Sofio.de.valmonte
C'est la nuit quand tombe l'obscurité et que tout autour apparait menaçant. C'est la nuit que la solitude se dessine comme persistante et pesante. C'est la nuit , quand les bruits alentour se font lourds et résonnent comme un écho.
Chemin de traverses, ce sont tous ceux qu'elle prendra dans sa vie, ce sont toutes ces routes sans lendemains, et ces lunes rougies par le sang.
Douce mélancolie née de la douleur et de la haine qui sommeille au plus profond de soi.
De longues discussions qui durent des nuits entières et qui vous font voir la vie d'une manière différente et qui réveille certains instincts , certaines voix....
Levée de camp et départ sur les routes... tels se succèdent les jours et les nuits.Et l'armée lourde se met en branle, du bruit du fer à l'écho de la foret , elle avance. Nulle conviction ni récompense juste un devoir à accomplir, une promesse lointaine pour les chers disparus.
L'attente a assez duré, l'armée est en marche, lourd convois de fers et de rage, lourds combattants au visage de marbre, le fer a sonné ce soir comme les soirs durant, le temps qu'il faudra l'armée sera la.
D'abord c'est l'odeur , le sang qui en appelle au sang, les traces de pas fraiches et la lune qui scintille pour ne pas sourire. Les esprits et les armes sont affutés, les troupes motivées. Une seule certitude ,ce soir le sang coulera encore, au nom de qui et de quoi, personne ne pourra répondre. c'est dans l'air du temps.
Un coup d'épée parée d'un coup de bouclier, un coup de lance qui fait mouche , une dague qui vole et c'est la mort, quelques coups encore dans des cris. Visages inconnus qui passent tour à tour près du fil de son épée et qui tombent sous ses coups. Sont-ils morts, sont-ils vivants ? Elle ne s’arrête pas pour vérifier. C'est encore à ses oreilles qu'il revient comme d'antan, c'est à présent qu'il refait surface, nul nom ne lui fut jamais donné, il est l'ombre de sa solitude.
"Breve aura été ton errance"
Mais dans cette nuit qui se termine presque, se drape encore des brumes fraiches des matins d’automne sur le sol auvergnat. La lame rougie a regagné l'obscurité, rangée dans son fourreau jusqu'à la prochaine fois.
Au petit matin, les comptes se feront, les corps sans vie sur le sol et le sentiment d'un devoir accompli avec en bouche un gout âcre .
Au petit matin, quelques congratulations, d'autres rejoindront leurs compagnes et compagnons, avec au coeur une fumée noire.
Au petit matin, certains pleureront leurs blessés et disparus, avec dans son âme, des souvenirs intarissables.
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Chemin de traverses, ce sont tous ceux qu'elle prendra dans sa vie, ce sont toutes ces routes sans lendemains, et ces lunes rougies par le sang.
Douce mélancolie née de la douleur et de la haine qui sommeille au plus profond de soi.
De longues discussions qui durent des nuits entières et qui vous font voir la vie d'une manière différente et qui réveille certains instincts , certaines voix....
Levée de camp et départ sur les routes... tels se succèdent les jours et les nuits.Et l'armée lourde se met en branle, du bruit du fer à l'écho de la foret , elle avance. Nulle conviction ni récompense juste un devoir à accomplir, une promesse lointaine pour les chers disparus.
L'attente a assez duré, l'armée est en marche, lourd convois de fers et de rage, lourds combattants au visage de marbre, le fer a sonné ce soir comme les soirs durant, le temps qu'il faudra l'armée sera la.
D'abord c'est l'odeur , le sang qui en appelle au sang, les traces de pas fraiches et la lune qui scintille pour ne pas sourire. Les esprits et les armes sont affutés, les troupes motivées. Une seule certitude ,ce soir le sang coulera encore, au nom de qui et de quoi, personne ne pourra répondre. c'est dans l'air du temps.
Un coup d'épée parée d'un coup de bouclier, un coup de lance qui fait mouche , une dague qui vole et c'est la mort, quelques coups encore dans des cris. Visages inconnus qui passent tour à tour près du fil de son épée et qui tombent sous ses coups. Sont-ils morts, sont-ils vivants ? Elle ne s’arrête pas pour vérifier. C'est encore à ses oreilles qu'il revient comme d'antan, c'est à présent qu'il refait surface, nul nom ne lui fut jamais donné, il est l'ombre de sa solitude.
"Breve aura été ton errance"
Mais dans cette nuit qui se termine presque, se drape encore des brumes fraiches des matins d’automne sur le sol auvergnat. La lame rougie a regagné l'obscurité, rangée dans son fourreau jusqu'à la prochaine fois.
Vous avez frappé Nuzvael. Ce coup l'a probablement tué.
Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Thea_ de Stea de Zord de Nuzvael de Murbella de Vaurius et de Yanmax
Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Thea_ de Stea de Zord de Nuzvael de Murbella de Vaurius et de Yanmax
Au petit matin, les comptes se feront, les corps sans vie sur le sol et le sentiment d'un devoir accompli avec en bouche un gout âcre .
Au petit matin, quelques congratulations, d'autres rejoindront leurs compagnes et compagnons, avec au coeur une fumée noire.
Au petit matin, certains pleureront leurs blessés et disparus, avec dans son âme, des souvenirs intarissables.
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