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[RP]..."Noces Gitanes"...

Sandino
…Le soleil se prépare à sombrer dans l’horizon et promet un beau spectacle à celui qui va pouvoir y assister.

Au camp tout est rentré dans l’ordre, les poules ne risquent pas la noyade et pour apaiser ses craintes d’une montée subite des eaux, Lady a fait prendre un peu de recul à sa roulotte pendant l’opération « un poulailler pour la cousine ».

Paim qui s'est aménagé une cuvette dans le sable mou prend un bain dans une coudée d'eau qui se renouvelle à chaque vague.

« Crin blanc » attaché large à un tamaris a bien mérité une part d’avoine que le patriarche lui a donné au fond d’un seau avant de retrouver sa compagne occupée à trier le riz sauvage cultivé en Italie dans la plaine du Pô, riz lesté de minuscules éclats de pierre pour gruger l’acheteur sur le poids.


- porca miseria !! ce capitaine de Napoli auquel j’ai acheté ce riz à Montpellier m’a bien pris pour une endive à ce que je vois !!

Prêtant main forte à Zézé, il lui raconte sa ballade et son soulagement d’avoir trouvé l’endroit parfait pour le vago de leur aîné.

- Tayla le conduira et je la guiderai, une fois le vago en place elle dételle la bête et revient dessus avec moi, elle est passée où au fait ?

- partie chercher de la paille pour Lady…Répond Zézé qui cesse subitement sa tâcheA son sujet je dois te dire une chose, elle souhaiterait faire venir sa famille, enfants et grand-mère.

De son coté le patriarche poursuit d’écarter le moindre éclat suspect de ne pas être du riz.

- si cela ne pose pas de problème majeur, je donne mon accord, ils utiliseront le vago d’Amrohd et je m’occuperai du transfert de sa famille le moment venu.

Abandonnant cette fois de trier ce qui va être la base du plat principal pour le repas des noces, il prend sa compagne par la main et l’entraine.

- vieni con me quérida.

Arrivés sur le bord de la plage où les vagues leurs lèchent les pieds, ils regardent la fin du jour comme ils l’ont fait des centaines de fois à bord du Romané Chavé.



La nuit va bientôt imposer son noir aux plus jeunes partis en ville.
Zeze5
Assise en tailleur auprès du vago, Zézé a dans une main une poignée de riz et de l'autre elle trie pour supprimer les cailloux. Déjà quand elle était en Bourbonnais-Auvergne, elle le faisait avec les lentilles. "Et après on dit que les gitans sont des voleurs" pense t-elle.
Sandino vient l'aider et tout en triant à quatre mains, ils discutent du futur mariage, le lieu était trouvé, voilà une bonne chose de faite. Le repas serait abondant, comme il se devait d'être chez eux. Ils ne savaient pas combien de personne viendrait, mais il fallait prévoir grand pour ne manquer de rien, telle était la tradition.

- Tayla a écrit une missive pour prévenir sa Mamé que nous les attendons et surtout que c'est des gitans qui les escorteront jusqu'à nous ! ... je suppose qu'elle est allé en ville, trouver un messager pour porter sa lettre ! Je me suis engagé pour toi en disant que tu contacterais les chefs de clans du royaume !

Le triage était fini, une autre bonne chose de faite. Les noces approchaient, tout devait être prêt pour le jour choisit par Sandino.

Main dans la main, Zézé suit son homme, sur son invitation, au bord de la mer, pieds nus dans le sable encore tiède, ils regardent sans rien dire le couché du soleil de cette fin d'été. Les mots étaient inutiles devant un tel spectacle.
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Sidhi
En Arles, Casa Al Andalus



En cette fin de jorné de fin d'été, alors que j'étais à me prélasser en quelque endroit du patio de la Casa, me parvint un volatile porteur d'un message à sa patte gauche enroulé.
Le soleil dardait encore de chaleureux rayons orangés... un heureux présage?

Une fois le papier déplié, un sourire sur mon visage s'affichait...


"Les chemins des véritables amis se recroisent toujours!"

A la lecture du nom du signataire me revint en mémoire les liens du vent, ceux qui unissent dans une même compréhension et dans un semblable absolu, les fils du souffle; les voyageurs... SANDINO!
La plage offerte aux mille et un vents était l'endroit tout désigné pour devenir le théâtre des noces de son fils aîné.

Je laissais le bonheur de l'instant se répandre dans tout mon être. J'aimais cette vibration si particulière annonçant l'intense instant de retrouvaille fraternelle.
HIJO DEL VIENTO!

Je prenais ma plume pour donner réponse qui se savait joyeuse puis pour faire requête d'un accompagnement plus que plaisant. Un volatile s'en alla rejoindre Sandino tandis qu'un second s'en alla conter fleurette à un dindon et délivrer message à son épicée maîtresse.

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Tayla
Le coursier avait été trouvé et la missive sera bientôt en chemin vers les Flandres. La brunette avait fini son travaille au champs et s’attelait a faire des bottes de pailles qu’elle amènera à Lady. Sur le marché, elle avait trouvé un panier qui se porte sur le dos et qui lui permettrait d’y mettre la paille, elle avait également trouvé des bulots qu’elle avait acheter pour le camp. Bien chargé, elle sort du village pour rejoindre la Kumpania. De dos elle devait bien surprendre une grande botte de paille qui marche…

Tayla fait plusieurs détour pour trouver également des bâtons ou branches pour faire sa délimitation et prévenir ainsi Lady ou se trouve le plus proche marécage. Elle n’avait pas réfléchit et peiné sous la charge et la sueur perler sur son front. Elle avait l’impression que le trajet serait encore long et se traita de tout les noms d’être partie sans demander de l’aide ou conseil pour pouvoir tout ramener...

Elle cherchait le marécage qu’elle avait repéré sur l’allée et comme de part hasard impossible de le retrouver. Elle fit plusieurs aller retour après avoir poser le grand panier et chercher se foutu marécage quand elle sentie son pied s’enfoncer, son sang ne fit qu’un tour. Finalement, elle l’avait trouver...La brunette se jette sur le coté et dégagé en même temps son pied du marécage, elle se traine et souffle. Après un moment elle se redresse et va chercher les bâtons et branches qu’elle essaye de maintenir droit les uns contres les autres.

Manque plus que le drapeau et ce sera bon !
Elle retourne prendre le grand panier qu’elle glisse sur son dos et s’approche du camp...
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Poema_lilli
Invitation exprimée par courrier, surprise, la joie s 'extirpe du fond de son ventre. Jamais opportunité se représentera aller de l 'avant se lancer sur le chemin sinueux du littoral aux côtés de Sidhi son ami de toujours, afin d'assister aux noces de deux bohémiens.

Points de repères accrochés tels des lampions, morceaux de tissus rouges, pour baliser le chemin du campement. La mouille levée son regard était porté sur les morceaux de tissus se mouvants au gré du vent.Sans avoir oublié de passer un joli collier aux couleurs de la ville d' Arles à son Indic de dindon, la laisse accrochée au collier, le voilà paré pour la grande aventure.

Quelques brin de lavande plantés dans ses cheveux, puis le corps parfumé à l 'essence de cette plante aux vertus multiples, notamment répulsif pour les vilains insectes gorgés de sang de ses congénères. Chemin faisant il lui semblait que sa vie allait prendre une tournure peu ordinaire. Indic glougloutait de plaisir le moment de la promenade était à brûle pourpoint. Dernier regard porté au loin main posée sur le front, la venue de Sidhi se faisait urgente. Forme humaine se dessinait à sa vue, un homme se dirigeait vers Lilli, la femme aux cris perçants.

HEEEE OHHHHH SIDHI !!!! Pardon je crie.....

Main agitée au dessus de sa tête, elle signalait sa présence joyeusement en ondulant du bassin, puis tira sur la laisse d 'Indic pour qu 'il se mette à glouglouter sa joie de revoir son tortionnaire d'un jour.

GLOUOUUUU GLOouuuu

Sa leçon bien apprise elle lança d 'une voix naturelle quelques mots en gitan, enfin elle croyait comprendre, le sens de ces mots lus sur parchemin quelques instants auparavant.

On va voir les gadjos et les gadjis du coin et j 'entrave que t'chi !

On va voir les garçons et les filles du coin et je comprends rien

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Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
chantent le beau jour "


C'est à la pointe du jour , que Lady après une nuit reposante se rendait sur la plage .

Face à elle , la mer scintillait ,le ressac léchait la grève , la marée avait balancer ,des algues et des crustacés .

Et sur la plage pas du tout abandonné ,portant son panier d'osier , Lady ramassait des coquillages , des algues et des crustacés pour ses poulettes .

Les coquillages , elles les pilleraient ,pour les réduire en poudre ,et les algues ,elles cisailleraient , rajouterai une louche de rhum , une louche de miel de thym , pour en faire de la confiture .

Satisfaite de ses trouvailles merveilleuses ,que la mer lui offrait , elle s'éloigna en songeant à cette nouvelle confiture .
Elle la nommerait " la confiture d'algues de joie "
Elle offrirait à Nejma et Am , ainsi qu'a la "Kumpania .
Et c 'est en grandes enjambés qu'elle rejoignis sa roulotte ,pour vite mettre à cuire dans sa bassine à confiture , ses produits de la mer dansante ,qui deviendrai une mosaïque de plaisir .
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Sandino
...Le soleil matinal de fin d'été est encore chaud, la surface de la mer calme comme un lac. Dans le ciel à l'intérieur des terres les oiseaux quittent le coin où ils ont passé la nuit pour les coins où ils vont se nourrir.

Au camp, ceux rentrés tard d'Arles ne sont pas encore debouts. Les plus vieux restés au camp depuis leur installation, levés plus tôt sont déjà sur la brèche. Lady a longtemps arpenté la plage à la recherche de coquillages et d'algues échouées durant la nuit. Zézé et Sandino qui en ont terminé avec le riz s'occupent chacun dans leur coin. La première en lavant des pois chiches à l'eau de mer avant de les plonger dans une marmite d'eau douce pour une journée entière, le patriarche en réunissant les objets du rituel qui va bientôt être célébré. Paim, profitant de la mer d'huile qui ne dure pas longtemps a jeté et ramené son filet avec succès, dans un seau plein d'eau de mer le produit de sa pêche gigote.

Son matériel préparé et rangé, Sandino s'est rendu dans le vago d'Amrohd pour le réveiller et lui demander de vider sa roulotte et mettre ses maigres affaires dans le vago de son frère où il va dormir jusqu'au jour des noces.

De retour près du feu central où Zézé vient de filtrer la boisson matinale, un thé noir bien fort coupé de lait et de miel, le patriarche fait le point avec elle.


- j'ai reçu une réponse positive de Sidh, il vient et cela me fait bien plaisir depuis le temps !! j'espère que les invités vont pas trop tarder à rappliquer et surtout ne vont pas se perdre ! j'ai demandé à Elias le coupeur de sagne qui traîne tout autour de nous les ramener s'il en trouve de perdus, il faut d'ailleurs que nous amenions chez lui le vago d'Am aujourd'hui avec Tayla, va la réveiller quérida c'est l'heure du tchaï.
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Damenic
La bibliothèque de l'université est un véritable havre de paix. Dame s'y sent bien.
Elle se familiarise rapidement avec les livres, se dit qu'elle aurait dû fréquenter de tels lieux depuis belle lurette ! Leur poids, leur odeur, le bruit que font les pages quand on les tourne, la douceur du cuir de la couverture, tout cela l'enchante !
Finalement, si elle était franche avec elle même, elle se demanderait si l'extérieur des livres ne la séduit pas davantage que l'intérieur !...

Mais elle n'est pas venue en Arles pour se confiner dans une bibliothèque, aussi agréable soit elle !
Elle est venue aussi pour le mariage de Nej !
Il faut qu'elle se bouge !

Résolument, elle ferme d'un geste sec et précis le livre devant elle, va le remettre soigneusement à sa place sur l'étagère, défroisse et lisse sa jupe d'un ample geste du bras.
Un coup d’œil par la fenêtre la confirme dans l'intention de rejoindre la mer. Il fait soleil, un léger vent, la journée est déjà bien avancée.
Avec un peu de chance, elle trouvera l'endroit où ils ont établi leur camp... Les gitans....
Elle a vu passer le cortège bariolé de leurs caravanes, leurs vagos, comme dit Nej.

Tout en marchant le long des pistes qui la mènent sur le sable, Dame laissent remonter à la surface de sa mémoire des souvenirs qu'elle croyait enfouis à tout jamais...la course des hérissons... comment disaient ils déjà? niglous...? ou quelque chose comme ça ! le feu qui illumine le soir, les femmes si belles dans leurs jupons qui volent quand elles dansent, les enfants qui courent partout en riant ou criant, l'animation qu'ils mettaient dans le village, les odeurs d'uns cuisine différente......

Comme en écho à ses souvenirs, les bruits atténués du campement lui parviennent, lui font ralentir son pas.
Comme à Castelnaudary, elle s'arrête à bonne distance, espérant voir sans être vue !

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Nous nous sommes dit tu. Nous nous sommes dit tout. Nous nous sommes dit vous, puis nous nous sommes tus.
Sandino


…Guidée par le patriarche juché sur « Crin blanc », déplacer le vago d’Amrohd jusqu’à la cabane d’Elias n’a pas posé de problème majeur à Tayla qui l’a mené sans crainte.

La veille, le pêcheur du cru avait indiqué à Sandino par où passer, lui-même n’étant présent sur place qu’épisodiquement, il avait été convenu que le patriarche ferait comme chez lui en son absence.

La roulotte stationnée devant l’abri de planche, Tayla avait récupéré le cheval jusqu’à là attelé au vago, était monté sur son dos puis rejoint Sandino.


- ce vago sera le tien tant que tu resteras avec nous, tu accueilleras à l’intérieur la famille dont tu souhaites la venue.

Sans laisser le temps de répondre à la dernière arrivée au sein de la Kumpania, il a claqué la langue et lancé sa monture le long du canal, droit sur la plage, vérifiant qu’elle a pris sa suite et lançant à pleine voix.

- le dernier arrivé payera la sienne en taverne !!
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Tayla
La Brunette se réveille doucement avant même que Zeze lui dise de se réveiller si bien qu’elle lui dit juste que Sandino l’attendait pour déplacer le vago. Elle s’étire, se rince le visage et la bouche puis rejoins Sandino.
Je suis prête !

Tayla monte dans le vago et suis Sandino jusqu'à la cabane d’Elias, plus d’une fois la joue ou la lèvre fut mordus mais au final elle c’était bien débrouiller pour l’amener là. Elle saute a terre, détache le cheval, le tire et monte tant bien que mal pour rejoindre Sandino.
Merci pour tout et de les accueillir avec vous aussi. Je prendrais grand soin du vago vous…tu peux en été certain !

Pas le temps de finir ça phrase qu’il était déjà plus loin, tant bien que mal elle le suis et arrive presque a sa hauteur quand il l’a met au défi…
Humpf… Elle savait déjà qu’elle sera la dernière…mais sourit tout de même et tenta le tout pour le tout sans grand résultat.

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Hersende
[Pendant ce temps-là, à Aix]

Hersende était penchée sur les comptes de la mairie de Brignoles qu'elle gardait à portée de main pour pouvoir s'en occuper quand le conseil lui laissait quelque répit, quand on lui fit parvenir une missive d'une fine petite écriture serrée.

Elle ouvrit le parchemin qui n'était pas scellé et son regard accrocha tout d'abord la signature. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas entendu parler des gitans qui passaient régulièrement en Provence, égayant le quotidien des villageois par leurs représentations. Elle se rappelait même une conversation avec Sandino en taverne où il lui avait copié un très joli poème…

Elle parcourut la missive. Un mariage gitan! Jamais elle n'aurait cru être invitée à une telle cérémonie, qu'elle aurait imaginée intime ou fermée aux étrangers, quoiqu'elle sût combien le sens de la fête était intense dans leur communauté. Mais elle n'était pour une qu'une… comment disait-on déjà? Une gadjo? non ça c'était pour les hommes… gadja peut-être?
Une telle chance de connaître de nouvelles coutumes ainsi que le plaisir de revoir Zézé et Sandino ne se présenterait sans doute plus jamais. Par contre, pas question d'y venir accompagnée d'une escorte de gardes. Cela gâcherait la fête!

Tout en prenant sa plume, Hersende réfléchissait au moyen de se soustraire à la surveillance de la garde qui avait horreur de laisser les têtes couronnées provençales vaquer à leur guise sur les chemins. Elle avait déjà expérimenté pendant les années où elle avait été Marquise bien des moyens de lui fausser compagnie. Elle le paierait sans doute par une surveillance plus étroite ensuite, mais le jeu en valait la chandelle. Et puis dans quelques semaines elle allait repasser la couronne d'Illustre à un ou une autre, si bien qu'elle recouvrerait sa liberté!

Par contre, elle ne pouvait circuler seule sur les routes. On disait que des brigands y sévissaient encore. Il fallait organiser quelque chose pour… Non! ne pas penser à ce qu'elle avait à faire mais organiser ce voyage vers Arles.
Conrad! Il l'accompagnerait.

Les missives furent envoyées immédiatement.

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Hersende de Brotel, Comtesse de Valréas, de Mazan et de Narni, Baronne d'Istres, Dame de Céreste

Ayane
Je ne sais pas si c'est une bonne idée... Je n'ai pas envie de tout gâcher... de les faire souffrir eux aussi. J'ai été invitée par le patriarche des Gitans, Sandino, à assister au mariage d'un membre de la famille. Je ne les connais que depuis quelques jours, mais leur présence, leurs plaisanteries et leur joie de vivre dissipent un peu les ténèbres qui m'habitent. Ils m'aident beaucoup, tout comme les Arlésiens que j'ai croisés, même si je ne peux leur exprimer ma gratitude comme je le voudrais.

J'hésite à répondre à l'invitation. J'ai envie de les revoir, mais j'ai peur... Pour une fois, ma plus grande crainte ne vient pas des autres, mais de moi. J'ai eu la chance de ne croiser personne la nuit dernière, mais j'ignore ce qu'il se serait passé si quelqu'un avait tenté de m'approcher. Je sais que j'ai déjà causé beaucoup de souffrances, et les Tsiganes ne méritent pas cela. L'alcool a joué un rôle dans un sens, et je me suis promis de ne plus y toucher. Je devrais pouvoir me contrôler... Mais je n'ai rien à me mettre, et je ne vais pas assister à un mariage dans cette tenue... Ils ont vu bien plus que ces sous-vêtements apparemment...

La honte fait remonter le sang vers mon visage, écarlate maintenant, à cette dernière pensée. Je croyais avoir été vigilante... Tout comme les circonstances de notre première rencontre, cette situation me fait prendre conscience de mon manque d'expérience du monde extérieur. Alors que je voulais me cacher, j'ai été repérée facilement. Quand je pensais être seule, quelqu'un m'a aperçue. Je ne dois ma survie qu'à la chance, que tous ceux qui sont parvenus à me surprendre n'avaient aucune mauvaise intention à mon égard.

Ce constat me glace le sang... Et si je m'étais trompée également en quittant le couvent ? Si j'avais laissé des traces, ou qu'un témoin avait assisté à la scène sans que je le sache ? Alors la justice des Hommes précédera le Jugement Divin...

Je secoue la tête pour chasser ces pensées. Il est trop tard pour changer le passé maintenant. J'irai à ce mariage, et si je dois répondre de mes actes devant le Marquisat ou l'Église, j'aurai au moins passé une dernière journée en compagnie de gens chaleureux.

Je parcours la ville à la recherche des drapeaux rouges indiquant la direction du camp. En chemin, je cueille quelques fleurs qui attirent mon regard. Peut-être pourrai-je les offrir au nouveau couple, à défaut de pouvoir me permettre un don plus conséquent... J'aurai du mal à dissimuler ma main blessée et entourée d'un bandage sommaire, mais certains ont déjà vu les fines cicatrices qui traversent mon dos, mes bras et mes jambes, souvenirs de mon ancienne vie. Je n'aurai qu'à prétendre m'être coupée sur un rocher en prenant mon bain, que j'ai l'habitude de me blesser stupidement. Je n'aurai ainsi pas à expliquer ces marques sur mon corps. Un mensonge, un de plus... Je doute que cela ne puisse encore aggraver mon cas cependant.

Un bourdonnement aigu m'annonce le début de la zone marécageuse. Je frappe maladroitement les insectes qui veulent se poser sur moi, mais n'en tire la plupart du temps qu'une gifle et un bref répit avant que le moustique rescapé ne retente sa chance. Les plantes cueillies récemment semblent les éloigner partiellement.

Enfin, j'aperçois le camp des Gitans. D'autres invités semblent arriver également. À nouveau saisie par la peur, je m'accorde quelques instants de répit et reste à l'écart le temps de rassembler le peu de courage dont je dispose.
Sidhi
D'abord la douce mélodie de belle forestière...

Citation:
HEEEE OHHHHH SIDHI !!!! Pardon je crie.....



... suivi du chant envoûtant de l'animal atypiquement de compagnie...

Citation:
GLOUOUUUU GLOouuuu


Un sourire barra mon visage. Ma galante était des plus apprêtée, j'en fus honoré.

Citation:
On va voir les gadjos et les gadjis du coin et j 'entrave que t'chi !


"Salam! La lavande te sied parfaitement au teint! Je vois que tu parles le dialecte des fils du vent... aurais-tu toi aussi l'âme vagabonde? Avec indic tu ne craindras degun, pour sûr, il saura le moment opportun pincer le séant des gredins des petits comme des grands chemins."

*sourire en coin*

Je tendais le bras droit en guise d'invitation à Lilli.


"Yallah!"
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Sandino
…Toute la Kumpania est mobilisée à l’approche de ce jour si particulier pour la communauté. Les premiers invités ne vont plus tarder et il faut être en capacité de les recevoir dignement.

Hormis les futurs époux, lesquels à la demande du patriarche ne participent pas directement aux préparatifs, tous les autres se sont investis, qui pourvoyant aux besoins immédiats et futurs en matière de victuailles en pêchant matin et soir, d’autres en décorant le camp et les abris de toile prévus pour offrir un toit aux invités, d’autres encore veillant sur les bêtes du clan qu’il faut souvent déplacer pour leur permettre de pâturer et mener un par un jusqu’au canal d’eau douce tout proche où ils vont boire et être lavé sommairement.

C’est à la faveur d’un de ces allers retours que Sandino est tombé sur Ayane la première puis plus tard sur Damenic, toutes deux arrêtées sur la piste et occupées à observer le campement.

Aux deux femmes, le vieux gitan a fait le même accueil chaleureux et enthousiaste. Leur souhaitant la bienvenue avant même d’avoir atteint le camp, s’informant auprès d’elles des difficultés qu’elles ont rencontré pour arriver jusqu’à eux.

Invitant les deux femmes à s’avancer entre deux vago pour rejoindre le centre du camp pendant qu’il va attacher l’animal à quelques pas dans les dunes, il les laisse faire le reste du chemin qui mène aux tentes dressées pour les recevoir, n’omettant pas de son coté d’avertir sa compagne de l’arrivée des deux premières invitées.


- Zézé !! ho Zézé !! Damenic et Ayane sont là !!

Certain que sa gitane ou un autre membre de la Kumpania l’a entendu, il fait signe aux deux femmes qui se sont retournées en l’entendant beugler leurs noms de continuer sans crainte, accompagnant le tout d’une mimique explicite en direction des abris de toiles colorées installés en retrait de la plage sous l'ombre chétive d'une rangée d'arbres malingres aux pieds desquels pousse une prairie de chiendent.


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Tayla
Le soir, Tayla avait une petite forme, elle avait retrouvé Zeze et avait bien discuté. Elles étaient rentré ensemble et comme depuis leur installation, la brunette préférer dormir a la belle étoile laissant leur intimité a Zeze et Sandino. Le soleil l’avait sortie du sommeil et une missive de la Mamé l’attendait. Elle était prête a prendre la route pour les rejoindre même si l’inquiétude était là. Clay lui était impatient de se mettre en route.

Le matin avec Zeze, elle lui avait dit ce qu’il fallait encore faire et si elle avait eu un retour de la Mamé. Tayla renvoi une missive pour rassuré la Mamé et au retour au campement, elle se met à la tache. Les piques sont sortie du Vago puis planté à égale distance pour formé comme une allée. Puis les toiles furent tendu pour accentuer encore plus l’effet d’une allée. Petit a petit tout prenait forme, le coin détente, amusement ou repas comme l’on pouvait se l’approprier.
La voix de Sandino se fait entendre, le visage se tourne vers l’endroit et un sourire se fait, la main se lève pour faire signe aux deux femmes.


Bienvenue , venez !
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