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[RP] Jusqu'à ce que la mort nous sépare...

--La_suzon
[Le manoir...]


Tout s'était passé bien bizarrement depuis la veille, du moins était-ce l'opinion de la Suzon, cuisinière de la tribu et Languedocienne pure souche. Elle avait servi dans bien des maisons, notamment de haute noblesse où il était de rigueur de pratiquer la langue d'oïl. C'est ainsi qu'elle avait rencontré le Jacques, un homme bien charpenté venu de la capitale du royaume dans le sillage de ces nobles du Nord. Pour plaire à cet amoureux aux manières des grands de ce monde, elle s'était donc mise à la langue d'oïl au grand désespoir de ses proches qui considéraient cela comme une sorte de trahison. Mais le beau Jacques n'était plus et leur progéniture s'était éparpillée aux 4 coins du continent pour vivre à son tour la grande aventure de la vie.

Veuve et sans enfants dans ses jupons, être aux service des autres était devenu une habitude, c'est ainsi qu'elle avait fait connaissance avec sœur Sourire et le reste du couvent. Depuis le retour des maîtres et la révélation de leur deuil soudain, la quinquagénaire avait observé l'air de rien le comportement de la rousse. Son expérience de la vie lui avait mis la puce à l'oreille et sa vigilance en alerte, la Dame des lieux allait forcément avoir une crise, elle prenait trop sur elle... Déjà le retour des étuves avec cet air "ailleurs" l'avait intriguée, sans parler de l'époux qui avait avalé allez savoir quoi et s'était écroulé dans le salon, ils avaient donc dormi chacun de leur côté ce qui n'était jamais bon. Mais le matin n'avait pas été mieux, la maîtresse de maison avait enfilé un petit déjeuner substantiel pour ensuite partir sans avoir vu son époux.

La bonne Suzon avait du mal à comprendre le mode de fonctionnement de ces deux là, mais après tout des patrons bizarres elle en avait déjà eu. Mais même pas une heure plus tard, la rousse était revenue, l'air d'une folle échappée de l'asile pour finir prostrée au pied du lit conjugal. Évidemment la cuisinière ne l'avait pas constaté de visu étant en cuisine, mais l'arrivée de la bonne complètement affolée l'avait convaincue de monter à l'étage ou elle n'allait jamais d'ordinaire. Le spectacle de Patt l'avait convaincue de filer à toute vitesse au couvent pour quérir sœur Sourire.

À son retour, la cuisinière apprend que le maître s'est réveillé et est monté à l'étage. Elle grimpe donc les marches aussi rapidement que lui permet son embonpoint et pénètre dans la chambre par la porte restée ouverte. La scène qu'elle a sous les yeux la fige un instant. L'homme est assis sur le sol et tient son épouse dans ses bras, lui fredonnant une chanson poignante. Jamais noble ne lui avait donné un tel spectacle et l'émotion la prend d'un coup, la rousse semblant dans une telle détresse et le brun la berçant comme pour la convaincre par la chaleur de son étreinte qu'elle ne craint rien et que tout va s'arranger. Suzon toussote pour indiquer sa présence.


Vo't Seigneurie, une sœur du couvent pas loin va venir pour s'occuper de Madame. Elle est à l'habitude de traiter ce genre de mal...
Pattricia
"Laissez-moi !!!! Fichez-moi la paix .!!!!"
Des rires sadiques hurlent dans sa tête, ils lui disent qu'elle va rester avec eux, que personne ne pourra la sauver. Ils déchirent son esprit et l'empêchent de se concentrer pour se défendre. Le visage de Mychael vient danser devant ses yeux et lui murmure que c'est de sa faute, que depuis son enfance elle n'avait jamais su le protéger, que si elle l'aimait vraiment elle ne l'aurait pas abandonné il y a 19 ans. Elle veut lui crier qu'elle l'aime et qu'elle était trop frêle à l'époque pour barrer la route à leurs agresseurs, que depuis qu'elle avait commencé à retrouver la mémoire elle n'avait pas cessé de le chercher, mais aucun son ne sort. Puis soudain il lui crie sa haine et disparaît d'un coup.

Une chaleur la pénètre comme une pellicule protectrice faisant barrage aux rires, une voix chaude chantonne mais elle n'arrive pas à comprendre les paroles "Papa ?" mais la chanson continue l'enveloppant doucement. "Papa si c'est toi explique-lui que je ne pouvais faire mieux..." Puis elle sent la souffrance, elle hurle mais rien ne sort, il y a l'odeur et le goût du sang, des ombres qui s'éloignent. Parmi elles les voix effrayées de ses petits frères fusent mais les sons s'estompent sous les rires gras des assaillants "J'me vengerai !!!" puis quelque chose d'humide sur son visage...


Truffe ?

Le murmure est à peine audible...
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Argawaen
Son épouse était en pleine détresse, et malgré le fait d'y mettre le plus de présence possible le mal semblait prendre le dessus. Le Dehuit de Malemort était dans une impasse et il essayait de faire au mieux pour lui faire outrepasser cela.
Il ne devait cependant pas lâcher prise, et bien que physiquement et moralement il se sentait faillir il luttait intérieurement afin d'être plus fort que le reste... Levant le nez face à Suzon le Dehuit de Malemort acquiesçait doucement.


Une bonne soeur ?.. Il ne manquait plus que ça... Si elle est vraiment performante alors je suis prêt à tout pour la sortir de cette torpeur... Pour l'heure aidez moi, faites-en sorte de lui rafraîchir l'esprit. Et chanter avec moi...

Le vétéran avait le regard vide, et c'était une sorte de seconde personne qui était présente dans la pièce. Il était démunit et ne savait que faire. Il résistait pour ne pas craquer et continuait de fredonner un petit air...

Dans combien de temps la bonne soeur doit-elle arriver ? Il faut qu'elle se dépêche le fondement ! La situation est critique et je ne compte pas laisser mon épouse dans un état pareil une seconde de plus !

L'homme devait garder son sang froid au maximum, mais cela était compliqué. Il trouvait cela bien plus facile sur un champ de bataille, suivant le rythme des tambours pour galvaniser les hommes et enlever toute crainte. Mais là, il était affronté à quelque chose dont il ignorait tout, il avait peur certes, peur de voir son épouse sombrer encore plus que lui à l'époque... Et il savait que cela pouvait être un voyage sans retour.
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--La_suzon
Quand le maître lui répond, elle le regarde comme s'il avait également perdu l'esprit "je sais pas ce que vaut son médicastre mais faut qu'il arrête les drogues lui !". Néanmoins, elle se rend dans le cabinet de toilette attenant, prend un linge l'humidifie à l'eau d'un broc et revient s'agenouiller près de sa maîtresse en train de divaguer. Bizarrement, la chanson de son époux semble l'apaiser, mais quand après elle prononce le mot truffe alors qu'elle lui rafraîchit le visage l'ancienne se pose des questions.

- Vous croyez quelle à faim ou a des envies parce qu'elle serait enceinte ?

Faut dire que les nobles étaient souvent des bêtes bizarres, même dans la maladie et plus rien ne pouvait étonner la cuisinière.

- J'chuis pas trop bonne en chanson v'savez, mais j'peux p'têtre vous aider à la transporter sur le lit.

Devant la dernière question Suzon hausse les épaules.

- À ma connaissance on est pas dans une ville de miracles, donc ça va prendre le temps que ça prend d'habitude pour préparer une potion et venir du couvent jusqu'ici.

Mais ça mouline dans le cerveau de l'ancienne faut pas croire et après un instant de réflexion.

- Faudrait p'têtre faire prévenir votre belle-sœur car elle a assez de soucis comme ça pour pas en plus s'inquiéter pour Madame...

Rien n'était moins au fait de toutes les dispositions à prendre qu'un époux inquiet pour la femme de sa vie...
Roselise
Pendant ce temps là, chez l'embaumeur...

La Dame rousse est la sœur du défunt...


Et si elle est partie en courant, ce n'est pas bon signe.

Jusqu'à présent, Patt avait été forte et d'un grand soutien pour la blonde qui n'en menait pas large depuis qu'on lui avait annoncé qu'elle était veuve. Elle se raccrochait à l'espoir que le corps qu'on leur amenait n'était peut-être pas celui de son frère. Le choc avait du être terrible pour la rousse. Mise devant le fait accompli, ses nerfs ont du lâcher et la douleur la ravager. C'était au tour de Rose de garder la tête sur les épaules et d'apporter soutien à sa belle-sœur, les rôles s'inversent. Mais en serait-elle capable?

Toute à ses réflexions, elle s'approche de la table où est étendu le corps de son époux. Elle le regarde, détaille son visage une dernière fois. Ce visage qu'elle ne se lassait pas d'admirer. Ses yeux se voilent de larmes, ses doigts viennent se mêler à la chevelure blonde de Mychael. Un baiser déposé sur son front, elle murmure pour ne pas être entendue "Adieu, mon Amour...". Puis elle recule sans le quitter des yeux. Yeux qu'elle essuie d'un revers de la main avant de se tourner vers la diaconesse.

Merci d'avoir prié pour son âme...


Elle marque une courte pause avant de reprendre...

J'ai quelque chose à vous demander. Si vous êtes disponible les jours prochains et puisque vous avez accompagné mon mari jusqu'ici... que diriez-vous de préparer une messe?

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Argawaen
Regardant Suzon avec étonnement le vétéran parla d'un ton sec.

A ma connaissance non. Et concernant la suite, préparez le lit, ce sera moi qui la mettrai dessus.

Une fois que Suzon eut terminée de parler et de préparer le lit le vétéran vint délicatement poser sa main gauche sur les omoplates de la rousse et glissa son bras droit sous ses genoux. Lentement il souleva son épouse qui était en train de perdre le contrôle et espérait qu'elle ne s'agiterait pas au moment où il allait la déposer sur le lit.
Le vétéran prit soin de l'allonger convenablement et vint poser le linge humide sur son front. Il restait près d'elle un instant puis regarda Suzon.


Prévenir ma belle-soeur ? Si on la prévient ne vas-t-elle pas s'inquiéter encore plus ? C'est un peu idiot non ?

Le Dehuit de Malemort se demandait si Suzon ne perdait pas la boule également, elle proposait des idées mais ce n'était pas forcément les meilleures à son goût. Et puis ce n'était pas une réunion de famille, il avait surtout envie de voir la bonne soeur arriver avec ses potions et autres breuvages afin d'aider son épouse à reprendre le dessus.

Veillez dehors si vous ne voyez pas une bonne femme avec un attirail médical complet s'il vous plait. Je veille sur mon épouse de mon côté.
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--La_suzon
Mais pourquoi donc demander son avis à un homme lorsque le sujet était le mode de fonctionnement des femmes... La cuisinière préfère ignorer les dires de son maître, le laissant jouer les infirmières de fortune et sortant sur la pointe des chausses. Une fois sur le palier, elle tombe sur la servante attendant là pour sans doute avoir des nouvelles.

- Ma p'tite, tu vas aller chez l'embaumeur trouver Dame Roselise et la prévenir qu'elle n'a pas à s'inquiéter pour Madame, qu'elle est entre de bonnes mains et et qu'elle devrait se remettre bientôt. Dis-y aussi que le maître ne souhaite pas qu'elle ait des visites pour le moment.
- Et si elle est pas là-bas ?
- ben tu la cherches bon sang ! Elle sera soit chez l'curé, voire l'Évêque, soit rentrée chez elle. S'que tu peux être empotée !
Ah et préviens la garde en sortant de diriger la religieuse qui va venir vers la chambre de Madame, prévient que le maître est impatient, ça les secouera.
- Oui oui j'y vais...


Pendant que Suzon retourne aux cuisines, la jeune bonne s'empresse d'avertir la garde et de rejoindre l'officine de l'embaumeur. Dieu qu'elle aime pas venir trainer dans des endroits pareils, l'encens lui pique les yeux et ne couvre que très peu l'odeur de mort et puis il fait plutôt sombre. Avisant Madame Roselise, le jeune fille s'approche d'elle, fait une petite révérence, ainsi qu'aux personnes présentes, et lui murmure en évitant de regarder du côté de la forme allongée.

- Désolée de vous importuner dans un tel moment Madame mais je suis chargée de vous informer que Madame Pattricia est rentrée au manoir bouleversée, mais que son époux est auprès d'elle et qu'il souhaite qu'elle ne reçoive pas de visite pour le moment.

Après une nouvelle révérence, elle file comme le vent trop heureuse de sortir d'un tel endroit...
Rozenn.
Vous y avez cru ! Hé ben nan ! La Boulotte ne s'était pas endormie ! Certes elle avait faillit. Un violent mal de tête s'était invité dans sa caboche, mais il en était reparti aussitôt. Une sorte de migraine express. Ce genre de migraine qui vous coupe complètement du monde pendant quelques instants tellement la douleur est intense, et qui vous fait revenir au monde réel comme si de rien n'était. En gros, un mal être durant lequel votre interlocuteur n'a même pas le temps de vous demander comment ça va. Rien de bien grave en clair, si ce n'est qu'elle n'avait entendu que la fin de la discussion. Un peu gênant mais pas trop, elle avait compris l'essentiel de ce qu'on lui avait dit : messe.

-Ah ben euh... Oui oui ! J'ai jamais fait ça. Va falloir que j'potasse un peu l'dogme mais ça j'devrais être en mesure de faire ça.

Le dogme, en voilà un bouquin qu'elle avait pas lu depuis longtemps. Les baptêmes elle connaissait, en long en large et en travers. Elle essayait même de faire des variantes mais c'était vraiment pas une cérémonie qui se prêtait aux extravagances. Le mariage, elle connaissait aussi. Un peu moins parce qu'à chaque fois c'était repoussé, annulé, toussa toussa, mais elle en avait quand même fait quelques uns ! Mais en définitive, pour les mariages, elle mariait surtout des gens qu'elle connaissait. Ca lui été arrivé une fois de marier des gens parfaitement inconnus, et d'ailleurs le mariage n'avait pas duré bien longtemps. Un joinvillois si ses souvenirs étaient bons. Peut être bien même un de ses confrères des Etats Pontificaux d'ailleurs. Enfin peu importe, c'était pas le moment de parler de ça.

Elle se dit qu'elle devait peut être laisser la jeune femme seule encore quelques minutes avec son époux. Elle ne voulait pas vraiment squatter dans cette intimité. Alors, elle récupéra sa canne, sourit à la jeune femme blonde et lui dit :


-Je m'en vais tout d'suite lire alors. J'serais dans l'auberge municipale si vous m'cherchez. Pour m'communiquer la date aussi !

Elle sourit encore, même si la jeune femme blonde n'avait certainement pas le coeur à sourire, il ne fallait pas qu'elle, elle se laisse abattre. Il ne fallait pas que le monde autour de la blonde s'écroule en même temps que la mort de son époux. Sinon le pire était à craindre.

-A bientôt alors Dama. Signe de main, dernier sourire bienveillant et zou, la voilà partie.

Vous pouvez m'envoyer un MP pour me dire quand je peux lancer la cérémonie ? Je suis complètement à l'ouest en ce moment ^^. Merci

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Je vous ai oublié ? MP !
Roselise
C'est avec un grand soulagement que Rose entendit la diaconesse accepter sa requête, elle venait de lui enlever une grosse épine du pied. Ainsi, elle n'aurait pas à courir partout pour trouver un curé disposé à préparer les funérailles de son époux car, pour l'heure, tout ce dont elle avait envie, c'était rentrer chez elle et dormir. Avoir un peu de répit, mettre de l'ordre dans sa caboche, parce que c'était vraiment le foutoir là-dedans depuis quelques jours.

Et tandis que la diaconesse s'éloignait, c'est la jeune bonne de Pattricia qui s'approcha pour lui apporter des nouvelles de sa belle-sœur. Rose resta muette quelques secondes, avant de balbutier:

Oh... Euh... Merci...


Mais celle-ci était déjà sortie, aussi rapide que l'éclair. La blonde fronça les sourcils, si Arga refusait les visites, ce n'était pas bon signe. La jeune veuve poussa un soupir, elle n'était pas arrivée au bout de ses peines, pour sûr. Elle posa un dernier regard sur le corps de Mychael, sa main se crispa sur son estomac, prise d'un soudain haut-le-cœur, et se fut à son tour de quitter rapidement les lieux.

Rose arpenta les rues d'un pas rapide, le regard fixé devant elle pour ne voir personne, elle n'avait pas envie de parler ni de s'entendre dire qu'elle avait une petite mine. Arrivée chez elle, elle tira les rideaux pour plonger la maison dans l'obscurité et alla directement dans son lit, elle avait besoin de silence.

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Cantor.
Cantor était depuis quelque temps en Bourgogne a chercher a se perfectionné pour devenir un meilleur combattant et un meilleur forgeron. Le roux flamboyant travaillais dans les quelques fois dans les champs mais travaillais surtout pour la Milice de Châlon. Cela fût durant un de ses tours de garde qu'il vue arrivé un messager qui justement le cherchais et lui remis une missive., le messager reparti aussitôt. Garda la lettre pour la lire après sa garde pour restez concentrer. La fin de sa garde. Le roux alla s'installé sous un grand arbre et ouvrit la lettre en lisant Cantor eu une petite pointe de tristesse en apprenant la mort de son oncle. Suite a cette nouvelle alla préparer son baluchon. Équipé de son bâton et son baluchon prit la route direction sud.

Son trajet commença tranquillement quand vers la frontière bourgognaise et lyonnais-Dauphiné, y croisa un brigand armé d'une épée qui attaqua le roux, dans un réflexe lâcha son baluchon et para avec son bâton le coup d’épée du brigand. Quelque échange et une belle coupure au bras gauche, assomma le Brigand. Prit le baluchon et alla vers un cours d'eau pour nettoyer la plaie, et déchira une lanière de tissus et l'attacha a son bras couvrant la blessure. Repris son baluchon et son bâton avant de reprendre la route. Le duché de lyonnais se déroula sans trop de difficulté, sauf qu'il commença a faiblir un peu. Rendu vers la frontière languedocienne, sourit en se disant qu'il était bientôt arrivé et ou il pourra revoir sa mère qui lui a tant manqué.

Sur la route qui menant vers le manoir d'Argawaen, se sentant de plus en plus faible, marcha avec l'aide de son bâton de peine et misère jusqu'à l'entré du manoir. Cela fût avec difficulté qui agrippa le cogneur accrocher a la porte et donna trois coups.

TOC TOC TOC

A bout de force la peau blanchâtre s'écroula perdant connaissance devant la porte, le le bandage imbibé de sang et qui coulais le long du bras.
Argawaen
Les jours étaient passés et son épouse était sous contrôle de Suzon et d'une autre personne. Petit à petit elle reprenait du poil de la bête et lui partait moins anxieux faire ses gardes. Il était soulagé qu'elle avait enfin reprit le dessus.
Le Dehuit de Malemort, en ce jour, était en train de revenir de la caserne lorsqu'il vit une silhouette allongée devant la porte. Le vétéran s'empressa de rejoindre le jeune homme et son regard se figea lorsqu'il reconnu Cantor, du sang... Il regarda rapidement le ciel et...


Quand est-ce que tu vas nous lâcher espèce de salaud ?!

Le Dehuit de Malemort retira son casque, posa un genou au sol et cala la tête de Cantor sur sa cuisse. Il retira son bandage de fortune, observa la plaie un instant et versa de l'eau de sa gourde afin de nettoyer un peu tout ça. Il mit un onguent sur son bras et fit un bandage bien serré.

Courage fils. Tu as connu pire durant les entraînements.

La porte s'ouvrit à ce moment là et il reconnu Suzon, le Dehuit de Malemort souleva Cantor et regardait Suzon, il espérait qu'en un regard elle comprit ce qu'elle fallait faire. Et cela semblait fonctionner. Le Dehuit de Malemort emmena son fils à l'étage et l'allongea sur le lit tandis que Suzon ramenait une bassine d'eau, des linges propres, un peu de nourriture et de la lecture. Pourquoi de la lecture ? Il ne cherchait pas à comprendre.

Il est robuste, et je pense seulement qu'il a besoin de repos. Mais vous êtes plus compétente que moi en la matière. J'ai seulement effectué les choses basiques qu'un soldat apprend. La plaie ne semblait pas très profonde, la cautériser n'est pas forcément nécessaire. Je reste dans les parages, et dite moi, comment se porte mon épouse ?

Le vétéran posa sa main sur le pommeau de son épée, et il se rappelait que son casque était toujours à l'extérieur, mais le personnel avait déjà du s'en occuper.
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Plumenoire
Plume cherchait son oncle depuis un moment maintenant. Mychael semblait s’être volatilisé ! Enfin, son périple avait eu l’avantage de la faire bouger un peu, après les engueulades à répétition avec sa mère, cela lui faisait le plus grand bien. Mais la louve n’était pas dupe, une étrange sensation la prenait aux tripes, d’abord juste une effluve légère, puis, lorsqu’elle avait rebroussé chemin vers Montpellier, de plus en plus sourde. Lorsqu’un pigeon vint la déranger dans l’une de ses longues promenades avec Evil, la louve sentit une angoisse sourde lui tordre le ventre.
Personne ne devait lui écrire. Ses parents ne donnaient aucun signe de vie, en Périgord, personne non plus … A part Mychael, ou une missive annonçant une mauvaise nouvelle …. Elle ne s’attendait à rien … peut être qu’a cause des cauchemars, elle voyait tout en noir, mais toujours est- il qu’elle observa un moment la lettre sans oser la prendre.

Reconnaissant le sceau de sa famille, Plume grimaça. Mauvaise nouvelle, cela ne pouvait être que ça. S’installant au pied d’un arbre, Evil allongé non loin, elle hésita un moment encore, prit une grande inspiration, puis ouvrit la lettre. Sans qu’elle ne s’en rendi compte, les larmes se mirent à couler lentement sur ses joues. Bientôt, elle ne put plus voir la missive, la rangeant soigneusement dans sa besace, elle observa le soleil couchant, la vision floutée de larme.
Elle resta un long moment, silencieuse, les souvenirs remontèrent lentement. Sa rencontre avec le blond, leurs premières confrontations, les paroles échangées, les dernières lettres … Certe, il y en avait peu, mais qu’importe. Ils avaient de l’importance pour elle.

Lorsque la nuit fut totalement tombée, Plume se leva, ombre silencieuse et malade, et se dirigea vers le village, entra dans la première taverne qui s’offrit a elle et commanda une bouteille.


- A la vie passée et trépassée …

La louve vida cul sec son premier verre, combien suivirent ? Personne ne le sait.

[Montpellier, quelques jours avant le jour F ]

Plume, toujours accompagnée de son fidèle loup, arpentait les rues de Montpellier. Elle avait faussé compagnie à sa grand-tante après lui avoir indiqué la demeure des La Canéda Dehuit de Malemort. Elle arpentait les plages, non loin de la ville portuaire. Il lui faudrait bien rentrer à un moment ou à un autre … Les larmes s’étaient taries, pour combien de temps, elle n’en savait rien, mais ses yeux rouges et cernés témoignaient, faisant ressortir son visage déjà marqué de fatigue.
En fin de journée, elle finit par se diriger vers la demeure familiale, et c’est sous les rayons déclinant du soleil qu’elle frappa à l’imposante porte de ce manoir, ou elle n’avait presque pas mis les pieds depuis son arrivée à Montpellier.

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Helena..
    Une lettre. Elle m'était parvenue un matin. Comme ça, d'un coup. Oh ça, je n'avais rien vu venir, non. Mon demi-frère était mort. Qui dit mort dit généralement douleur, souffrance et pour finir deuil. Je m'étais nonchalamment rendue à Montpellier. J'avais contemplé, de loin, cette ville qui représentait tant de choses et de souvenirs merveilleux pour moi. Je m'étais arrêté, pensive. Puis, j'avais passé les remparts et m'étais lentement immiscée dans cette ville trop grande. Qu'est-ce qu'il m'arrivait? C'était simple. Basique et nul. J'étais lasse, dépassée et déprimée. Du grand moi. Le côté de la rouquine dépressive.

    Je m'affalais désormais dans un lit miteux d'une auberge aux allures étranges et dépassées. Après tout, que pouvait il m'arriver de pire? Mon frère était mort. Mon frère qui d'ailleurs était incestueux et rêvait secrètement que je me retrouve dans sa couche. Et réciproquement. Mon frère est mort. J'ai reçu une lettre. Oui, c'est Patt', fidèle à son travail de vindicative, qui se charge personnellement de la rédaction des lettres de condoléances. C'est tellement banal. C'est tellement triste.

    Je regarde dehors. Vous savez ce qui est le pire? Il fait beau. Un temps resplendissant. J'ai une boule au ventre. Ce n'est pas à cause de ces décès qui ne font que s'enchaîner. Ou en partie. Parce que j'ai le sentiment que la liste va encore s'allonger. Je ne peux retenir une pensée vers ma jumelle. Al. Al que j'ai manqué de tuer. Al qui m'avait jusque là tout pardonné. J'ai un mauvais pressentiment. Quelque chose d'épouvantable lui est arrivé. J'aurais tellement voulu être avec elle, la sentir près de moi. C'en était pourtant impossible. Je ne me pardonnerais certainement jamais de l'avoir laissée seule livrée à elle même dans cette forêt immense et sauvage qu'est devenu le Royaume.

    Les gens sont fourbes. Ils n'attendent qu'une seule chose : trouver la faille. Alors, réparons nous rapidement. Je ne laisserais transparaître qu'une image futile et amusante de la rouquine autoritaire que je suis. Al ne sera plus jamais prononcée.


    Citation:
    Patt,

    Je ne peux pas venir jusqu'à Montpellier, du moins, je ne serais pas à temps pour l'enterrement de notre défunt frère.

    Je crains le pire quant à la situation d'Alicina. J'espère simplement qu'elle n'allongera pas la liste des décès fraternels.

    Mes sincères condoléances à toi, à la compagne de Mychael, et à toute la famille.

    Prends soin de toi,

    Léna.


    J'étais évidemment à Montpellier, mais je n'avais pas la force. Non, je n'avais pas la force d'arriver jusqu'à l'endroit où je verrais le corps de mon frère, inanimé, de marbre et froid. Je ne peux plus m'exposer à de tels chocs mentaux. L'avenir est devant moi, alors avançons.

_________________


Pattricia_
[Chambre parentale...]


Soulagée de ne plus être sous surveillance, Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort n'en peste pas moins d'être tenue à l'écart des événements familiaux. Voilà plusieurs jours qu'une omertà ordonnée par l'ours et sa geôlière personnelle, la jeune Eloïce, la tient éloignée de tout ce qui pourrait la stresser d'une manière ou une autre. "Si ils continuent leur manège, je fous le feu à la chambre et je file à l'angloyse !" c'est que des choses se passaient, et personne ne lui disait rien. À chaque fois qu'elle posait des questions, sa geôlière faisait mine de ne rien savoir, ou de ne pas comprendre ce qu'elle demandait.

Donc ce matin là, il y a à nouveau du remue ménage et la rousse ronge son frein. Elle a beau tendre l'oreille, sa chuchote, marmonne mais rien de bien intelligible. Quand elle se rend compte que,ces dans le quartier des enfants que le va et vient a lieu, son sang ne fait qu'un tour et elle sort de dessous la courtepointe avec agilité. Évidemment son état la rattrape quand un étourdissement manque de la faire choir "zen ma vieille, t'as le temps, respire..." une fois à la porte, elle l'entrouvre le plus discrètement possible et passe la tête, yeux plissés en direction du couloir de l'autre côté du palier. "Ça vient de chez Cantor on dirait..."

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Cantor.
[dans la tête de Cantor et 24 heures après son arrivé]

voilà maintenant trois jours passèrent, sans que Cantor reprennent conscience. Depuis que le roux a perdu connaissance devant la porte, il rêvais ou plutôt vivais une vie imaginaire mais pour lui cela était belle et bien réel.

Le roux était âgé de vingt ans, voilà maintenant deux ans qu'il était marié a une jeune brunette et ambitieuse femme qui attendait leur premier enfant. Fessait deux ans qu'il avais sa forge, il avais terminé ses études d’apprenti forgeron. Le roux était le plus heureux des hommes, il était marié a une femme qui lui a montrer être différente des autres, avais un métier respectable et étais membres de la milices de son village. Faut pas oublier sa mère, qui malgré se fessais vieille aimais et adorais plus que tout, ne manquais pas de la voir a chaque semaine et a chaque événement spéciale.

Les mois passèrent, la grossesse se déroula bien, le roux travaillais a forgé des couteaux, a cerclé des seaux pour les éleveurs, aiguisait sur demande haches et épées, fabriquais rarement des épées et des haches. De temps en temps lors des visites des parents le roux travaillais avec son père comme dans ses jeune année, durant que sa mère s'occupa de prendre soin de la future maman.

Les première lueurs du printemps montrais leur premiers bourgeons, quand la jeune brunette perdit les eaux. Le travaillais commença le roux étant seul avec sa femme n'étant pas sage femme, n'y avoir assisté auparavant a un accouchement, ne sachant pas y faire. Le roux aida du mieux qui pouvais sa femme, quelque temps plus tard, il se retrouvais avec une jolie petite fille. La brune regarda le bébé et son époux et prononça Ell …..........

Le roux se réveilla a ce moment précis, dans un lit, étant perdu regarda autour de lui et se rappela avoir été devant la porte. Ses premier mot fût.

Père, je veux voir père...
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