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[RP] Tréguier, été 1463, le bal de la victoire.

Imagine
Après avoir amené les tables sur la place du village comme on le lui avait demandé, elle retourna se reposer puis enchaina sur sa garde.

En tout début d'après midi, sa garde se termine. La fête ne devrait plus tarder à commencer. Un moment de détente pour remonter le moral des troupes, ressouder les villageois et puis pour quelques heures ..oublier si cela est possible. En tous cas se distraire puisque l'occasion leur était donnée.

Ils sont pressés, ils n'ont que deux heures pour en profiter car ils devront ensuite assumer la relève de l'équipe 2. Donc on s'active. Direction la plage, juxtaposant le port. On se rafraichit rapidement et entièrement. La troupe remonte au camp. Pour une fois c'est elle qui est prête la première. Elle s'est remis ses habits après les avoir dépoussiérés. Elle était censée n'etre que de passage à Tréguier avant de rejoindre le petit village natal de son époux, où ils se sont retirés depuis quelques mois. Aussi elle voyageait léger privilégiant les affaires des enfants dans ses bagages. Elle aurait pu se faire preter une robe par une de ses amies mais à vrai dire , elle n'y aait pas pensé. Elle voyait cette fête comme une fête de village, assez simple, à la bonne fRanquette. Une fête populaire comme il y en avait souvent à Tréguier , où tous se mélangeaient sans manière.

Quand la charrette les déposa sur la place du village, les troubadours amusaient déjà une poignée d'enfants plantés devant l'estrade. La musique accueillait les habitants qui arrivaient petit à petit. Prés de l'église, des dames sortaient des paniers de fruits qu'elles tenaient au frais dans la fontaine. Les récoltes ont été abondantes et les paysans tiennent à ce que cela se voit sur les tables. Tréguier a son lot de cuisinières aussi. Le buffet se remplissaient de tartes , biscuits, galettes, crèpes et autres spécialités que chacune apportait fièrement. Des torchons protégent les mets des mouches et abeilles en attendant l'heure du grignotage. Des draps se tendent au dessus des tables pour se protéger du soleil.

Elle croise une dame qu'elle n'a jamais vue et qui se tape le front . Soit il y a des moustiques, soit des guèpes , bref, la blonde préfère changer de coté histoire de ne pas se faire attaquer elle aussi.

Puis le fond sonore augmente progressivement. On se salue, s'embrasse, s'étreint, s'interpelle d'un bout à l'autre de la place. Les enfants se retrouvent entre copains, cousins et ne tiennent pas en place. Ca s'anime. L'ambiance de Tréguier qu'elle aime tant.

Imagine fait comme tout le monde, elle passe de groupe en groupe saluer les gens, prendre des nouvelles des familles, des anciens. Personne ne parle ouvertement des derniers évenements car on est là pour y échapper mais les allusions reviennent les rappeler régulièrement... Puis la présence des uns rappelle l'absence des autres. Certains encore dans la peine viennent reprendre gout à la vie ici, parce qu'il faut bien continuer. D'autres sont chargés de transmettre le bonjour de ceux qui sont encore aux chevets de blessés. D'autres encore portent sur eux les traces de leurs frères Bretons... et les conversations reprennent le sourire parce qu'il le faut bien.

Elle passe devant la tente ouvertee qui abrite quelques réserves apportées par les villageois quand elle croise Rico. Ils se saluent de loin. Un rico sans Esmylady cela fait tout bizarre. Un bouton sans sa pression. Un tic sans son tac. Un peu plus tard, elle salue Erwin Istobas, le frère d'Amaellya , accompagné d'une Cléo toute en beauté. *et zut j'aurais du mettre une robe pfff * Machinalement elle tenta de s'arranger sa coiffure du bout des doigts comme si cela allait changer quelque chose au fait qu'elle soit en braies. Ce n'est qu'en entendant plus tard qu'on annonçait la baronne de Rothschild ..heu..pardon , la comtesse du Kerborzh, qu'elle se décomposa à sa vue. Une comtesse resplendissante et en ...belle robe, encore ?? *ah mais non ..mais ..minceeee ! oué ben elle peut se brosser la zak pour que j'aille me montrer à ses cotés. pas envie de faire tâche ! * Elle s'épousseta ses braies histoire de faire quelque chose mais sans aucune conviction...à la dégoutée !



Réédit : correction ortho et erreurs frappe

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Zakarine..
La fête battait déjà son plein quand elle arriva. Sur l'estrade de la place du village, les troubadours jouaient des airs entraînants que reprenaient les Trégorrois et leurs invités en chantant les chopes à la main et en dansant. La journée était belle, le soleil radieux. Même la chaleur qui lui rappelait son enfance en Provence était là. Décidément, la Bretagne n'était plus ce qu'elle était. Le climat aussi se rebelle! .. pensa Zakarine en souriant. Une fois annoncée, elle alla rejoindre ses amis qui se trouvaient déjà sur place. Elle bisouilla chaleureusement Gin, puis Cleo et ensuite Erwin et Rico, venu tout seul. La Rouquine avait de la peine pour lui. Il ne sortait plus autant sans sa moitié. Maintenant que c'était presque terminé, elle espérait que la Râleuse allait enfin rentrer au bercail et que ça allait s'arranger pour tous les deux.

Et demat! Comment allez-vous?

Elle tourna la tête dans tous les sens en souriant, heureuse de voir toutes ces personnes aller et venir, comme avant les événements. Les boutiques étaient ouvertes, les enfants couraient partout. Les jeunes gens faisaient la cour aux jeunes filles, on pouvait même voir certains couples s'éloigner main dans la main vers un lieu connu de eux seuls. Un léger voile triste embua ses yeux, juste le temps d'un instant. Emeric lui manquait, elle avait tant envie qu'il soit là. Zakarine se remit à sourire en se tournant vers ses amis.

Et ben! Quelle animation! Et dire que ce soir, ce sera déjà fini. On en aura au moins bien profité!

Soudain, elle entendit des cris au beau milieu de la route qui la firent sursauter. La Trégorroise regarda ses amis d'un air ahuri, puis tourna la tête vers les cris. La musique s'arrêta. Tout le monde était tourné vers la scène qui se déroulait. Elle se demandait si ce n'était pas un attentat que les "Bretons" présents à Tréguier avaient fait en plein jour, pour une fois, pour gâcher les festivités.
En fait non. Ce n'était que deux charretiers qui se disputaient la priorité. L'un avait trop avancé et, du coup, l'autre était resté coincé à cause du foin qui dépassait de sa charrette, la faute aux étals des marchands qui s'étaient installés sur le bord de la route. Zakarine les regarda, amusée, faisant fi des noms d'oiseaux que chacun jetait à la figure de l'autre.

Enfin un peu d'action! dit-elle en souriant. Il est vrai qu'à part repousser quelques squatteurs toutes nuits devant la mairie, les gardes s'ennuyaient un peu à faire des rondes sur les remparts.
En même pas dix minutes, elle apprit la vie intime des deux protagonistes:

-Et voilà que la bonne dame de Yann, l'homme à la charrette pleine, passait plus de temps couchée dans les foins avec les paysans du coin qu'à glaner des épis de blé de son mari!
-Et de l'autre, voilà que le cocu menaçait Gontrand de représailles avec sa faux qu'il avait attrapée pendant qu'il parlait de sa Germaine devant tout le monde. Il criait bien fort que l'héritage que ce dernier avait reçu était peut-être venu un peu plus tôt que prévu, que le père n'était pas mort de sa belle mort, comme il avait prétendu..

Un attroupement s'était formé tout autour d'eux. La milice avait été appelée à la rescousse et les deux zigotos avaient été vite calmés, au risque de finir en prison pour désordre public. Et oui, même si les temps étaient plus à la défense de la ville, les gardes s'occupaient aussi des choses de la vie civile.
Il y eut plusieurs palabres. Gontrand dût enfin se résoudre à reculer pour laisser passer Yann et l'histoire prit fin. La musique reprit de plus belle. Zakarine tapait la cadence avec ses pieds. Par habitude, ses oreilles traînaient par ci par là. La rousse écoutait les badauds discuter de la dispute en commentant les dires des deux belliqueux. Si certains approuvaient la légèreté avec laquelle la Germaine relevait les cuisses, pour d'autres le meurtre du Père était tout à fait exclu. Gontrand était un bon Aristotélicien, qui ne manquait aucune messe. Et jamais il n'aurait eu cette indélicatesse afin d'hériter de quelques écus.


Tiens Sisoue n'est toujours pas arrivée! Elle est encore de garde ? On va danser un peu, en l'attendant ?

Elle attrapa Gin par les mains et la tira vers la farandole qui était entrain de se former.

Hey baronne, j'suis venu, finalement. T'as vu ?

Zakarine s'arrêta net. Son coeur se mit à battre. Elle fixa un moment Gin, la lâcha, puis se retourna. Une grand sourire se dessina sur ses lèvres. Il était là, une béquille sous son aisselle qui le soutenait. Elle se précipita vers lui et le prit dans ses bras.

Tu as pu venir! Que je suis contente! Attends, on va te chercher une chaise!

Elle héla Arthur qui n'était jamais bien loin et lui demanda d'aller s'enquérir d'un siège pour Emeric qui sortait de sa convalescence et qui devait se reposer



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Emeric
Tu as pu venir! Que je suis contente! Attends, on va te chercher une chaise!

Hé oui ma belle... je n'allais pas te laisser aller au bal toute seule sans surveillance, hein ?

Il l'embrasse amoureusement, oubliant l'espace d'un instant le monde qui les entoure. Puis il voit Arthur revenir comme une fusée avec une chaise. Rapide, celui-là. Mais avant de s'asseoir, la moindre des choses était de saluer tout le monde. Il sourit alors à sa rousse.

Je vais terminer de dire bonjour...

D'abord, il salua Cléo qu'il avait oublié. Sans doute à cause de sa taille. Milles excuses . Une bise chaleureuse, puis au tour d'Equemont. Une poignée de main, puis quelques mots.

Salut m'sieur l'maire. Alors, l'ambiance est bonne ? T'as vu les deux zigotos avec leurs charrettes ? C'est quelque chose, ça... Aller, profite bien de la fête ! Je sens que ces pignoufs désespérés vont se sentir obligés de faire les cons.
Druss.
[Nuit pendant le bal des brigands]

Le plan expliqué, tous se mirent en route et progressèrent vers le bâtiment visé avec discrétion.

Le bal battait son plein, c'était parfait.

Près des grandes portes, deux hommes appuyèrent sur la gâchette des arbalètes de rempart qu'ils avaient amenés et les deux gardes qui n'étaient que des brigands furent littéralement cloués aux portes.

On les décrocha vite et les cadavres furent cachés à l’intérieur où la petite place était dégagée pour le moment, le bâtiment lui recelait encore des gardes.

Ce n'était que le début.
Zakarine..
Je vais terminer de dire bonjour...

Moui.....

Après avoir répondu passionnément à son baiser, elle se détacha de lui à regret pour laisser la place aux salutations. Zakarine grimaçait: ils auraient pu se déplacer pour le saluer, ils sont valides, eux! Enfin, si ça lui fait plaisir..

Un peu de gaieté dans ce monde de brutes, cela ne faisait pas de mal. Ses amis étaient là, sauf Sisoue qui était toujours en planque, les gens festoyaient et dansaient. A l'exception de l'altercation entre les hommes un peu plus tôt, aucune fausse note ne gâchait cette belle journée.


Vous ne pensez pas que Sisoue tarde trop? Elle aurait dû être là, à cette heure. Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé! Elle a trouvé quelqu'un qui la retient.. peut-être?!

Avec les hommes.. et les femmes.. armés qui surveillaient la ville, elle savait bien que Sisoue n'était pas en danger. Malgré la fête, chacun restait sur ses gardes, on n'était à l'abri de rien malgré les négociations en cours. Mais Zakarine était comme ça, elle aimait bien lancer des fausses rumeurs de ce genre sur ses amis, pour rire.
Elle ne lâchait pas son compagnon du regard, elle avait eu si peur pour sa vie qu'elle aurait tout donné pour qu'il aille mieux.


Qui qu'a soif?

La Rouquine leur montra le chemin de la buvette et, une fois arrivée, demanda à ce qu'on les servît. Elle prit la parole pour trinquer avec tous ceux qui se trouvaient à ses côtés

Irmat! A la Victoire Trégorroise!

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Lanceline.du.salar


Qui qu'a soif?

Ah ! Juste à temps.

- Moi !

Elle venait de se matérialiser presque comme par magie à côté de la bretonne et eut un sourire d'excuse si d'aventure elle lui avait fait peur. Boire un verre -un seul !- oublier un instant qu'elle tremblait toujours pour sa vie, pour celle des autres.

Finalement, un verre à la main, elle se tourna vers Zakarine.


- Vous n'auriez pas vu Equemont ?

Son blond, blessé ? Jamais de la vie ! Cependant, elle ne l'avait pas encore vu jusque-là. Elle savait qu'il avait fort à faire, mais nul n'était jamais à l'abri d'un coup en traître...
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Sisoue.
La vie reprenait son cours petit à petit ainsi que les travaux quotidiens, la journée se passait aux fourneaux entourée de ses enfants, enfin Kerwan commençait à grandir, son temps il l’occupait près du lac à l’entrainement du tir à l’arc comme son père lui avait enseigné.
Sisoue le laissait faire volontiers car la vie lui avait déjà assez donné de déceptions comme cela et elle ne voulait pas lui imposer d’aller au bal, il avait bien le temps de danser avec les filles.
Un petit coup d’eau fraiche par-ci, un dépoussiérage intensif de farine par-là, elle prit Maelween par la main et direction le bal.

La fête battait déjà son plein, la musique résonnait dans tout le village, quelques danseurs s’amusaient en riant tout le monde était en joie quand elle entendit une voix reconnaissable parmi la foule.


Qui qu'a soif?

Elle se fraya vite un chemin direction la buvette pour retrouver ses amis et les autres villageois.

MOI aussi, j’ai soif. Tout le monde va bien ? le sourire aux lèvres, elle leur fit la bise à chacun .
Maryane...
Qui qu'a soif?

Je tends mon verre direct, qui ne tente rien n'a rien. Je suis un peu comme Lanceline, je me matérialise dans le coin après une arrivée discrète. C'est finalement ça mon quotidien à Tréguier, être partout et nul part à la fois. Jamais très présente, jamais absente pour autant. Je ne sais pas s'ils se rendent compte du côté assez peu ordinaire de ce comportement, je ne me suis jamais investie dans aucun village. Mais là, je fais un tas d'efforts, pour mon époux bien sûr, mais aussi pour tous ces gens qui ont su m'accueillir comme jamais personne ne l'avait fait. Pour la première fois de ma vie, je me sens appartenir à un lieu autre que les terres d'Oingt, ou en tout cas, pas bien loin de m'y sentir chez moi.

Pour éviter toute réprimande ou privation d'alcool, j'évite de me manifester par la voix. Sur un malentendu, elle pourrait servir sans chercher à savoir à qui appartient le gobelet tendu.
Rico3713
Il y était arrive et pas le premier comme souhaité. Les troubadours jouaient de bon cœur, quelques uns dansaient mais lui cherchait la buvette. Un attroupement était forcément le lieu de rencontre d'une buvette et surtout le bruit des chopes sauf que là vu le bruit, il ne restait que la vue.

Un tour d'horizon et il aperçu le lieu dit. Il s'approcha et entendit


Qui qu'a soif?

En un temps qui en aurait surpris les plus rapides, il vit des bras tendus, verres à la main qui ne demandaient qu'à être rempli. Il sourit en voyant que les bretonnes excellaient dans ce domaine.

Pardon, pardon... les hommes d'abord s'iou plait

Il fallait bien les faire râler un peu ces dames
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Zakarine..
Qui qu'a soif?

Aussitôt dit, aussitôt fait! Une foule aussi étrange que bigarrée s'attroupa autour de Zakarine. Des bras se tendaient, chopes vides dans les mains. De nombreux inconnus avaient été attirés par son cri ainsi que ses amis qui étaient arrivés entre-temps, enfin surtout amiEs, car les hommes semblaient plutôt timides contrairement à Rico mais lui.. c'était un Roux, il ne pouvait faire qu'exception..

Elle répondait à Lanceline tout en remplissant les chopines du meilleur chouchen de Bretagne, bisa Sisoue et toutes celles qui arrivaient.


Vous n'auriez pas vu Equemont ?

Demat Line! Il m'avait pourtant semblé l'avoir aperçu quand il a demandé aux crieurs d'annoncer partout dans la ville que le bal commençait, mais cela fait un bon moment déjà..

-MOI aussi, j’ai soif. Tout le monde va bien ?

Et voilà le bonjour de Sisoue, elle avait soif!

Oui, trugarez et toi ? Une petite chope, peut-être ?!

Zakarine riait en la servant. Les tonneaux n'allaient pas faire long feu à ce rythme. Maryane suivait de très près Sisoue, et Rico se faufila au milieu des dames.

Pardon, pardon... les hommes d'abord s'iou plait

Mais bien sûr, cher Messire! La priorité à la minorité!

Elle servit encore quelques chopines puis s'arrêta. Tout comme en taverne, quand il y avait trop de monde, elle se mit à crier:

A partir de maintenant, c'est self-service! Les tonneaux sont à votre disposition, alors profitez-en bien! C'est la fête Didiou!

Chope à la main, elle alla rejoindre Emeric et lui tendit le chouchen qu'elle avait porté à son intention. Elle le regardait en souriant. Dans son escarcelle, se trouvait un parchemin important qu'elle avait fait préparer. Le bal était l'occasion idéale mais le moment n'était pas encore venu...

Tout se passe bien ? J'ai bien envie d'aller danser moi, est-ce que tu te sens assez bien pour m'accompagner ou bien il faudra que je cherche un autre cavalier?

La Rousse se trémoussait au son de la musique et tapait dans ses mains.


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