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[RP] Pensées Léonines

--Thomas_cromwell


Surprise ! Alors que la belle est en mauvaise posture, voilà qu'elle lance dans les airs la sica du Cromwell, tout en s'emparant de la même main de la couverture qu'il lui tend.
Sanctus voit passer l'objet au-dessus de sa tête, mais se trouve presque nez à nez avec deux beaux seins aux formes harmonieuses.
En un éclair, il tire d'un coup sec la couverture à lui et la femme avec. Il passe son autre main dans le dos de la créature et la colle contre lui.
Toute l'histoire du monde se trouve alors résumé dans la scène. Quelle sera la suite ? Un baiser ? une gifle ? Incertitude quand tu nous tiens.
Derrière lui, la sica tombe bruyamment sur le sol. Il s'en moque. La tentation est trop forte et le sicaire a le sang chaud.
Un détail le gène cependant... S'adressant à Madeline :


Je crois que tu devrais mettre ce pot de fleurs de côté. il fait obstacle à bien des choses...



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Madeline
Le bruit fracassant du métal qui rencontre la pierre.
Le cri d'un félin qui détale pour se cacher on ne sait où.


Et puis le silence.
Et des yeux qui sourient.

Madeline sait que le plus délicat des plaisirs est de faire celui d'autrui. Aussi ajoute-t-elle une rime léonine à des alexandrins qu'elle chuchote tout bas :


- Ce pot de fleur va-t-il à grands coup d'ailes ivres
Voler vers la sica pour que je te délivre ?


Et des yeux qui parcourent ce visage qu'elle découvre du plus près qu'on le peut.
Et des doigts qui quittent une laine rugueuse pour venir découvrir la douceur des lèvres d'un fauve.
Et un esprit qui se sent délicieusement attiré par un vertige fou...
.. tandis qu'un pot s'en va au ralenti, retrouver sa place près de l'âtre.

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--Thomas_cromwell


Il va l'embrasser c'est certain. Il sent en lui une montée des périls quasi instantanée avec la sensation brutale d'avoir contre lui le corps nu d'une femme. Sa main gauche enlace la taille et hésite à descendre plus bas. Faut-il aller vite ou prendre le temps de saisir les émotions de l'autre avant. Sa main droite a lâché la couverture devenue inutile et qui est tombée sur le sol et il vient effleurer la joue de la blonde, car blonde elle est.
Et soudain, un choc violent le saisit aux tripes, il se recule aussitôt d'un pas alors que ses lèvres allaient entrer en contact de celles de l'amante. Il la regarde et se met à lui murmurer non sans avoir laborieusement composé quelques alexandrins :

Nos corps se sont alliés happés qu'ils ont été
Goutons l'instant présent mais n'allons pas pécher
J'ai juré fièrement de ne plus effleurer
La bouche divine ou le téton dressé.


Il ramasse la couverture et la place sur les épaules de ce corps qui pourtant s'offre à lui.



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Madeline
- Oh ? Ah ! Monsieur est au régime sec... Je comprends...

Tout en disant cela, elle laisse tomber la couverture à ses pieds.

- Elle pique....

Elle enfile ses bottes qui résistent à tout y compris à l'eau et prend le chemin de la sortie.

Dehors, il pleut toujours, mais elle s'en moque.

Elle est à poil ? Et alors ? Elle est si transparente que personne n'y prêtera attention.
Elle oublie Moustache ? Et alors ? Moustache est un chat et saura retrouver son chemin.

Dehors, il pleut toujours, mais elle s'en moque.
En vraie Godiva, elle ouvre la porte, prête à affronter les éléments, sauf que la Mad, ben, elle n'a même pas de cheval...

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--Thomas_cromwell


Un peu surpris par le passage éclair de la femme devant lui, il reste un instant suspendu, regardant avec intérêt le fessier rebondi qui ondule comme le serpent sur le sol. Il n'a que le temps de la saisir par le bras tandis qu'elle ouvre la porte. Il pleut toujours. Sanctus aperçoit sous un petit arbre la silhouette de son chat qui attend vraisemblablement une opportunité pour revenir au logis se mettre au sec.


Tu veux partir pour un baiser refusé ? Je le conçois ; mais tu pourrais au moins accepter mon bol de soupe avant de t'enfuir. On ne vient pas chez Thomas Cromwell pour rien.
Je me suis laissé tenter par ton regard, tes lèvres et ton corps, mais j'ai fait serment de ne plus toucher de femme tant que... Ouchhhh!


Sans un bruit et profitant de la conversation, le chat Platon vient de sauter toutes griffes dehors sur le dos de son maître. Une manière de lui rappeler que l'heure de la pitance est proche.



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[/quote]
Madeline
- Je ne veux tout simplement pas être à l'origine d'un vœu de chasteté rompu par faiblesse.

En même temps, elle décroche Platon, non sans difficulté.

- Mais qu'il est joueur...

Et ce n'est pas facile.

- Rentre les griffes !

Vraiment pas facile, mais à force de persévérance, elle réussit à l'attraper par la peau du cou et le sermonne :

- Tu veux ton dîner Platon ? Et bien au lieu de bondir partout sur les murs et sur ton maître, lève-toi sur tes petites pattes et bouge-toi le cul pour te le préparer toi-même !

Elle l'envoie vers le sol non sans rajouter :

- Les chats, c'est vraiment des branleurs !

Il va s'en dire que le Platon la regarde bizarrement tandis qu'elle poursuit ou plutôt débute sa longue tirade.

- Donc m'enfuir non. J'allais juste poursuivre mon chemin. Un peu vexée ? Oui, je te l'avoue, mais raisonnable. Je serais alors partie du Prieuré, à poil, avec seulement mes bottes aux pieds. Les accessoires sont tellement importants par les temps qui courent qu'en temps de pluie, je ne porte que l'accessoire, laissant l'essentiel sécher là... sur ta chaise.

Elle désigne la coupable d'un doigt inquisiteur.

- Et puis, le menton fièrement relevé malgré cette offense faite à ma madgnifiscence, j'aurais regardé vers les cieux et je l'aurais apostrophé d'un « Pourquoi m'abandonnes-tu quand j'ai besoin de toi ? ». Là, il y a fort à parier qu'il m'aurait répondu un truc incompréhensible du genre « Désolé Mad, je regardais ce qu'il se passait à Saint Pierrot avec l'ourse. Je veux bien être omniprésent, mais je ne peux pas être partout... Faut pas déconner ! »...

Elle soupire.

- J'aurais alors difficilement encaissé de passer après un ursidé et j'aurais continué ma marche lente, le long des berges du lac en me lamentant d'un tas de qu'est-ce que j'peux faire ???? J'sais pas quoi faiiiiiiiire..... Et croisant un écrivain plus inspiré par l'expression écrite que par l'expression orale... Oui, j'aurais poursuivi ma route, m'assurant de choper la malemort avant d'arriver à Genève...

Elle le regarde tout en ouvrant un coffre qu'elle n'avait pas vu jusqu'alors.

- C'est triste non ?

Elle y trouve des chemises propres et pliées et sans gêne, en prend une et l'enfile.

- Ben voilà, ça, au moins, ça ne pique pas.

Elle se plante alors devant lui, les mains sur les hanches et conclut :

- Elle vient cette soupe ? Et avec quelques croûtons si possible... j'aime bien les vieux croûtons.
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--Thomas_cromwell


Sanctus cherche sa sica du regard. Une envie folle d'égorger le chat lui prend. Mais la femme s'est mise à parler à l'animal d'une voix calme qui semble apaiser le sicaire tout autant que le Platon.
Il l'écoute et frémit lorsqu'elle évoque un dialogue avec le Très Haut... Il manque de l'interrompre mais la laisse finalement terminer. Et il la regarde faire, fouillant dans ses affaires comme s'ils étaient un vieux couple embourgeoisé. Cela l'amuse.


La soupe ?

Il s'assied sur un tabouret.

Elle est dans l'autre pièce, encore chaude. Tu verras le bol sur la plaque en fonte. Et ne crois pas que j'irai la chercher. Je ne sers que Deos et mon chat. Tu trouveras du pain aussi.
J'ai aussi besoin de savoir comment tu connais mon nom car le tien m'échappe. Il me semble que c'est en rapport avec un gâteau, mais je ne sais plus lequel. Ne t'aurais-je pas croisé à l'avoierie de Genève ?


Il lui semblait qu'elle s'appelait Madeleine. Ou bien était-ce Charlotte ? ou Caramel ? Elle allait sans doute sous peu lui rafraîchir la mémoire, à moins que vexée elle ne décide de renverser la table et de rentrer chez elle... avec sa chemise du vendredi.



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Madeline
« Un Lion qui vous parle de sa cuisine Schmidt* est un audacieux !».

Ce dicton vient de prendre forme dans la caboche de la « Madeleine sans œufs ».
Non, elle ne va pas pleurer... Allez, « prouste ! » Dehors ! Va-t-en fou rire en puissance !

Un sourire non dissimulé, elle s'assoit à son tour sur un tabouret – car les tabourets, elle aime bien – et répond poliment :


- Je sers Déos du mieux que je peux. Je sers mes amis avec plaisir. Par contre, mon chat, il se démerde avec les souris qu'il trouve sur le Jardin ou sur l'Averroès.

Un petit silence puis elle se lève, le contourne et imprévisible comme elle sait l'être, la voilà qui de ses ongles, mime la montée d'un chat le long du dos du vieux lion. Ses mains s'arrêtent sur l'épaule. Elle se penche et chuchote à son oreille :

- Miou....

Un petit rire étouffé puis elle se redresse, se décale un peu pour qu'il la voit. Elle penche un peu la tête, tire la chemise  « culte » de chaque côté comme si c'était une robe et rajoute :

- Madeline.... Et comme je sers mes amis, je vais aller chercher cette fameuse soupe pour nous deux.

Demi-tour gauche et elle s'en va dans la pièce adjacente, non sans oublier d'être taquine.

- Ohhhhhhhhhhhhhh Une cuisine Schmidt !!! C'est choliment Beau !

Là-haut, sur son nuage, un vieux barbu regarde et ne peut s'empêcher de penser « Mais qu'elle est joueuse... »



* Cuisines Schmidt * : Maison créée en 1425 en Helvétie germanique par Hans Von Kasserole et qui propose des ravissantes cuisines équipées de plaques de fonte dernier cri. Si, si... je vous assure que c'est vrai...
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--Thomas_cromwell


Mais oui... Madeline... les Ambuleurs... le Léman. Comment a-t-il pu oublier ? Il jette un oeil sur la pipe qui est posée sur la table et se demande si le dernier mélange reçu d'Afriqyia n'altère pas un peu ses facultés.
La Madeline a l'air joueuse. Cela met du baume au coeur du Vieux Lion, plus habitué ces derniers mois aux plaisanteries grasses autour du feu de camp qu'à la bonne humeur d'une femme.
Il la sent dans son dos puis l'observe virevolter et se diriger vers la cuisine.


Ce n'est pas une Schmidt ! C'est une Schmurtz et c'est increvable ! Tu verras, il y a un "S" gravé sur le côté. C'est la marque de fabrique.



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Madeline
Quand elle revient, elle est blanche comme un cierge de Pâques.
Elle pose un plateau sur la table et se laisse choir sur le tabouret.


Elle tourne alors la tête vers Sanctus.

- Il se passe de drôles de choses dans ta cuisine tu sais...

Elle cherche de l'air et desserre un peu le cordon de la chemise tant elle se sent oppressée.

- D'abord, sache que ton chat n'a pas fait vœu de chasteté et que le mien semble être un sodomite...

Elle pose la paume de sa main contre sa bouche et émet un petit gémissement douloureux.

- Mais il y a pire... Je crois qu'il y a quelqu'un qui a incinéré Cendres dans ta cuisinière Schmurtz !
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--Thomas_cromwell


Sanctus regarde la femme qui vient de s'asseoir, dubitatif. A-t-elle bien toute sa raison ? Son chat d'abord. Il serait sodomite ? Platon a culbuté plus de gueuses poilues que de poils dans la barbe de Kirkwood. Première surprise. Et que dit-elle encore ? Cendres serait carbonisé dans Sa Schmurtz ?
Moment d'hésitation. Il se lève soudain brutalement.


Madeline ! Suis-moi !

Et il la prend vigoureusement par la main, la tirant en direction de la cuisine, faisant tomber au passage le tabouret sur lequel la femme s'est effondrée. Elle est presque à quatre pattes, tentant d'enchaîner le mouvement imposé par le sicaire.
Arrivé devant la cuisinière, il relâche la pression, la femme se redresse, il lui montre la porte du four d'un geste large de la main. En même temps, il lance u regard circulaire dans la pièce histoire de voir si son chat s'y trouve.


Ouvre !

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Madeline
Elle regarde l'arme du crime qu'elle a si souvent vue au hasard des foires sur des affiches publicitaires...



- Ouvre ! Qu'il lui dit.
- Non... Qu'elle répond.

Le dialogue se répète une fois, deux fois... six fois, trop de fois pour le sicaire qui durcit le ton.

Alors elle pose sa main sur la poignée, non sans rajouter.

- Il m'a parlée... il m'a appelée...

Et elle ouvre doucement le compartiment en gardant les yeux fermés. Elle ne s'appelle pas Thomas la Mad ! Elle n'a pas besoin de voir pour y croire !
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--Thomas_cromwell


A peine la porte entrouverte que celle-ci s'ouvre brutalement en grand. Une boule noire poilue et hurlante en sort, suivie d'une seconde, tigrée et comme possédée par le démon. Les deux ectoplasmes traversent la cuisine puis disparaissent dans la pièce voisine. Un bruit sec de verre qui se brise. Ils sont passés par le fenêtre.
Dans l'intervalle, Sanctus et Madeline sont restés comme pétrifiés, cette dernière ayant la main toujours posée sur la porte de la Schmurtz. Ils se regardent.


C'est une maison de fous. Ces animaux sont des enragés qu'il faut abattre au plus vite !


Moment de silence.


Vient Madeline. Repassons à côté.


Il la prend par la main et lui fait signe la chaise devant son bol de soupe quelque peu refroidi.


Laissons tout cela et parle-moi donc de toi. Comment as-tu rencontré le vieux Cendres ? Pourquoi es-tu Ambuleuse ? Es-tu croyante ?

Tout en parlant, il saisit sa pipe sur la table, sort son briquet à étoupe, allume l'herbe et tire quelques bouffées, tout en regardant intensément la femme devant lui.

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Madeline
Au sol, des fragments de verre. Dans le bol, des morceaux de pain.
Dans l'air des ronds de fumée. Dans le bol, une cuillère qui tourne en rond.
Qui a dit que les choses ne tournaient pas rond dans cette maison ?

Le "traumatisme" d'entendre Cendres l'appeler à tout bout de champ s'estompe peu à peu.

Sanctus la questionne.
Celle qui passe sa vie à plaisanter de tout, sait trouver le sérieux quand la question ou les questions posées le demandent.


- Etait-ce en 1456 ? Oui, je pense que c'était cette année-là.

Et de remonter dans son passé...

- J'intégrais alors l'Agence Acilion Presse en simple rédactrice. Je ne le suis pas restée très longtemps puisque quelques semaines à peine après mes débuts journalistiques, l'on m'a proposé de devenir co-rédactrice en chef.
J'ai accepté.
C'est là que j'ai fait la connaissance d'Izaac et que je suis "tombée en amitié de lui", expression personnelle que j'aime beaucoup...
Bien que tout nous séparait, que ce soit géographiquement, socialement, religieusement même, cette amitié s'est avérée solide et sincère.

Ma vie plutôt calme et sereine s'est alors engagée dans un tunnel où l'obscurité alternait avec des soubresauts de lumière. Un peu comme une traversée des Alpes où l'on peine à gravir une montagne et qu'une fois arrivée à son sommet, quelqu'un vous pousse vers un vide où la chute est interminable et douloureuse.
Je ne saurais te dire combien de pentes ardues j'ai pu dévaler.
Je peux te dire par contre que les bleus, les blessures physiques ne sont rien à côté des maux que j'ai subis.
J'avais fait de mauvais choix... Je me bornais à croire qu'ils étaient bons.
Parfois, quand la raison et le courage s'emparaient de moi, je voulais faire mes malles et m'enfuir.
Mais un putain d'espoir me retenait toujours.

Il y a un peu plus de 18 mois, à force de nausées et de larmes, j'ai tout plaqué et je suis allée m'enfermer dans un carmel à Pise espérant que le Très Haut m'arrache la vie et m'offre l'accalmie que je n'obtenais pas.

Seulement Déos dont les raisons sont siennes, a décidé de m'orienter vers mon vieil ami Izaac.

Et Izaac m'a confiée à Cendres.

J'ai été reçue à la Compagnie du Léman comme si j'en avais toujours fait partie.


Les larmes lui montent aux yeux.

- Et si tu savais comme il est bon de se sentir appréciée...

Elle se tait un moment et fixe un rond de fumée qui se déforme en montant vers le plafond pour finir pas se disloquer et se confondre avec le reste du décor.

- J'ai alors compris pourquoi la mort n'avait pas voulu de moi. J'ai enfin saisi ce que Déos attendait de moi. Alors j'ai lu, beaucoup lu. J'ai épluché tout le Séminaire. Et j'ai trouvé la vérité si belle...


Elle le regarde et sourit.

- Et je me souviens de mon émerveillement quand, attablés à réfléchir à nommer un bateau, Léa proposa "Averroès". C'était une évidence...
C'est à ce moment-là que j'ai su que j'étais prête à embrasser la Réforme. Car on ne l'embrasse pas sur un coup de tête ni même quand Léa distribue des ichtus en pierre finement taillée. On l'embrasse quand on sait. Et je savais...

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--Thomas_cromwell


Et il l'écoute parler et parler encore. Et lui continue à tirer sur sa pipe comme si l'objet était devenu indispensable à sa respiration. La tête commence sérieusement à lui tourner. Il sait que l'effet ne dure pas, mais il a besoin désormais de ces moments là pour se sentir bien.

Ainsi donc tu connais le vieil Izaac. T'a-t-il dit comment il s'est converti ? J'en doute. Deos a voulu que nos chemins se croisent. A l'époque, je prélevais l'impôt du Lion sur les chemins de Franche-Comté. C'est sur lui que le doigt du Très Haut a frappé. Il en a été illuminé. Il est ensuite entré au Lion, la secte que j'ai réveillée après des longues années de sommeil.Il a été d'abord talib. C'est le nom que nous donnons aux étudiants qui décident de nous rejoindre. Après plusieurs mois, il est ensuite devenu sicaire et a été marqué au fer rouge comme ceci.


il relève la manche gauche de sa chemise, dévoilant une marque en forme de tête de lion sur son avant-bras.

Ce que tu vois là est un symbole du dévouement que nous devons à notre cause. cela peut aller jusqu'au sacrifice de notre vie pour notre idéal.

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