Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Tant va la cruche à l'eau...

June
Bien sûr qu'il ne se montrait pas aventureux ! Il avait beau traîner partout une réputation de grand romantique enjôleur, pour les mots il y avait du monde, pour les gestes c'était plus compliqué. C'était sans compter sur le cinquième membre qui, lui, avait décidé de se manifester. Vieux mais pas impuissant, le June ! Ca lui titillait sérieusement le slibard depuis qu'elle était revenue l'embrasser et se coller à lui. Contre son torse, il sentait la poitrine de la rouquine qui se compressait. Son ton et son sourire ne le trompèrent pas : elle voulait qu'il commence la partie. Un peu timide, le blond, mais toujours joueur. Tu veux jouer ? On va jouer.

Passant ses bras autour d'elle, il glissa doucement les doigts de sa main gauche dans les mèches rousses en cascade. Ses lèvres trouvèrent le cou de la donzelle, et il lui embrassa la peau avec fougue, lui mordilla parfois, tandis que sa main droite défaisait lentement la chemise, qui enfin laisserait apparaître son deuxième mamelon. Il se serra encore davantage contre elle, d'instinct. Son souffle se faisait à peine entendre, et s'il laissait son animalité prendre le dessus, il aurait presque grogné de plaisir. M'enfin, on est encore chez les gens civilisés, et il fallait encore se tenir. Foutues règles de la société ! Il y a des fois où il aurait préféré battre à mort les conventions et se prendre pour un sauvage qui n'aurait dans sa vie que la chasse, la nourriture et le sexe.

Entre deux baisers, il eut le temps de lui murmurer à l'oreille :


"Ce n'est pas un caillou..."

Y avait-il besoin de le préciser ?
_________________
Rosalinde
Ah ça, à 36 ans ça aurait été un peu moche d'être déjà impuissant ! Heureusement pour notre rousse ce n'était pas le cas, et sentir ce-qui-n'était-pas-un-caillou suffit à lui donner la preuve que ses charmes à elle n'étaient pas tout à fait éteints. Jour de liesse ! Elle n'était pas encore officiellement vieille et décrépite ! Et à y bien réfléchir, cela valait tout à fait de s'accorder un petit écart avant un très très hypothétique troisième mariage.

A présent entièrement satisfaite de sa décision, elle lui laissa donc son cou en pâture, fermant les yeux, soit pour mieux profiter de l'instant, soit parce qu'elle se trouvait très bête de regarder ainsi le vide, on ne saura sans doute jamais. Et cette fois-ci, le Sidjéno prenait un peu les devants, dégageant complètement sa poitrine de l'étoffe de drap qui la recouvrait, ce qui la poussa à conclure qu'il comptait conclure à cet endroit précis, dans l'étang. Ce qui faisait un peu d'eux les Loana et Jean-Édouard du XVe siècle, moins le blond peroxydé et les seins siliconés. Qu'à cela ne tienne. Sa main droite, qui se trouvait dans le dos de June, glissa subrepticement en direction du Sud pour venir se poser sur sa fesse, qu'elle annexa joyeusement. Pas mal. Plutôt bien, même. Si bien qu'elle la quitta — pour mieux y revenir ensuite ! — le temps d'extirper complètement son hôte de sa chemise, et de lancer cette dernière un peu plus loin. Dans l'eau. Mais on s'en fiche un peu, ça flotte ces choses là.

Et de profiter de s'être un peu reculée pour observer son vis à vis, et puisque cela semblait lui réussir, elle conserva son sourire de vilaine aux lèvres pour lancer une nouvelle petite pique.


- Vous êtes trop grand. Ce n'est pas pratique.

Mais elle saurait fort bien faire avec, et le prouva en lui attrapant la ceinture pour le ramener près d'elle. Parce que ouais, elle est comme ça Rosa.
_________________
June
Elle semblait apprécier que le grand blond se laisse enfin aller à faire bouger un peu les choses, et lui-même s'admirait de se savoir assez courageux pour s'y lancer. Bien sûr, il avait dépassé la trentaine, il avait eu des relations plus ou moins poussées avec toutes sortes de femmes, de la putain à la duchesse, de la plébéienne à la bourgeoise, jusqu'à même s'enticher parfois de la plus misérable des femmes ordinaires, mais il avait toujours su être au-dessus d'elles, à se faire admirer de ses partenaires, autant qu'elles pouvaient lui pardonner n'importe quel petit geste déplacé ; et même les échecs ne leur semblaient pas si grave, car derrière la relation charnelle qu'elles partageaient avec lui, l'espérance d'une condition meilleure comme récompense ne pouvait que les motiver à apprécier quand même et à oublier. Ainsi, il savait qu'il pouvait s'estimer être un bon coup, tout en sachant que c'était également fondé sur des mensonges et des non-dits. La relation actuelle avec Rosalinde était une marche de plus, avec une partenaire qui, cette fois, n'espérait rien, à part sûrement prendre sa part de plaisir dans cette danse de cuisses.

Revenons à nos tétons. Elle lui agrippa la fesse avec ardeur et enchaîna sur la confiscation de sa chemise qu'elle jeta un peu plus loin. Lui, pendant ce temps, continuait de lui embrasser le cou. Il remonta jusqu'à ses lèvres, qu'il embrassa de nouveau et longuement, pendant que sa main droite descendait de l'épaule à la poitrine et caressait avec passion ce qu'il avait révélé au monde quelques minutes plus tôt. Putain qu'il aimait ça ! Sans leurs seins, les femmes seraient tellement insipides. La femme, justement, s'éloigne de quelques centimètres de lui pour pouvoir lancer le vêtement, coupant son baiser et son toucher, sans pour autant se séparer de son air qui avait tant titillé June.


"Vous êtes trop grand. Ce n'est pas pratique."

Un sourire malicieux s'afficha sur le visage du grand blond.

"Tout est proportionnel et ça, c'est très pratique."

Bien sûr, il avait fallu qu'il la sorte ! Même s'il savait que c'étaient ceux qui en parlaient le plus qui en avaient le moins, il savait aussi qu'il était plutôt gâté par la nature de ce côté-là, et celle qui en douterait pourrait y voir de plus près si cela lui chantait. Restait à régler le problème de la taille soulevé par Rosalinde. Il n'eut même pas le temps d'y répondre que déjà, elle le rappelait auprès de lui en le tirant par la ceinture. Il en profita pour l'agripper sous les fesses et la porter jusqu'à proximité de la berge, au cas où elle voudrait s'y allonger avec lui pour un peu plus de convenance. En attendant, il continua son exploration manuelle de la poitrine offerte de la rousse tout en replongeant son visage dans son cou et ses cheveux.
_________________
Rosalinde
La répartie du blond la fit s'esclaffer. Elle n'y pouvait rien, après tout, elle adorait ce genre d'humour un peu gras tout droit sorti d'une taverne. Mais reste qu'elle maintenait ses positions, il était trop grand, et cela l'obligeait à se dresser sur la pointe des pieds et à se tordre le cou pour pouvoir espérer l'embrasser, s'il décidait de ne pas prendre la peine de se baisser. Ce qui heureusement n'était pas le cas à l'heure actuelle, puisqu'il avait désormais tout à fait décidé de prendre les choses en main, et la soulevait pour la ramener jusqu'à la berge. Bonne idée, June. Dix points pour Gryffondor.

Se laissant porter, et enroulant même ses jambes autour de la taille du seigneur des lieux, elle l'entraîna ainsi tout contre elle lorsqu'il la reposa sur l'herbe qui bordait l'étang. Elle était ruisselante, et ses cheveux épars autour d'elle lui donnaient plutôt l'air d'une méduse que d'une sirène, mais elle n'en était déjà plus au stade de ces considérations esthétiques, d'autant que ceux de son partenaire penché sur elle lui gouttaient désagréablement sur le visage. Les repoussant d'un geste de la main, elle en profita pour s'emparer de sa nuque et pour l'attirer à elle afin de mieux l'embrasser. Et puis la dextre glissa, glissa, jusqu'à reprendre sa place sur un mont déjà annexé sans grand effort, et y déposa quelques caresses avant de prendre une décision radicale :

Il fallait passer à la vitesse supérieure.

Du verso elle passa donc au recto, initiant quelques effleurements à faire rougir un puceau, et puis les appuya davantage, ce qui, là, aurait du le faire tourner à l'écarlate. Mais ils ne pouvaient pas se contenter de rester ainsi à la surface des choses. Il fallait agir, d'autant que quelqu'un pouvait décider d'aller faire un petit tour du parc et les découvrir d'un instant à l'autre. De deux doigts lestes et agiles, elle décida donc de passer à l'étape nudité intégrale, tirant sur les cordons de son vêtement... Qui ne voulaient pas céder à ses instances plutôt pressantes.


- Mais ! Vos aiguillettes ! Le noeud est beaucoup trop serré !

Comment était-elle censée se débrouiller avec ça, hein ? Aux grands maux, les grands remèdes. Et un roulé boulé plus loin, c'était désormais elle qui se retrouvait sur le dessus, penchée au dessus de ce noeud gordien, et très, très concentrée à essayer de le défaire, offrant au passage une vue panoramique sur sa poitrine à son vis à vis, espérant que ce ne serait pas pour lui déplaire.
_________________
June
Elle rit à son humour, ce qui le fit sourire à son tour. Pas qu'il était heureux de cela, mais cela lui avait soudainement rappelé le fameux adage : "femme qui rit à moitié dans ton lit". Bon, même si, à ce stade, elle y était plus qu'à moitié, dans son plumard, si on pouvait appeler la berge de l'étang un plumard. Ce serait néanmoins assez confortable pour ce qu'ils envisageaient de faire, et lui de toute façon s'en contenterait bien. Couche, berge, tas de paille ou plage de sable, tout lui allait bien tant qu'il pouvait tremper le biscuit, et encore plus si c'était avec un joli brin de gonzesse comme pouvait l'être Rosalinde. Vous voyez, qu'elle n'est pas si désagréable que ça, une fois la relation un peu approfondie !
Il la porta et elle l'emporta sur la berge, le plaçant au-dessus d'elle. Et tandis qu'il recommençait à goûter les lèvres de la rouquine, puisqu'elle venait à nouveau de l'y inviter, elle s'aventura auprès de son fessier - la coquine ! elles n'ont pas toutes cette chance - et, juste un instant plus tard, la voilà qui essaye d'atteindre le Graal. Rrr. Vilaine.
Mais la vilaine en question se retrouva face à un mur : les cordelettes qui maintenaient les braies, apparemment trop serrées, s'opposaient à cette union charnelle et le criaient de tout leur nœud. A propos de nœud, il y en a un autre qui a hâte que les cordons arrêtent leur manif et observent un peu de respect envers les parties qui n'ont pas été visitées par des mains féminines depuis un bout de temps. Mais bref. De quoi, des aiguillettes ?

D'un coup, June part dans ses pensées, vers les aiguillettes... De canard. Celles de maman, servies avec des légumes verts et une purée de carottes. Le voilà qui rêve cuisine et qui en baverait presque tellement c'était bon. Ah, grand dieu ! Pour rester dans le culinaire, le voilà qui se fait retourner comme une escalope par sa cuisinière du jour. Cuisinière qui offre, il est vrai, un aperçu de ses arguments de poitrine assez intéressant, on y goûterait presque. Pendant qu'elle s'affaire à laisser s'échapper la Bête, le grand blond pose ses yeux bleus à son endroit préféré et mate. Un plaisir simple, comme il les aimait.

Et, histoire de faire quelque chose quand même, histoire qu'on ne dise pas qu'il était un amant passif, il passa ses doigts dans les cheveux, en attendant qu'elle eut fini.

_________________
Rosalinde
Sans doute fasciné par les rebonds qu'imprimaient ses nibards au rythme d'une respiration saccadée par un énervement croissant, le Sidjéno ne prit pas la peine de lui répondre, et encore moins de l'aider. Non, une simple main posée dans ses cheveux, histoire de faire acte de présence pendant que c'était ELLE et personne d'autre qui faisait tout le boulot. Non mais vraiment, les hommes, tous des bébés. Y'avait qu'à voir le regard de celui-ci vissé à la poitrine de la rousse, ça sentait les vilains relents freudiens à plein pif, et qu'on ne vienne pas me dire que l'argent n'est pas la sublimation du caca (bon, j'avoue, j'avais juste envie de la placer celle-là).

Bref, à défaut de pouvoir prendre les choses en main au sens propre, elle le fit au figuré. Elle se pencha plus près encore, et finit par trouver, après de longs et minutieux efforts, comment libérer cette grande perche là de son futal. Il était nu, elle ne tarda pas à l'être non plus, et tout de go ils se lancèrent joyeusement dans un abyme de luxure, de dépravation et de « aïe putain j'ai un caillou planté dans la fesse »

Bref, ils firent du sesque.

Après quoi ils échouèrent tous deux toujours aussi nus mais un peu plus transpirants et essoufflés. Allongée dans l'herbe, la Wolback contempla un instant le ciel. Le soir était tombé à présent. Elle sourit. Parce qu'elle était contente. Et ne regrettait absolument pas de s'être laissé avoir par ce grand échalas qui avait pu lui paraître tout perdu, mais qui tout compte fait savait ce qu'il faisait.

Bon, le seul problème quand on s'envoie en l'air avec un quasi-inconnu, c'est ce qu'il se passe après. Quand il faut se relever, se rhabiller, et rentrer chez soi. « Allez, salut Michel, on s'appelle on s'fait une bouffe ? » Mouais. Non, elle se redressa sur ses coudes, et l'envisagea un instant, avant de lui coller une (petite) claque sur la cuisse et d'annoncer :


- Ça c'est pour avoir insinué que je suis vieille.

Boum bébé.
_________________
June
Putain qu'c'était bien. Putain qu'c'était bon. Il avait presque oublié le plaisir que faire ça donnait ; il en était presque redevenu puceau avec toute cette période d'abstinence forcée. On était à une période où les femmes cherchaient la richesse, les titres, le luxe dans une relation charnelle qui n'était pourtant sensée leur donner uniquement du plaisir. Mais voilà qu'en 1463, année révolutionnaire selon certains, on couchait pour de l'argent. De la prostitution moderne, ouais. June, lui, il n'avait pas grand-chose. Avant, elles voulaient passer la nuit avec lui pour prendre du plaisir jusqu'à en griffer les murs. Maintenant, avant d'enlever leur corsage, elles demandent s'il y a moyen d'en tirer un mariage arrangé, un titre ou des thunes. Pfeuh. Heureusement que Rosalinde n'est pas comme ça. Ou alors c'est qu'elle était comme lui, tout simplement : en chien. En tout cas, elle s'y connaissait, et ce n'était pas négatif que de le dire ; il était heureux qu'ils se soient retrouvés entre les mains de la rouquine, lui et son zboube.

Après l'effort donc, le voilà allongé à poil sur la berge, les yeux vers le ciel à regarder tout ce qui pouvait passer : les oiseaux, les nuages, les éléphants roses. Les bras croisés derrière sa tête, il soupira de contentement. Il tourna la tête pour la regarder un instant, alors qu'elle lui mettait une claque sur la cuisse. Il lui adressa un sourire en coin, malicieux, et attrapa sa main. Il se mit sur le côté, se rapprochant d'elle, et caressa sa joue de l'autre main.


"Ah, si javais eu vingt ans... Avec une claque comme ça, je vous aurais sauté dessus, et je vous aurais fait l'amour toute la nuit. Si si. Bon, là, je le ferais avec plaisir, mais j'avoue ne pas savoir si le matos va suivre, voyez... Mais je vous le dis, les petites tapes, ça m'excite."

Histoire qu'elle s'en souvienne pour la prochaine fois. Si si, il y aura une prochaine fois. Obligé. Il leva un instant les yeux vers le ciel, où la nuit commençait à s'installer.

"Dites, vous aviez prévu quelque chose pour ce soir ? Parce que je fais très bien la cuisine. Et je crois que je serai même culotté jusqu'à inviter une vieille comme vous à manger à la table d'un vieux comme moi. Tout ça, en tout bien tout honneur, pour une histoire de cu... Linaire."

Et un grand sourire pour terminer. Y avait des aiguillettes au menu.
_________________
Rosalinde
Il avait dit manger. Et ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. L'histoire des claques non plus d'ailleurs, mais la perspective de se foutre à table après cette séance plutôt intensive de sport n'était absolument pas pour lui déplaire. Un seigneur qui cuisinait, ça c'était plus étonnant, mais après tout n'avait-elle pas elle-même dû mitonner quelques petits plats selon les fantaisies de Judas, en ses vertes années ? Sans parler des pets de nonne, qui finalement avaient été relégués au chapitre des mauvais souvenirs malgré leur caractère hautement gras et délicieux. Alors certes elle n'avait pas mis les pieds derrière un fourneau depuis des années, mais elle serait ravie de regarder l'Homme faire.

Elle sourit, et fit glisser un doigt sur le torse de June, partant du plexus solaire jusqu'à la clavicule, en le regardant sans un mot. Histoire de le laisser mariner un peu. De faire semblant de réfléchir. Elle poussa même le vice jusqu'à oser une petite moue dubitative, qui laissa cependant bien vite place à un nouveau ris.


- Je n'avais rien de prévu, de fait je veux bien accepter de partager le repas d'un croûton tel que vous.

Et de conclure, en lui glissant à l'oreille :

- Vous avez intérêt à reprendre des forces, car j'escompte bien ne pas vous laisser dormir avant l'aube.

Elle se mordit la lèvre, malicieuse. Après tout, quitte à pécher, autant consommer le fruit défendu jusqu'au trognon, non ?

Mais d'abord, il faudrait qu'il retourne à la flotte récupérer ses nippes. Qu'ils se rhabillent, et qu'ils bouffent ce foutu canard.

Rideau.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)