[RP] [Joutes du Rouergue -Juillet 1463] Campements

Arrivée depuis quelques jours, elle avait pris le temps de découvrir les lieux où allait se dérouler le tout premier tournois qu'elle arbitrera en solo. Enfin, pas si solo que ça, si on compte le nombre de volatile partis en direction de son amie Keltica, aide précieuse des derniers instants.

C'est donc ici, sur ce terrain, que les campements des jouteurs et visiteurs seront installés.

Il n'y a plus qu'à les attendre !
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La France se relevait du deuil d'Angelique et ces joutes qui s'annonçaient allaient faire du bien. Un peu d'amusement serait le bienvenue. Maintenant qu'ils étaient installés à Dieppe la route serait un peu longue pour descendre dans le Sud Ouest.
Les chariots furent chargés avec les équipements du Vissac et du Castelvielz, les montures préparées et le palefrois sellés et au petit matin en compagnie d'Hermance, Adelphe et Georgette il prirent la route. Il faisaient beau, le soir ils couchaient souvent à la belle étoile. Ils ne firent aucune mauvaise rencontre, la période estivale avait sûrement partir les brigands en villégiature.

En cet après midi ils arrivèrent aux abord du comté du Rouergue et trouvèrent sans encombre le lieu des joutes. Peu de monde à cette heure, mais d'ici quelques heures les lieux seraient bien plus animés. Il repérèrent un coin tranquille afin d'y dresser le campement. Il leur fallait beaucoup de place car ils allaient partager les lieux avec les nobles auvergnats présents.

Le Vissac indiqua à Hermance un endroit convenable pour lui et son ami afin que leurs tentes soient dressées ainsi que celle de l' intendance. pendant ce temps avec Mordred ils partirent à la recherche de la tente taverne afin de boire quelques chopines avant d'aller consulter le panneau d'affichage.
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(Ban en réfection)

Seule, pour la première fois, l'Italienne se pointait seule à un tournoi de joutes. Primo, la comtesse n'était plus comtesse, secondo, celle ci était en retraite, tercio... c'était pas le moment pour elle de se montrer en publique. Donc pour une fois, ça serait pour sa gueule que l'Italienne allait tenter de tenir la rampe... restait plus qu'à voir si oui ou non, elle la tiendrait.

Lorsqu'elle arriva sur l'aire de campement, elle ordonna à Etienne de se mettre à l'ouvrage avec les quelques serviteurs qui l'accompagnaient pour monter le campement Flamand, se demandant d'ailleurs si elle serait la seule représentante de sa pronvince... Il faut dire qu'elle n'avait parlé à personne de ces joutes, les dernières auxquelles elle avait participé lui ayant valu une blessure qui avait inquiété son entourage. Remise et de nouveau d'attaque, elle avait préféré filer en douce et s'octroyer ces quelques moments d'adrénaline en solitaire, plutôt que de s'entendre houspiller sur la dangerosité, au demeurant toute relative de ce genre d'événements sportifs. Après tout, elle se sentait d'attaque, alors au diable les varices !

A l'ombre d'un début de tente correcte, la Spaghetto-Flamand se fit apporter une bière en attendant son rendez-vous. Parce qu'elle en avait bel et bien un. Etienne lui avait enfin trouvé un écuyer potentiel, et il était temps de voir si son homme à tout faire avait eu du flair.

Lissant songeuse les plis de sa robe, elle sirota son breuvage patiemment, se demandant de quoi le jeune homme aurait l'air.
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Campement de Laguiole

navigant parmi les oriflammes et les tentes chamarrée, Harpège fit rechercher un endroit un peu à l'écart. D'abord, lorsqu'elle avait reçu ses couleurs il y a si longtemps, l'on ne lui avait pas fait l'honneur de fournir un étendard. Et puis, de toute façon, en mer, les couleurs délavent, et les tissus, inévitablement, prennent la couleur grise du sel qui imprègne tout.

une prairie descendant en pente douce vers une rivière claire lui fournit un endroit idéal, qui laissait assez d'espace à son cheval de tournoi, un immense Shire à l'appétit démesuré. Et aussi, être un peu à l'écart éviterait les inévitables anicroches, l'animal étant grand amateur de boissons fermentées et n'hésitant pas à s'aller servir de son propre chef. Rien ne l'arrêtait, mais cette fois, Harpège espérait bien qu'il se contenterait de l'eau de la rivière justement.

une fois les tentes montées, une pour elle, à peine plus large que les autres mais confortablement meublée, une pour un écuyer, et aussi le forgeron qui aurait à réparer l'armure, une autre pour les innombrables marins et petites servantes qui s'affaireraient bientôt dans tous les sens, Harpège extirpa des coffres ses quelques atours. Elle avait également, soigneusement emballée, une petite robe , faite pour une petite damisella dont le babillage l'amusait. Peut être la verrait-elle à ces joutes, si possible avant d'être elle même couverte de bleus et les cheveux pleins du sable que l'on épandait généralement en lice.
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Theobert avait rendez vous et il trouvait le loisir d'arrivé en retard...
Ce qui fessait moyen pour une première fois mais il ne fallait pas lui en vouloir. Il n'avait pas l'habitude de ce genre d'endroit. Les joutes était pour lui un nouveau monde.
Arrivé là bas, il lui fallait trouver le campement de la personne qu'il devait voir.
Il y avait déjà un beau petit monde donc difficile à trouver une personne qu'on en plus jamais vu.
Il finit cependant par trouver le campement, s'approchant il vit une dame non loin.
Serais ce t-elle? Il l'avait jamais vu mais cela en avait tout à l'air.
Il alla à sa rencontre.

Bonjour, Excusez moi de vous déranger, je devais avoir rendez vous avec une noble flamants. Elle se nomme.. un instant.

Il regarda sur le papier que lui avait donné la personne.

Niwiel, oui c'est bien cela Niwiel. Vous savez où je puis la trouver?
Je suis pas vraiment à l'heure, faut dire que j'ai eu du mal à me retrouver avec tout ce monde inconnu à ma personne.

Son domaine était arrivé à lui semblait petit "Le jeune seigneur de Berganty l'avait exploré de fonds en comble durant ces 3 derniers mois". Des jardins, à la cave, de la bibliothèque à l'écurie....Une triste monotonie s'était installé, rendant sa vie fade et ennuyante. Seul moment de "détente" : l'entrainement. Se devant se remettre de ses blessures profondes, le blond animé ces journées que par cela. C'était la seule clé pour un jour reprendre le chemin de la vie et s'investir à nouveau.

Bien des amis l'ont rendu visite mais peu ne l'ont pas ennuyer. Alvira faisait parti de ceux d'entre eux qui avait réussi à égayer un instant le jeune homme. Se voulant réaliste et force de changement, elle n'avait pas hésiter à utiliser les bons mots pour le motiver à reprendre la barque. Sa solution : Le convaincre de remonter Starus, sa monture, et de reprendre plaisir à jouter. Voila qui le sortirait surement de son ennui, de toute façon il n'avait pas le choix, elle l'avait inscrit.

C'est en compagnie de la Blanche Vicomtesse qu'Alexandre posa ses pieds après plusieurs jours de voyage en Rouergue. Une terre qu'il n'avait jamais touché, mais de nombreux contacts qu'ils avait su apprécier. La compagnie de son amie le rassurer. Bien des épreuves lui avait fait prendre conscience qu'il pouvait lui faire confiance. Il n'appréciait pas ce passage fragile de sa vie, il est donc temps de reprendre les choses en main. Et cela commencer par demander des conseils à Victorieuse.

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Il venait de terminer son duel et après avoir regardé celui du loup il regagnèrent ensemble le campement. La reprise avait était dure pour son ami et il avait du mal à savourer sa victoire sachant qu'il avait été éliminé. Pourtant le Brun n'avait en rien démérité.
Il demanda à ce que du cidre et des fraises à la crème leur soient servies. Peut être que ça l'aiderait à faire passer la défaite. Et qui sait ses sœurs allaient elles passer lui rendre visite.

Tout à ses pensées il ôta son armure et se glissa dans un bain réparateur
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(Ban en réfection)

Cela devenait une habitude: arriver au dernier moment, encombré par un fourbi impossible composé de liasses de parchemins, de cages où roucoulaient et criaillaient les volatiles nécessaires à l'envoi de la correspondance vicomtale.
Le matériel de joutes prenait une charrette menée par l'éternel Caco Lérat, l'écuyer, homme de confiance muet.

Le Rouergue était accueillant malgré la chaleur et l'absence d'air iodé auquel ils étaient habitués. Le voyage s'était déroulé sans encombre, sans se retrouver derrière un autre convoi poitevin. Pourtant, ils étaient quelques nobles poitevins a avoir fait le déplacement.

Le campement se présenta à eux, couleurs vives des oriflammes flottant mollement. La Vicomtesse reconnut les oriflammes poitevins et tiqua en remarquant l'absence d'un qui lui tenait à coeur. Encore une lenteur administrative à l'hérauderie, compréhensive en ces temps de retraites spirituelles au sein des monastères et couvents du Royaume.

Pendant que Caco plantait les oriflammes des Ponsay-Navarot, Brunehaut se rendit au panneau d'affichage et de nouveau elle fronça les sourcils... Blanzay était-il un titre si difficile à porter? Elle soupira encore plus quand elle apprit qu'ils n'échapperaient pas aux éliminatoires.
Ils avaient juste le temps de se remettre du voyage avant de se préparer à affronter la lice rouergate.

Caco? Prépare mes lances et Yocha. Ensuite ce sera vérification du matériel du Vicomte. Il s'est remis de sa blessure et j'espère qu'il sera chanceux lors de son duel. Je m'inquiète toujours pour lui.

En attendant que la tente vicomtale soit montée, Brune entreprit d'écrire un billet à la jeune Lhouise, sa vassale, pour lui faire part de ce qui la chagrinait.
Elle envoya un gamin, qui traînait dans les parages, porter le pli en question.
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Une fois son armure ôtée sous l'aide d'un valet et son bain pris il décida d'aller faire un tour, visiter un peu les alentours. Il y avait longtemps qu'il n'était pas revenu dans la région qu'il affectionnait. Qui sait peut être rencontrerait il quelques connaissances qu'il n'avait pas vue depuis longtemps. Les joutes étaient aussi sujettes à des réunions bien plus aisées que de déplacer les gens aux quatre coins du royaume.
Il aurait aimé qu'Essa soit là cela lui aurait certainement changeai les idées mais elle avait préféré rester au domaine, peut être changerait elle d'avis qui sait, elle était tellement imprévisible et pourquoi pas venir avec Audric, faire découvrir au blond cet univers où lui aimait être.
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(Ban en réfection)

Alors qu'il revenait tranquillement vers le campement des cris féminins lui firent tourner la tête. Cette voix il l'aurait reconnue entre mille. Une seule serait capable de crier aussi fort sans se souciez du quand dira t'on. Une grimace crispa son visage alors que ses yeux pétillaient. Son aînée avait encore fait- des siennes. Si elle était dans cet état c'est qu’elle allait mieux, ou pas.

Il la vit donc subitement disparaître, comme si la foule l'avait avalée. Son regard fixé vers l'endroit d'où elle venait de disparaître il espérait qu'elle n'était pas tombée. Car vue l'image précédente il était sûr d'une chose elle n'"avait pas autant grandit en quelques jours.

Quand elle déboula sur lui comme quand elle était enfant il l'attrapa au vol en riant

Et bien jeune Damoiselle en voilà des façons. Depuis quand es tu si grande ? Pourtant à te regarder ainsi tu n'a pas changé de taille. Quelle bêtise as tu encore inventé ?

Il la serra sur son coeur

Mais je suis heureux de te voir. Audric est il venu avec toi où as tu fais la route seule ?
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(Ban en réfection)

L'Italienne observait le défilé des arrivants qui s'installaient ça et là. Elle esquissait quelques sourires en guise de salut lorsqu'on lui adressait un regard, mais elle eut comme d'habitude la désagréable impression de ne connaître personne. Peut être devrait elle offrir à boire à ses adversaires défaits ? Mouais... encore faudrait il qu'elle soit douée aux joutes pour que ça élargisse significativement son cercle de connaissances... et ça... Elle roula des yeux pour elle et fut interrompue dans le cour de ses pensées par un jeune homme. Elle porta sa chope à ses lèvres un peu moqueuse, mais s'abstint pour l'heure de tout commentaire. Lorsqu'il eut fini d'exposer sa recherche, Niwiel ne put s'empêcher de jeter un oeil à Etienne qui haussa vaguement des épaules avant de reporter son attention sur son travail.

Le bonjour à vous. Je suis Niwiel de Castel Volturno et j'aimerai savoir à qui ai-je l'honneur.

Bien sûr, elle s'en doutait, mais il semblait un peu mal à l'aise, et puis elle aimerait bien connaître le prénom de son futur écuyer. Elle l'observa de haut en bas rapidement et lui sourit doucement, lui assurant par ce biais qu'elle ne le mangerait pas.

Avez vous déjà été écuyer ?
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IL était un peu mal à l'aise mais la voix que prenait la personne en face de lui le rassurait quelque peu.
C'était donc elle, la personne qu'il devait rencontrer. Il avait peu honte quand même.

Je me nomme Theobert de Branson. Je viens pour être votre écuyer.

Et là, la question fatal.. il n'avait aucune expérience mais bon autant être honnête et si il était là c'était avant tout pour découvrir ce rôle.

Non je ne l'ai jamais été auparavant mais j'apprends vite m'as t-on dit.


Il espérait que cela allait passé et qu'elle ne le renvoyerais pas aussi tôt.
Il avait vraiment envie de le devenir et de découvrir le monde des joutes.