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Ce n'est pas la récompense qui élève l'âme..

Jehanne_elissa
Le franc-parler de sa vassale avait toujours plu à Jehanne Elissa, qui n'en était qu'à moitié capable. Lorsqu'elle l'entendit préciser son nom à Lahire, elle manqua se confondre en excuses, mais la vue du regard que le nain posait sur Jenifael, et la vue de l'effet que ce dialogue avait sur la blonde lui coupèrent toute envie d'accabler cet échange délicieux de ses excuses.

Elle prit le parti de changer de sujet, répondant à ce qu'il avait émis comme objection :


- "C'est un leurre de croire que l'aide promise par le vassale à son suzerain ne peut qu'être militaire. Elle se trouve à la hauteur de ses capacités. On promettrait à haute voix aide armée ou service militaire, si tel était le cas.
Regardez, moi, par exemple !"


Elle tourna sur elle-même, théâtralement. Pas petite, mais pas bien grande non plus, peu de poitrine, un visage angélique, et le bras trop faible pour tenir un bouclier.

- "Croyez-vous que l'on s'attende à me voir combattre ? Lorsque le ban est levé, je verse une compensation financière, ou je prélève dans mes greniers de quoi nourrir les hommes d'armes que d'autres envoient, ou même, j'envoie des hommes à moi, ceux que la bonne tenue de mon fief me permet d'embaucher et entraîner. J'ai plus de compétences en gestion qu'en combat, et nul suzerain ne m'en a jamais fait le reproche."

Elle sourit à Lahire :

- "Je ne crois pas qu'en proposant un fief à un n... un homme de votre stature, un noble s'attendrait sincèrement à vous voir combattre. Quel spectacle étrange cela serait ! Remarquez, je vous promets que si un jour vous êtes noble et vous décidez à entrer en lice, à cheval, lance et bouclier au poing... J'en ferai de même !"
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Anya_de_puycharic

    Non, elle ne mordait pas, ou alors ce, qu'en de très rares occasions. Quand on la cherchait, on la trouvait. Mais l'homme devant elle n'avait aucun souci à se faire, pour la simple raison qu'il était un homme, justement.
    Et que de par ce statut, il ne craignait rien, la Blanche ayant établi une carapace bien solide depuis l'événement qui l'avait laissée en miettes.
    Certes, au premier coup d'oeil, il n'y paraissait rien, mais pour ceux qui la connaissaient un tant soit peu, ils ne manqueraient pas de lui faire remarquer, ou non si délicatesse, qu'elle avait encore perdu des plumes et que si elle continuait ainsi, de Blanche elle passerait à transparente.

    Mais là, il ne s'agissait que d'une discussion en tout bien, tout honneur. L'homme se présenta, et malgré tous les efforts possibles, même l'évocation du nom ne lui parlait pas. Il l'invitait à l'appeler par son "petit" nom. Quelle douce attention. La concernant, elle n'était pas aux formalités à la lettre et c'était bien mieux ainsi. Il l'avait appelée par son prénom, juste par ce dernier.
    Juste.
    Il n'y avait pas besoin de plus, les chichis style "vostre Grasce", dits avec un mépris profond ou une hypocrisie non moins profonde lui donnaient la nausée.

    Lui aussi se sentait apparemment un peu esseulé parmi toute cette foule. Avantage pour lui tout de même, bien que, dans de nombreuses années, l'expression pour décrire leur condition serait :"tiens, il est Rémi, lui".
    C'était moche.

    - Vous avez un avantage considérable sur moi, Messire Miguaël... vous connaissez "peu" de personnes, alors que moi... - légère grimace - je n'en connais aucune.
    Pour ne rien vous cacher, même le maistre des lieux, je ne l'ai croisé qu'une seule fois en chair et en os, le reste de nostre "relation" se faisant via missives.

    Pour ne rien cacher... je suis ici perdue et me sens moyennement à ma place.


    Elle chercha qui il pouvait bien être par rapport au Muesli Damné.

    - Seriez-vous un ami ou... pire... un "baffé" du Duc ?

    Elle repensa aux torgnoles distribuées. Il ne faisait pas bon se faire anoblir par le Mirandole. D'autant que cela rimait avec le geste de la soirée.
    Et ce, même si par après cela avait sans doute des avantages.

    Pour elle, tout allait bien.
    Elle n'était qu'une source d'inspiration, mais pas encore le remède à ses mots.
    Si dans un futur plus ou moins proche, cela faisait partie des projets Mirandolesques, le Duc Souverain se verrait dans l'obligation de demander au Roy l'autorisation de recourir à son Médecin Royal.

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En cours...
Flex
Peut être que Armelle voulait-elle dire complimenter à la place de tourmenter. En fait, le borgne venait réellement de la complimenter. Alors il ne comprit pas pourquoi elle ripostait ce fait. En fait, si ça se trouve, mademoiselle Doyet avait des vrais soucis de langage. Pourtant cette tare linguistique lui donnait de l'originalité. Toute cette scène disparut lorsqu'elle précisa, telle une anguille et à la discrétion de tous, qu'elle ne refuserait pas d'être sa vassale.

« - Héhé.

Enguerrand se douta toutefois que Armelle ne le lui dise sur un ton amical, et franc. Néanmoins, jusqu'à présent, cette femme le surprenait par son honnêteté. Alors, sans rien dire, ni montrer, le Mirandole conserva ceci sous le bras. Dans le recoin de sa tête. Il faudrait vraiment avoir une discussion sérieuse avec Armelle, mais à huit-clos. D'autre part, Jehanne Elissa précisa qu'elle était venue avec son fiancé. Interpellé par cet élément, il redressa le visage naturellement et observait qui, parmi l'assemblée, pourrait être cet élu. Mais en vain.

Mon chapeau est très élégant, répondit-il entre ses dents, à voix basse, sous peine d'offenser son invitée. Ho ! Une statuette ! Pardi maistre Pintor merci ! L'éloquence de Lahire lui permit d'ignorer à son insu les remarques de style balancées par Jenifael. Cette dernière était tout simplement jalouse, voilà sa conclusion. Le jeune homme se pavanait dans ses beaux habits très colorés. Pour en revenir au présent du nain, le jeune homme admirait les détails de la réalisation. L'Impérator. Que cela résonnait doux au creux de ses oreilles. Cette statuette représentait parfaitement sa mégalomanie.

C'était vraisemblablement de ça dont il était question maistre Lahire, dit-il en appuyant les propos de la Malpertuis. La guerre se remporte non point uniquement par le combat. Mais la logistique, les conseils ainsi que la stratégie sont des éléments essentiels à sa réussite. »

Mais Lahire avait dit le dernier mot. Pourtant, il avait précisé qu'il serait là quand Enguerrand aurait besoin de ses talents. Ceci étant dit, le fait de pouvoir lui offrir un lopin de terre lui aurait définitivement plu. Parce qu'il avait précisé à Lahire, combien les hommes devaient avoir honte de ne pas adorer ce peintre.
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http://flexrr.tumblr.com/
Idril_de_sparte
[ Et pendant ce temps, dehors ]

La ronde et la multicolore, loin de toutes les discussions qui pouvaient avoir lieu dans la salle, étaient toujours à la recherche de la cave... ou des caves d'ailleurs...
La comtoise s'était résignée et s'était dit qu'après tout, chercher de quoi boire un verre avec une limace multicolore ne devait pas être pire que se retrouver seule sur les chemins entre ici et l'auberge.

La jeune multicolore, accroché au bras baronnesque, c'était tût depuis quelques temps, sûrement pour scruter les environs à la recherche d'un indice sur le lieu où reposaient les meilleurs boissons du Mussidanais.

Chercher à boire... cela faisait presque sourire intérieurement la rondouillarde. Certainement son côté bâtarde bourgeoise, dont elle était très fière, qui ressortait.
Et puis n'avait-elle pas passé les premières années de sa vie dans la taverne familiale à boire des biberon d'absinthe ? Certes elle ne se souvenait plus de ce faite - à son grand regret - mais à de nombreuses reprises feue sa mère lui avait raconter l'avoir retrouvé dans les bras d'un cousin, le lait de son biberon étrangement vert...
Mmh... Le Duc avait peut-être de l'absinthe dans sa cave... avec présentoir, eau claire et sucre que ça serait bien !!!
Cette pensée motiva un peu plus la comtoise à trouver la porte menant vers cet hypothétique nectar vert...

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Un RP zappé => un MP ( je suis loin de me rappeler de tout)
Miguael_enguerrand
Bien qu'il ne souhaitait pas se retourner, la voix de sa fiancée prononçant un fort à propos "Regardez-moi" l'interpella. Miguaël jeta un coup d'oeil en arrière, la vit tourner sur elle-même et fit la moue. Jehanne était charmante et il la voyait lui dire "Viens, reviens à moi". Elle était une sirène -avec les bonnes intentions type Disney en plus- et il était en quelque sorte Ulysse. Résistance serait son maître-mot.

Retourné vers Anya, son regard rétrospectif avait été bref, il sourit de nouveau et prit la liberté de la corriger.


Oh ! Ne m'appelez pas messire, appelez-moi simplement Miguaël, cela me va bien mieux.

C'est ma demoiselle, ma fiancée, qui m'a poussé à venir. Et comme un contrat tacite nous lie, nous allons où l'un souhaite aller. Je ne connais le maître des lieux que de nom, et Mirandole est fortement connoté pour moi... disons... négativement.
Quant à savoir comment Jehanne a été invitée... eh bien... c'est sa vassale. C'est très compliqué tout cela.


Il haussa les épaules et lança un regard furtif dans les environs.

Après tout, nous sommes ici et c'est cela qui est important.
Dîtes-moi, êtes-vous de la région demoiselle Anya ?


Peut-être y avait-il d'autres naufragés, comme eux, dans les environs. Miguaël se ferait fort d'aller les recueillir.
Anya_de_puycharic

    Alors qu'ils faisaient encore les présentations, Miguaël tourna brièvement le regard, que la Blanche suivit. Léger "levage" d'yeux au ciel, ou tout du moins au plafond vu qu'ils n'étaient point dehors.
    "Levage" bref pour en revenir à celui qui avait aimablement accepté, de par un bonjour échangé, de lui tenir conversation.
    Au vu du bref regard que celui-ci attribua au petit groupe, elle comprit mieux pourquoi il ne le portait pas en son coeur, le Mirandole.

    Quel homme réellement amoureux ou ne serait-ce que simplement possessif, accepterait une telle parade ?
    Un léger sourire apparut sur le visage de la Blanche. Elle n'était à vrai dire plus concernée par le problème, n'étant la "possession" de plus personne excepté d'elle-même.
    Et encore.

    Ainsi l'homme devant elle était venu pour accompagner sa douce. Rappel encore un peu douloureux d'un temps où elle aussi, venait accompagnée, ou accompagnait son VSG.
    Il lui demanda si elle était du coin. Heum...non...enfin, comment dire ?

    - Je suis Normande.

    Voilà, ça au moins, c'était dit, et que donc, s'il n'était pas trop mauvais en géographie, il saurait qu'elle n'était pas du coin.

    - J'étais dans le Sud, suite à la levée de ban royale et pour ma convalescence puis... avec les événements récents en Normandie, le Duc a demandé à tous les Nobles Normands de rentrer.
    Le Mussidanais étant sur ma route, ayant reçu une invitation à venir... me voici donc.

    Le Maître des lieux se trouve être l'oncle de l'une de mes cousines...par alliance.


    Là, on entrait les deux pieds dans l'arbre généalogique Giffard-Amahir, un arbre aux branches euh... ouais... assez sinueuses, tortueuses à souhait.
    Pour ainsi dire, Anya était bien loin de connaître tous les membres de cette famille.

    - Et vous ? Originaire de ?

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En cours...
Miguael_enguerrand
Anya avait pensé juste, Miguaël était amoureux et possessif, les deux d'un coup. Il pensait que l'un impliquait l'autre, qu'il était possible de moduler le besoin de posséder, mais qu'il était illusoire de vouloir l'éradiquer. Quelqu'un y songeait-il sérieusement ?

Si elle avait prononcé le nom "Amahir", le jeune homme aurait pu raccrocher la blonde à une famille. Le patriarche, Lexhor, était son beau frère. Miguaël était dans l'ignorance.


Je suis né en Bourgogne, j'ai vécu mon enfance entre Touraine et Bourgogne. Aujourd'hui, je vis entre le Languedoc et la Bourgogne, dans lesquels ma fiancée possède des terres.

Il ne lança pas le sujet de "ses" terres à lui, il n'en avait plus en France et celles dont il était le seigneur n'était pas reconnues ici. Quoique... ici, on faisait des chevaliers par prestidigitation et l'on était souverain. Il cherchait à éviter le sujet et en lança un autre :

Vous vous battez donc ? J'espère que vos blessures n'ont pas été trop graves. Quel gâchis cela serait de navrer votre corps, ou pis, votre minois.
Je n'aime plus la guerre, je l'évite comme la peste.


Mais pourquoi diable disait-il cela ? Il revenait lui-même à ses démons.
Boulga
Flex a écrit:

Maistre Lahire mérite une place à Olympe. »


Certo, s'il parlait du Mont Olympe, bien que Boulga, l'ayant vu de loin, cet Olympe, quand elle était en Grèce, et l'ayant trouvé fort haut et fort enneigé, doutât qu'il fît bon y vivre. Et puis c'était plein d'idoles tout à fait païennes et pécheresses.
Le doute s'immisça en entendant la dona Armelle parler de l'auberge de sa peu recommandable tante Olympe et Boulga - qui n'avait pas de raison de remettre en cause les paroles des gens quand ils lui paraissaient sincères - regarda mestre Lahire d'un drôle d'air : était-il possible qu'elle ait mal compris et qu'il soit vraiment allé chez cette tante Olympe ? El Pintor ne dit rien qui puisse la démentir.
A vrai dire, ça lui fit à peu près le même effet que lorsque le senher Salvaire évoquait la maison de plaser près du lavoir : ça l'incommoda fort, mais un peu moins que de constater que la blonde Jenifael attirait des regards de merlan frit.


Citation:
- « Et bien, voilà là à mes côtés Jenifael Vitalis da Roma, ma vassale, soeur d'Anitha, celle qui n'a pas risqué la punition ultime d'une nuit chez Olympe, et s'est vu devenir là, sous vos yeux, le chevalier Loyal.
Mon fiancé Miguaël m'accompagnait aussi, mais il avait soif, il vient de s'éclipser. »


Ah ! La présence de dona Jehanne s'expliquait, mais Boulga espéra que ce n'était pas par une participation encore plus active aux guerres privées du Duc. Savait-elle qu'on célébrait ici la toute récente mise à sac de Bergerac ?
Elle fit son hypocrite et salua avec le sourire, bien que décidément, elle ne se sentît aucune envie de copiner avec la famille Vitalis da Roma dont les deux représentantes avaient trop de défauts à son goût, le premier étant leur apparence de princesses ou de déesses.
Enfin, elle apprit au nouvelle : dona Jehanne avait un fiancé qui ne portait pas le même nom que dans ses souvenirs. Mais ces souvenirs-là remontaient à largement plus d'une année.


Et il y eut cette bienheureuse diversion offerte par Lahire et sa statuette.

Oh !

Comme notre demoiselle avait les idées fixes et ne perdait jamais l'essentiel de vue, la lumière se fit immédiatement :

Senher Duc ! Vous voici tout à fait semblable à un Alexandre le Grand ! OU BIEN ...

Et elle leva son doigt doctement :

...à son général Séleucos, pardine !
Anya_de_puycharic
    Ainsi il était né au Pays des escargots. Cela rejoignait un peu la Blanche qui avait des terres au Pays des bigorneaux, Longueville étant rattaché au Mont Saint Michel.
    Elle vit bien qu'il ne parlait point de ses propres terres, car nul doute qu'il devait en posséder. Mais elle eut la délicatesse de ne point aborder un sujet que lui-même ne mit pas en avant.

    Il rebondit sur un sujet qui était encore douloureux pour elle. Non seulement de par les blessures physiques qui se rappelaient à elle de temps à autres, mais aussi pas les blessures du coeur et de l'âme.

    - Mon arrivée dans le Sud a été mue par diverses raisons. Tout d'abord, par ma tentative d'assassinat en Normandie. Face à cela, mon frère Julien et mon oncle Lexhor ont préféré me faire quitter le Duché. Puis, en tant que Médecin Royal, ma place était auprès de sa Majesté Agnès.

    Elle n'ajouta pas que l'un des buts aussi, était de rejoindre le Connétable de France, comme ils se l'étaient promis et juré lorsque ce dernier avait quitté la Normandie. Mais ça, c'était avant.
    Avant de recevoir la missive destructrice.

    - Nous avons eu des combats assez violents en Armagnac. Mon Suzerain Alcalnn Blackney y a même laissé la vie. Quant à moi, c'est le lendemain que l'on m'a retrouvée dans un sale état.

    Oui, elle avait été entre la vie et la mort, bien plus proche de la mort que de la vie. Mais comme habituellement, le Très Haut n'avait pas voulu d'elle. Le minois n'avait pas été touché, comme il pourrait le constater, mais la cicatrice à son épaule et pire encore à son flanc gauche ne laissait aucun doute sur le type d'affrontements qu'il y avait eus.

    - Heureusement, j'ai une Dame de Compagnie et un Premier Garde en or...

    Oui, c'était grâce à eux si ce jour elle était encore en vie, et surtout debout.
    Quant aux autres blessures, ils s'attelaient aussi à les soigner, bien qu'elles furent plus profondes encore.
    Puis, certains avaient beau ne pas l'aimer, mais il était aussi à admettre que les échanges fabulisto-poéticosémantiques entre la Blanche et le Muesli Damné, l'avaient quelque peu aidée à s'évader de temps en temps.

    - Je n'aime pas non plus la guerre. Je suis médecin, je soigne, je sauve parfois des vies... alors les retirer... - légère moue - mais lorsqu'il s'agit de défendre son Duché, ses habitants, il ne reste guère le choix.

    Enfin à l'heure actuelle... elle n'était que le médecin de sa propre famille et de ses amis. Le Roy était introuvable, on ne le voyait jamais en les murs du Louvre. Certains fantômes traînaient un boulet à leur cheville, laissant place à un "doux" bruit de cliquetis, le Roy fantôme, lui... laissait sans doute un bruit de badine.
    C'était fort dommage...

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En cours...
Heavy
[Et elle pendant s'temps là]

    Non, elle ne tournait pas de manivelle. Bien que ! Le Chat tournait dans la salle telle un félin qui scrute le moindre mouvement de chaque invité. Son rôle avait été clair : s'occuper de la gestion de la soirée. Rôle très bien attribué par Flex ; tout le monde sait qu'un homme est incapable de gérer quoique ce soit (toute contradiction aura lieue par mp, huhu). Alors Heavy vérifiait que tous les verres étaient pleins, que les musiciens continuaient leur affaire et que le banquet était toujours garni. Des invités gavés sont des invités enjoués. Le Duc semblait aller bien - elle ne pouvait s'empêchait un rôle maternel avec cet énergumène - et les invités semblaient discuter et s'amuser.

    Il était donc temps de faire une petite pause. Ne l'avait-elle pas mérité ? Parfaitement ! Elle laissa donc tout le monde se [i]driver
    seul et sorti à l'extérieur pour prendre l'air frais. Heavy soupira de soulagement ; tout se passait bien, même si elle ne connaissait personne. Etre seule n'était pas dans ses habitudes (et elle n'aimait pas ça), mais puisqu'elle était occupée, la soirée passait vite.

    Alors qu'elle marchait tranquillement dehors, elle aperçue une tête connue. La Fiole Ebréchée était invitée aussi. Croisant donc Idril et son amie sur son passage, Heavy lui sourit et inclina la tête. Elle ne la connaissait surement pas assez pour l'étreindre.[/i]

    « Idril ! Comment allez-vous ? » - Elle salua d'un signe de tête son amie - « Avez-vous besoin de quelque chose ? »

    Elle jouait son rôle jusqu'au bout, la brune.
Idril_de_sparte
Heavy a écrit:

« Idril ! Comment allez-vous ? »


Perdue dans sa recherche importante, la rondelette brune fût surprise de se retrouver face à une autre Fiole.
Elle n'avait donc pas rêvé plus tôt, et bien entendu quelqu'un se présenter comme "Fiole Ebréchée". Le mystère était désormais résolu.


Oh, Heavy! Je ne vous avez pas vu arriver.
Je fais aller. Voyez, je me différencie de toutes les belles toilettes en portant le deuil de feu l'Empereur et de Feue la Princesse.


Inutile de préciser que c'était surtout le deuil de la jeune Luisa, qui avait accepté d'être la marraine de sa dernière née en hommage à leur amitié mais surtout la grande amitié qui liait feue la Princesse impériale à la cadette de la ronde comtoise.

Et vous-même, comment vous portez-vous depuis la dernière fois ?

A savoir depuis les jardins familiaux à plusieurs centaines de lieux d'ici.

Heavy a écrit:
« Avez-vous besoin de quelque chose ? »


Un regarde vers sa nouvelle amie toujours fermement cramponnée à son bras, et Idril décida que de toute façon c'était mal de mentir à une autre Fiole, donc elle sourit doucement avant de dire.

Et bien, présentement, avec Ali nous étions à la recherche des caves du Duc afin de nous désaltérer loin du tumulte de la salle.
Sauriez-vous par hasard où elles se trouvent ? Où au moins une indication ?


C'est qu'à parcourir la cours de long en large elle commençait à avoir soif la Petite Fiole.
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Un RP zappé => un MP ( je suis loin de me rappeler de tout)
Miguael_enguerrand
Miguaël avait entendu le nom de Lexhor et n'avait écouté que partiellement tout ce qui avait suivi. Ainsi donc, elle était de la famille de l'orléannais ?
Il avait simplement tiqué à l'évocation de "sa majesté Agnès", Dieu qu'il ne l'aimait pas, non pas personnellement, mais pour tout ce qu'elle représentait. Il n'en parla pas, il avait bien intégré le fait que ces sujets étaient polémiques et divisaient profondément.


Ah ! Vous avez dit Lexhor. C'est mon beau frère, il s'est marié cette année avec ma sœur ainée. Nous sommes, en fait, par le gré des alliances, liés. Nous aurions pu nous rencontrer à leur mariage, n'est-ce pas ? J'étais l'un des témoins.

Je trouve cela amusant.


Et, passant du coq à l'âne.

Je vois que votre garde n'est pas là, et ma fiancée m'a demandé de m'amuser dans ce vaste cirque, que diriez-vous d'aller chercher, je ne sais, une chose ou une autre à boire et à manger. Et puis, par chance, nous trouverons peut-être d'autres compagnons d'infortune.
Heavy
    Heavy faisait face à Idril, le visage impassible. Qu'elle fasse le deuil de l'Empereur et de la Princesse lui importait peu, ne les connaissant pas personnellement. Et puis, elle avait ses propres deuils à porter, déjà trop lourds. Elle ne fit donc qu'acquiescer ses paroles, regardant sa tenue qui lui allait très bien tout de même. A sa question, le Chat haussa les épaules avant de répondre le plus sobrement possible.

    « Ma foi, ça va... Je suis ici pour aider, un peu. Ça me change les idées.  »

    C'était concis, peu explicatif et pas très vendeur, mais Heavy ne pouvait pas dire qu'elle allait bien, ceci n'étant pas vrai. Rester évasive était donc le seul moyen de ne pas mentir à sa Matriarche sans pour autant s'étaler sur ses états d'âme. Elles n'étaient pas encore suffisamment proches pour qu'elle lui explique la douleur que lui causait encore la perte d'Hanna, ou le manque qu'elle ressentait ces derniers temps. Dur.

    La réponse d'Idril a sa question permit de changer rapidement de sujet. Heavy en esquissa même un sourire. Pour la préparation de cette cérémonie avec le Flex, elle avait passé beaucoup de temps ici et avait, par conséquent, pu apercevoir la Cave aux merveilles. L'idée d'aider sa cousine à trouver cet endroit, d'être à la limite de l'illégalité, réveilla en elle le côté joueur de sa personnalité. Une petite lueur apparue dans son regard déjà un peu plus enfantin. Pourtant, elle était encore elle-même.


    « Je pense pouvoir vous aider. C'est de l'autre côté, suivez-moi. »

    Elle les invita donc à les suivre à travers le domaine du Duc. Comme des aventurières à la recherche d'un trésor, elles vadrouillaient jusqu'à ce qu'elle tombe sur LA porte. Sésame, ouvre toi ! Grimace.

    « Elle est fermée. Mince. Nous devrions bien trouver quelque chose pour l'ouvrir... »

    Regard vers les deux autres femmes. Croyez que Flexounet leur en voudrait, d'être rentrées par effraction dans sa cave ? Non, certainement pas.
Anya_de_puycharic

    Ah tiens, si. Enguerrand avait eu raison quand il parlait de réunion de famille. Elle en avait un beau spécimen devant elle.
    Entendez par "beau", le fait qu'il faisait partie de la famille de façon "par Alliance".
    Oui. Les hommes n'étaient pas la tasse de thé de la blonde.
    'Tention ! N'entendez pas par là, par contre, qu'elle aimait les femmes, hein. Juste que pour elle maintenant, elle adoptait entièrement l'adage de sa fille de sept ans, que les garçons, c'est nul, ça fait pleurer les filles. Pour elle, les hommes n'étaient plus que des beaux parleurs, des beaux (ni)menteurs, plein de fausses promesses, présageant de doux horizons qui n'arrivaient jamais.
    Ah oui, et manipulateurs en plus. Tellement plus facile de charmer une femme, de lui faire miroiter de douces choses... Parfois d'en devenir l'ami, proche, très proche même à l'occasion, de profiter de son statut et de sa naïveté durant plusieurs années, de lui faire faire un mandat à sa place, par exemple, tout en l'ayant convaincue par le simple fait de lui dire :"t'en fais pas, je serai là pour t'épauler"... et de lui laisser au final bouffer la m**** seule. Pour quelques mois plus tard, disparaître dans la nature...

    Enfin là, il ne s'agissait que d'une discussion, sans chercher à charmer qui que ce soit. Peut-être juste aussi pour fuir une fiancée qui avait manqué de tact et la faire rager un peu. Cela lui convenait, à la Blanche.

    Ainsi donc, Miguaël connaissait son oncle. Il était le frère de sa tante. Jusque là... tout allait bien sur l'arbre généalogique, pas trop tortueux pour s'y repérer. Bien que cette fameuse tante...elle ne la connaissait pas, ni de vue, ni de rien.

    - ... Nous aurions pu nous rencontrer à leur mariage, n'est-ce pas ? J'étais l'un des témoins...

    Elle lâcha, avec toutefois un sourire, un :

    - Cela n'aurait pu. Je n'y étais pas invitée.

    Ne pas épiloguer là-dessus. C'était le choix de son oncle, bien qu'elle n'avait pas de grief envers lui. Au contraire, ou tout du moins pour sa part. Mais de mémoire, seul le frère aîné avait été invité. Soit.
    Elle ne lui en tenait pas rigueur.
    Puis le jeune homme poursuivit, constatant qu'elle n'avait pas son garde à ses côtés. Mince... comment pouvait-il être au courant qu'habituellement, elle en avait un qui ne la quittait jamais ou presque ? Peu importait. Elle accepta sa proposition avec le sourire.

    Avec plaisir. Je vous suis ! Mais... ne parlez pas de cirque, je n'ai vu encore ni éléphant, ni personne mettre sa tête dans la gueule d'un léopard.
    Bien que le maître de Cérémonie ait une tenue... tout à fait... comment dire...


    Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un rire cristallin taquin.

    Mais je vous le concède...il y a bien trop de monde et de visages inconnus à mon goût.
    Allons à la recherche d'esseulés.


    A voir maintenant s'il lui offrirait son bras.
    Ou pas.
    Elle ferait en fonction.
    Et la Blanche blonde de se faire kidnapper sous l'oeil vigilant - ou pas - du Mirandole.

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En cours...
Flex
Il fallait s’éclipser avec Armelle. La couturière apparaissait dans le top 3 des choses les plus importantes à faire aujourd'hui. Étant donné que le reste - quasiment puisque le rendez-vous avec les clercs viendrait par la suite - fut presque réalisé avec brio, le jeune homme se mit à la poursuite de mademoiselle Doyet. Il n'empêche que Enguerrand fut gâté. La statuette de Lahire venait couronner le tout. Armelle réalisa la tenue la plus parfaite à ses yeux. Malgré les médisances des invités à son égard, Enguerrand se plaisait dans son costume. Cela lui suffisait. Il en voulait davantage. Il voulait Armelle à lui seul. L'exclusivité. Tout le temps. Rien qu'à lui. La machine se mit en route. Enguerrand se mit à l'écart en interjeta Armelle :

« - Et si vous restiez quelques semaines ici mademoiselle ? Je pourrais vous épauler dans la confection de vos tenues.. Vous auriez juste à me dire de quels tissus vous avez besoin. Ou même mieux : de me dire de tout ce dont vous avez besoin. Voilà. Mmh ? »


Droit au but. La balle était dans le camp de la couturière. Le borgne ne voulait pas faire de rond de jambe. Le franc parler de la demoiselle lui laissait à penser que celle-ci prenait ses décisions franchement. Un peu comme cette proposition. Directe et concise. Dans le milieu de l'Art, mieux vaut être le plus offrant. Enguerrand s'imaginait un peu nager dans des tonnes de tissus et de tenues fabriquées par Armelle.
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