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[RP]Tréguier l'indomptable

Liocea.
Les cheveux cachant son visage planté dans la poussière, Lio retient son souffle, laissant peu à peu la douleur irradier chaque parcelle de son corps.
Défaitiste en cet instant, oui elle l'est...

Le bruit des lames qui s'entrechoquent se rapproche, ne plus respirer, se fondre dans le sol, disparaitre sous sa cape ensanglantée.

et puis...
des mots dans la nuit, des mots plus doux et apaisants que les râles environnants

Lio ouvre un œil, entre le mèches de ses cheveux, reprend un instant confiance


Equemont?

les pensées et paroles ne sont pas au protocole

accepter les soins un instant et s'accrocher à la vie comme dans les bras qui l'emportent vers un endroit plus sécurisé, elle le sait


merci...

Le regarder repartir dans la bataille et fermer les yeux pour laisser la vie combattre la douleur...
comme la guerre est étrange...

_________________
Don.
[ Saint Pol après avoir quitté Tréguier ]

L'impression de fuir était pesante.
Cependant ce n'était pas le cas, elle ne fuyait nullement "son devoir" comme beaucoup lui ont dit. Elle ne fuyait pas non plus devant tant de rage et d'actes sans reflexion. Elle ne fuyait jamais. Elle ne fermait nullement les yeux sur l'atrocité qui se déroulait actuellement à tréguier, et elle reviendrait assurer les soins dès le lendemain d'ailleurs.

Emeric avait été touché, Imagine aussi. Pour ceux qu'elle a croisé.
Cette nuit encore, derrière la silhouette de la comtesse qui s'éloignait de la ville d'où les cris fusaient, d'autres morts, d'autres bléssés.
Qui serait alors touché ?

Myrdinn qu'elle avait quitté fâchée ?
Erwann qu'elle avait commencé à apprécier depuis leur rencontre ?
Hilde bretonne obligée ?
Patate serait il renversé et tué ?
Maryane perdrait elle encore connaissance après un fâcheux coup d'épée ?
Combien de bretons retrouverait elle, demain, trucidés ?
Comment pourraient ils tous se remettre d'une guerre civile ?
Comment, demain pourrons-nous à nouveau boire une chope avec son voisin de Tréguier, sans penser à tout ce merdier ? Comment pourrons nous pardonner a nos frères d'avoir tué nos soeurs ? Comment peut on s'amputer ainsi, d'un membre tant aimé ? Peut on faire le deuil de cette perte ?

Sombre est la mine de Dana, au fur et à mesure qu'elle s'éloigne.
Et tout aussi sombre sera son visage lorsqu'elle reprendra la route vers eux. Eux... Qui oublient combien l'avenir est important.

Rien ne lave le sang.

_________________
Myrdinn.
Il n'y a pas plus de guerre civile que de beurre au sel de Guérande en boite. Quand une moitié de population se soulèvera contre une autre moitié de population on pourra parler de guerre civile. Pour le moment c'est juste un foyer de rebellion un peu bruyant que les autorités légitimes font rentrer dans le rang avec l'armée régulière et des volontaires.

Je m'amuse d'ailleurs depuis un moment à remarquer comme d'autres que partout ailleurs on parlerait juste de vassal félon. Mais en Bretagne on aime bien dramatiser ce qui est insignifiant. C'est une erreur puisque ça donne de l'importance à ce qui n'en a pas et occulte au contraire ce qui devrait avoir de l'importance et passe finalement inaperçu.

J'en suis là de mes réflexions mâtinales quand je me décide à rejoindre la lisière du camp afin de voir à l'oeuvre mes nettoyeurs. Il faut dire que je suis d'humeur presque joyeuse ce matin si on excepte la petite dispute avec ma soeur la veille. L'assaut s'est bien déroulé et personne n'a été blessé dans ma section, tout le monde est rentré entier et en bonne santé après avoir porté l'attaque contre les rebelles.

Au loin près des murs je vois des drapeaux blancs voltiger sous l'effet du vent pour signaler la présence de personnes neutres. Ce sont mes nettoyeurs. Ils s'activent à l'ombre des remparts pour ramasser les corps et nettoyer le champ de bataille. Ils épongent le sang, ramassent et enroulent les tripes, rassemblent les membres égarés et empilent les corps dans une charette. Un travail minutieux mais indispensable.

Et parce qu'en avance sur mon temps je suis un grand adepte du développement durable et un grand défenseur du concept selon lequel rien ne se perd et tout se recycle, d'autres petites mains sont prêtes à prendre le relais une fois les nettoyeurs revenus. Récupération des vêtements et autres éléments d'armure. Fouillage de poches pour récupérer ça et là quelques écus (il n'y a pas de petit profit retenez bien ça !). Puis transformation des corps. Le sang et les tripes pour faire du boudin, les membres isolés non réclamés pour faire de la terrine. Les corps entiers eux sur un bûcher funéraire, les cendres servant ensuite d'engrais. je vous le répète: rien ne se perd jamais !

Hilde en chef de cuisine s'occupe de tout. Voilà l'avantage d'avoir une DRH aux talents multiples. Je n'ai pas oublié, et elle non plus, que son premier métier c'est cuisinière. La conjugaison des talents fait naitre toute une nouvelle industrie.

Que le lecteur intrigué (ou inquiet c'est selon) se rassure. Il n'est pas question de nourrir les troupes ainsi. C'est pour les prisonniers ennemis. Car il ne sera pas dit qu'on les laissera mourir de faim.

On est pas des monstres quand même.
Imagine
Dans le camp de Tréguier.

Première nuit, première attaque.

Ils l'ont fait. Ils ont attaqué Tréguier. De toutes parts. Les armées d'un coté, et toujours ce meme groupe de brigands étrangers de l'autre. D'ailleurs ces derniers ne doivent prendre forme humaine qu'aux yeux des tréglorrois car personne d'autres ne les voyent.

C'est un peu normal , puisque seuls les Tréglorrois connaissent les vrais tréglorrois. D'où la méprise de certains bretons qui pensent que ce ne sont que des tréglorrois qui se révoltent. D'où sortent ils cette information ? on se le demande. Faudrait peut être demander à ceux qui se battent contre eux, les Tréglorrois. Ce groupe n'est meme pas bretons et encore moins Tréglorrois . Le camp adversaire s'obstine à croire que des Tréglorrois ne soutiendraient pas Patate. Que Tréguier n'est pas unis mais qu'il subit. Or elle et tous ceux qui sont en défense voient bien qui essaie de prendre la mairie. Sont pas bêtes tout de même ! Chaque jour ils arrivent à en identifier un ou deux.

voilà ce qui la renforce dans l'idée qu'on lui ment en face. On lui ment pour cela, et on lui ment pourquoi encore ? Comme cette rumeur selon laquelle les tréglorrois affameraient leurs propres frères alors qu'une taverne offre le pain le moins cher de bretagne , réservé bien sur aux tréglorrois, et Bretons amis. Faudrait quand meme pas pousser mémé dans le chouchen. Les brebis ne nourrissent pas le loup, c'est bien connu...enfin ...elles font tout pour ne pas le faire , après l'histoire dira si demain ou après demain .... . Ce dont elle est sure c'est que Patate n'agit pas pour lui. Le pouvoir il l'a eu et l'a rendu. Seul Tréguier compte. Le ridicule, les insultes, les mensonges, tout glisse sur lui et la force lui est donné par Tréguier. Il ne ment pas aux tréglorrois. Les engagés savent qu'ils servent de chair humaine.. C'est ce qui fait la force de Tréguier. Ils savent.

Et ce que tous savent depuis cette nuit , c'est que la chair fraiche a été tranché.

Non elle ne regrette pas d'avoir suivi Patate. Tous ces mensonges et maintenant l'attaque, tout confirme pour elle, qu'elle a eu raison.


Première attaque et au petit matin elle ne se laisse pas tomber sur sa couche, elle ne passe meme pas par le quartier général, elle va directe se refaire recoudre la cuisse dans la tente servant d'hospital.

Un temps d'arrêt à l'entrée. Ils ont réussi à repoussé les attaquants. Les hommes se sont battus comme des lions . Tous pensent avoir raison et la raison donne des ailes. Elle regarde les blessés étendus sur des couvertures et une espèce de blessure intérieure monte se mêlant à la colère et la stupéfaction.

- Ils l'ont fait !

La jambe de ses braies est imbibé de sang qui s'egoutte sur sa botte. Anne, la fille du tailleur de pierre vient à sa rencontre tout en s'essuyant les mains dans un linge propre.

- venez vous perdez trop de sang !
- je sais mais je n'ose regarder. J'ai pris un coup d'épée
- vous avez de la chance, ils auraient pu vous tuer

La jeune fille l'invite à s'allonger . Ce qu'elle fit et sur le ventre. Puis lui défait la ceinture qu'Imagine porte en guise de garrot à la cuisse.

- je sais que s'il ne l'a pas fait c'est parce qu'il ne l'a pas voulu, j'étais à sa merci... J'ai mis ce que j'avais pour arrêter le sang... bon sang que ça fait mal ...c'est profond ?

La jeune infirmière découpe la jambe des braies de haut en bas et écarte doucement le tissus ensanglanté collé à la chair.

- forte heureusement là ou c'est le plus profond c'est là où vous avez le plus de chair et ...

Imagine se redresse sur ses avants bras, essayant de regarder ce qu'il se passe derrière

- nan !!! il m'a entaillé le c... mais la douleur ne la laisse pas terminer.

La jeune fille grimace et continue son examen.

- .. non pas beaucoup.... de toutes manières ça se recoud tout ça ... Pour ce qui est de la jambe elle-meme , faut que je nettoie mais cela n'a pas l'air bien grave.. on dirait qu'il a donné son coup d'épée comme... heu.. comme une virgule..ou comme ..un sourire.. vous voyez ?
- han !! un sourire ? non je ne vois pas trop.. Elle reste pensive essayant d'imaginer puis.. bah j'avais déjà deux fossettes sur les fesses ...

Les blessés ne cessent d'arriver.

- Dites c'est pas que la conversation me dérange mais si je pouvais cacher ma joie à tous ceux qui passent, ça m'arrangerait bien.
- oh ! oui pardon. Je vais vous mettre en drap, je dois aller chercher de quoi vous nettoyer et vous recoudre. je reviens tout de suite !
Zakarine..
Deuxième nuit de guerre fratricide. Aux portes de la mairie, Zakarine, aidait à repousser certains Bretons de leurs connaissance, comme Mike de Naueriels par exemple. Avec une force de persuasion hors du commun, les défenseurs municipaux arrivèrent à leur fermer la porte municipale au nez, sans qu'aucune goutte de sang ne fut versée. C'était cela, la fierté trégorroise. Toujours en défense, jamais en attaque!

Les autres villageois se faisaient attaquer de toutes parts. La Rouquine voyait des hommes costauds s'en prendre à des plus faibles. Des gens formés pour la guerre s'en prendre à de simples paysans. Lorsqu'elle en aperçut un alors qu'elle était dans son dos, elle réagit très vite en prenant le pas sur celui-ci, l'épée à la main, pour lui faire face. Elle fut surprise de voir un homme avait qui elle avait travaillé lorsqu'elle était maire, elle ne put que retenir son coup et lui fit juste une égratignure. Frapper un Breton... elle ne le pouvait pas.....

01/07/1463 04:06 : Vous avez frappé Xoff. Ce coup l'a blessé superficiellement.


Mais pourquoi étaient-ils ici, à vouloir prendre Tréguier aux Trégorrois, et ce à n'importe quel prix ? Secouée d'avoir été obligée de croiser le fer avec un "Frère", Zakarine partit en courant jusqu'à la tente hospitalière rejoindre Emeric qui se remettait peu à peu de ses blessures.


______________
Cold
-"SRANG!!!" fit le carreau en déchirant la pansière du colosse alors qu'il montait à l'assaut.

Aussitôt une vive douleur se fit sentir sur son flanc droit....

Il chuta lourdement au sol mais réussit à se mettre à couvert.

Un coup d’œil à la localisation de la plaie suffit à lui faire comprendre qu'il était hors de combat et ce pour un bout de temps.

Il aperçut lanceor non loin de lui et lui hurla:

-"A toi le commandement!"

Deux soldats vinrent vers lui et l'évacuèrent vers l'arrière.
Cela lui tira des grognements de douleur et il grimaça en continu sous la sensation de brûlure qu'il ressentait au flanc.

Et aussi à la perspective de la phase qui allait suivre entre les mains du chirurgien barbier et du repos
Intense Réel et Légitime qui allait suivre pour récupérer sa pleine forme....

Une énième blessure.

Il grogna derechef quand il fut mis sur la table du chirurgien ....
--Un_chien
Un chien passait par là. Il regarda la gueule ouverte et la langue pendante, les humains se taper dessus. Il haleta quelques instant en admirant le merveilleux spectacle. Il se lécha les babines car bientôt il va avoir plein d'os à ronger et à enterrer. Le chien était très content. Il s'assit, remuant la queue de gauche à droite, dressant parfois ces oreilles en direction de cris d'orfraie parvenant jusqu'à lui.

Puis, il se remit sur ses pattes, huma le sol jusqu'à un arbre, leva la patte, pissa et il partit.
Myrdinn.
[Ce post est une private joke]

J'ai passé la nuit à tout préparer. Enfin surtout à coordonner les efforts de ceux qui préparent tout pour être exact. Mais c'est comme partout il faut bien un chef qui commande.

Lorsque je juge le résultat satisfaisant je mène ma petite troupe jusqu'aux tentes de la section de mes lapins.

Une dizaine de soldats se mettent en formation. Cette formation prend la forme d'un coeur. Et chacun tient entre ses mains une pancarte plantée au bout d'un bâton phallus. Une pancarte ronde à fond blanc et contour rouge vif pour symboliser l'amour. Une pancarte au centre duquel avec amour a été peint le chiffre 110



Et tous en choeur les soldats reprennent quelques belles paroles de ma composition.


Attention c'est 110 !
Oui, on se colle à 110 et on en bouge plus.
Bha oui on ne dépasse jamais 110 !
Non jamais. Parce qu'on aime rouler jusqu'à 110 !
On tient à 110 ! Enfin on tient le 110 !
--Dana_de_kerdraon
[ce post est une reponse à une private Joke]



Après avoir rampé a mes pieds par un malentendu désastreusement outrageant quiproquo.
Après avoir gueulée un peu sur tout et rien, pour tout et rien.
Après être restée dans le bordel mobile plus que de raison, a gueuler donc, rire un peu, lancer des rumeurs beaucoup...

Me voilà sous la tente des Lapins Dinnant. Tranquillement, à me reposer, des bruits de pas, des bruits d'organisation, tiens bizarre ça, et une cacophonie monstrueuse.


Les soldats Dinniens a écrit:

Attention c'est 110 !
Oui, on se colle à 110 et on en bouge plus.
Bha oui on ne dépasse jamais 110 !
Non jamais. Parce qu'on aime rouler jusqu'à 110 !
On tient à 110 ! Enfin on tient le 110 !



Debout devant cette bande d'abrutis, les yeux grands ouverts, les oreilles en souffrance, je zieute quand même si dans cette formation plein d'amour, ya un cadavre, un homme à genou à terre, fleur à la bouche, mandoline au bras...

Qui est l'auteur de cette manigance!
Qu'il se denonce ou se taise à jamais!


Nan mais allo quoi? T'as pas d' Dinn-ette, , t'as pas d'Dinn-é? Nan mais... le bordel quoi!

Un regard tueur envers les soldats:

Citation:
Oui, on se colle à 110 et on en bouge plus.


Si un d'entre vous, essaye de me coller, je vous tue, pas b'soin d'la Patate pour ça! J'espère être clair!!

Un regard froid, sans sourire a l'auteur de cette magnifique intention insultante, puis je me retourne vivement, les cheveux aux vents, parce que je le vaux bien, retournant dans la tente, c'est pas comme ça qu'il sera pardonné.



Puis non, 110, nan pas Sandy kilos, hahaha! passons la dessus, donc, je resors avec une pancarte que j'ai soigneusement dessiné ouais ouais, sous la tente et un mot tout doux rien que pour lui.
Je la plante devant la tente et y entre a nouveau sans attendre.



[Posté en accord avec jd 110, qui a tout pondu de son clavier]

Ftn_andenmarv.
[toujours du côtés indivisible des terres de Bretagne]

chargeeeeeeez,
pour un Tréguier Breton


ce fut les seuls mots de ftn, aujourd'hui il se battait sans plaisir, il se battait pour que personne ne vienne voler à la Bretagne un morceau de sa terre

sur le champs il reconnu la silhouette de sa cousine, ils étaient chacun dans un camp, c'est la première fois que cela arrivait chez les Sainz Trestain, il ne comprenait pas mais c'était comme ça, il espérait seulement ne pas être celui qui tuerait sa cousine, il l'a vit tomber et se précipita vers elle, la sang est le sang.


poussez vous soudards, sans se rendre compte qu'il était chez l'opposant, qu'on s'occupe de cette blessée au plus vite, un trait vint heurter son front sauver par son casque qui le dévia, il porta la main à sa tête c'est raté la prochaine fois peut être et s'en retoruna avec ses troupes
_________________
Lauralyne.
Laly avait reçu ses ordres. Elle vérifia son épée, son bouclier. Elle gardait aussi une dague qui dans un corps à corps pouvait être utile.

Cela faisait un moment qu'elle avait quitté Brest. Elle espérait ne pas avoir à frapper un ami ou une amie. Elle se leva et alla se battre. Elle regarda avec un sourire Perles et Archibabel, les amoureux de Brest.


C'est l'heure, allons-y.

Elle rejoignit les rangs des combattants. L'assaut fût donné. Les armes s'entrechoquèrent, les cris de colère et de douleurs retentirent. Le sang coulait, le sang de bretons.
Laly reconnut des visages. Elle aurait préféré les revoir dans d'autres conditions.
Elle porta ses coups, évitant les lames meurtrières.

La retraite fût sonnée, ce n'est pas cette fois que Tréguier serait libérée.
Tatoo.
Ce n'était pas la situation qui horrifiait le Tatoué, mais plutôt de voir des guerriers comme ftn attaquer des paysans bretons, à quel prix ? Parce qu'un ancien Grand Duc avait décidé de faire bouger les choses en repoussant les limites ?? Comment ces grands guerriers avaient-ils pu suivre les ordres de '' cold '' sur ce coup...N'avaient-ils pas leur propre conscience ? Le Tatoué lui avait été clair depuis le début avec Pit et Patate, il était hors de question qu'il s battre avec ses semblables, sous aucune espèce de condition. Jamais dans sa vie, il n'avait tuer et blessé un breton, en fait, c'était l'un de ses seules principes dans la vie...Donc, reprendre Brest et Tréguier, était une raison valable pour tuer des compatriote ? Tout le monde savait que la situation allait finir par se régler, parce que les assaillants ou gros pas beau...Bah ils aimaient ce pays eux aussi, et probablement plus que ceux qui n'ont aucune honte à tuer des frères bretons...

Après. qui sont les monstres dans l'histoire ?
Oberyn
[Tréguier, ville des Hommes Libres]

Ils étaient partis en pleine nuit de Saint-brieuc voila quelques jours, la même nuit que les armées Loyalistes une troupe de rebelles avait prit la même route, suivant le cortège des armées Ducales et Grand-Ducales.

Oberyn avait décider de suivre le Baron de Guignen, Doran, entant que premier Capitaine de sa garde il était de son devoir de marcher avec son Baron. Et le spectacle avait été déchirant, les armées Ducales laissaient derrière leur passage des fermes incendiées, des civils sans abri, la Haute-Bretagne était venue se venger.

Dès la première nuit les combats avaient commencer, la troupe de Guignen avait intégrer l'armée Karr an Ankou de Patate, ils avaient eu pour mission de défendre le poste de police, l'idée était bonne car des brigands, cachés dans la ville tentèrent de prendre le contrôle du poste de police, Doran et sa troupe avaient engagés l'ennemi, tandis qu'Oberyn se battait contre un révolté il vit son Baron lui aussi en repousser avant qu'un homme en armure complète ne l'attaque dans le dos, le blessant sur le flanc, le Baron aux couleurs de Guignen s'effondra devant le poste de police tandis que l'homme en armure se mit à fuir, leur attaque était repoussée. Les soldats de l'armée Bretonne étaient venus soutenir les brigands dans leur révolte, quelle honte !

Des brigands qui après interrogatoire, se révélèrent être tout sauf Trégorrois: Artésiens ou un pauvre type venant du Périgord.

Le Baron se remet rapidement de ses blessures et revint la nuit suivante devant le poste de police pour le défendre, beaucoup d'armes s'y trouvaient.

Les nuits qui suivirent furent elles aussi agitées mais la troupe de Guignen n'eut pas de pertes, seulement quelques blessés, les brigands envoyés par la Duchesse n'étaient pas de taille.


[4éme nuit de combats]


Une nouvelle nuit de garde, la fatigue commençait a se faire sentir dans le regard d'Oberyn mais Doran arrivait a leur regonfler le moral par de petits mots à chacun. Le soleil tombait et les mêmes brigands que la nuit précédente attaquèrent à nouveau. La révolte fut repoussée et au petit matin la troupe de Guignen put voir nombre de ces Artésiens qui se révoltaient toutes les nuits quitter la ville, sur la plaine devant la ville le même phénomène eut lieu, plusieurs personnes en armes, trop loin pour deviner de qui il s'agissait quittèrent le campement Loyaliste, Tréguier était toujours ville libre.
Aubert
[Tréguier, camp des valeureux défenseurs , après les premiers combats]

Hans est en train de se frayer un chemin à travers le dédale de tentes. Les derniers combats ont été très intenses et beaucoup d'hommes valeureux y ont laissés leur vie. Depuis presque une heure, Hans est à la recherche d'Equemont car ils ont été séparer lorsque la mêlée s'est engagée mais il n'arrive pas à le retrouver. Peut-être lui est t-il arrivé quelque chose? Dans le doute, l'écuyer du Salar se dirige vers l'infirmerie. L'écuyer se fait alors interpellé.

-Tiens tiens, voilà notre jeune petit héros!

Hans se retourne et reconnait alors plusieurs hommes du Baron assis autour d'un feu de camp. Un coup de chance! Ils savent sûrement où se trouve Equemont.

-Guten Tag[1]. Savez-vous où je peu trouver le Baron?

Rassuré de savoir qu'Equemont n'a rien, Hans s'apprête à rejoindre ce dernier mais demande alors:

-Pourquoi un héros? Vous êtes tout aussi brave que moi..

Un sourire fend le visage du sergent.

-Sûrement, oui, mais aucun d'entre nous n'a blessé Mike de Naueriels. Gamin, ta blessé l'un de leur comandant! Et le Baron est au courant.

Sans dire mot, Hans se retourne et s'en va rejoindre Equemont. Il se rappel en effet avoir combattu un homme en armure qui portait des armoiries et de l'avoir blessé mais bon ça peut-être un simple petit noble ou chevalier. Les hommes ont sûrement exagéré les faits..



[1] Bonjour
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Zakarine..
Les jours se suivaient et se ressemblaient. C'est fou comme garder la mairie et retrouver en face de soi des Envahisseurs-Bretons qui essayaient par tous les moyens de prendre ce qui est à vous, c'est à dire la mairie de Tréguier, devenait lassant à force. Surtout que les Trégorrois et alliés tombaient toujours sur les mêmes têtes.
L'armée de Lucky et les deux groupes de malandrins étaient partis vers St brieuc pour leurs petites affaires mais ils devaient toujours compter sur la ténacité des villageois. Les gens du Tregor se méfiaient de l'armée de L'Ombre qui était restée là et des bénévoles qui testaient la porte municipale chaque nuit.

Déjà, des rumeurs commençaient à circuler du pourquoi et du comment les brigands avaient pu partir de Tréguier et arriver jusqu'à St Brieuc sans encombre et surtout pouvoir s'emparer de la ville sans qu'aucune résistance ne fut organisée par le maire contre eux... Pourtant, les rapports de douane étaient bien complets, le maire et la Prévôté ne pouvaient qu'être au courant de leur venue! Zakarine, bien que n'étant plus douanière ni maréchale au service de la Prévôté continuait par ses propres moyens de faire ses rapports. La Rouquine avait fait le compte du nombre de partis: quatorze exactement, deux étant restés à Tréguier. Quatorze brigands qui s'étaient révoltés à Brest, puis à St Pol, ensuite à Tréguier sans succès pour les deux dernières villes, étaient arrivés à St Brieuc et tout le monde avait trouvé cela normal.

Zakarine était peinée pour les Briochins, sincèrement. . Ils n'étaient en aucun cas responsables de l’incompétence de Barelius et du Duché, mais ils en payaient le prix. Bien qu'il était venu combattre les Trégorrois, voulant leur mort en entrant dans les armées ducales et grand-ducales pour en découdre avec eux, elle avait une pensée pour Ange qu'elle appréciait et qui avait toujours tout fait pour le bien de sa ville et, tout comme elle, pour la Bretagne. Il ne fallait pas penser que les Trégorrois n'aimaient pas la Bretagne, bien au contraire! C'était justement parce qu'elle ne voulait pas d'une Bretagne décadente qu'elle s'était alliée à son Suzerain et ami Pat.
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