'aurevoir, d'adieu, de rixes.
Une journée de nouveaux projets, de lettres et de préparation.
Car Castel la Gaillarde était un Haut Lieu pour notre bougre.

Lieu de bois et de bucheronnage. Lieu où à l'Ouest... rien de nouveau.
A part une lettre rapide dont il ne restait qu'un morceau à l'arrivée sur les plages catalanes où le groupe se trouvait désormais :





Mes chers chicos,
comme prévu, j'ai fait ce que j'avais à faire en Toulousain.
Toutefois, vous me verrez accompagner d'une autre blonde d'amie au retour.
Et ce changement, dû à l'alignement de la lune et l'absence de Dalerand qui nous a manqué se fait en plus d'un petit jour de retard que j'aurais.
[Message illisible sur de nombreuses lignes à cause de la pluie...]
Aussi, si je chope Jerricane avant de vous voir, sachez que j'avance tout solidus que vous pensez avoir.
Toujours est-il que ce marchand me fera perdre un jour. Donc, nous disons-nous, Jeudi à Narbonne ?

Mes amitiés à vous... et brulez les plages !

Nikkito d'Piersang











*Titre du livre d'E.M. Remarque
**Halle de Béziers, Heure et Pensées

_________________
[Ici se trouve normalement une Bannière]

Mais la normalité est si Banale...
Eleonore.
... Tentation ...

Quand la faim saisit les reins.. c'est signe de... de...
Ses prunelles dans les siennes, elle n'arrive plus à penser correctement.
Se perd..
Le naufrage ..
La noyade!

D'être là, à grelotter, en terre Espagnole, le feu au ventre, la maladie qui ronge, l'appétit grandissant depuis des jours.. se refuser d'aller plus loin dans l'aspiration humaine.. dans cette folie passionnante de deux corps qui s'appellent sans répondre vraiment..
"Ce que la chair est faible c'pô pôtib!" La p'tite voix se manifeste.
Mais allez vas-y pose toi là et laisse la fougue emporter tes sens!"
Et de soupirer..
"Depuis quand t'écoute ta conscience hein? d'puis quand? Bon sang t'as qu'une vie alors ranafout d'la bienséance"

Le regard sur le nez érigé de Dale et tout trempé par l'essorage des cheveux.. Les poings sur les hanches.. elle profite de la vue.. et en profite aussi pour faire durer un peu le moment.. c'est une folle maso! voilà!
C'était trop... programmé.. pas assez sur le fil de l'absolu nécessité du "oh chéri prends moi toute"
Attendre encore... jusqu'à.. l'insoutenable!
Passe une jambe sur la droite rejoindre l'autre jambe.. enfile ses braies.


J'chui trop pas bien...!Je vais aller m'allonger au chaud et ptet me rhabiller aussi.

Sourit en coin..
_________________
Nikkita
[Que dalle]


Dale a la dalle, Eleo a les crocs.TSK pointe son nez au soir venu, et Zantet…

Ah, Zantet… L’objet de cette folle escapade en terres catalanes. Une mission ? Une promesse plutôt. La vagabonde n’en fait pas, ou très peu.
La faute aux lunes rousses.


J’te raccompagnerai… J’te laisserai pas partir, tout seul, sur la route…

Pas de développement excessif, pas de grandes démonstrations. Leur lien est pudique, parfois joyeux, parfois douloureux.

Et voilà comment une promesse entre deux convalescents se transforme en chevauchée échevelée d’une drôle de mixture, avide d’espaces , de libérations et de libations, sur des terres brûlantes et dans un grand entrechoquement de pierres, de fer, de fruits convoités ou interdits, le tout assaisonné d’une pincée d’imprévu.

Barcelone a bon port. Néanmoins, elle toujours avide de poser ses yeux sur les coques flottantes, de découvrir de nouveaux paysages, ne s’attardera pas. Un rendez-vous manqué, un Zantet à débarquer, un double entre deux eaux et un pétrin qui lui fait des clins d’œil, au loin… La mer est amère, la vagabonde fuit dans les ruelles les plus tortueuses, compare les tapas ici, là, ailleurs, plaquant sur son visage le sourire inamovible du touriste en goguette.

La journée passe sous un soleil aux ardeurs catalanes, le soir tombe et avec lui une fraîcheur bienvenue. Au milieu de sa course elle s’arrête, d’un pas sage se faufile par la porte entrouverte d’une taverne, un roux, un brun. Un au-revoir ou un adieu, et un chemin à poursuivre. Quelques mots minimaux, denses.

Dale lui frotte le dos, presque tendrement. Elle se cuirasse pour ne rien lâcher, sachant qu’il ne se méprendra pas sur le sens :

T’arrive donc parfois d’pas être qu’une grosse brute ?


Voir Barcelone, et poursuivre son chemin.
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