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[RP]..."Noces Gitanes"...

Zeze5
Les préparatifs du mariage avançaient. Le poisson que Paimbohé avait péché, n'étant pas approprié pour le plat des noces, il serait utilisé pour faire une soupe pour la veille.
Zézé écaillait et vidait les poissons au bord de l'eau quand elle entend Sandino hurler.
Les mains vite rincées mais sentant encore le poisson, elle se dirige vers les nouvelles venues tout sourire.

- Bienvenue Damenic et Ayane ! je ne vous serre pas la main pour vous saluer mais le coeur y est !

Jusque là, elle avait ses mains cachées dans le dos, c'est de sa main droite couvertes encore de quelques écailles qu'elle indique aux deux dames vers où s'installer. Zézé s"excuse auprès des invitées et demande à Tayla de leur tenir compagnie le temps qu'elle prépare la soupe de poisson.
Zézé savait que ce serait une épreuve pour la jeune fille, mais ça faisait aussi parti du changement qu'elle était venue chercher auprès des gitans.


La journée se passe en mouvements plus ou moins importants. Damenic et Ayane ont été embauchées pour tendre des voiles entre deux rangées de pieux en bois que les hommes avaient planté le matin même.



Zézé prend du recul pour voir l'allée que les mariés allaient prendre pour le rituel de leur union. Elle était satisfaite par ce qu'elle voyait.
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Ceriera.
C'est décontractée que Cerièra se pointait la veille des noces, curieuse des préparatifs. Sa jolie robe était à l'auberge, car oui, même si le cadre se prêtait d'avantage aux tenues de vadrouille qu'aux jolies étoffes, elle aimait bien marquer le coup – ce sont des noces tout de même ! – et veillerait à être soignée le lendemain.

Tout le monde s'affairait déjà, elle aperçut Damenic tendre des toiles avec une jeunette, et Zézé s'occuper de poisson, qu'elle leur souhaitait… non-angora !

C'est vers la matriarche qu'elle se dirigea en premier – elle aurait bien le temps de saluer chacun, à mesure qu'elle les croiserait – pour s'enquérir de choses à faire :


Bonjour Zézé !

Je vois que les préparatifs avancent à grands pas… comme c'est excitant !
Mes petits bras peuvent-ils vous êtes utiles ?


Et d'attendre sa réponse en se laissant charmer par les lieux… 
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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπηCerièra a la bougeotte, mais elle n'est jamais bien loin…
Wallas.romane_chave
J'étai rentrer la veille au soir très tard
mais vraiment tard!...
Un peu plus que joyeux ... je dois dire qu'après le nombre de bière avalées les une derrière les autres en taverne....
Bah!... Oui!....
C'est que d'accrocher des rubans pour baliser le chemin, m'avais donné soif!...
Pis, je mariais mon frère. ça s'arrose ça!..Hien?!..

Au matin à mon réveil
la tête prise dans un étau, le bouche pâteuse j'ouvre en grand ma porte.
J'avais besoin d'air...De l'airrrrr
Et qui je vois arrivé?
Mon frère!.... les bras chargés de ses affaires....

-Tu cours où comme ça? ( sourire amusé)
Puis des voix un peu plus loin..
Déjà des gents arrivaient sur le camps
Des personnes que je ne connaissais pas...
Je passe vite fait mes doigts dans ma crinière . Bah ouiiiiiii hien?....
Je me devais d'être présentable.
Je m'avance.

-BOngiOrno m'écriais-je m'inclinant devant les dames
Wallas!!...

Bise à ma mère
Accolade à mon padré



Damenic
Dame rit toute seule ! Qu'elle était mal cachée, mon Dieu !
Ou bien ces gitans sont particulièrement doués pour détecter le gibier farouche...
La blonde se redresse, et abandonne le taillis qui la dissimulait si mal !

De toutes façons, les gens commencent à arriver, de partout... Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu'ils ont entendu ce cri "on va marier la Nejma !!"
Dame rit de plus belle, toute seule, comme une grande !

Elle salue celui qui l'a débusquée.


- Bonjour Sandino !
Il n'est pas trop tôt ? Vous êtes sûr que nous n'allons pas déranger ?


Mais lui, avec un accent qui ne trompe pas, interpelle sa compagne

- Zézé !! ho Zézé !! Damenic et Ayane sont là !!


Dame sourit, soudain émue.
L'attitude, le ton de voix, le regard que Sandino porte sur toutes choses et sur toutes personnes trahit sa fierté de père, son bonheur de voir ses enfants heureux, le souci qu'il a de chacun... Il ne s'en faudrait pas de beaucoup qu'elle l'envie, si l'envie était dans la nature généreuse de la petite boulangère chaurienne !
Mais voici que Zeze s'avance, le sourire en bandoulière.


- Bienvenue Damenic et Ayane ! je ne vous serre pas la main pour vous saluer mais le cœur y est !

Au moment où Dame s'apprête à tout bonnement faire une bise à la gitane, les voilà embarquées manu militari pour tendre des voiles entre deux rangées de pieux en bois...!
A peine tourne t elle la tête en reconnaissant la voix de Ceriera, appliquée qu'elle est à mener la tâche qu'on leur a confiée à bien. S'agirait pas qu'elle déçoive quand on lui fait confiance !

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Nous nous sommes dit tu. Nous nous sommes dit tout. Nous nous sommes dit vous, puis nous nous sommes tus.
Tayla
La brunette hoche la tête à Zeze et se mordille la joue, nouvelle épreuve. Une inspiration est prise, elle leur emboite le pas. Tayla prend un plateau, dispose des petites gourmandises faites le matin-même, des verres et du vin. Elle sert ses dames qui vont en avoir bien besoin après l’aide fournie pour tendre les voiles.

Servez-vous, hésitez pas… sourire vers Ceriera qui s’approche, la salue. Autre salue vers Wallas et se tourne vers les dames.
Vous avez trouvé facilement ?... Premier essai pour lancer la conversation, art qu’elle ne maitrise pas. Machinalement elle se dandine d’une jambe sur l’autre restant debout au lieu de prendre place avec elles…Mettant presque les mains dans le dos prêtes a servir au moindre signe. Puis réalise qu'elle peut s'assoir afin de leur tenir compagnie...Ca bouillonne dans sa tête, se traitant d'idiote d'avoir était godiche en restant debout et garde son sourire ne laissant pas voir espérait-elle sa gêne...
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Ladyday
" Bohémiens du ciel
énamourés dans le vent
chantent les noces "



Une mosaïque de couleurs éblouissait les yeux de Lady , Dieu que cette allée de voiles était belle .

Elles avait terminé sa confiture d'algues et venait l'apporter ,avec la confiture de violettes également .

Tout en se dirigeant vers Tayla , elle reconnue Dame Ceriera , d autres dames étaient là aussi , elles salua des yeux .

Pour l'heure le soleil était comme les majestueuses plumes de paons , il déployait ses rayons ardents .

Lady arriva par derrière pour surprendre Tayla .

" Grinchi
grinchou
grinchi ,grinchou chouchou , chichi !!

Tenez Tayla je viens déposer des confitures et le ruban
que je vous avez promis !
j'ai pensé que le couleur fuchsia se marierait très bien avec vos cheveux de nuit
Oh ! vous pouvez aussi le porter au poignet si vous préférez !

et Lady lui tendit le ruban de soie promit .

et puis zieutant partout elle s’exclama , vers Zézé et Sandino

___ Ben ou qu'il est le futur épouser ! hein ! ou qu'il est ce gros gouailleux !!!!

J'ai apporté ma confiture d'algues et de violettes !!
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Un fil , deux fils ,trois fils brodeuse de mots ...et confiturière
Damenic
Pfffiouuuu.... Dame fait quatre pas en arrière, contemple le résultat de leurs efforts.

Pas mal... hein ? commente t elle en direction d'Ayane, puisque Ayane il y a !
J'espère que ça conviendra aux grands chefs organisateurs, parce que s'il faut recommencer...

Mais Dame aperçoit une jeune femme qui se mordille l'intérieur de la joue tout en leur désignant de sa main ouverte un plateau bien appétissant.


- Servez-vous, hésitez pas…
- Voilà tout à fait ce qu'il nous faut ! s'exclame la blonde en filant droit sur la bouteille de vin. Elle emplit les verres, en donne un à sa compagne de voiles sans lui demander si elle en veut ! en offre un à...
Tenez... Tayla ? c'est ainsi qu'on vous appelle ?

Puis Dame s'écarte un peu, laissant la place à d'autres personnes, qui vont, viennent, arrivent, repartent...dans un brouhaha bon enfant.

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Nous nous sommes dit tu. Nous nous sommes dit tout. Nous nous sommes dit vous, puis nous nous sommes tus.
Tayla
Contemple a nouveau le travail effectué, hoche la tête.
Très beau oui ! Sourit et la laisse faire, hoche la tête… Oui, c’est ainsi…Prend la verre de vin et le lève quand elle entend derrière elle…

Grinchi
grinchou
grinchi ,grinchou chouchou , chichi !


La brunette sursaute envoyant le contenant de son verre dans les aire suivi d’un crie. Elle se retourne et regarde Lady avec surprise et rosit.
Pardon, je ne vous avais pas entendu.
Le verre vide du coup fut posé et les confitures prisent ainsi que le ruban.
Merci, Lady. Je le mettrai dans les cheveux, comme cela ils seront relevé.
Se tourne vers les filles espérant qu’aucune n’a été baptisé par le vin, heureusement Damenic c’était écarté quand a Ayane, elle était bien trop loin pour être aspergé. Un soupire de soulagement sort des lèvres de la brunette.
Désolé pour le vin…Penaude elle pose les confitures et le ruban pour essuyer le liquide et file poser le tout avec ses affaires dans le Vago des parents…
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Nejma
Nejma avait tardé à installer son vago , non a cause des chemins encombrés ni du sable dont Destin son percheron avait su éviter les pièges , juste le fait de se faire attendre un peu .
N’étaient-ils pas un peu les vedettes de cette cérémonie avec Amrohd son fiancé ?

La pimpante roulotte repeinte il y a peu prit donc place à côté de celle de ses oncle et tante Sandino et Zézé.
Ceux-ci allaient devenir ses beaux-parents maintenant. Voilà tant de temps qu’elle les connaissait, la première entrevue s’était passée en Espagne juste avant leur arrivée à Castelnaudary village en création , la première kumpania et les oncles disparus , les parents aux couvents , tant de souvenirs qui laissaient la jeune femme songeuse .
D’un revers de main elle balaie ses rêves et se précipite vers les personnes déjà présentes


Ola la kumpania et les amis, j’arrive un peu tard certes mais suis la à temps pour le mariage !
Bonjour à tous et toutes et surtout merci d’être parmi nous.

Nejma passe de l’un a l’autre en les saluant et faisant des bisous un petit mot gentil a chacun

Dame je suis si contente que tu sois venue ! Tu as une mine superbe

Tayla , merci d’être restée un peu pour l’occasion c’est très gentil

Héhé Lady !! promis je touche plus a tes poules mais regardes mon vago comment il est beau !!!

Kakou Paim : tes truites Angora feront fureur au banquet il en faut encore beaucoup !!!

Sautillant elle se rend près de sa tante dépose un bisou sur la joue de Zézé et lui murmure
« Merci Tatie !! tu as toujours été près de moi, je t’aime très fort ! »

Kakou Sandino ! tu es l’homme le plus incroyable que je connaisse et je te respecte tout autant que mon Joli Papa Sampeur

Elle rit de bon cœur et continue
« bientôt tu seras mon Papkakou et Tatie ma Mamtatie

Un léger froncement du sourcil

Au fait quelqu’un a vu Amrohd ?
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Sandino
…Le soir est vite arrivé tant dans le campement il y a eu de quoi occuper tout le monde.

Premier repas pris en commun avec les invités déjà présents auxquels on a demandé de l’aide à leur arrivée et qui n’ont pas chômé.

Premières agapes qui en annoncent d’autres, le début des noces étant désormais très proche.

Au menu du soir, soupe de poissons servie dans des boules de pain évidées comme on le fait en bohème a précisé Sandino avant d’inviter tout le monde à se restaurer.

Suite à l’arrivée de Ceriera, c’est un total de onze personnes, fiancés compris, qui ont partagé le repas autour du feu. Les plus affamés ont mangé le pain qui contenait la soupe, quant aux restes laissés par les autres, les animaux de la Kumpania en feront leur ordinaire, les poules surtout, soumises à un régime inhabituel.

C’est au moment venu des douceurs et boissons digestives qui accompagnent la fin du repas que Sandino prend la parole. Pas de veillée sans histoire dans son esprit et à plus forte raison durant cette période spéciale qui précède des noces gitanes durant lesquelles la tradition s’impose.


- cette façon de manger la soupe je l’ai précisé plus tôt je l’ai rencontré la première fois en bohème, où vous savez tous qu’un Prince nous a jadis permis de vivre en paix sous sa protection en des périodes difficiles pour la communauté tsigane pourchassée pour être réduite en esclavage une fois de plus.

Sans toucher le goulot de ses lèvres, le patriarche boit une lampée d’un liquide jaunâtre directement à une bouteille qu’il passe à son frère après avoir bu, puis reprend.

- ce passage en bohème date d’il y a des années de cela, durant un voyage un peu fou qu’au grand désespoir de Zézé j’ai décidé d’entreprendre un hiver.

Un retour aux sources en quelque sorte, grâce à l’aide de caravaniers qui empruntent la vieille route de la soie qu’a emprunté Marco Polo, en partant de Venise comme lui, j’ai pu atteindre en un mois la cité de Jaisalmer, la cité dorée plantée en plein désert du Thar au Radjasthan, au nord ouest du royaume d’Hindoustani, la terre d’origine des premiers tsiganes.


La bouteille revenue à lui, Sandino y boit une nouvelle lampée et la pose devant lui.

- j’ai passé un mois là-bas et dans les environs désertiques, le temps pour les caravaniers qui m’avaient laissé là de revenir de la frontière chinoise pour retourner à Venise, un mois durant lequel j’ai rencontré un tas de personnes, notamment des gitans de là-bas qui ont mis presque un mois a accepter que je puisse être un des leurs, du moins un cousin très éloignés.

Ce bref laps de temps passé à échanger avec ces différents clans m’a instruit sur quantités de choses, notamment sur le fait qu’au-delà des siècles qui ont passé depuis l’exil, subsiste encore des façons communes.

Si j’ai choisi septembre placé sous le signe de la Vierge pour célébrer les noces en ayant recours à l’astrologie je le dois à cette convergence de tradition d’avec les cousins de l’Inde qui eux l’ont évidement conservé intacte.

Ce signe de terre symbole des grandes Mères cosmiques d’Isis à Déméter en passant par Maria et Kali l’Hindoue, représente l’intelligence qui met à jour de nouvelles formes de vie et de connaissances.

La Vierge étant le domicile diurne de Mercure, ancien dieu Babylonien de l’écriture et du destin sous le nom de Nabu, c’est de fait un mercredi jour placé sous la protection de cette planète qui va voir débuter le rituel.


Le vieux gitan se trémousse et trouve une position plus confortable pour son dos que l’humidité du bord de mer fait souffrir un peu.

- je pensais qu’il était bon que vous sachiez que le choix du jour, du mois et de son signe, comme tout le reste du rituel fait sens, caché, insoupçonnable peut-être, mais le hasard chez nous n’a pas de réalité, un truc de gadjé ni plus ni moins sans vouloir offenser personne.

De ce séjour à Jaisalmer j’ai gardé myriades de souvenirs, mais il en est un qui fait toute la particularité de cette ville, c’est la décoration des habitations et des temples de la communauté des commerçants implantés depuis des siècles sur la route de la soie, et qui en tirent des bénéfices énormes depuis tout ce temps.

cette communauté a cela d’incroyable qu’elle ne peut profiter de ses richesses de part sa croyance qui exige de vivre simplement, seule dépense possible, payer des sculpteurs pour embellir les temples et uniquement les façades des maisons de ces familles, lieux visibles par tous et qui font de cette ville une merveille à mes yeux…

Quand je vous aurai dit que les sculpteurs dument surveillés pour la circonstance étaient payés au poids de poussière résultant de leur travail, poids converti en son égal en poussière d’or, vous pouvez vous faire une idée de la complexité des sculptures, par contre ma pauvre gitane s’est faite un sang d’encre de quoi alimenter un imprimeur pendant un an !!


Le patriarche se lève avec difficulté, s’étire doucement, puis demande à Damenic, Ayane et Ceriera de le suivre.

Les précédant, il ouvre la porte du vago qu’il occupe avec Zézé et les invite à rentrer.



- vous dormirez ici cette nuit si vous ne souhaitez pas dormir dehors, il y a de la place pour vous toutes, à vous de voir quand vous aurez besoin de repos, c’est l’heure pour moi, bonne nuit et à demain.

Laissant là les trois femmes, il retourne prés du feu embrasser sa compagne, souhaite à tout le monde une bonne nuit et va s’allonger sous une tente colorée enroulée dans un manteau.

Demain déjà s’annonce dans son esprit.




Milles excuses à ceux qui par manque de temps se voient imposer un rythme soutenu et une chronologie serrée indispensable. Je vais faire mon possible pour les laisser respirer un peu, au pire une fois le rituel terminé, le RP reprendra le rythme habituel dans lequel chacun peut jouer à sa main.

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Damenic
Assise en tailleur, pas très loin du feu, le dos appuyé contre un mince mais robuste tronc, l'estomac bien calé par la soupe de poisson généreusement distribuée par les gitans, Dame écoute, bouche bée, le récit de Sandino.
D'ailleurs le silence est là, chaud et vivant. Tout le monde est attentif, à ce qu'il lui semble, du moins.
Elle se laisse bercer par la voix profonde et égale du conteur.
Elle est bien... et n'a qu'un seul regret, c'est que son compagnon ne soit pas là...


-- vous dormirez ici cette nuit... déclare le patriarche en leur montrant le vago que Zeze et lui même occupent habituellement...
Dame hésite, regarde Ceriera et Ayana, avant de répondre


- Si vous le permettez... je vais rentrer en ville, pour cette nuit. TrolKabu y est tout seul et je vais le rejoindre.
En plus... vous m'avez surprise, Sandino ! je ne pensais m'attarder autant auprès de vous.
Et je ne suis pas du tout en tenue pour un mariage !
Promis je serai là demain ! ce n'est pas si loin, et j'ai l'habitude de marcher...

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Nous nous sommes dit tu. Nous nous sommes dit tout. Nous nous sommes dit vous, puis nous nous sommes tus.
Ceriera.
Cette soirée de pré-mariage pleine de convivialité avait ravi Cerièra. Elle avait écouté avec attention les propos de Sandino… septembre, la Vierge oui… on était encore là dans de l'ésotérisme occidental, elle connaissait. Quant au reste, c'était un champ ignoré d'elle, bien que le patriarche lui ait déjà évoqué ceci. Répéter ne fait jamais de mal.

Lorsque l'invitation à dormir sur place se fit, Cerièra regarda Damenic, qui prit la parole avant qu'elle ne le fit, disant… ce qu'elle d'apprêtait à dire elle-même :


– Si vous le permettez... je vais rentrer en ville, pour cette nuit. […] je ne pensais m'attarder autant auprès de vous. Et je ne suis pas du tout en tenue pour un mariage !

Elle sourit à l'assemblée et les salua…

Même chose pour moi, à demain la Kumpania !

La perspective de la fête du lendemain la réjouissait, et c'est tout sourire qu'elle s'adressa à la blonde chaurienne :

Attendez-moi Damenic, je vous suis, nous marcherons ensemble si vous voulez bien !

Pas de souci Jd Sandino, au contraire, il fallait clore cette journée pour mieux entamer LA journée !

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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπηCerièra a la bougeotte, mais elle n'est jamais bien loin…
Ayane
Je ne suis vraiment pas douée pour passer inaperçue. Où peut-être les Tsiganes ont-ils un don pour trouver les gens ? En tout cas, je tombe rapidement nez-à-nez avec le Patriarche Sandino. Je ne suis pas encore habituée à être accueillie chaleureusement, mais ces retrouvailles sont bien plus agréables que le regard froid et méprisant que l'ont m'adressait jusqu'il y a peu. Je salue l'homme et lui souris, ainsi qu'une Dame dont j'ignore le nom.

Bonjour Sire Sandino, merci pour votre invitation. Le chemin était bien indiqué. Bonjour Dame, je suis Ayane, ravie de faire votre connaissance.

Nous rejoignons le camp, en pleine activité de préparation de la cérémonie. Come d'habitude, je ne peux m'empêcher de sursauter en entendant crier si près de moi, et me retourne vivement, prête à fuir. Ne ressentant aucun danger, je me calme rapidement et aperçois Tayla, dont j'ai fait connaissance récemment, adressant un signe dans notre direction.

Merci Dame Tayla, je suis contente de vous revoir.

J'emboîte le pas de ma guide, et nous sommes rapidement rejointes par Zézé, la Matriarche du camp.

Merci Dame Zézé, je vous en prie ne retardez pas vos préparatifs.

Tout se passe si vite, j'ai probablement rencontré plus de nouveaux visages depuis mon arrivée à Arles qu'au cours des dix-sept premières années de ma vie. Je n'ai pas le temps de rêvasser cependant. Si j'ai toujours effectué les corvées que les sœurs me confiaient sans grand enthousiasme, je suis ravie de pouvoir participer à la préparation de la cérémonie, et m'applique soigneusement à la tâche qui m'est confiée. Pour la première fois depuis des jours, je ne songe plus à mes fautes. Ma voix semble plus claire, sonne moins faux qu'à l'accoutumée. Ces personnes me changent peu à peu. Je me sens presque normale, vivante au milieu de toute cette activité, de ces couleurs... Je sursaute à peine lorsqu'un homme nous salue en criant. Je me surprends même à esquisser un sourire amusé.

Enchantée Sire Wallas, je suis Ayane.

Une fois notre tâche accomplie, je recule de quelques pas pour observer le résultat.

J'espère que nous ne nous sommes pas trompées oui...

En réalité, je ne serais pas tellement gênée de recommencer. Ces activités m'empêchent de trop réfléchir. À peine avons-nous terminé de tendre les voiles que Tayla, l'air aussi peu à l'aise que moi pour aborder les gens, nous apporte des gourmandises et du vin. Je n'ai pas le temps de la remercier et me retrouve avec un verre dans la main. Ma compagne de voile prend rapidement le soin d'entamer la conversation, avant qu'une nouvelle arrivante ne surprenne Tayla.

Les discussions s'enchaînent et la journée passe sans que je ne m'en rende compte. Le soir tombe peu à peu et les Tsiganes me reçoivent avec les autres invités autour du feu pour partager leur repas. À la fin de celui-ci, j'écoute, captivée, le récit de Sandino. Tant de noms exotiques, de croyances et connaissances inconnues... Le monde est bien plus vaste et complexe que je ne l'imaginais. Le Patriarche nous invite ensuite à le suivre, et nous ouvre la porte de sa demeure. Une nouvelle fois, je suis émerveillée de la richesse des couleurs éclairées par la lueur des flammes, puis par l'hospitalité de notre hôte. Je m'apprête à refuser, gênée par sa générosité, puis songe à la route qu'il me faudrait faire pour rejoindre Arles et regagner la cellule inconfortable qui m'a été confiée.

Merci pour tout Sire Sandino...

J'observe un instant le Gitan gagner une tente, emplie de gratitude. Je salue les deux autres invitées qui préfèrent retourner en ville avant de regagner l'assemblée. Je suis les conversations ou me laisse bercer par le mouvement des flammes. Lorsque je sens la fatigue arriver, je me lève silencieusement et salue les personnes restantes.

Je viens de passer la plus belle journée de mon existence, et demain s'annonce plus magnifique encore. Une sensation nouvelle m'envahit. Je suis heureuse.

Pas de souci, toutes mes excuses pour ma lenteur d'écriture, e si j'ai oublié quelqu'un... J'ai écrit après une longue journée donc ne m'en voulez pas trop s'il y a des erreurs.
Tayla
Au fur et a mesure que la journée passe, j’arrive a être a nouveau naturelle et plus cette godiche qui m’énerve. La journée se passe en conversation et j’essaye d’être là où on a besoin d’aide. Si bien que le soir arrive avant que je m’en rende compte. Le repas se fait de manière orignal, je suis surprise de voir que la soupe ne traverse pas le pain. Je me régale et goute au pain plus par gourmandise que par faim. Quand Sandino prend la parole, j’écoute avec attention, j’aime les contes et les souvenirs. Des mots que je ne connais pas viennent titiller mon imagination et je me vois ailleurs…

Toute chose a sa signification mais faut-il en avoir conscience, la brunette apprend et retient ce qu’elle peut. Alors que Sandino, invite Damenic, Ayane et Ceriera à le suivre, la brunette se lève prenant congé à son tour et se dirige vers la mer. Profitant que certains iraient dormir ou rester près du feu, Tayla s’éloigne un peu pour aller se rafraichir dans la mer…

Les rayons du soleil la sort de son sommeil qu’elle avait passé à la belle étoile enroulé dans sa cape, elle s’étire et rejoins Zeze déjà bien active. L’encas fut avalé et Tayla suivait les demandes de Sandino et de Zeze avec enthousiasme et elle ressentait aussi l’excitation de la fête monter en elle…
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Paimbohe
Alors que les invités commençaient à arriver, Paimbohé, dont la préoccupation première était l'estomac, se dit :

Oh mais va falloir nourrir tout ce monde !
Sandino, mon Pral, je pars à la pêche ! C'est pas avec six truites qu'on va rassasier ce monde !


Il déchargea la barque de sa charrette et la poussa à l'eau. Avant d'embarquer, il prit bien soin d'y charger lignes, hameçons, appâts et subsistance.

Une barque sur la mer ? N'est-ce pas un peu risqué ? Non point ! Quand on a traverser, pour la première fois, la Méditerranée, sans trop de connaissances en navigation, on n'a plus peur de rien !
Et puis, la mer était idéale en ce jour, pas de grosses vagues et le vent était quasiment nul. Le gros bonhomme tira sur les avirons pour s'éloigner de la côte.
Quand celle ci ne fut plus qu'une petite ligne verdoyante, Paimbohé se mit en pêche. La barque se faisait ballottée gentiment par les vagues.

Les lignes de fond, appâtées avec des morceaux de fromage, il les remonterait en dernier, les autres,
Il suffirait de surveiller la tension du fil.

Si çà tire, c'est qu'il y a quelque chose au bout !

Outre quelques rascasses suicidaires et nombre de bars dépressionnaires, il remonta en quelques heures, des algues, un vieille botte occupées par des crevettes, un bouteille cachetée avec un message indiquant:

« Je suis ici ! Venez me chercher !
Signé Robinson Crusohé »

Ohé ? Ohé ? C'est peut-être un cousin ! Crusohé, Paimbohé, çà fini pareil !
Bah, il peut bien attendre encore un peu, j'ai autre chose à faire !


Il rejeta les algues, et la bouteille mais garda la vieille botte qui servirait de vivier pour les crevettes.

C'est alors qu'il aperçut une nef battant pavillon génois qui voguait vers lui.
Alors, il fit des grands signes de la main pour en saluer l'équipage. La politesse çà ne coûte rien, même en mer.
Sans doute que le capitaine crut que Paimbohé était en difficulté sur son frêle esquif, il fit un détour pour venir aux cotés de la barque.
Sans doute, également qu'il s'aperçut qu'il n'en était rien alors, il lança quelques mots en italien à l'attention du pêcheur.
Gnagnagnagnagna… Ça, Paimbohé ne comprit pas… Gnagnafan culo !

L'italien et Paimbohé, çà faisait deux mais avec un peu de réflexion il traduisit comme tel :

Fan, çà doit vouloir dire vent.
Culo : en terme marin Culer, çà veut dire reculer.
Doit vouloir dire qu'il a vent arrière !

Alors le gros bonhomme lui répondit, les deux mains en porte-voix :

Oui ! Moi aussi !

De dépit, le capitaine génois hocha la tête. Il fit lancer une échelle de corde par dessus bord et invita le pêcheur à monter.
Quand on est invité quelque part, on ne vient pas les mains vides. Paimbohé pris soin de remplir sa besace et grimpa sur le bateau.
Un fois sur le pont, il sortit une bouteille de Châteauneuf-du-Pape glanée sur la route, fit sauté le bouchon de cire et la tendit au capitaine, il en fit de même pour l'équipage et ne s'oublia pas.

Sasto, santat, santé, prosit.... En toute langue, çà se souhaite et çà se comprend.

Officier et matelots qui n'avaient bu que de l'eau depuis de nombreux jours, eurent la tête qui tourne.
Sur le pont, ils se mirent à chanter

Paimbohé, en retour, leur conta les aventures du curé de Camaret. Les italiens rigolèrent bien quand la belle demanda à Jean Marie d'aller cuire des nouilles.

A force de grands gestes, Paimbohé comprit que le navire s'en venait d'Espagne faisait route vers la botte italique. Aussi, quand on l'invita à visiter les cales et qu'il vit la cargaison de chorizo, il négocia l'achat d'une caisse de celui ci.

L'affaire entendue, il fut temps pour lui de regagner sa barque.

Arrivederci ! A la revoyure ! Bons vents….

Le bateau italien reprit sa route en louvoyant quant à Paimbohé, il remonta ses lignes de fond sur lesquelles il trouva une multitude de calamars.

C'est avec une belle fortune de mer qu'il rejoignit la côte à la nuit tombante.

Olà tout le monde ! Un coup de main pour décharger !
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