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[RP] A l'improviste, on a dit !

Jenifaelr
Elle répondit au seigneur, se détendit un peu avec la conversation.

"- C'est répétitif. Toujours la même chose. Nous devons remplir les formulaires, souvent contacter les plaintifs et une fois toutes la paperasse de remplit, le procureur lance le procès. "

Voilà c'était dit, elle trouver cela chiant sur les bords, même si le côté répétitif lui permettais de ne pas réfléchir.

"- Boissières dégage suffisamment de revenue, oui. "

Pas plus. Elle n'allait pas ajouter plus, ses dépenses n'étaient pas importante ... Enfin elle avait quand même acheter des immenses tapisseries dernièrement qui lui avait coûter une fortune, mais qu'importe. A la revente, elles vaudraient plus encore.

"- Que voulez-vous savoir sur mes filles? Elles sont jeune encore sept ans en faite. "

Cette fois, elle se méfier.
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Jehanne_elissa
Les discussions allaient bon train, et ça parlait du quotidien, de la vie, des revenus, des activités publiques. Tout pour briller en société ! Et puis vint le sujet... Le sujet le plus douloureux, en vérité. Car être dame languedocienne aisée et active n'est que qualités ; être fille-mère l'est moins. Certes, Jenifael était fort jeune à l'époque, très très jeune, très naïve, mais... Voilà où le bât blessait. Jehanne avait prévenu le seigneur de Chevenon, bien sûr. Ce n'est pas le genre de surprise que l'on aime à découvrir au moment de la nuit de noces.

Elle saisit les regards et allusions de Bisac d'autant mieux qu'ils étaient complices du forfait en cours. Mais tout de même...


« L'une d'elle est adoptée, n'est-ce pas ? » dit-elle, saisissant une occasion de revenir dans la conversation. Le laconisme soudain de sa vassale donnait des raisons de craindre des doutes, voire de la méfiance. « Ce sont des enfants adorables, et j'aurais grand plaisir à prendre l'une ou l'autre comme pupille quand l'occasion se présentera, en vérité. Leur avenir doit être à la hauteur de celui de leur mère. De vraies petites demoiselles, belles et robustes ! »

Bâtardes, mais d'autres avant elle l'avaient été, et pourtant avaient brillé en société. Le prince de Clichy, pour ne citer que lui. Et puis, sans doute n'était-ce pas évident à entendre, mais elle voulait aussi marquer qu'elle aurait à coeur leur avenir ; que ces enfants ne devaient, en aucun cas, être vues comme une charge pour le futur époux de Jenifaël, mais plutôt comme la preuve bénie que le ventre de la Vitalis était fécond.

Sentant qu'ils n'iraient sans doute pas plus loin sans prévenir Jenifaël de leur plan, et préférant aborder la question avec sa vassale dans l'intimité en premier lieu, elle ajouta :


« Voulez-vous faire un tour dans le jardin ? Je vous montrerai mes lapins et vous parlerai des productions de Ternant, et dòna Jenifael pourra évoquer les biens de la Vaunage. Je gage que les affaires du Prince peuvent s'accommoder de quelques contrats marchands bien placés ! Vous pourrez rentrer avec toutes nos propositions, et nous en reparlerons lors de notre visite à Chevenon, sous quelques jours... Qu'en dites-vous ? »
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Jeune mariée,
Vicomtesse de Mondolfo, Tarquina et Cauvisson,
Baronne de Ternant,
Dame de la Motte-Josserand
Jenifaelr
Jehanne vint la sauver. Bien sûr elle n'avait toujours pas compris que Jehanne voulait la jeter dans la gueule du loup. Jehanne demanda si l'une de ses files étaient adopté et elle hocha la tête. Comment les deux auraient pu être d'elle, alors qu'elles n'avait en commun aucun trait physique et qu'elles avaient seulement un mois d'écart? Elle resta silence un instant, repensant à Orly, la mère de Mélénia, ainsi que Nat', le père de la petite, qui le soir de la naissance de sa fille était venu trouver la blonde vénitienne en deuil et nouvellement mère, il lui avait coller dans les bras avec quelques mots. Presque un ordre. Alors elle avait nourris l'enfant et lorsqu'il l'avait pris et confier à l'orthézienne Cooky, la jeune femme était allée chercher la fillette et l'avait repris. Elle considérer désormais la petite comme sa fille, c'était trop tard.

Jehanne parla de l'avenir des filles et la vénitienne se dit qu'une seule de ses deux filles pourrait suivre la rousse. Mélénia. Chloé était déjà bien trop comme sa mère et même pire. Sa lèvre se retrouva torturer un instant dans ses dents, puis Jehanne proposa un tour au jardin. On pourrait reparler affaires. Elle se leva et lissa un mauvais plis sur sa cotte.


"- Le temps n'est pas le plus beau qui soit, mais au moins, personne n'aura chaud. "

Née en Italie, les températures chaude étaient pour elle très supportable, mais elle se souvenait que Floscel par exemple, née en Normandie avait bien plus craint la chaleur Boissiéroise qu'elle. Au moins, ni la vicomtesse, ni le seigneur de Chevron ne serait incommodé par la sueur qui menaçait d'apparaître, ou encore le rouge qui montent au visage. En plus Jehanne voulait montrer ses lapins, adorable petit rongeurs que la rouquine adorait. Déjà que son humeur n'était pas la meilleure, à cause de Rosalie, qui l'avait tirer trop tôt du lit !
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Bisac
Manifestement peu encline à s’étendre sur ses filles, la Dame de Boissières se fendit d’une réponse laconique. Ce fut l’intervention de la Vicomtesse qui compléta les quelques informations recherchées par l’invité du jour. En effet, l’existence de ces deux jeunes filles n’était pas sans questionner Bisac. Si l’aventure ourdie par Ternant et Chevenon aboutissait, nul doute que l’éducation des deux jeunes filles serait à poursuivre. Qui dit éducation dit mariage, qui dit mariage dit dot et qui dit dot dit nécessité de mettre la main à la bourse. Eventualité qui n’était pas pour réjouir Bisac. Néanmoins, l’heure n’était point à ergoter sur d’éventuels évènements futurs mais à se concentrer sur le présent. En outre, sa situation financière exigeait des compromis, malgré une relative indifférence d’Aymeri pour les enfants et pour la chose éducative. N’ayant jamais eu à pourvoir personnellement à l’éducation de jeunes enfants, il n’y entendait non seulement peu de choses mais s’en désintéressait grandement. Sa seule expérience en la matière fut l’envoi de son filleul dans un monastère, expérience bien faible et peu exaltante. Considérant la manifeste réticence de Jenifael à deviser sur ses filles et le manque d’intérêt de Bisac pour la chose infantile, hormis les éventualités dépensières liées à cette dernière, Aymeri se garda bien de poursuivre la conversation plus en avant.

Ce fut l’intervention de Jehanne qui vint clore la discussion. Aymeri termina sa coupe d’hypocras et tout en se réinstallant sur son fauteuil, écouta la Vicomtesse. Une visite du jardin ? Pourquoi pas. Viendra ensuite le fameux déplacement à Chevenon. Nul doute qu’entre-temps la Vicomtesse aura sondé le terrain auprès de la Dame de Boissières quant à l’éventualité d’un contrat de mariage ou du moins d’une alliance mutuelle.


Ma foi, allons visiter vos lapins et autres productions de Ternant, cela permettrait de clore agréablement une visite tout autant agréable. Hum ... Oui en effet, établir quelques contrats pourraient être de bon aloi, joignant ainsi l’utile à l’agréable. C’est parfait, vous serez les bienvenues en mon domaine où je tâcherai de vous accueillir avec le décorum nécessaire.

Se levant de sa chaise.

Mes dames, je vous suis.
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Jehanne_elissa
La Baronne de Ternant mena son visiteur et sa vassale à l'extérieur, où le temps gris était égal, sans changement à l'horizon, bon ou mauvais. Elle montra le jardin de simples, très odorant en cette période de l'année, les rosiers qui s'accrochaient au mur d'enceinte, les lapins dans leur cabane, et le pigeonnier, où elle élevait des pigeons. Elle en remit un solennellement à Bisac, pour leur correspondance future ; car les pigeons ne vont que là où ils habitent, et pour atteindre son destinataire, on n'a d'autre choix que de lui envoyer un pigeon qui a grandi chez lui.

Elle évoqua les productions de Ternant : viande, bois, chaux surtout, très importante lorsqu'il s'agit de bâtir. Les productions de la Vaunage étaient des productions de bouche, en sus de la papeterie et de l'imprimerie de Jenifael : olives, amandes, fruits et notamment abricots, lavande... et vin, bien entendu. Un vin excellent, que l'Histoire vit à plusieurs tables royales, le vin de l'Anglade. La Bouche royale l'avait même contactée récemment pour avoir l'exclusivité de fourniture de ce vin de l'Anglade, mais Jehanne avait décliné. Il ne fait jamais bon être fournisseur d'un unique client, tout roi qu'il soit, car toute votre fortune repose sur le bon vouloir d'un seul homme.

À la faveur d'un éphémère rayon de soleil, Bisac convint de prendre congé. Jehanne le salua avec chaleur, et promesse fut renouvelée de convenir d'une date pour voir Chevenon.

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Jeune mariée,
Vicomtesse de Mondolfo, Tarquina et Cauvisson,
Baronne de Ternant,
Dame de la Motte-Josserand
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