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[RP] Octrois en Vichy - Vive les pastilles!

Patou.de.pyerrelade
C'est par ce beau matin d'automne, que Patou se retrouva sur son destrier, pour se rendre à vichy. La belle aimait bien cette saison qui offrait une magnifique palette de couleurs chaudes, du jaune au rouge, en passant par l'orange et le brun. Le seul ennui est, que les jours raccourcissent, le soleil est moins haut dans le ciel et il fait moins chaud. Déjà des feuilles se détachent tapissant alors le sol montrant les arbres sous un jour nouveau. Les animaux se mettent à l’heure de l’automne faisant leur réserve avant l'approche de l'hiver.

La voici traversant au pas la forêt, sur son destrier donnant de la disponibilité pour écouter les bruits de la nature, les oiseaux, les craquements des feuilles et des branches mortes, le bruit d'un animal fuyant dans les fougères, le martèlement des sabots. La brunette respirait à pleins poumons cet air frais. une fois le bois traversé, Patou le mit au petit galop dans l'herbe, puis le temps d'ajuster les rênes, la vitesse est déjà plus élevée que prévue! Tant pis, ça ne glisse pas, les mottes de terre volent un peu, pas d'obstacle en vue, elle peut se permettre un rythme un peu plus soutenu, prenant soin de relever le bas de sa jupe, afin de ne pas la salir.

Quelques instants plus tard elle entre dans vichy et découvre au loin, le château surplombant ainsi la ville. Celui-ci est édifié dans une jolie campagne, boisée et vallonnée d'où l'on découvre une vue lointaine sur la chaîne des Puys, le rendant impressionnant. Une fois rendue, elle confia son cheval à un palefrenier, le remerciant d'en prendre bien soin. Passant la Tour de garde, Patou accède à une cour intérieure bordée à l'entrée de chênes, puis une pelouse paysagée avec des massifs fleuris, offrant un havre de paix idéal pour un dépaysement complet et un vrai moment de plaisir. S'avançant, elle reconnut la silhouette de May et alla la rejoindre.


Bien le bonjour ma belle, tu vois j'ai fait l'effort de venir, malgré que nous soyons en guerre.

Lui sourit
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Korydwen_serna
Posté à la demande de jd Korydwen !





Cela faisait bien des mois qu'ils attendaient ce grand jour. Depuis leur déménagement à vrai dire. Neschers avait été rendu, sans regret, simplement avec une pointe de tristesse et pour cause, cela tournait une page de plus, un chapitre de plus de leur vie commune. Elle se souvenait de tellement de choses, la vie passait tellement vite qu'il ne fallait guère s'attarder sur les regrets, il valait mieux voir devant, loin, le plus loin possible, d'autant plus quand les jours étaient comptés. Neschers qui s'en souvenait encore ? Qui se souvenait d'Azdrine ? Korydwen, elle s'en souvenait, elle se souvenait de tout comme si cela n'avait eu lieu que la veille. Assise dans un fauteuil des plus confortables, elle observait les flammes danser dans l'antre de la cheminée. Elle se souvenait de ce soir où elle avait eu la visite d'Azdrine alors qu'Althiof n'était guère là, elle lui avait dit qu'elle était désolée, mais qu'il n'était pas là. Mais ce jour-là ce n'était pas Althiof qu'il voulait voir, mais bel et bien la jeune épousé du dit Althiof. Et ce jour-là il lui avait demandé si Althiof serait heureux de recevoir une terre. Elle n'avait su que répondre sur le coup, un simple haussement d'épaule accompagné d'un simple "il en serait honoré je suppose, mais que cela risquait de dépendre de l'honneur et de l'occasion" et finalement il avait dit qu'il comptait le prendre pour vassal. Le jeune Baron d'Usson, voilà qui allait faire la fierté de la future dame de savoir son époux vassal d'un jeune homme qu'ils estimaient tous les deux. Le secret devait être gardé et il le fut jusqu'au jour J. Et finalement Althiof devint un beau jour vassal d'Azdrine et il fut bien attrapé d'apprendre que son épouse le savait. Elle se souvenait encore des discussions et cette Terre...

Alors quand le Baron avait changé à la tête de Neschers, ni l'un ni l'autre ne se voyait garder cette terre, la symbolique n'était plus et ne pouvait être retrouvée. Chaque relation était unique, alors en apprenant la nouvelle, ils s'étaient tout de suite entendu et Korydwen se fit une nouvelle fois la porte parole d'un couple reclus. La Terre avait été rendu et le lien non renouvelé, enfin pas tout à fait... L'histoire voulait que l'autorisation fut demander à la Comtesse concernant un petit être pas plus haut que trois pommes. Korydwen avait accédé, encore que, elle jugeait Alexandre apte à décider par lui-même, elle n'était pas là pour lui imposer des choses.

Plusieurs jours avaient passé... La brume et la tranquillité retrouvée après un mariage sur un bateau, en un mois, voilà deux sorties pour la Comtesse, il était temps de se ressaisir et de retourner à sa vie d’ermite, elle ne voulait guère que les gens s'habituent à sa présence. Elle songeait à son frère, frère disparu, il avait laissé la Comtesse seule Matriarche et maître à bord des Serna, elle ne savait d'ailleurs pas où vivaient ses neveux et nièces, ni même si ils ne manquaient de rien, Alexandre saurait peut-être plus de choses qu'elle. Même pas présente à son enterrement, à quoi bon ? Elle ne le savait même pas, elle l'avait appris par hasard au mariage par Alexandre. De toute façon serait-elle venue ? Ils ne s'étaient pas vraiment quittés en très bon terme la dernière fois... Sans doute aurait-il fallu discuter et provoquer la rencontre ? Elle savait juste qu'à l'aube de son heure, elle le retrouverait et ils auraient l'éternité pour s'expliquer. Elle s'apprêtait à abandonner une nouvelle fois son époux. La dernière fois elle s'était rendue sur la petite tombe de son dernier "né" cette fois elle quitterait directement son petit coin d'Auvergne pour rejoindre Vichy.

Une belle robe de fourrure violette, pourpre, ou d'autre déclinaison avait été enfilé pour l'occasion, la fraîcheur gagnait et attaquait les os de la vieille dame et Korydwen ne désirait pas mourir tout de suite, même si elle savait... Mais que savait-elle ? Que sentait cette "grande" dame ? Un petit sourire sur le coin des lèvres elle monta dans le coche en direction de Vichy. Plusieurs heures plus tard, Korydwen arrivait dans la ville de Vichy. Elle descendit avec l'aide de son cocher du coche et alla se rendre à l'endroit du rendez-vous, où techniquement elle devait retrouver le jeune garçon, le jeune Seigneur Serna. Elle marcha tranquillement, observant l'architecture, les champs, les gens, la vie tout simplement, manquant de se faire bousculer par un boucher un peu pressé. Elle lui sourit simplement, regrettant parfois la vie simple d'autre fois, cette autre vie. Quoi qu'elle l'avait retrouvé depuis quelques temps maintenant cette vie simple, laissant à ses fils la gestion des domaines. Et puis finalement, elle l'aperçu.

Ce petit bout d'homme en devenir, elle s'approcha, ce qu'il avait grandi, ce qu'il était beau. Elle leva les yeux au ciel ému, comme pour faire un "coucou" à Ambris et Aellfall.


"Ambris... Aellfall... Je n'ose imaginer aujourd'hui la fierté qui est vôtre. Brillez... Brillez... Les Serna seront à l'honneur aujourd'hui."


Il n'y avait plus quelques mètres en elle et le plus jeune Serna.

"Alexandre de la Serna, Seigneur de Neschers. Al de Neschers. Que les Dieux nous en soient témoins aujourd'hui. Aujourd'hui est un grand jour pour toi. La force de l'ours Serna est avec toi."

Elle finit par serrer le gamin contre elle, laissant échapper un rire cristallin alors qu'une larme coula le long de sa joue.

"Aujourd'hui, nous sommes tous avec toi. Rick, Tiadriel, Ambris, Aellfall, Alethea, Eragon, Sybille, Eldarwenn... Nous sommes tous ici dans ton coeur, ne l'oublie pas, un Serna ne meurt jamais tout à fait. Tes parents sont si fiers de toi, ils marcheront à tes côtés quand tu ploieras le genou devant ton Suzerain. Ils seront cette force dans laquelle tu puiseras ton serment. Ne l'oublie jamais, un Serna ne meurt jamais tout à fait. "

Elle l'observa longuement, très longuement.

"A toi de nous dire Alexandre de la Serna quand tu seras prêt à entrer."


Linoa
Jason et Gypsie firent finalement leur entrée, peut importait où elle officiait en Bourbonnais Auvergne, jamais elle ne se sentirait mise à l'écart ou dans un lieu remplit d'inconnus, ou du moins, pas encore, peut être était ce aussi pour cette raison, celle de les voir à la moindre occasion qu'elle souhaitait s'occuper du BA qui méritait tout de même un héraut, cependant pour le moment, elle en profitait.
Un sourire chaleureux adressé à Jason suite à sa bise,
je dois admettre que je vais mieux, la motivation est revenue et vois tu, les anoblissements aussi, entre le BA et la Bourgogne, je suis gâtée en ce moment! Pour les angevins, ma foi les berrichons vont peut être s'ajouter, on ne sait pas encore, cette fois ci encore, je serai en première loge puisque dès les élections passées, je monte l'armée ducale, ça me fera repenser à la COBA depuis toutes ses années, histoire de se dérouiller quoi.

Ysaoth ne tarda pas à s'adresser à elle à son tour, tandis qu'au loin Elie se démarquait par sa seule présence et à qui Linoa adressa un sourire.
Nous pouvons en effet prendre un peu de temps encore, les journées sont encore assez longues à cette période de l'année. Le voyage fut bon en ce qu'il est toujours fait via la Loire ce qui permet un voyage des plus sécurisé.
Sachez que je suis une fois de plus ravie de me trouver en BA, d'autant plus sans y être dépaysée.


Laissant le couple ducal accueillir les autres invités, la Valten se permit de glisser quelques mots supplémentaires à Jason, j'ai enfin débuté les démarches pour dissoudre mon mariage, depuis le temps que j'aurais du m'en occuper.

Bon après tout ça il y avait quand même des personnes qu'elle ne connaissait pas, la moitié à peu près comme chaque fois.
A nouveau un sourire chaleureux cette fois ci à Levio,
je peux en dire tout autant pour vous tous,
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Alexandre_serna
Le gamin était un petit peu anxieux à l'idée de cette journée, de cette aventure.
Il en avait discuté un soir avec Maywenn et les deux avaient envoyé des invitations légèrement à l'arrache.
Quelle idée aussi d'être aussi occupé, enfin soit.
Ce matin là il s'était levé vraiment très tôt, avait laissé un mot très succin aux Marigny, il ne voulait pas gâcher son petit effet et sa petite surprise.
Alors, il se contenta d'enfiler son plus beau costume, celui du dimanche, celui des Serna.
Il avait fini de bouder son nom de famille et savait aujourd'hui encore plus qu'avant ce qu'il représentait.
Finalement, lui n'avait pas de problème, si les autres voulaient se priver des petites fêtes qu'il organisait, tant pis pour eux.
C'est donc heureux que le gamin quitta l'hostel Marigny, les bras grand ouvert il se mit à tourner sur lui-même avant de faire un clin d'oeil à Antoine et de lui dire "chuuuuuuuuut" en mettant son doigt sur la bouche.
Il quitta ainsi cette cour pour rejoindre Germain qui l'attendait avec sa monture et c'est donc accompagné de Maestro Germain qu'Alexandre prit la route de Vichy.
Le futur petit monsieur était un peu stressé.


Maestro, comment doit-on prononcer les mots en latin ?
Comme vous l'avez appris Alexandre.
D'accord, mais si je me trompe ?
Pourquoi est-ce que vous vous tromperiez ?
J'sais pô comme ça quoi !


Le gamin reprit le fil de la route, finalement après un petit voyage, ils arrivèrent en vue de la zone 51, euh nan, de la zone de rendez-vous.
Alexandre vit que sa mère n'était pas encore arrivée, bein vi...
Pas parce que le narrateur tout puissant, dieu créateur a posté avant l'histoire que la déesse derrière Korydwen a raconté que ça veut dire que le gamin il est arrivé avant.
Reprenons, Alexandre arriva donc avant Korydwen et il fallait maintenant attendre, heureusement l'endroit était caché et les autres ne pouvaient pas voir ce qu'il tramait, il ne manquerait plus que cela.
Et puis finalement il finit par la voir s'approcher.
Combien de temps il avait attendu ?
Bien trop longtemps !!!
Trooooop longtemps !
Sans doute qu'elle avait du mettre 17heures à se préparer.
Alexandre sourit et ne trouva pas les mots pour dire comme il était heureux, deux fois en un mois qu'il voyait sa mère.
Il se contenta de sourire et de se serrer contre les jambes de sa mère l'enlaçant comme il le pouvait dans la grosse couche de tissus.
Elle était toujours aussi pâle.
Et puis vieillie, il trouvait qu'elle avait la peau bien plié, enfin, pas grave.


Un Serna ne meurt jamais tout a fait.
Cela pourrait être ma devise, même si j'ai pensé à quelque chose de plus...
Enfin, pour mon cry.


Alexandre ne sentant pas encore prêt à retrouver les autres préférait profiter de sa mère.
Et le pire du pire pour elle ?
Lui faire profiter de ses vocalises.
Il sortit son épée de son fourreau et puis la brandissant dans les airs, c'est qu'il voulait impressionner le gamin se mit à gueuler.


HEEEEEEEEEeeeeeeeeeeereeeeeEEEEEEEEEEEEE IIIIIIIIIIIIII StAAAAAAANnnnnnnnnnnd!

Ouep, un cry angloy et alors ?
Ne pouvait-il pas crier qu'il se tenait là ?
Car après tout c'était bien de ça qu'il s'agissait !
Et puis finalement, il éclata de rire avant de glisser sa main dans celle de sa mère.


Je suis prêt.
Honorons les nôtres.
Un Serna ne meurt jamais tout à fait.


Et c'est ainsi qu'Alexandre entraîna Korydwen, il laissa le serviteur faire le guide et il se contenta de suivre en silence avant de trouver tout le monde.
Il poussa un long souffle et soupire tout en regardant dans les yeux Korydwen.
Il avait toujours avec Carmen admirer Korydwen, cette force qu'elle représentait.
Il avait l'impression que rien ne pouvait l'ébranler et la faire fléchir.


Un Serna ne meurt jamais tout à fait...

Il leva les yeux au ciel, cherchant les autres Serna, où pouvaient-ils se cacher ?
Maman avait dit qu'il serait là, mais il ne les voyait pas.


Bonjour !
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Carmen_esmee.
[Clermont - La Veille]

La nuit est tombée sur le petit cottage des de La Serna-Campbell. Mais la brune ne trouve pas le sommeil, allongée sur son lit conjugal elle fixe les poutres, tandis que la dextre disparaît dans les boucles brunes de sa fille, Hanna, offrant des caresses maternelles au bout de choux qui s'endort paisiblement.

La poitrine se soulève et s'abaisse, tel le ressac des vagues, elle soupire soudain brisant le rythme.. Elle quitte la couche et déambule dans son ancienne demeure. Bien qu'elle se soit établie en Normandie, elle n'a pu se résoudre à vendre la première demeure du couple. Malheureuse, oui elle l'est depuis quelques mois, son époux a disparu sans un mot, sans laisser de trace... Une autre femme ? Peut-être... Après tout son brun était fiancé lorsqu'elle le rencontra... Elle secoue la tête, les bras croisés sur sa poitrine, elle rejoint la cuisine où brûle une énorme bûche... elle s'assied sur la table, posant ses pieds nus sur le banc, plutôt que par terre. Elle regarde les tomettes dont les couleurs changent au gré des vacillements des flammes. Elle parait si paisible, si douce... Alors que la colère et la rage lui dévore le cœur chaque jour. De colère elle lance un plat qui traînait sur la table, les fruits se rependent sur le sol entre les débris de la faïence.

Revenir ici, n'était pas une bonne idée, une taverne n'importe laquelle aurait été plus adéquat pour le cœur brisé de Carmen Esmée. Le Bourbonnais fait partie d'elle, il est plein de bon et de douloureux souvenir aussi, elle y a trouvé une famille, un toit, elle y a fondé sa famille... Elle a vu tant de ses proches mourir, ou se retirer à jamais dans les abbayes.

Elle ramasse la casse avant les premiers rayons du soleil et se prépare un tonifiant à base de racine d'angélique, il ne faut pas que la fatigue se lise sur ses traits. Elle prépare sa tenue et fini par se préparer aux aurores. Pour une fois ni Matthias, ni Ronan n'aura à la réveiller, elle est prête à partir pour Vichy. Dans une robe noire, parsemée de broderie bordeaux, elle plisse ses manches évasées pour libérer ses avant-bras et enfile ainsi ses gants. Les bottes de la cavalière sont recouvertes, en amazone, elle est juchée sur Zingara, sa jument.


[Le départ pour Vichy - Jour J]

Carmen envoie un baiser à sa fille du revers de la main et la laisse en compagnie de ses gens d'armes, elle se réjouit enfin, elle peut oublier le temps d'une journée ce qu'elle est devenue et être simplement une Serna, venue féliciter son sang en la personne de son filleul, Alexandre et son amie, Maywenn. La force naît de l'adversité et des souffrances, la brune se sent particulièrement forte depuis que Duncan l'a abandonné. Heureuse de voyager seule pour une fois, elle affiche un grand sourire lorsque se dresse devant elle les portes de Vichy, un grand domaine, elle se questionne sur l'hôte, elle se souvient d'une comtesse, mais point du nom, elle s'en veut un peu de son oublie de préparation.. Elle se fera discrète, tout simplement, la brune, de noir vêtue traverse les jardins et arrive devant la demeure de la comtesse de Vichy, elle confie son cheval à un palefrenier et entre à l'intérieur. Un sentiment étrange... Elle crut apercevoir sa marraine, mais elle n'y prêta que peu attention, car cela était impossible. Quoique au vu de l’événement ? La "Mère" des deux orphelins de La Serna, n'aurait su manquer ce jour. Elle tique et fait demi-tour, cherchant au dehors, elle pose son regard sur chaque arrivant, cherchant, virevoltant de visage en visage... mais rien elle ne la voit pas... Où est-elle ? Était-ce un mirage ?



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Bernadotte


Dans les Campagnes de l'Epalais

Installé confortablement dans le superbe carrosse de l'Epalais, le Seigneur observait la campagne de ses Terres, déjà engourdie par les vents d'automnes, et laissait son esprit divaguer sous l'oeil amusé de sa fille, Aliénore, assise en face de lui. Il fut tiré de sa rêverie par un long coup de cor venant de derrière le convoi.

Le Capitaine de la Garde arrêta le convoi et attendit quelques instants. Un détachement de quatre cavaliers venant de Civrais venait à leur rencontre et échangèrent avec leur chef qui alla rendre compte au Seigneur. L'Epalais s'extirpa péniblement de son carrosse, lu la missive et lança à François:
"Les Ordres sont tombés..." Le Capitaine s'inclina et remonta à cheval pendant que le Padirotte lança aux cavaliers: "Rentrez à Civrais, vous prendrez Bucéphale aux écuries avec tout l'équipement qu'il convient pour une longue opération de guerre. Vous le mènerez à Vichy sous bonne escorte... S'il lui arrive quoique ce soit, vos têtes m'en répondront."

Parfaitement conscients de l'adoration que vouait le Mestre à son destrier, les Gardes s'inclinèrent et repartirent sur le champ. L'officier de la Compagnie d'Ordonnance du Bourbonnais Auvergne repris sa rêverie et sa fille brisa timidement le silence en l'interrogeant: " A quoi pensez vous Père ?"

L'Epalais sorti nouveau de sa rêverie et déclara : "Je ne pourrais pas rentrer avec toi une fois la cérémonie terminée. La Garde t'escortera jusqu'à Civrais." La jeune brune compris aussitôt que son père repartait déjà pour la Guerre et murmura: "Bien père... en tout cas, je suis heureuse de revoir mon Parrain. Il mérite tant ce qui lui arrive."

Aliénore masqua sa grande tristesse en détournant la conversation sur un sujet plus joyeux et l'Epalais la regardait amusé: "Oui, Levio est un bon mais je reste assez sceptique sur tout cela. L'endroit où nous allons n'est pas aussi bien fréquenté qu'il n'en à l'air... C'est une vraie fosse aux serpents. Le Duc de Vichy fut jadis un ami mais il a bien changé... Il est devenu prétentieux, arrogant et je crains qu'il ne s'oublie dans sa quête du pouvoir et du prestige..."

La fillette sourit, connaissant l'aversion de son père pour les intrigues de cour, et repris: "N'empêche que je suis contente pour lui. Levio est un homme bon et généreux, et je suis honorée de l'avoir pour Parrain." L'Epalais sourit et déclara: "Oui, c'est un excellent choix n'est ce pas ? J'espère que mes craintes ne se vérifieront pas mais sait on jamais avec les hommes..." Les deux Padirottes échangèrent des sourires et le carrosse arriva dans le domaine de Vichy.



L'escorte s'arrêta devant le Château dont les laquais s'approchèrent de l'attelage pour en ouvrir les portes mais en furent immédiatement empêchés par les Gardes d'Epalais. Cinq cavaliers abaissèrent leurs lances au niveau de la gorge des Laquais, tremblants de peur, et le Capitaine de la Garde, François, se mit entre la porte du carrosse et les laquais et leur lança sèchement: "Arrière, manants. Ceci est le carrosse de l'Epalais. Nous nous chargerons d'ouvrir nous mêmes." Déterminé, le Capitaine mit la main sur le Pommeau de son épée et vit les Laquais reculer. Il ouvrit donc la porte et laissa sortir le Seigneur, puis aida la jeune Aliénore à sortir à son tour.

Le Padirotte toisa les deux Laquais et leur jetta une bourse de dix écus chacun "pour ne pas avoir pisser dans leurs braies". Aliénore regarda avec de grands yeux le domaine ducal de Vichy et s'extasiait de la beauté du lieu. Il est vrai qu'on était très loin de l'allure martiale de Civrais et de son luxe modéré voire austère selon le souhait du Padirotte qui déclarait souvent: "Une vie de confort tue l'envie de combat"

La fillette déclara alors: "C'est très beau ici n'est ce pas Père ?" Il fallait bien reconnaître que c'était une bien belle terre que Vichy et le Mestre de camp l'admis: "Oui c'est grandiose mais je suis déçu... je n'ai pas vu l'ombre d'une carotte...."

Les deux Padirotte s'esclaffèrent et suivirent la foule des invités où ils aperçurent Levio et le maître des Lieux,Ysaoth. Ils se dirigèrent donc vers eux et l'Epalais déclara à Ysaoth: "Voilà un beau domaine très cher mais je suis déçu... je n'ai pas vu l'ombre d'une carotte... Tu les as cachée où ? " Il éclata de rire et déclara en désignant sa fille: "Je vous présente Aliénore de Padirotte, ma fille et la filleule de Levio. " La fillette de dix ans déjà fit une gracieuse révérence devant le couple ducal et Bernadotte salua son grand ami Levio: "Bonjour à toi vieux chenapan. Content de te revoir Comment vont les affaires ?"

Il n'y avait pas à dire, l'Epalais était là pour passer du bon temps... du moins en apparence car une massue tapie dans l'ombre le guettait prête à lui tomber dessus... La Guerre...
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Gypsie
Près de Thib, à sourire et papoter avec elle ; eh oui, le temps des salles de cours où on se précipitait en une minute était révolu,
comme d'autres plaisirs d'antan.


Allez viens, fais pas ta timide et laisse ta canne ; donne moi ta main, et prend la mienne, allons rejoindre les autres !

Le geste suit la parole ; ainsi escortée par Gypsie d'un côté, et Isabella de l'autre.
La jeune fille avait suivit sa mère, salué la rectrice, écouté la conversation, et bien sûr, offrit son appui à la dame.

Que de monde était arrivé entre temps ; des bourbonnais auvergnats, une dame que la diaconesse avait eu le plaisir
de voir assister à la messe anniversaire du duché, les clermontois, Levio et son épouse Exquise, sans doute devait-elle
l'être ; Patou, Bernadotte aussi ; Gypsie était ravie de voir tout ce monde.

Puis vint l'arrivée de l'Althiesse, la main dans celle de sa mère.
Son visage était radieux, heureux qu'il était Alexandre de venir avec elle.
Il leur avait promis à tous, qu'elle serait là.
Parole tenue, comme un Serna.
Bien habillé avec son costume du dimanche, à l'effigie de l'ours familial.

Gypsie était heureuse pour lui, si fier il était près de sa maman Kory.
Aristote savait combien elle lui manquait au quotidien.
Mais le garçon savait et avait su s'occuper, toujours à la tache, partout.
Tout dévoué à son village et son duché, comme ses parents.
A s'occuper de ses vaches et sa boucherie, à partir en vadrouille avec Jazon.
Bien et bon vivant Alexandre dont sa mère pouvait être plus que fière.

La Duchesne trouva la comtesse bien pâle. Une petite virée en barque que le lac de Montbrison devrait lui être prescrite pas un médecin. Enfin pas jute une.
Une cure au bord du lac. D'ailleurs sa maison devait encore être debout là bas.

Sans doute Gypsie devrait lui rendre des comptes, quant à l'éducation du gamin.
Pas certaine d'avoir toujours bien fait et veillé sur lui, elle était un peu beaucoup gênée.
Une chose était sure, Alexandre pouvait toujours compter sur les Duchesne, même
s'il avait beaucoup d'amis. D'ailleurs, il était un peu l'enfant de Clermont, récoltant de la part
de tous, autant qu'il semait pour tous.
La gentillesse, le dévouement, la joie de vivre, la bonté et l'humilité. Cela représentait Alexandre.
Sans oublier les taquineries, la malice et l'espièglerie, comme n'importe quel enfant.


T'as vu Thib ? Alexandre est là, avec Kory !

Et d'entrainer la bourbonnaise vers les Serna, sans manquer de saluer les derniers arrivés.
Que de monde, que de monde...
De quoi activer les canaux lacrymaux difficiles à contenir, mais bon.
On va pas commencer à pleurer hein.
Une bise à Alexandre, avant d'embrasser Kory.


Comme je suis contente de te voir ; tu nous manques à tous tu sais.
Alexandre nous avais promis ta présence, j'avais du mal à y croire.


Franc, heureux et généreux sourire adressé à la Marigny.
Faudrait prévoir un plan avec Alexandre, pour enlever sa mère...
L'enfermer quelque part... Ou non... lui rappeler comme c'était bon la liberté.
Bon de respirer le bon air du Bourbonnais Auvergne, lui rappeler les volcans, le lac, les forêts, et toutes les choses qui rendaient la vie belle dans ce duché.

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Sunburn
Elle avait fait taire sa gourmandise même si l'odeur chatouillant ses narines la tentait terriblement. On est gourmande ou on ne l'est pas. Devisant tranquillement avant l'arrivée des invités, le premier fut Pachillou, muratais qu'elle avait appris à apprécier au fil du temps, même si la diplomatie n'était pas son fort et que ce dernier était doué.
Par contre, elle ne comprit pas un traitre mot de ce qu'il prononça, devinant simplement qu'il s'agissait en toute logique, de salutations. D'opiner donc simplement, en esquissant un léger sourire.
Elie fut la suivante et comme à l'habitude, sa tenue ferait pâlir d'envie mais non, la Blonde ne serait point envieuse, même si la brune resplendissait ainsi. De la saluer évidemment et de sourire.
D'écouter Ysa donner quelques explications à Elie sur le travail talentueux fourni pour que les jardins soient imprégnés d'un aura de merveilleux. Vrai que Vichy commençait à arborer un panorama agréable à l'oeil.
Au tour de Linoa, qui serait en charge de valider tous ces octrois. Un sourire dispensé et un oeil malicieux lancé.


Tout va merveilleusement bien et ne t'inquiète pas du retard, tant que la nuit n'est pas tombée, nous avons le temps. Au pire, on fera en mode rapide, fin si ça existe... Je plaisante, bien sur. Je suis contente que ce soit toi qui officies en tous les cas.

N'était-ce pas Thib qu'elle avait aperçu mais avec une canne, voila qui était étrange. Pas le temps d'y songer que le couple Duchesne faisait son apparition, accompagnée très certainement par Isabella dont elle avait entendu parler.

Le bonjour à vous trois et bienvenue. Merci Gypsie, je sais combien tu as du goût en la matière et une flatterie distillée de ta part me plait toujours autant, ainsi que par ton époux, cela va sans dire.

D'aviser celle avec qui elle avait travaillé pendant deux mandats, Maywenn à la Procure et elle même à lui refiler pile de dossiers en tant que Prévôt.

Le bonjour et bienvenue à vous tous. Je vais ma foi bien, même si je commence à avoir soif mais je ne vous laisserais pas vous assoiffer avant la petite cérémonie, pas de crainte là dessus. Par contre, je n'aurais pas de bimonade à offrir...

Au tour de Gaby, maire qui excellait en la matière et qui faisait ses armes en tant que CAC. L'économie, on aime, ou pas et celui-ci semblait apprécier la tâche lourde mais ô combien intéressante que c'était.

Bonjour Gaby. Merci pour les félicitations. Tant que je n'y colle pas véritablement mon nez, ça ira. Tu n'es pas en retard, il en manque encore quelques uns.

Bonjour à vous deux. Ysa qui gère plutôt cela Levio et je donne mon avis sur le côté artistique de la chose.


De s'éloigner un instant et faire signe aux serviteurs afin de servir les premiers rafraichissements, qui seraient à teneur non alcoolisé pour que chacun ait les idées bien claires avant la cérémonie quadruple. Citronnade glacée, jus de fruits divers et pour ceux préférant les breuvages chauds, lait nature, sucré ou teinté de miel, ainsi que quelques tisanes. Certains râleraient pour le défaut d'alcool mais peu importe. Quelques sablés nature et aux fruits confits seraient servis avec, pour les petits gourmands.
C'est là qu'elle vit apparaitre Alexandre et Korydwen, soudainement émue à la vue de celle qu'elle nommait sa Suzerainette car la Blonde avait eut l'exquise chance d'être sa vassale et bien que ce fut par alliance, l'estime pour son ancienne suzeraine ne s'était pas réduite. Kory était magnifique ainsi mais elle réprima un soupir, tant son visage s'était vu marqué. Allait elle vraiment bien ? La Blonde jugea que non mais ne ferait aucun commentaire à ce sujet.
Bernadotte apparut, elle le salua d'un simple signe de tête car elle se dirigeait alors vers Kory et Alexandre mais fut interrompu par une des servantes qui vint lui glisser un mot et ses lèvres formèrent un rictus, le sourcil se haussant. Voulant savoir le fin mot, elle alla d'un pas rapide s'enquérir des détails concernant l'incident qui venait d'avoir lieu.

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Edward
Le véhicule commençait à faire souffrir son popotin à force des rebonds causés par les pierres que le coche n'évitait pas. Il en vint même à penser que le cocher roulait sur les obstacles pour bien détruire le fessiers du jeune homme. Mais cette pensée paranoïaque tirait surtout sa source de la colère que le jeune homme contenait. Il la contenait car il ne désirait en rien salir le jour de quatre inconnus, certes Edward n'avait rien à leur rendre puisqu'il s'agissait de parfaits inconnus, peut-être puisqu'il ignorait de qui il s'agissait, mais il savait l'importance que pouvait valoir ce jour pour eux.

Il tue toute sa colère le long du trajet et dessina dans son imagination un visage de manière à pouvoir ne pas dévoiler ce qu'il pense lorsque Edward croisera ce visage. Il allait devoir sourire là où il n'en avait point l'envie et partirait aussi promptement qu'il est venu. Posés sur le sol, des dossiers de l'intendance jonchaient le véhicule. Edward s'était encombré de quelques ouvrage également pour occuper ses pensées meurtries.

Ils s'arrêtèrent d'abord à une auberge non loin de Vichy pour se changer, Edward ne fit aucun effort vestimentaire et porta sur son dos quelque chose de plus sobre qu'élégant. Il détailla son épouse et sa toilette du regard et lui sourit tendrement, certes leurs tenues état contrastée, mais il était encore gueux pour quelques semaines et l'élégance n'était pas encore de mise pour ce genre d’événement, bien qu'avouons le nous, il n'était pas épris d'une envie de faire un effort. Le jeune châtain joint alors ses lèvres à celles de son épouse et il quittèrent l'auberge une fois prêts.

Arrivé au domaine, il s'extirpa de la boîte et n'eut guère d'attention au paysage et au domaine dans lequel ils étaient invité à festoyer quatre anoblissements. Il s'était réellement forcé à venir, pour son épouse, car il n'en avait certainement pas l'envie, et elle savait que forcer le jeune homme à faire quelque chose qui ne lui plaisait pas allait forcément tourner au vinaigre, bien qu'il allait tenter de se contenir un maximum. Il n'accorda d'attention que là où il marchait et à son épouse lorsqu'ils avancèrent. Il vit son épouse monter une certaine joie tandis que lui affichait un caractère droit et indifférent, Cassie dissimulait son ressenti avec aisance, ça n'allait pas être le cas pour Edward.
Erandil
- On est presque arrivé ?
- Non.
- On est presque arrivé ?
- Non...
- Pourquoi c'est si long ?
- Parce qu'on vient juste de partir imbécile !
- Bonne réponse !



Le coquin s'esclaffa de plus belle, le régnant jura intérieurement, ils venaient tout juste de passer les murailles de la ville.
Le trajet se déroula exactement de la même façon qu'avait commencé le départ. Le valet tournant en bourrique le régnant à chaque question, chaque tirade ou explication parfois tiré par les cheveux.


- J'ai une question mon régent.
- Si c'est pour demander quand est-ce qu'on arrive, je jure par le très haut que je te fais écarteler tout de suite avec l'aide de nos deux chevaux, et si ça ne suffit pas, je tirerais moi même dans une autre direction !
- Grand dieu non ! Vous risqueriez de vous salir !
- Sérieusement, c'est la première réaction que tu trouves ?
- Je vais devoir nettoyer vos vêtements après, j'ai mon mot à dire !
- Oh putain...
- Je peux poser ma question ?
- Non !


Oh grande joie, les voilà arrivé à destination. Est-ce que le plus dur était derrière eux ? Certainement pas, mais c'est déjà un premier parcours accompli sans meurtre.
Arrivé à l'entrée, le régent s'annonce et les gardes n'insistèrent pas, la voie s'ouvre, le valet salue les gardes de son sourire qui donneraient vite l'envie à ces derniers de changer d'avis.
Les chevaux furent ensuite confié, le blond découvrait Vichy pour la première fois. La beauté du lieu valait le coup de d’œil mais ce qui intéressa surtout le futur régnant, c'était de savoir que les terres octroyés au duc de vichy disposaient de sources thermales, bref ça vend du rêve tout ça !
Avant d'entrer, une mise au point s'imposa.


- Pour une fois, je te serais gré de ne pas te faire remarquer.
- Moi ? C'est vous à chaque fois que tout le monde regarde.
- Parce que tu me fous sans arrêt dans la panade !
- Ah, j'ai une idée dans ce cas !
- Oublie là...
- Reçu votre futur grâce.


Le moulinois et le servant rejoignit les autres personnes présente en franchissant les portes. Beaucoup de monde était déjà présent certaine même semblait être inattendu.
Comme à son habitude, le régent qui n'avait pas spécialement l'habitude de s'imposer se contenta de salutation de général.


Le bonjour tout le monde, voilà une journée faste qui s'annonce.

Restant sobre comme toujours, un regard sur Jean coquin qui le suivait comme sa nouvelle ombre, puis à nouveau vers l'assemblé présente.
Si on mettait de côté son trajet déplorable, c'est une journée pas si mauvaise qu'on pourrait le croire.

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Ixtl
Il avait un effort sur son quotidien et s'était apprêté à peu près convenablement. Il ne connaissait personne, aussi essayait-il au moins de faire bonne figure. Il ne quittait pas la rouquine d'une semelle, ne souhaitant pas se retrouver seul et mal à l'aise parmi cette foule d'inconnus. Il se contentait d'un hochement de tête afin de saluer ceux qui passaient près d'eux...
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Thibantik
Prenant le bras de Gypsie d'un coté et celui d'Isbella de l'autre, Thib abandonne sa canne et va rejoindre la troupe d'invité, admirant les jolies robes et les jolis costumes tout en répondant a sa vieille amie.

- Je doit devenir un peu ours, a force de ne pas sortir beaucoup de Bourbon ^^. Regarde qui arrive !!! et derrière ce ne serait pas ..... Kory !!!

Elle est contente, la blonde, de voir enfin, depuis tant de temps son amie Korydwen. Une autre bonne nouvelle cela ne peut pas faire de mal

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Tamano
Le convoi de Monseigneur Tamano arriva en la ville de Vichy pour assister à la cérémonie, sur invitation de sa nièce Maywenn.

Très vite après avoir descendu de la carriole, contant de pouvoir enfin se dégourdir les jambes. Tamano s'activa alors à chercher ses parentes pour leur signifier son arrivée et surtout les revoir.

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Ysaoth
C'était une nuée de personne qui s'était présentée au château de Vichy. Pour le coup, Ysa avait eu raison d'écouter son flaire lorsque il avait vu la réaction de certains de ses futurs vassaux, anticipant l'arriver de plusieurs dizaines de convives.
Entre l'intendance du déroulement de la journée et le temps accordé aux quelques invités qui arrivaient a le croiser, il n'avait pas forcement le temps de tous les accueillir et laissait cette tâche a la maîtresse de maison, sa petite blonde.

Voyant que tout était en place et que tout le monde semblait être arrivé, du moins les personnages principaux de la journée, il se dirigea vers Linoa.


Phylogène? Je pense que nous pouvons commencé. Honneur a la jeunesse. Puis les Dames, par ordre décroissant d'âge pour la préséance. Levio étant un homme en pleine force de l'age, clôturera la cérémonie.

Puis il la suivit jusqu’à son pupitre, a l'endroit où il recevrait, lui les allégeances, point central de toute l'installation.

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