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[RP] Octrois en Vichy - Vive les pastilles!

Erandil
Troisième jours depuis l'engagement du nouveau servant, le régent n'en était pas au bout de ses peines, ce n'était sûrement qu'un début mais cette journée en réalité n'était là qu'un quotidien qui s'installait progressivement, qui mettrait sans arrêt la patience du futur régnant à la l'épreuve.
Endormi paisiblement dans son lit, ce fut tout d'abord ses oreilles qui prirent pour leurs grades.
Le régnant les yeux grand ouvert, ne voyait qu'à grande peine dans la grande chambre, il ne voyait qu'une silhouette près des fenêtres, il ne pouvait voir mais il reconnaissait l'homme entre mille, dieu qu'il commençait sérieusement à le haïr mais allait savoir pourquoi le blond le gardait à son service.

Les rideaux s'ouvrit soudainement, le régnant sentit ses yeux se brûlait au contact de la lumière


OH BON SANG COQUIN ! SALE …

C'était désormais la vue qui fut mise à mal. Le régnant bondit de son lit et finit par se ramasser sur le sol sous un flot d'injure, le valet avait réussi la première parti de sa mission, next!


Vous voilà déjà pleinement bien réveillé votre grâce, quelle célérité ! Ô combien c'est admirable !


Les mots fut accompagné d'une respectueuse révérence, le régnant quant à lui rétorqua en grommelant et se leva péniblement.
Un bain plus tard, le régnant s'habilla d'une tenue très simple. Cotte de maille et braies, le tout recouvert en grande partie d'un long mantel noir.
Une telle tenue ne voulait dire qu'une chose, le régent allait être de sorti, il était convié au nord à une cérémonie à Vichy. Le Coquin lui avait souligné le fait qu'il ne rendait que trop rarement à ce type d’événement, alors que c'était souvent des connaissances, voir des amis qui était concerné. C'est face à cette triste constatation que le régnant avait décidé de rectifier ses erreurs et à se rendre sur place.
Le Coquin l'accompagnerait en soulignant le fait que c'était lui qui avait fait cette bonne remarque, grand hélas pour le futur régnant qui allait sûrement en baver encore.

C'est déterminé mais non sans une pointe d'inquiétude pour le blond, que les deux individus se mit en route vers le duché de Vichy.
Galswinthe
Vichy... Elle se souvenait vaguement être déjà passée non loin de là, mais ne connaissait pas vraiment les lieux.
Elle profita de l'invitation pour parcourir les routes à cheval, seule, en souvenir de sa jeunesse. Oh bien sûr, elle n'était plus tout à fait aussi rapide qu'autrefois, mais elle était tout de même encore bonne cavalière.
Elle espérait surtout ne pas trop salir sa toilette afin d'arriver dans une tenue convenable, mais le temps n'était pas trop menaçant, elle avait bon espoir.

Quittant Clermont par le nord, passant non loin des contreforts de la chaîne des puys, des lieux aux noms évocateurs défilaient, des fiefs du Bourbonnais-Auvergne dont pour certains elle se demandait s'ils n'étaient pas laissés à l'abandon.
Le château de Tournoël et son donjon impressionnant surplombant la route, puis Riom, le Chier, La Moutade, Celloule, Thuret, Aigueperse...
Pas le temps de s'arrêter à Montpensier, dommage, peut-être au retour.
Après de nombreux villages et domaines, elle traversa une immense forêt, sur des lieues et des lieues.
Pas le temps de s'arrêter ramasser des champignons, tant pis, peut-être au retour?
Il lui semblait que Vichy était quelque part au bout de cette grande forêt. Il lui suffirait de trouver l'Allier et de longer plus ou moins et tout irait bien.
Elle espérait ne pas arriver trop en retard.
Gypsie
Clermont, Hostel des Duchesne Marigny

Voilà quelques semaines qu'Ysaoth avait proposé à Gypsie de lui confier une partie de ses terres.
Grand honneur pour elle, comme pour Jazon peu de temps auparavant.
Toujours de quoi donner à discuter lors des confidences duchesnesques sur l'oreiller.
Quand la maisonnée est endormie, quand le feu crépite dans l'âtre.
Quand elle voit son Jazon se lever, prendre une bûche, la poser sur le feu, et lui...
Sa position favorite, le coude sur la poutre, à regarder le spectacle du bois
léché par les flammes. Vision plaisante et éternelle dans les yeux et la mémoire
de Gypsie.

Une fois de plus, ils sont d'accord, et ainsi se retrouvent ce beau matin de septembre,
dans la cour du trois rue des Carmes.
Disciplinées, car le chef de famille invite tout le monde à grimper dans la calèche,
lui même déjà en place, à tenir les rênes.

Mais il manquait Alexandre. Il n'avait pas répondu à l'appel général.
Et Gypsie ne l'avait pas vu du matin.


Isabella, va voir s'il est dans sa chambre s'il te plait, je ne sais même pas s'il s'est réveillé ce matin !
Je pensais qu'il serait le premier prêt aujourd'hui, mais il a peut être mal dormi !


Aussitôt, la jeune fille retourna dans la maison, à la recherche de l'Althiesse.
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Oceana.
La fillotte s'était levée au aurores pour un grand évènement.Sa marraine allait être anoblie.
Bon comme d'habitude son popa se fait entendre...on entends la voix de Moma au bas de l'escalier jusqu'en haut.


Ary tu es où?

La gamine tambourine contre la porte...à tous les coups son popa s'est surement endormi à nouveau.Les réveils au chant du coq il a un peu de mal surtout par jour de pluie.Un temps à ne pas vouloir mettre le nez dehors.Elle se met du coton dans les oreilles et hurle derrière la porte...


POOOOOPPPPPPPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA IL EST L'HEURE DE PARTIR.ON NE FAIT PAS ATTENDRE LES DAMES ET ENCORE MOINS DES PROCHES.MAYWENN NOUS ATTEND AVEC IMPATIENCE.


Bon avec ça si il ne sort pas de la chambre c'est qu'il est vraiment dans les bras de Morphée.La gamine ensuite descend rapidement les escaliers et se place à coté de sa moma un sourire innocent à la commissure de ses lèvres.

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Pachillou
La nouvelle des anoblissements de Gypsie, Alexandre et Maywenn avaient enchanté Pachillou tant il accordait beaucoup d'estime pour ces personnes qu'il connaissait finalement depuis peu mais qui étaient devenus ses amis. En outre, Levio faisait lui aussi partie de la fournée, il lui semblait être un homme de valeur bien qu'il ne connaissait qu'assez mal l'Aurillacois. Que de bons choix de la part d'Ysaoth.

C'était également la première fois que le Chambellan était invité à une cérémonie d'anoblissement, lui qui, en Languedoc, s'était tenu généralement assez loin, plus ou moins malgré lui, des affaires de la noblesse. Au moins se dit-il qu'il était mieux considéré par le gratin en Bourbonnais-Auvergne.

Il s'apprêta donc dans la minuscule salle de bains qu'il avait discrètement aménagé dans la chancellerie, loin des regards et accessible par une porte discrète ou passaient parfois des filles de joies de Clermont. Cela faisait plusieurs jours qu'il ne s'était pas baigné, le refroidissement général de l'atmosphère se prêtant peu pour goûter les joies de bains bien chauds, surtout en altitude. Il se décrassa alors vigoureusement, examina ses multiples cicatrices, puis sorti du bain, frais comme un poisson. Il enfila un pantalon noir et une chemise blanche, tout de lin, puis se chaussa de ses bottes bien cirées.
Il se poudra également légèrement le visage, comme à son habitude, mais moins par coquetterie que pour masquer ses stigmates ponotes. Enfin, il se vêtit de son manteau de cuir rouge, qui de loin le faisait passer pour un bourreau mais lui donnait surtout une allure très classe.

Son cheval était prêt à galoper jusqu'à Vichy, au Nord-Est de Clermont. Le soleil brillait et le vent soufflait frais, lui qui annonçait sans doute un hiver rigoureux. Arrivé au portes de Vichy, il pouvait déjà contempler le château d'Ysaoth.

Sur les lieux, les premiers invités arrivèrent et s'installèrent dans le grand jardin, où les attendaient Sunburn et Ysaoth. Il alla les saluer :



Adissiatz los amics ! Vaicí una bèla per nòstres companhons !*



Salut les amis ! C'est une belle journée pour nos compagnons !

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Chambellan du Bourbonnais-Auvergne
Silverangel
S'il y avait bien un petit moment dans la journée où l'angelot et le chérubin s'éclataient le plus ensemble, c'était bien pendant le petit déjeuner. Le brun aux azurs préparaient généralement le petit déjeuner, et le petit garçon, le petit gourmand de la famille était le premier réveiller et prêt à se mettre à table pour déguster toutes les douceurs que voulaient bien lui servir son papa. Mais plus encore, c'était le petit moment où ils trouvaient tout les deux les stratégies pour tourner en bourrique la femme de leur vie, allant de grimaces, ou alors petits yeux doux et petits sourires tout craquant et plus que jamais c'était un jour où les angels se devaient d'être présent pour la petite main qui oeuvrait pour le duché depuis son arrivée ici, eux, était le véritable petit moteur qui lui donnait l'énergie à affronter l'extérieur qui s'avérait parfois bien impitoyable. C'était son petit cocon où elle pouvait se ressourcer et oublier tout ces soucis. Car ici la petite vie de famille était un véritable paradis.

Sa douce et tendre traînait encore un peu au lit, compréhensible au vu de la nuit difficile où elle peinait à fermer les yeux et trouver le sommeil, se blottissant davantage contre lui afin de retrouver plus rapidement les bras de morphé.

Alors il préparait tranquillement le petit déjeuner, quelques oublies et petits gâteaux aux grandes jubilations du chérubin qui était ce matin nommé maître gouteur pour son plus grand bonheur.

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Elienore
Le carrosse tiré par deux chevaux traversa la campagne auvergnate. Assise sur la banquette intérieure Elie regardait cette nature qu'elle aimait tant parcourir juchée sur sa jument. Galopant à bride abattue le visage fouetté par le vent.
L'automne , saison préférée de la jeune dame, commençait à étaler sur la nature ses couleurs chaudes lui donnant un aspect de patchwork.

La berline passa l'Allier puis remonta une allée et s'arrêta.
La porte s'ouvrit presque aussitôt, le marche pied descendu et la main secourable d'un laquait se présentait dans l'habitacle. Elle y posa la sienne, délicatement et descendit avec grâce. Son regard enveloppa le château élégant, aux tours blanches et élancées, en comparaison avec celles plus massives de Ravel.

Instinctivement elle lissa sa tenue. Elle avait choisi une robe constituée d'un corsage au décolleté carré, laissant apparaitre la naissance arrondie de ses seins. Des manches étroites se terminant en pointe sur ses mains et une sous-jupe en corolle. Le tout dans un brocart argenté, parsemé de petits myosotis bleus au centre d'or. Le dos, la sur-jupe, les longues manches évasées et ouvertes à partir du coude était d'un velours azuré.
La robe serrée à la taille mettait en valeur la finesse de cette dernière. Un collier finement orfévré de perles et de saphirs ornait sa gorge laiteuse.
Un petit raclement de gorge lui fit quitter sa contemplation du castel et la ramena à la réalité du moment.


Vicomtesse, je vous souhaite la bienvenue à Vichy.
Sa Grâce vous attend dans le jardin


Elle offrit un sourire au jeune homme et le suivit en contournant le château par le chemin extérieur. On entendait le chant de l'eau qui coule, le souffle de la brise dans les feuilles, les dernières fleurs de l'années embaumaient donnant un cadre magnifique à la cérémonie qui se déroulerait d'ici peu. Elle était ravie d'être présente en l'honneur de ces 4 personnes qui allaient être distinguées en ce jour par Ysaoth. Chacun le méritait largement.

Le servant l'annonça d'une voix forte puis s'éclipsa pour accueillir les autres invités. Elle s'avança vers le petit groupe constitué du Duc, de la Duchesse et de Pachillou pour les saluer.


Vos Grâces, Excellence bien le bonjour à vous.

Elle leur adressa un sourire lumineux. Remarqua au passage, en coquette avertie, la robe de Sun qu'elle jugea très belle puis s'adressa plus particulièrement à Ysaoth.

Vichy est splendide.
Je serais presque un peu jalouse de son élégance.

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Gabrielle_de_walburg
L'écureuil était à présent prête...bien savonnée et la peau encore humide et toujours en chemise de nuit sans la charlotte...elle descendit les marches la chevelure encore toute ébouriffée se joindre à Silver et Elendil.Deux grosses bises bien sonores sur chaque joue qui faisait rire aux éclats Elendil.Il faut dire que la gamine l'adorait même si ce n'était pas son frère...Milien était en voyage...il était comme elle il avait besoin de voyager par monts et par vaux.Son regard furetait partout mais ne voyait rien elle n'était surement pas encore bien réveillée.

Silver tu sais ou est la belle robe que Maywy m'a préparé pour le grand évènement?

Elle regarde malicieusement son oncle Silver et prends quelques gateaux préparés pour Elendil et les savoure avec délectation.
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Lamoth


Il faisait nuit, la charrette doucement s'était mise en route, ses roues crissant sur le chemin caillouteux.
Ballottée au gré des creux et des bosses, elle pensa un instant à son moulin et si cela était raisonnable, mais bon, c'était décidé.

Bien enveloppée dans la cape la capuche bien fermée, elle regardait néanmoins, le paysage en frissonnant. L'air était très frais.

Les belles montagnes s'éloignaient de la vue, pour ne laisser apparaitre qu'un terrain plat à perte de vue

Elle demanda au cocher


qu'est ce ici ?

La limagne dame, la plaine de la Limagne et ses marais, votre homme doit se trouver au bout à vous attendre

bien bien merci

en effet, on pouvait voir entre le chemin des étendues d'eau qui se profilaient et ou s'élevait de la brume à la lumière de la lune.

Au bout d'un moment, commençant à s'endormir et toute engourdie elle sentit la charrette s'arréter


C'est là

dit le cocher et il lui montra du doigt sur un bord d'eau une vague embarcation avec un homme à son bord.
Elle descendit donc de la charrette retirant de sa bourse les écus nécessaires pour payer le conducteur et alla vers la barque


Bonjour, je pense que vous m'attendez

dit elle à l'homme qui était la, mais elle vit que celui ci ne semblait pas rassuré de la voir
il opina du chef et lui indiqua la place ou s'asseoir à l'intérieur tout en ne la quittant point des yeux.
Puis il manœuvra avec sa longue perche et fit glisser l'embarcation sur la rivière qu'elle supposa être l'allier


Ysaoth
Les préparatifs se déroulaient pour le mieux et le ciel semblait vouloir rester dégagé. Cela avait été un pari tant parfois, le ciel peut tourner rapidement. Mais le pari avait été judicieux.
Il discutait avec sa blonde de pain, de la clémence du climat. Ils étaient tous deux assis sur un banc de pierre blanche au bord de l'allée de pierre qui entourait l'immense étendue d’herbe qui, fraîchement coupé par les jardiniers qui s'affairaient depuis une semaine, sinon plus, pour que tout soit impeccable, allait recevoir les convives.

Un barnum de toile blanche était prévu au dessus de l'immense table devant accueillir les mets et les invités. Des places étaient à l'ombre tandis que d'autre en plein soleil, pour le moment. Une fois que celui ci serait a son zénith, tout le monde serait abrité, puisque, quand bien même 4 personnes devait passer, la matin devrait être suffisant et le repas devrait se dérouler a l'heure normale.

Pachillou, suivit de près d'Elie, venaient de faire leur arriver. Le couple ducal les vit arriver de loin et se leva pour venir les accueillir. Bien sur il y eu les bonjour traditionnels, les accolades et le barbu sourit a la remarque d'Elie


Et bien je dois avouer que le château avait une excellente base...et avec Usson qui est un monstre d'architecture martiale, nous avions envie de les distinguer l'un de l'autre

un peu plus sur le ton de la confidence, bien que tous à proximité pouvaient l’entendre

Je crois ne pas avoir encore visité l'intégralité de cette structure tellement elle est énorme. Enfin! fit il en ajoutant à l'exclamation un geste de la main pour balayer la précédant considération, tout en se tournant vers son château...De fait, les bonnes bases que le château de Vichy présentait dans son architecture gracieuse et notre profonde envie de nous démarquer de l'autre château, nous a poussé, Sun et moi, à appuyer sur l'aspect esthétique de l'édifice. Nous avons donc engagé une équipe de jardiniers en leur donnant pour seul mot d'ordre de garder la pierre et son blanc immaculé au centre de l’écrin verdoyant.

puis d'un petit air satisfait, avec un léger sourire

Ça commence a avoir de la gueule!
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Thibantik
Quelque heures de retard pour la blonde qui ne veux pas rater la céremonie.

Arrivée aux portes du magnifique Domaine de Vichy, un laquais la guide a travers un chemin extérieur, longé par des buissons fleuris et des arbres centenaires.

Tout a l'air prêt dans le grand jardin. Une immense table ou était disposés mets et boissons et des tables plus petites entourées de chaises n'attendent plus que les convives.

Appuyée sur sa canne, Thib qui a été fatiguée quelques jours plus tôt, va saluer ses connaissances, avant de se poser a l'ombre d'un buisson embaumant....

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Lamoth


Le petit matin frais arrivait en silence.
Le clapotis des gouttes tombant de la perche cadençait l'avancée
l'eau fumait blanche.
l'aube était mouvante.
Elle resserra sa cape afin de ne perdre aucune once de chaleur que celle ci pouvait lui fournir.
La barque glissait sans bruit.
Le cri d'une poule d'eau se fit entendre.
Plus loin un oiseau s'envole dans le brouillard
Des tours de pierres blanches apparurent de nulle part au dessus d'une colline..
Toujours sans un mot, toujours l'observant, le passeur accosta son embarcation près d'une rive, le long d'un chemin qui menait au château.
Elle sauta donc à terre, sortit de sa bourse le nécessaire pour payer l'homme qui repartit comme il était venu, sans un mot.
Elle le regarda partir lentement, puis monta le chemin
Jazon
Patientant et attentif aux vélléités d'un des chevaux impatient de prendre la route, Jazon vit revenir sa fille.
Alex n'est plus là !
Elle tenait un vélin à la main qu'elle leva en l'air en s'approchant de la calèche.
Il a laissé un mot pour dire qu'il avait à faire avant de se rendre par lui même à Vichy.

Jazon fronça des sourcils en croisant le regard de Gypsie. C'était bien dans les manières de faire du gamin.
Bien fut le seul mot qu'il prononça, remontant sur les longues rênes des chevaux alors qu'Antoine aidait Isabella à monter.
Puis le jeune garde se rendit dans la rue. Il y avait du monde ce matin là qui circulait. Piétons, cavaliers et tombereaux se croisaient dans l'artère de la ville.

Jazon mit les chevaux au pas et sur un signal d'Antoine fit sortir l'équipage de la cour de l'hostel particulier. A la hauteur du jeune homme, il ralentit les chevaux, gardant toujours un oeil sur le cheval de droite qui piaffait en encensant de la tête.

Tache de savoir ce que fait Alexandre et surtout qu'il soit accompagné. S'il le faut, part avec lui.

Oui M'sieur Jazon. Pas d'inquiétude, je m'en vais aux nouvelles.

Jazon lui fit un sourire appuyé d'un clin d'oeil et, après s'être assuré qu'il le pouvait sans danger, il laissa les chevaux prendre le trot en direction de la porte Nord.

Une fois sorti de la ville, l'équipage prit la direction de Vichy, alternant de longues séquences de trot pour détendre les chevaux, entrecoupés de quelques galops quand le chemin le permettait.
Bientôt, ils furent en vue du château.

Le Marigny ne connaissait pas du tout la ville et encore moins ce château qui frappait l'arrivant par la blancheur de ses pierres. Il ne ressemblait pas aux châteaux ordinaires, forteresses imprenables. Une certaine élégance s'en dégageait à l'image de leurs nouveaux propriétaires.

Arrivé devant la facade principale de l'édifice, Jazon d'un
HOOOOOlaaaaaaaa fort mais apaisant, immobilisa l'attelage.

Un laquais vint se mettre à la tête des chevaux alors qu'un autre s'approchait pour aider les dames à descendre. Jazon d'un bond se retrouva au sol alors que sa fille faisait de même en s'appuyant sur la main du serviteur. Mais il s'approcha comme à son habitude de son épouse et lui tendit ses deux mains lui proposant ainsi son aide.....

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Linoa
La tête perdue dans les nuages blancs ou pas loin en tout les cas, la Valten après avoir fait le tour des jardins selon les indications arriva finalement bien après les gens au lieu de la cérémonie, ça la rendait mal mais tant pis, au moins savaient ils que ça ne lui ressemblait pas vraiment d'être en retard alors qu'elle était certaine d'être dans les premiers arrivés, enfin, tant pis.

Le couple ducal était là entouré de moult personnes qu'elle connaissait en bonne partie, après tout c'était l'Auvergne pas une autre province.
Saluant tout le monde avec un petit mot en sus à ceux qu'elle connaissait jusqu'à arriver au niveau de Sun et Ysaoth.

Le bonjour, ravie de vous revoir, j'espère que tout va bien depuis la fois dernière?

Navrée pour mon retard, le domaine est plus grand que je ne l'avais pensé,
fit elle finalement quand le page jusque là sur ses talons, alla instinctivement installer le barda dans le petit coin préparé à son attention.
Au moins je ne suis pas la dernière, rassurant à souhait.
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Gypsie
Et le regard de Gypsie s'attrista ; le gamin avait encore filé ; pourvu qu'il ne soit pas parti promener le chien qui voulait faire pipi dans tout le duché.
Mais ce n'était sans doute pas le cas. Elle avait combien il était heureux du geste d'Ysaoth.
Que cet homme soit remercié pour ce qu'il allait faire, se rendait-il seulement compte de l'importance
de la chose pour Alexandre.


Comme tu dis Jazon, bien... Allons-y.


Prévenant comme il était toujours, il laissa des consignes à Antoine.
De quoi soulager quelque peu la conscience de la Duchesne qui se demandait
ce qu'elle raconterait à Kory, si elle lui demandait où était son fils.
Pfiou... De quoi éponger les quelques gouttes qui perlent sur le front.
Les voilà partis, Clermont s'éloigne, la campagne, les forêts aux mils ors défilent,
l'automne paré de ses magnifiques couleurs, saison préférée des Duchesne ;
les chevaux vont, au pas, au galop, et Isabella sourit.


Il ne faut pas s'inquiéter maman, Alexandre sait très bien se débrouiller.
Il connait tout le monde, il est peut être un petit garçon, mais il n'y a rien à craindre pour lui.
Moi je lui fais confiance.


Oui, nous lui faisons tous confiance.

Vous étiez déjà à Vichy ? Vous savez qui sera là ? J'ai hâte d'y être !
Et papa sera content, car il y aura sans doute beaucoup à manger !


Gypsie délaissa la contemplation de la nature pour répondre à sa fille dans
un large sourire.


Non, je n'étais jamais à Vichy ; mais je sais que c'est un très beau château.
Aussi blanc que notre cathédrale est noire.
Qui sera là ? Plusieurs clermontois je pense.
Et j'ai invité ma copine Thib.


Dame Thibantik ? La rectrice ? Ah oui, je la connais aussi.
Elle est très gentille, et je sais que Lucie l'aimait bien.


Oui, Thib est... comment dire... un pilier de notre duché.
Le pilier de Bourbon.
Une personne magnifique, grande par sa gentillesse, sa générosité,
son abnégation ; avant elle avait une taverne sur la place publique de
la capitale ; elle s'appelait " la Tav à Thib " ; et le matin on s'y retrouvait,
avant d'aller travailler aux champs ou ailleurs ; c'était bien sympathique.
Je sens encore l'odeur du pain frais en y entrant.


De papotage en papotage, le trajet se fit, et s'arrêta quand Jazon lança son traditionnel
HOOOOOlaaaaaaaa.
Et voilà, on y était.
Isabella descendit, aidée par un laquais, quand de l'autre côté, Gypsie ne résista pas
aux mains tendues par son époux où elle s'appuya, déposa au passage un baiser
sur ses douces lèvres. Sourire complice échangé, et maintenant, allons-y.

Elle avait choisi la jolie robe bleue, toute simple, juste les manches entourées de fourrure blanche,
robe offerte par Alexandre. Sans oublier le magnifique bracelet cadeau de Jazon, voilà
bien des années.


Les Marigny suivirent le mouvement le laquais dévoué, et retrouvèrent l'assemblée réunie dans le jardin.
Quelle bonne idée ! Un coup d'oeil à Jazon qui lorgnait déjà la table bien garnie.

La petite famille avança vers les hôtes des lieux; Gypsie les salua en s'inclinant.


Duc et Duchesse de Vichy, mes hommages, et bien le bonjour.

Ce château est vraiment magnifique, autant que la duchesse et la journée.


Puis elle salua Elienore, Pachillou, Linoa, ravie de la revoir, avant de s'inquiéter pour Thib, assise en solitaire près d'un bosquet.

Excusez moi, je reviens.

Quelques pas, et la voilà près de la rectrice, s'assied près d'elle.


Thib ? Tu fais quoi là toute seule ? Ca ne va pas ? Tu veux quelque chose à boire ?
A manger ? Tu m'inquiètes !


Heureusement, si besoin, les médecins étaient en nombre ici.
Gypsie remarqua aussi la canne posée à côté.
La rectrice avait-elle loupé une marche en arrivant à l'université ?
Pas la première à qui ce serait arrivé.

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