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[RP]Les Vrais Saigneurs sont là.

Les_vrais_saigneurs
Le 23 octobre 1463

Ne croyez pas que la vie est belle. Arrivés dans une ville fantomesquement pleine, les Vrais saigneurs se posent des questions.

On fait quoi ? On veut bien tester mais si y a rien derrière ? Vous avez vu ça, 20 têtes qu'ils ont à l'affiche et les rares voyageurs.

Si y a rien on écrit à la Grande Prévôt. On lui raconte qu'on veut bien tester mais qu'il nous faut des adversaires et que faut qu'elle s'affole. Elle s'en fout un peu du Bourbonnais Auvergne, mais ça c'est son problème.
Nous on aura fait le boulot pour lequel elle nous paye ! Vérifier l'état de défense des villes dans le Royaume de France.


Du fond du campement, un pas de course.

Hé vous autres ! j'suis passé à la mairie, l'maire nous attend depuis hier !
Ecoutez ce qu'il a affiché ! J'l'ai appris par coeur pour vous l'répéter !

Citation:

Le 22 octobre 1463 : URGENT URGENT URGENT

NOUS AVONS UNE POSSIBLE MENACE SUR LA VILLE CE JOUR ET LES PROCHAINS JOURS.
JE VOUS DEMANDE DE PRENDRE LES OFFRES DE LA MILICE, DE LA MARCHAUSSEE.
Vous pouvez aussi créer des corps d'armes pour défendre.
Que tous les défenseurs m'envoient un courrier pour m'avertir qu'ils participent à la défense et le lendemain, envoyez moi votre rapport de la nuit, ce que vous avez vu.

Frere_tuck a créé un corps d'armes, vous pouvez l'intégrer et suivre le meneur tous les jours.


Hein quoi ? Il nous attendait ? Han ça c'est Cerise, un coup d'eau de vie et elle se laisse aller aux confidences.

On s'en fout ! Justement moi je vous dis c'est un Cap pas Cap qu'on va honorer. On est là pour s'amuser hein ? Allez tous en formation, on va tester les Montluçonnais.

Un doigt qui se lève :
Euh tu veux dire les fantômes ? T'es sûr ? Je veux bien mais humm.

Tut tut tut ! Toi tu réfléchis pas ! Tu avances !

Un quart d'heure plus tard, l'armée est en marche. Ca passe ou ça casse. Elle s'en fiche, elle est là pour tester.



Balisage by {EL} - merci d'y penser à l'avenir
Malvinas
[Jour 1 - Amour N° 1]

Une Ville ...... deux rescapés ................et une taverne

Il était une fois une armée aussi bien armée qu'un pet de mouche, qui était arrivée à Montluçon, mais ce qu'ils ne savaient pas c'est que les deux rescapés avaient l'habitude de se battre toutes les nuits. Ils avaient pourtant prévenu en taverne que la ville était dangereuse à la tombée de la nuit.

Les frus de Montlucon ne plaisantaient pas. Ce jour là, une nobliotte et un moine décidèrent donc de faire une trêve avec les fantômes pour combattre cette armée qui venait les embêter dans leurs combats habituels.

Malvi alla donc voir le maire, chef des frus.

Bonjour déos, il parait que c'est ton nom, j'ai appris ca ce soir, je viens en amie pour une fois, faut pas qu'on nous emmerde dans nos combats, c'est privé ca. Voilà ce que je te propose, on fait une trêve, on leur casse la gueule et après on reprend nos affaires

Et le maire de répondre en grognant

Qui a Osé dire mon nom ? que je le tue ...........

Puis il réfléchit un instant

Je suis d'accord pour la trêve, on est chez nous encore et ce n'est pas une armée d'humains qui va faire peur au frus.

C'est comme ca que tout commença
_________________
Marieladamnee_
Le 23 Octobre 1463


Ils étaient arrivés en ville ce jour. Arrêt non prévu à la base jusqu'à une demande hautement placée. Panique dans la ville... Le maire s'affolait appelant la population à lui venir en aide. Aide le et le ciel l'aidera était la philosophie de la ville.

Ils décidèrent de se retrouver en taverne, la discrétion n'était pas leur fort et puis à quoi bon... De toute façon, l'oriflamme volant au bas des remparts était tout sauf discret tout comme, les sabots et les piaffements de leurs montures. Et puis il faut toujours boire, la déshydratation peut survenir à n'importe quel moment.

Arrivée en taverne, la brune cacha son nom, " Adelaide De Monfort" fut le nom qu'elle emprunta même si elle doutait être crue un instant. Et puis une cicatrice comme la sienne, ça ne passe pas inaperçue. Enfin peu importait ce n'était nullement important et ça ne les empêcherait pas d'agir. Rapidement ils se rendirent compte que les deux autochtones n'avaient pas "de torche à tous les étages" ou la lumière si vous préférez. Un gars qui se faisait appeler " Frère" et qui sortait son épée à tout bout de champs. Une femelle qui parlait de fantômes comme s'ils étaient leurs amis et du maire qu'elle surnommait Déos. Rien d'autre avec qui discutait un bout... Retrait rapide dans une autre taverne, celle d'un angevin qu'elle connaissait, autant faire gagner de l'argent à des amis.

Soirée tranquille avant de se retrouver dans leur campement pour se préparer à une attaque.

De loin ils les voyaient préparer leurs hommes de paille, qu'ils tiraient hors de leurs champs pour l'occasion. Une fête juste pour eux c'était pas mignon.

Il était temps d'y aller, ce n'était pas poli de faire attendre ses hôtes.

_________________
Sofio.de.valmonte
Le conseil était en effervescence, les mairies en ébullitions et les gens d'armes en pleine préparation.

Ils recevaient des rapports de tout côté, des chiffres, des personnes suspectes aperçues en train de se balader sur les routes du Bourbonnais Auvergne. Un nom la titillait, ce nom elle venait de le vérifier sur ses fiches de rectrice, ce nom n'était pas commun, ce nom était bien le nom ......

Ravie , la ravierousse, car pour une fois cela n'était pas de son cru, mais d'une faculté autre, car le passé avait démontré que grand nombre d'étudiants très studieux pourtant, s'étaient révélés ennemis par la suite.

Une plume prise et un vélin, quelques messages à faire porter le premier était pour le chef d'armée ennemie, en espérant qu'un coursier assez courageux puisse trouver le campement de cette armée, mais aussi qu'il puisse rentrer sain et sauf.




Marieladamnee_ chef d'armée renégate,

puisse mon coursier revenir en forme et avec un pourboire généreux pour sa course, merci! les temps étant durs et les postes de conseillés sont mal payés.

Juste un message que seuls vous et moi pouvons comprendre, qui sera celui ci.

- 3 points en moins à l'examen général !

Puisse Aristote vous redonner le bon chemin ,

Sofio de Valmonte


Le second message était destiné aux terres Berrichonnes, ces terres hostiles dont les rumeurs les plus véridiques disaient qu'ils mangeaient les enfants et faisaient cuire les vieux. Ce Berry dont le seul nom quand on l'évoquait donnait des sueurs froides aux petits enfants et leur faisaient manger leurs soupes. Ces terres froides et inhospitalières du Grand Nord! Ces terres dont on menaçait les conseillés qui ne foutaient rien d'aller les muter et pour finir ces terres qui abritaient le Poilu et d'autres choses de son espèce.





A vous Gilgaalad de Noldor,élu par les urnes du Berry, ou Chancelier son Excellence Bixente-Chouch,

De nous Sofio de Valmonte, garde des sceaux du Bourbonnais Auvergne.

Nos services de renseignements nous informent qu'une armée née sur votre sol se dirige vers les terres du Bourbonnais Auvergne.
L'Armée " les Vrais Saigneurs " commandée par Marieladamnee.

Voilà longtemps il est vrai, que le Berry pactise avec brigands, voilà longtemps aussi que visite ne fut faite sur nos terres. Il est vrai aussi qu'il fait bon de vivre en Bourbonnais Auvergne et nous pouvons comprendre vos excursions ponctuelles, si celles-ci étaient de courtoisie.

Il est encore temps pour le Duc du Berry et son conseil de rappeler sa meute, une erreur sur une carte, un itinéraire erroné s'expliquerait... Il est encore temps de préserver la paix.

Si par grands cris vous juriez sur Aristote que cette armée de renégats est indépendante de votre politique, nous l'entendrons ; nous attendrons aussi de vous plus de contrôle sur vos terres pour qu'elles ne soient pas le lieu de naissance de tous les brigands.

Que la raison prime, pour la foi en Aristote.

Rédigé et scellé à Clermont,
le vingt deuxième jour du mois d'octobre 1463.

_________________
Frere_tuck
Un jour, comme tant de jours à Montluçon où la vie se passe tranquillement jusqu'à ce jour où le vent a changé de direction.. un vent glacial venant tout droit du Nord.. Ce vent qui fait agité cet oriflamme noir.. Noir serait le lendemain, Noirs seraient le dessins de ces vermines à deux pattes !

Malvi ! au secours ! encore des fantômes ! Mais que diable venir à Montluçon chercher fortune, gloire et prospérité ??

Non, ce n'est pas possible.. Ce n'est pas ici le château ! filez ! bandes de dégénéré du ciboulot !

Bon alors c'est qu'ils n'avaient pas entendu la réputation de Montluçon et de ses frux.. ces célèbres petites bêtes toutes velues ? les pauvres.. ils ne seront pas déçus...

Première soirée, premières bagarres, le classique quoi... Ça va.. nous avons tenu la ville, les Montluçonnais s'en sont vaillamment sortis !

Et là on se dit... bon c'est bon, ils ont compris, ils vont passer leur chemin...
Quelle erreur, mais quelle erreur d'avoir pensé que ces vermisseaux avaient une présence d'esprit... Soit, respectons les, c'est bien à cela qu'on les reconnais...
Mais c'est mal connaitre les frus de Montluçon et leur courage !


Le clairon est donné, les armes sont distribuées, les ordres sont donnés... nous attendons derrière les remparts.. impatient de taquiner la sardine qui gigote..

Fiers Montluçonnais, soyez courageux et braves ! Pourfendez moi ces vermisseaux pour en faire de la chaire à saucisses et les renvoyer dans leurs grottes immondes ! Que le fruit de votre travail soit respecter et que ceux qui veulent nous ruiner courent à leurs pertes !
_________________

Plus qu'une abbaye, un véritable partenaire pour bières, vins et autres boissons réconfortantes !
Lamoth

Lamoth qui passait par là accrocha une affiche en se marrant




et de faire la fete



vive Montluçon
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Les_vrais_saigneurs
3 nuits à voir les montluçonnais se réunir pour défendre : 3 nuits à voir la mairie dépenser l'argent des habitants et le duché faire pire !
Le plus jeune sort le tambour




Tous les regards se tournent vers lui. Devant son bout de feuille, accrochée sur le panneau d'affichage de la mairie, il se met à écrire tout en expliquant.

Alors voyons :

4 miliciens depuis le 22 octobre. 60 écus
On est le 26. Euh ça fait 5 jours.

Euh y en a qui veulent me prêter leurs doigts pour que je compte ?


Débrouille toi gamin, un bon brigand sait compter !

Le voilà à réfléchir durement puis

J'ai trouvé !

Depuis la veille avant qu'on arrive : y a 5 jours et chaque jour il a mis 4 miliciens.
ça fait ... 5 jours fois 4 miliciens ... euh 20 miliciens
Chaque milicien est payé : 15 écus


Instant de silence.
Waouuuh ça fait Déjà 300 écus juste pour les miliciens !

C'est ça hein ? c'est ça ?


Oui oui c'est bin ça mon garçon.
Allez continue.


Il se gratte la tête, réfléchit durement

Si je me souviens, la lettre du maire euh ça c'est payant hein ? C'est un gros fainéant ce maire hein ?

Oh oui mais on va dire qu'il est gentil aussi. Il nous dit ce qui va se passer dans son village

Euh... gentil ou bazin ?

Sourire en coin Etrangement la troupe se met à scander ensemble

BAZIN !! Oui le maire Grégorius est un Idiot ! Mouhahaha

Le gamin lève les 2 mains en l'air

Attendez c'est pas fini !
Vous avez remarqué ! 3 Chefs maréchaux euh je sais pas trop mais doivent être payés plus chers que les maréchaux. Humm sont bazins alors on va dire que faut pas les payer trop cher :
16 écus ? Ouais vaut mieux être trop bas que trop cher !


Il fait une grimace

Croyez qu'ils en ont mis la veille qu'on arrive ? Nous on est pas sorciers comme la Malvinas hein ?
Je compte que 4 jours avec 12 maréchaux plus les 3 chefs. .


Pfiou, ça fait faire des calculs tout ça.

Il regarde les chiffres qu'il aligne, pendant que les autres sourient en coin.
Allez gamin, on t'a embauché uniquement pour faire les calculs des dépenses de la défense.

Ouais mais là c'est compliqué ! Ils sont nombreux.
Et puis en plus ils sont super mal payés. Vous vous rendez compte ? Quand ils sont embauchés on leur dit qu'ils comptent pour avoir la force de 2 attaquants et on leur en rajoute un petit dernier histoire qu'ils se sentent encore plus costaud !
Moi je vous dis c'est de l'arnaque ça !


Ouais on sait ça gamin et après ils se disent qu'ils savent se réunir pour défendre leur village !
La super potion qui fait d'eux 2 hommes ! Mouhahaha ! Ils peuvent se vanter ensuite !


Le gamin aligne les chiffres les uns en dessous des autres
4 jours
3 chefs maréchaux +
12 maréchaux

Ouh là là c'est compliqué. Il tend sa plume. Euh un volontaire pour me remplacer ?


Une femme passe au milieu des hommes et arrive devant le gamin.

Donne moi ça gamin ! Je vais te l'faire ton calcul !

3 maréchaux chefs à 16 ça nous fait.. Humm 48 écus par jour
12 maréchaux à 15 écus ça nous fait .. waouh ah oui quand même hmmm 180 écus par jour

Hé bien ils en dépensent des écus !


Elle se met à jouer avec une de ses mèches blonde platine, sourire aux lèvres, et ne met pas longtemps à donner la réponse

Les amis le Bourbonnais Auvergne a déjà dépensé :
180 + 48 écus soit 228 écus par jour et cela fait 4 jours d'où la coquette somme de 912 écus auxquels je vous rajoute les 300 écus des miliciens

Vous pouvez sourire ! rire ! le montant total est 1212 écus pour 5 jours !
Sans compter les champs et échoppes qui ne sont pas exploitées !

Ca c'est un duché qui sait y faire ! Allez les amis, faut qu'ils dépensent un peu plus encore ! Bientôt très bientôt les hommes de leurs armées seront là, le maire a eu l'amabilité de nous prévenir !

Allez tous en selle, on va les faire se défouler contre du vent !


Stea
Plusieurs jours qu'ils étaient là, plusieurs jours et nuits qu'elle trépignait la blonde. Elle avait encore un arrière gout de travail non achevé après cette première nuit où ils avaient tentés d'entrer en ville avec l'armée.
Cette nuit là, elle avait enfin retrouvé ce gout de l'aventure, et bien plus encore. Et ce, grâce aux Vrais Saigneurs.

Petit retour en arrière...La nuit du 23 au 24 Octobre 1463

La nuit est sombre, de celle aussi noir qu'une fiole d'encre bien pleine. Son épée avait été affutée durant de longues heures. Elle la voulait des plus tranchantes mais sans trop toucher à la pointe qu'elle voulait, elle, légèrement émoussée. La douleur serait plus vive quand elle pénétrait d'éventuelles chairs. Elle avait penser à ça toute la sainte journée, s'occupant peu des préparatifs, laissant les chefs prendre les décisions. De toute manière, elle était une suiveuse l'Etoile, pas une meneuse, et ça lui allait très bien comme ça. Elle avait besoin d'une poussée d'adrénaline et avait l'assaut, elle ne se doutait pas qu'on allait lui offrir bien plus que ça.
La corne sonne et résonne sur tout le campement, la faisant se redresser d'un bond. Elle saisit le pommeau, bien fermement, puis se lance en un hurlement quasi indescriptible. Son arme maintenue à deux mains, lame à l'horizontale au dessus de sa tête, elle court, court, court encore, jusqu'à ce que la lame se baisse et pénètre les chairs divines.
Un instant, elle ferme les yeux, lâche un soupir de satisfaction, de bien être. Sentir ce corps s'ouvrir sous sa lame, laisser le métal déchirer les chairs, les transpercer. Puis appuyer un peu plus fort lorsqu'un os résiste à la pression...second soupir accompagné d'un sourire, limite orgasmique avant qu'elle n'ouvre les yeux quand le corps inerte s'échoue sur le sol. Les pupilles se dilatent, le regard devient de braise quand il croise celui dont elle ôte la vie...La lame est ensuite retirée, lentement, avant que son index glisse sur cette lame rougie par le sang de son adversaire. Elle ne peut résister à en goutter la saveur de la pointe de sa langue, de savourer cet arrière goût de fer qu'il laisse sur sa langue.
Cette fois, elle y est. Enfin elle atteint le nirvana. Mais elle ne compte en rester là. Sans se préoccuper de sa victime, ne sachant que tout juste si c'est un homme ou une femme, jeune ou vieux, expérimenté ou non, mort ou vif, elle se relance à l'assaut jusqu'au porte de la ville qui restent désespérément fermées.

La nuit s'achève, elle rentre au camp avec ce sentiment partagé. Ragaillardie par la rougeur séchée plus tôt dans la nuit, mais déçue de ne pas avoir pu ouvrir les portes pour laisser entrer l'armée.

Demain serait un autre jour...


Elle avait tenté de se faire discrète en ville. En même temps, avec la balafre qu'elle affichait sur sa joue, difficile de ne pas la reconnaitre. Alors, elle avait préféré ne pas sortir, même si ça lui en coûtait.

Nouveau jour, nouvelle tactique. Et après avoir chopé un poste en milice, elle revient quatre à quatre au campement avec un courrier à la main :

R'gardez c'que j'ai r'çu c'matin !!



Bonjour,

je te remercie pour ton aide tous les jours, enfin toutes les nuits pour la défense de notre ville et de notre mairie.

Je pense qu'en face, ils ne devaient pas se douter que les habitants de Montluçon sauraient réagir pour faire face à la menace.

Des amis à eux sont arrivés ce matin, mais j'ai aussi deux amis à moi qui sont arrivés ce matin.

Je ne sais quelle tactique ils vont essayés d'appliquer cette nuit, attaque avec l'armée ou révolte, mais j'espère que nous allons encore tenir le coup cette nuit.

Bientôt de gros renforts vont arrivés pour nous, ils vont partir, comme on dit, la queue entre les jambes.

On doit tenir jusqu'à cette arrivée.

Encore mille merci.

Gregorius

Elle le placarde sur un poteau à l'aide d'un clou et laisse chacun le loisir de le lire. Finalement, ils ne l'avaient visiblement pas reconnue et l'avaient prit pour une des leurs. Les imbéciles...Collez leur une vache devant le nez, ils prendraient ça pour une mouche. Ils sont nombreux, ils dépensent à tout va mais au final, ils ne voient rien, rien du tout.
Toujours est il que le stratège avait fonctionné, et c'était le principal. Le soir venu, elle ferait ce qu'on lui demandait et tout irait bien, ou presque...

Et encore un autre jour, une autre nuit...

Certes les portes n'avaient pas cédées mais bon sang, qu'elle se sentait bien !! Elle revivait, elle espérait de nouveau. Certes également, elle s'était adouci la blonde, s'ouvrait un peu aux autres, pour le plus grand plaisir de Thea mais l’Étoile Glacée rodait encore, prête à bondir, et cette première nuit, on lui en avait donné la possibilité. Elle revivait...Elle renaissait...

_________________
Thea_
C'est emmitouflée sous sa cape ,la capuche sur la tête que la brune se faufile comme chaque matin depuis le jour de son arrivée jusqu'au panneau de la mairie .
Un regard sur les embauches


- Wahouuuuu.....c'est t'y qu'ils en cherchent des maréchaux encore cette nuit .

Un petit détour vers le marché pour acheter de belles pommes et retour au campement rejoindre les amis tout en croquant dans l'un des fruits .
Elle rejoint Stéa qui affiche une missive et la parcours des yeux ,sourit à la blonde .


Sont couillu ici .

-Bon le message du maire pour cette nuit est :


Citation:
Ils ne peuvent que se révolter !


-On y va ? nan parce que c'est quand même drôle de les voir courir partout ,et dans tout les sens !
Toute façon avec toute la bouffe qu'on a ,on va pouvoir passer l'hiver ici
-Tiens en causant de ça ,j'ai les crocs moi !

_________________
Marieladamnee_
Ils avaient tenté, en armée tout d'abord, oriflamme au vent clamant qui ils étaient. Qui ils resteraient, qu'ils gagnent ou perdent parce que leur philosophie différait de celle des autres. Le plaisir était leur paiement à elle et sa blonde, tout comme le fait de réunir autant d'amis en si peu de temps. Le plaisir dans une conquête est toujours dans l'élaboration de la stratégie, une partie d'échec sans fin et quand t'es mat, tu te relèves parce que toute partie ne s'achève que quand tu le décides. Ils leur avaient fait cracher un max de fric pour les combattre et pourquoi ne pas en récupérer au passage...

Phase deux, la révolte avec incrustation des leurs en défenseurs... Marrant de trouver ce qui les déstabilisera... Et puis un foutu gars qui entre dans leur camp comme s'il était chez lui... Sourire sadique de la brune qui pense à ce que ses demoiselles pourraient lui faire, elles qui ne rêvent que de torturer leur prisonnier. Lecture en biais du courrier le temps de décider du sort de l'émissaire. Sourire moqueur en lisant la signature de la rectrice de son université. Elle se souvient de leur première rencontre à Bourbon. La damnée était alors membre de " l'épée et le lys " et dans une armée et la rousse venait de se prendre une armée dans la face. Celle là elle l'avait pas vue venir comme aurait dit cette armée bourguignonne.

Elle fit nourrir le messager et attaqua sa missive de réponse




De moi la damnée, représentante de la meilleure armée du monde
A vous, toi Sofio, conseillère en haillon si j'en crois tes dires...


En même temps que vous ayez plus un écu c'est logique c'est plutôt normal vu le blé que vous mettez à défendre des coffres vides... M'enfin c'est votre problème, nous on s'en fout nos caisses sont pleines, comme nos charriottes... Pour ton messager je lui laisse la vie en pourboire, oui je suis d'humeur généreuse et puis je t'aime bien...

Tu dis 3 points en moins ? Je te réponds 3 villes de moins sur ta carte... Cela te convient il ?

Sinon pour ton tas de montluconiais, vous pourrez leur filer une jolie médaille, pour se vautrer dans la boue pendant que vous attendez sagement vous tripatouillant les braies dans une ville voisine. Vous devez avoir une très belle armée pour ne pas oser venir nous rendre visite. Oui vous attendez des renforts parce que vous devez être trop forts pour vous mesurer à la vermine que nous sommes.

Et dire que tout ça part d'un simple doigt posé sur une carte ... Que penses tu du hasard ?

Ne prend pas mal mon tutoiement, pas un manque de respect juste quand je dis vous a quelqu'un c'est pour me moquer ou dans d'autres circonstances que le " boulot"

Sans rancune...


La chef rénégate ou pas...




Le messager ayant fini de manger, elle le renvoya à sa chère maitresse avec une réponse... Et elle rejoignit ses amis dans leur taverne.
_________________
Lepus
Pour changer de la monotonie de son labeur quotidien il avait décider de répondre à l'appel de sa famille, la seule sur laquelle il pouvait compter. Ce faisant Lepus était arrivé avec une armée en des terres où par le passé il était venu étudier. Depuis leur arrivée il s'amusait des comportements étranges que leur présence déclenchaient. Et en ce soir il repense aux derniers jours.

La première nuit c'est avec joie, qu'ordonné dans les rangs de l'armée, il avait chargé avec les autres les murailles de la ville. Certes le résultat n'était pas totalement celui attendu. Mais quel était vraiment leur but ?
Pour Lepus ce n'est pas seulement prendre la mairie mais bien le dépassement de lui-même et la mise en pratique de techniques martiales précises et justes. En cette nuit il avait livré un beau combat. Senti son sang parcourir de nouveau son corps en bouillonnant, risquer sa vie face à des inconnus et devoir batailler pour avancer vers l'objectif. Il s'en était sorti sans une égratignure, pas ses adversaires. Si le maire de la ville pensait les avoir tenus en échec c'était mal les connaîtres, Lepus lui avait gagné son combat.

Les autres nuit furent aussi sous le signe du combat, mais celui du combat en solitaire. Et pour ce faire ils avaient du en secret se rassembler et échanger pour identifier les chemins d'accès, les cibles, les maréchaux et les miliciens, puis se répartir les tâches.
Ces deux nuit là point d'armée et de cohésion de groupe pour le porter, le motiver. Non Lepus était seul. Une autre façon de se sentir vivant, drapé dans les ailes couleur charbon de la nuit : identifier ses cibles et les éliminer une par une en silence.

La mairie n'était pas tombée, qu'importe. Ils avaient dépensés bien plus que si ils leur avaient laissés les caisses. Cependant Lepus avait eût sa récompense : combattre pour le plaisir et en sortir vivant !

La dernière nuit avait été la plus belle. En y repensant Lepus eût un sourire mauvais. Même pas capable de reconnaitre les leurs ! Avec eux il avait battu le pavé de la muraille en sachant que nulle attaque ne viendrait. Lepus s'était délecté de leur peur, passant toute la nuit à rechercher un ennemi et craindre une attaque alors qu'il était justement avec eux. Et au matin Lepus avait empoché des écus. Nul besoin de piller la mairie, elle paye même ceux qui l'attaquent.

Cette nuit avait été tout autre… Son sang s'échauffe, le plus beau reste à venir.
--Meteo
Sofio.de.valmonte
Le coursier était revenu entier, elle en était fort aise. Avec une réponse en prime qui lui arracha un sourire de prime.

elle adorait l’arrogance bien placée et donnait son respect aux brigands qui assumaient. Malgré que l'armée ne soit pas placée, les brigands avaient du tirer au sort la sacrifiée et c'était tombé sur Marie attachée à son armée comme un boulet au pied.

Ils avaient su prendre des risques, ils avaient misé gros et avaient crée un leurre . En stratégie militaire c'était très bien joué, en économie ducale le coup était moins grisant.

3 points pour 3 villes, un jeu annoncé, voila de quoi changer de la grisaille de l'administratif.

Cette nuit d'autres combats allaient être menés, ils seront décisifs mais quoi qu'il en soit la suite s’annonçait plus ardue et c'est en silence qu'elle saluait bien bas les brigands ....

_________________
Eusebius
Sur les routes du Bourbonnais Auvergne mon voyage de noces se révèle des plus aventureux et mouvementé. A l'instar de mon épouse et de notre histoire. Et il a tout pour me plaire. Comme cadeau de mariage grande-sœur Nev et beau-frère Marie avaient sorti le grand jeu : de l'action chargée d'adrénaline avec des assauts de murailles, des révoltes. En bref de l'aventure et surtout des combats qui me manquaient grandement.

Le BA lui m'offre un cadeau empoissonné, une maladie qui rend les mouvements un peu raides et douloureux. Qu'importe, je continue mon périple, et ce toujours avec le sourire car je suis avec les miens et par Deos rien ne m'est plus précieux.
Depuis quelque jours je joue, ainsi que mes compagnons, au chat et à la souris avec des armées. C'est risqué et c'est ce qui me plait. Que d'honneur pour les Vrais Saigneurs, et c'est avec plaisir que je relève le gant de ce défi stratégique sur échiquier géant. Mon seul regret, que mon Amour ne puisse en profiter pleinement. Entre ses blessures et la maladie c'est au creux d'une chariote qu'elle parcourt les routes.

Et la nuit dernière le souffle du danger mon échine a caressée, parcourant mon corps d'une caresse froide et pourtant enivrante.

Le soir nous avons étudié la topographie des lieux, évalués nos forces et les leurs. Et ensuite le subtil ballet des suppositions sur qui ferait quoi et où. Et à cette danse il faut prendre le temps d'accorder toute son attention, un faux pas et c'est avec la faucheuse en personne que l'on fait notre dernière farandole.

Décision prise je donne les derniers ordres, vérifie les harnachements des chevaux, la carriole sanitaire. Un doux baiser aux lèvres glacées de mon Amour. La douleur irradie ponctuellement tout mon corps mais cela ne m'empêche pas de me préparer. Un dernier regard à mon équipement et enfin une ultime prière à l'Unique. En mes aptitudes de combattant aguerrît j'ai confiance mais deux précautions valent mieux qu'une. Surtout que si je ne crains pas de risquer ma vie je ne peux sacrifier celle de mes compagnons.

Au coeur de la nuit notre groupe progresse en silence, tendu, attentif au moindre bruit insolite. La lune nous habille d'un linceul de lumière diaphane. Est-il prophétique ?
Bruits métalliques, éclats sans vie, respiration de chevaux et piétinement d'hommes lourdement chargés. L'oriflamme d'une armée surgit et nous prenons de plein fouet cette marée humaine.


01/11/1463 04:08 : Vous avez été attaqué par l'armée "Oya de Pierrefort" dirigée par Silec


Instinct forgé par des années d'entraînements, mon corps se met en mouvement. Bouclier et épée de concert orchestre une symphonie martiale n'ayant qu'un seul but : rester en vie. Cette vie que Deos m'a offert, au détriment de celle de ma mère, explose au creux de mes veines, mes muscles, mes poumons. Dans le giron ténébreux de l'obscurité, où la mort tapie retient son mortel baiser, je sens ma peau s'échauffer et mon esprit se concentrer sur les mouvements de mes ennemis. Mouvements que je devine plus que je ne vois.
Je sens un sourire se dessiner sur mes lèvres, mon corps répond sans même que mon esprit n'exprime un seul ordre. Il est un peu raide mais mon expérience et la nuit compensent.

Derniers mouvements, mon cheval stoppe sa course. Je me retourne pour voir le lieu du combat. L'armée n'est plus là, elle doit se rassembler. Nous devons faire de même et nous embusquer en cas de seconde attaque. Je mets pied à terre, je n'ai pas une égratignure. Des yeux je cherche mes compagnons. La chariote n'est pas très loin, un regard et je respire, ma femme est sauve. Mes compagnons se rassemblent, un blessé léger seulement. Une enfant que nous escortions, les routes étant peu sûres en ce lieu et ce temps. Nous l'aidons à grimper dans la carriole et direction l'abri de la forêt. Notre route s'arrêtera là ce soir, j'espères que les autres ont eût plus de chance.

La mort cette nuit nous a épargnée. Je souris, cette armée d'une quinzaine d'hommes nous ayant seulement chahuté. La question que je me pose aux lueurs de l'aube : une seconde fois, à la prochaine obscurité, par la faucheuse seront nous épargnés ? C'est cette interrogation qui motive mon être. Les Vrais Saigneurs sont les compagnons que j'ai choisis pour m'accompagner dans cette quête perpétuelle.

Les yeux clos je murmure :


Vers Toi l'Unique, Créateur de notre essence ;
Dont l'Amour pour nous est le joyau brûlant de notre coeur ;
Mes pensées s'envolent.
Deos soit remercié de la force de Vie qui nous anime.
Et donne moi l'énergie et l'esprit nécessaire pour protéger les miens.

De nos mains naissent nos choix,
En Ta création réside notre destin,
En ton Sein nos âmes seront sauvegardées.

En cette nuit j'ai aussi compris que toute résistance de ma part serait futile… Une autre quête plus personnelle je dois mener. Seul.
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Mariedahl
[un des soirs]
Marie, au fond, n'est jamais que la fille de l'intendant d'un gros domaine agricole, qui a grandis dans les champs, et a couru les vergers. Ses quelques voyages n'y change rien, au contraire : elle a toujours aussi peur des brigands.

Les brigands: ces rats, ces parasites incapables de travailler la terre, le bois ou la pierre. Ces rapaces qui s'abattent sur les braves gens et leur prennent le fruit de leur sueur. C'est ce qu'elle pense en tout cas.

Aujourd'hui, Marie a peur. Bedivere l'a prévenue, et en regardant bien, elle les as vu aussi. Des gens qui se cachent dans l'ombre, qui portent des capuches tombant plus bas que les yeux... Un couteau, ou une épée dissimulée.

Bedivere, c'est un brave gars. Il s'occupe de la sécurité du village. Heureusement. Marie, ce n'est pas son truc. Alors, quand elle a vu qu'il se débrouillant, elle lui a confié le job. Avec un peu d’appréhension, parce que,... faut l'avouer, il n'est pas encore bien sec derrière les oreilles, comme disait sa mère.

Mais Bedivere a prévenu les habitants et ils seront plusieurs à veiller. Marie aussi d'ailleurs.

Marie a peur. Peur des combats, peur de se prendre un mauvais coup, peur du saccage. Peur aussi des reproches des villageois, si la mairie est prise. Aussi ferme-t-elle consciencieusement les portes de la réserves, puis rabat les batants des lourdes portes de la mairie, avant d'aller rejoindre les miliciens.
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