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[RP] Axel ou l’expulsion contrôlée

Thiberian
C'est en boitant assez misérablement avec une béquille qu'il avait réussit à extorquer aux soignants et avec un bandage en travers de la gueule, un peu comme si on avait tapé avec une planche sur le turban de Jean de Cetze pour le lui enfoncer sur le crane si vous voulez une image plus parlante, que le Baccard sortait enfin de la tente de soin dans l'idée de se rendre au château ou sa femme accomplissait une nouvelle fois l'oeuvre de sa vie, en faisant ce je ne sais quoi que seule les femmes ont le pouvoir de faire, en usant et abusant de son hypothèse divine : le don de la vie.

Diable que cette bâtisse était loin ! Il enjoignit alors ses écuyers de l'aider à grimper sur son cheval tout en le regardant d'un oeil mauvais pour le prévenir silencieusement que s'il recommence ses fantaisies il finirait en petits morceaux de viande piqués et plongés dans l’huile bouillante le soir même. L'idée d'une fondue bourguignonne à la viande de cheval ne put que lui donner une faim de Loup.
Mais la bestiasse dut comprendre le message puisqu'il ne broncha pas alors que l'écuyer s'époumonait à aider le géant à se hisser sur cette monstruosité venue d'écosse et mesurant un bon mètre quatre vingt au garrot ! Imaginez donc le petit gars devoir aider un boiteux de 100 kg à grimper la dessus !

Après de longue minutes ils prirent enfin le chemin de la demeure princière, l'écuyer en profitant pour récupérer, son souffle sifflotant ne faisant que prouver l'intensité de son effort. Le Baccard en fut vexé, d'autant qu'il ne faisait pas très attention à sa ligne...Fichtre.
Mais l'affaire fut moins complexe à l'arrivée dans la coure car au final descendre est souvent plus aidé que monter, surtout avec un bon coup de main de Tonton Newton !!
En basculant Thiberian se vautra purement et simplement sur l'écuyer qui tentait désespérément de le retenir, celui se retrouva le dos durement plaqué au sol avec un monstre blond l'y écrasant de tout son poids dans un grognement digne d'un ours dérangé alors qu'il fait un sort à une belle ruche.

L'Impétueux se redressa sa mal et attrapa la béquille passée en travers des fontes pour y prendre appui avant d'aider le jeune homme au souffle totalement coupé à se relever et lui tapoter le dos :


Allons allons mon garçon...Reprends ton souffle !
Va donc boire un grand verre d'eau et te reposer, j'en ais pour un moment.


Il abandonna là l'écuyer et se dirigea vers la bâtisse ou l'intendant lui indiqua la petite chambre située au rez de chaussée...Il ne savait pas qui avait prit la décision de ne pas monter sa femme à l'étage mais il eut envie d'embrasser cette personne.
Il s'engagea donc dans le méandre des couloirs jusqu'à arriver à une porte clause derrière laquelle il eut juré que se déroulait une excision ou tout autre acte festif et sanglant...C'était donc bien là !

Il frappa à la porte du dessous de son poing pour se faire entendre et s'écria assez fort :


C'est Thiberian...J'entre ou pas ?

Pourquoi cette question ? Parce qu'il se rappelait de la phrase de sa femme prononcée un jour en taverne "il est hors de question que tu sois là quand j'accoucherais". Et comme le Baccard n'avait pas encore renoncé à l'idée de baiser sa femme, et bien il éviterait donc de forcer les choses.
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Sancte
Les accouchements le ramènent à sa première expérience de la chose. Autant dire qu'en ce genre de circonstances, il est habité du sentiment d'être vieux comme Mathusalem. Mais contrairement à d'habitude, il ne se sent pas directement concerné. Jamais il n'a assisté à un tel événement sans être lui-même le père supposé de l'enfant à naître, voire l'accoucheur dans les cas les plus désespérés.

Thiberian Baccard a quelques défauts. D'abord, c'est une grande gueule qui vous ferait passer le Lyonnais-Dauphiné pour la terrible Mongolie de Gengis Khân. Ensuite, c'est un égocentré de premier ordre, capable de vous tenir la soirée entière sur la première fois où il a héroïquement abattu un lapin-zombie en plein hiver d'une flèche en plein cœur d'une montagne à l'autre, quand bien même tout son auditoire s'est endormi. Enfin, c'est un type foncièrement vulgaire au savoir vivre pour le moins atrophié, qui se complaît à vous révéler en moult détails ce que vous n'avez jamais, ô grand jamais, voulu entendre. Mais bon gré mal gré, il est un fait qu'il s'est attaché à cet homme ayant la réputation d'avoir baisoté dans les alcôves la moitié de la noblesse féminine du Royaume. Alors, parce qu'il est légitime qu'un époux fonce rejoindre sa femme dans l'épreuve, sous l'action d'une certaine conception du sens du devoir, il est tout aussi légitime pour un homme de garder les créatures de sa propre espèce loin d'un tel spectacle. Peu valorisant pour l'épouse, déjà. Et foncièrement contrariant pour le père. Comme l'avait affirmé avec dépit l'évêque Kronembourg lors de la venue au monde de son fils : "Mais ... moi je ne l'ai jamais faite crier ainsi ..." En somme, c'était provoquer Oedipe avant l'heure.


« Crois-moi, Heart of GOLD, tu n'as pas réellement envie de faire ça. »

Ainsi, le Von Frayner a appris que l'on accouchait présentement chez lui et qu'en réponse à cette difficulté, la Vicomtesse de Caussade a pris la libéralité d'ouvrir son logis à une noble dame en détresse. D'un geste, il invite donc le Duc à le suivre ailleurs, certainement dans un salon adjacent, pendant ce moment déplaisant où son épouse a ses couches.
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Jenifaelr
    La jeune femme soupira, voilà que la duchesse faisait de l'humour en accouchent ! En aurait-elle été capable elle? C'est la petite réflexion qu'elle se fit, quand à la position dans laquelle la vicomtesse venait d'installer la blonde Irissarrienne la vénitienne ne l'avait jamais essayer. Bon en même temps, elle avait n'avait accoucher qu'une fois, puisque la seconde fois elle avait perdu un petit garçon et ses souvenirs étaient plus qu'embrouiller. Et voilà qu'au travers la porte, une voix se fit entendre, une voix masculine, elle eu envie de crier un "non" de sa voix à l'accent parfois chantant. Elle fût soulager que l'Irissarri rit et se mit à l'encourager.


Désolé de ce post court, j'ai quelques soucis avec la connexion. Je

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Axel_baccard
C'est Thibérian... Je peux entrer ?

ALors voilà l'exemple type de l'absolu ignorance patenté des hommes en matière de femme. Alors que d'une côté la douce et aimante Zoé faisait tout pour être agréable à la blonde parturiente, sacrifiant même sa manucure parfaite aux besoins de la cause et risquant de mailler ses bas les plus fins. Thibérian Baccard pointait le bout de son nez (ou plutôt de son groin bandé vu la tronche de l'instant) pile au moment où la première poussée pour l'expulsion se faisait.
Alors forcément il se fit recevoir ...

NOOOOOON, DEGAAAAAAAGEEE OU JE DEMAAAAAAAAAAAAAAANDE le divorce

Fin de la contraction et de la poussée... reprise de souffle et pâleur intense qui faisait suite au rouge rubicond de la poussée. Allez déjà la suivante arrivait et il fallait trouver dans la colère à l'encontre du pauvre époux la force de le détester autant que d'aimer le petit être à faire glisser . Enfin glisser... vous m'avez comprise hein...


AAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGGGG

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Béanours forever!
Pierre_augustin
Et au même titre que l'Altesse de Clichy, si la progéniture Baccard pouvait mettre en garde son géniteur, elle le ferait à n'en pas douter. Non, père, tu ne veux pas voir ça. Ni maintenant, ni jamais. Aucun homme ne veut voir la femme qu'il honore être fendue en deux par l'arrivée de sa descendance.
Non les hommes veulent croire qu'elles exagèrent peut-être un peu mais qu'elles font cela avec un plaisir non feint, et qu'elles oublient tout lorsque l'enfant paraît.

FAUX !
Elles ont mal et n'oublient pas la douleur. En revanche, elles sont heureuses que ça finisse. Quant au bébé, la Nature est bien faite, et l'enfant oublie le traumatisme horrible qu'il a vécu lors de sa mise bas.

Quel traumatisme ? Mais celui que vit le bébé entrain de se frayer un chemin dans le bassin de sa mère, ce traumatisme là, celui que certaines personnes conservent et qui leur rend insupportables les pièces fermées. Pendant des dizaines de minutes, son crâne est écrasé par les parois qui le poussent en avant et si dans la pièce, les femmes prêtent attention à la parturiente qui pousse des cris de douleur, elles peuvent néanmoins réaliser qu'entre les cuisses de la blonde des montagnes, il y a une mèche de cheveux collés par les sécretions diverses et variées qui tente une percée.

Ils n'ont jamais été si proches du but !

Et là, alors que l'épousée Baccard pourrait croire qu'elle a mal, il y a la tête si fournie de son Petit Amour qui passe et qui déchire un peu tout en passant. La gravité, ça ne pardonne pas, surtout quand l'enfançon pèse son poids et sort sans pression.

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Jenifaelr
    La duchesse avait du caractère, en effet, il était commun que la femme se mettent à détester son époux/homme/trucchouettebidulequiàmitlazonedanslebide. Cela fit sourire la belle vénitienne, puis alors que la blonde duchesse pousser, pousser, elle s'écria.

    "- La tête ! Il à des cheveux, la tête est là ! "

    Puis, elle ajouta.

    "- Dites, votre mari, il est grand? Non parce que ... votre bébé là ... "

    Et juste avec la tête ! Elle trouvait l'enfant plutôt grand, il était de belle taille, ça c'était certain, ils sont nourris avec quoi ces bébés, hein? Même sa douce et tendre Chloé, née de son union avec le géant nordique, quelques années auparavant, n'était pas aussi grande, mais peut-être était-ce parce que c'était une fille? Quoiqu'il en soit, elle eu une petite grimace à ce souvenir.

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Thiberian
Dans une autre situation il se serait surement bidonné comme une baleine à la beuglante qui retentit derrière la porte en réponse à sa question, qui aurait cru que sa femme, si belle, si petite, si plate, si polie et bien élevée la plupart du temps, si blonde et délicate, qui aurait cru que sous cette fragile et si délicate enveloppe se cachait en fait une poissonnière de Ménilmontant !
Bon j'avoue...Il laissa échapper un ricanement d'égarement en l'entendant mais il se reprit aussitôt en se rappelant ce qui se jouait derrière cette porte. De toutes façons une voix calme se fit entendre derrière lui, une voix qu'il connaissait et qui se voulait apaisante pour le coup :


Sancte a écrit:
"Crois-moi, Heart of GOLD, tu n'as pas réellement envie de faire ça."


Alors là bien sur, il aurait pu rétorquer au prince tout un tas de fadaise sur l'importance de la mise bas d'un héritier, il aurait pu lui répondre qu'il avait envie d'assister à la naissance de son fils, à la naissance du prophète de l'âge d'or baccardien. Mais dans toutes ces idées qui se bousculaient dans sa tête une seule question s'échappa tout d'abord :

Heurtof Gold ? C'est quoi ça ? Vous n'auriez pas oublié mon nom Iohannes donc peut être avez vous déjà commencé la picole en attendant que les autres misérables perdants ne nous rejoignent ?

Pendant un instant il considéra le geste d'invitation du Prince puis la porte derrière laquelle se jouait une scène aussi importante qu'horrible, d'ailleurs on vous a menti à l'école...Le fameux "Massacre de la Saint Barthelemy" prit en fait ces racines à Clichy ce jour là, dans cette fameuse chambre qui serait ensuite repeinte.
Il décida donc de suivre le Von Frayner, il s'approcha de la porte à nouveau pour prévenir son épouse qu'il foutait le camp selon son désir mais son poing s'immobilisa à quelques centimètres de la porte puis il se ravisa. La blonde serait plus satisfaite que son mari se soit carapaté dès la première soufflante plutôt qu'il en demande une seconde rasade. Ce que femme veut...Femme veut, et elle va vous faire chier et vous pourrir la vie jusqu'à l'obtenir.

Il se tourna donc à nouveau vers celui qui, étrangement, était devenu un ami...Qui l'aurait cru d'un Von Frayner si proche du tyran de poche amateur de saucisse fraîche qui tentait de faire chanter son épouse avant leur mariage ? Mais le Baccard, même s'il aimait à le montrer, n'était pas sectaire. S'il est vrai qu'il aimait à juger les gens au nom dont ils étaient porteurs, il lui arrivait parfois pour certains spécimens de se dire pour lui même que certaines lignées n'étaient pas forcement totalement et inexorablement perdues.


Je vous suis Von Frayner, vous auriez quelque chose à boire par hasard ? A moins que vous n'ayez déjà asséché les fûts, je dois moi aussi ruminer sur une défaite. Et vu ma tronche, plus pathétique que la votre.
Oh et puis merde...


Tel un grand maitre troll, il s'écria au travers du panneau de bois le séparant de la boucherie :

Je t'aime mon amour, tu es merveilleuse, je suis fier de toi. Je vais boire ailleurs si j'y suis !

Avait il trollé sa propre femme en train d'accoucher après s'être prit une beuglante ? Oui il l'avait fait ! Et pourquoi ?
Because he can !

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Pierre_augustin
Des siècles plus tard, on narrera encore les exploits des soldats valeureux qui ont survécu à plusieurs guerres, mais aucune femme ne viendra quant à elle, raconter comme elle en a chié à pondre un seul de ces soldats. Les femmes subissent en silence..
Non, je déconne.

Elle beugle et elle a raison la duchesse, parce que là où le messie baccardien passe, la sérénité trépasse. Ce ne sont plus que chairs qui s'écartent pour laisser passer le périmètre cranien impressionnant, preuve incontestable de l'intelligence extraordinaire en devenir du prophète. Et si la tête coupe la chique de la matrone, attendez donc de voir le reste !

Car la gravité oeuvre et les poussées de la parturiente mues certainement par l'instinct sont bien aidées par le poids du bestiau, dix livres au bas mot, dont les épaules apparaissent à leur tour tandis que le premier né de l'union Baccard-Irrisarri glisse pour apparaître dans toute sa splendeur gluante et joufflue dans les mains de la première qui se sentira de réceptionner le colis.

Vous avez crié Maman ? C'est bien. Souriez à présent.

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