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Aime Longefoy et il t'aimera

Dacien_de_chenot


Un soupir de soulagement accueillit l'arrivée de Melisendre.
On le sait, le Ténébreux n'était pas des plus patients d'autant que rien dans son éducation ne l'avait préparé à subir l'outrage de l'attente.
Quelques anonymes vinrent encore grossir le rang des curieux ; il ne s'en formalisa pas.
On le sait, le buffet s'annonçait de qualité et certains ont ce don précieux que de savoir s'alimenter à tous les râteliers.
Il prit note du déroulement de la cérémonie, arquant un sourcil à l'annonce du baiser vassalique, lui qui espérait s'en tirer d'une collée d'autant sous le regard du Vicomte.
Il posa ses sinoples sur la Vicomtesse, attendant son bon vouloir.

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Mini.
Alléluia ! La brune était restée un instant impuissante devant le silence de Pierre. Mélisende avait ensuite fait son entrée. Les secondes écoulées lui avaient paru des heures, des jours même. Mais enfin, le dénouement était proche. Chaque cérémonie étant différente, Maia écouta attentivement les instructions données. Le protocole qu'elle n'avait su respecter, elle s'en moquait. Tout le monde savait fort bien, et ce, depuis des années, que notre brune ne faisait rien comme tout le monde. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que beaucoup l'appréciait alors que d'autres, la détestaient, gardant toujours sur leur visage, leur masque d'hypocrisie genre "On ne sait jamais, un jour, cette idiote pourrait me servir à quelque chose ou me sauver la mise". Mais ce que les autres pensaient d'elle, la brune s'en fichait comme de sa première paire de braies. Elle évoluait au gré de ses envies, voilà tout.

Sans attendre davantage, la vicomtesse se redressa et esquissa un sourire à l'attention de ses vassaux, ne remarquant pas l'intrusion Leostillienne dans la salle (Mais moi, je les ai bien vu ces deux méchantes langues de vipère !!) . Ses gens se tinrent dans un silence respectueux, aucun n'oserait troubler la cérémonie, elle le savait pertinemment. Bien que ce soit des gueux, pour beaucoup, ils avaient plus de manière que certains nobles mais cela, elle le garderait pour elle. Elle avança aux devants d'Elektra, prit ses mains entre les siennes et commença :

Ma chère Elektra, ma plus vieille amie ici bas ...

Par vieille, n'entendez surtout pas qu'Elektra soit âgée de cent ans surtout !

... Aujourd'hui et devant mes gens qui deviendront les vôtres dès la fin de cette cérémonie, nous vous jurons justice, protection et subsistance. Nous promettons de porter aide et de protéger votre famille comme si elle était nôtre. Nous espérons qu'Aime soit, pour vous, source de bien-être et de réconfort entre deux missions.

Puis elle glissa à l'oreille du grand maître :

Nous sommes très honorée que vous acceptiez aujourd'hui, cette terre que nous chérissons tant, depuis qu'on nous l'a confiée.


Elle se redressa et fixa le visage du chevalier, attendant le serment retour ...

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Elektra.
Le temps filait comme du sable entre ses doigts. Elle ne trouvait cependant pas le temps long, allez savoir pourquoi. Dans ces moments là, son esprit rejoignait son reflet et s'évadait loin des contraintes de la vie terrestre.

Elle avait observé la populace, masse hétéroclite qui formait cependant la base de toute chose et de toute valeur ; puis elle avait salué le héraut qui avait finalement été remplacé par un autre ; et n'avait aucunement fait la différence, dans la mouvance, d'autres arrivées. A vrai dire, ils n'avaient invité personne, ceux qui viendraient seraient les bienvenus tant que leurs intentions seraient acceptables.

Enfin, sa suzeraine ... C'était amusant de l'appeler comme cela, alors qu'à sa mémoire revenait le souvenir de la vicomtesse à moitie nuée, se battant dans une mare de boue avec une de ses sœurs ... Sa suzeraine donc, lui prit les deux mains et prononça les paroles très solennelles. Elektra posa genou à terre dans un geste habituel de chevalerie, s'apprêta à parler, puis se ravisa, portant le regard sur le héraut. Diantre ! Pouvait-elle prendre la parole ou y avait-il un protocole particulier à respecter ?

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Melisende.


Ne rien faire comme tout le monde, faire en fonction de soit, c'était bien la liberté laissé dans les cérémonies d'anoblissements privées et pourtant... d'années en années ces libertés disparaissaient. Ci bien qu'a l'arrivée, toutes les cérémonies se ressemblaient au point qu'il n'y avait plus rien d’intéressant. Fini le temps ou les suzerains remplaçaient le baisé de la paix par une gifle, fini le temps des bains glacés d'hivers pour prouver le courage de l'anobli, exit le droit de cuissage. Enfermé dans on ne sait quoi, à attendre un héraut devenu par la force des choses maitre de cérémonie agitant tel un fouet le protocole. Mais qu'est ce qu'on s'ennuie !!!

C'est pendant que le grand maitre la regardait que Mélisende eu une idée plus que .... inqualifiable. Et si........ non quand même.... Mais puisque tout le monde était la à attendre et à exécuter ses demandes pourquoi ne pas en profiter ? Elle regarda la vicomtesse, puis le vicomte, hésita un instant qui lui paru une éternité..........................................

un on ne sait quoi de taquin, mais cela risque fortement d’être mal pris, mais pourquoi pas après tout, non non non il faut rester sage et ne pas inonder la salle de flatulences nauséabonds*... roooo pourquoi ça ferait de l'animation au moins, oui sans doute, mais ça sera mal pris. Non mais clairement dans l'histoire qui est le plus coincé hein ? le protocole ou les nobles qui s'enferment dedans même quand ils ont pas à le faire ? roooo c'est pas gentil ça.

En d'autre circonstance, elle se serait sans doute lâchée, comme la fois ou elle avait proposé d'attacher white et ses lieutenants nus pour une raison oubliée.....

Donc nous disions, le couple vicomtale saucissonné dans le protocole ça nous donne de quoi etre vert de rage image... ahem....

Elle regarda donc le couple vicomtal attendant qu'ils donnent les ordres de poursuivre, la tête pleine de rêve de rebondissement, d'inondation, d'orage dévastateur etc..... la vie quoi.


* a prendre au sens figuré.[/url]
Elektra.
Le regard de la blonde croise celui de la brune. Oui ... Non ... Parlera, parlera pas. Quelque chose de coincé ?

Le Grand Maitre revient à l'objet du dilemme et esquisse un sourire en coin en regardant sa suzeraine.


Vicomtesse Maia, mon amie et confidente depuis si longtemps, c'est avec un profond respect et un immense honneur que je vous jure ce jour auxilium , concilium et obsequium pour les terres de Aime. Au nom des valeurs que je défends depuis toutes ces années, c'est avec intégrité et justesse que la population de ce fief sera traitée. Voici ma parole.

Elle tendit l'oreille sans pour autant bouger d'un poil, voir si les rumeurs s'élevaient aux alentours, et patienta pour la suite.
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Mini.
Bien bien, les serments étaient échangés. Il s'agissait à présent d'échanger le baiser vassalique ... Hum ... Oui mais nan ! Elektra valait bien mieux que ça et puis, quand bien même elle était son amie de toujours, Maia n'avait aucune espèce d'envie de poser ses lèvres sur celles du Grand Maître ... "Erk" aurait dit Lily, et pour une fois, la Vicomtesse était assez d'accord avec sa fille. Quelque chose de plus noble ... Pas une vieille tape dans le dos comme souvent elle avait vu faire Alphonse et Robert, se retrouvant autour d'un verre de génépi, après une dure journée de labeur ... Très convivial mais décidément pas assez noble ! La brune lâcha les mains de sa vassale et tira l'épée de cérémonie de son époux ... Elle n'allait pas faire une balafre de plus au chevalier, n'ayez crainte. Elle est un tantinet polio mais pas au point d'intenter à la vie d'Elektra durant son anoblissement, voyons ! Elle posa la lame sur l'épaule droite puis sur la gauche, prenant garde de ne point se prendre pour le coiffeur du village ... Le Grand Maître tenait à sa tignasse ! Elle reposa l'épée à ses côtés, elle en aurait encore besoin aujourd'hui ... Elle déposa la couronne de Aime avec douceur, sur la tête de sa vassale puis lui donna une bourse, emplie de la terre qu'elle aurait dorénavant le devoir de protéger, tout en lui disant :

Elektra d'Acoma, nous vous confions aujourd'hui la terre de Aime et ses villageois.


Le regard de la vicomtesse glissa sur l'assemblée présente ... Les émeraudes reconnurent chacun d'entre eux ou presque ...

Protégez-les et aimez-les, ils vous le rendront d'une façon que vous n'imaginez pas, ma chère.

Elle se tut enfin ... Les enfants commençaient à s'agiter ... Mais il leur faudrait encore être patients ...

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Elektra.
Ouf ! Elle avait évité le baiser de la vicomtesse, non pas qu'elle lui imaginait une haleine de cheval, mais tant qu'à faire ... Au pire elle aurait préféré un baiser vassalique du vicomte. Elle chassa l'idée aussitôt. Non, l'épée c'était très bien, surtout si elle le faisait aussi pour Dacien et qu'il évitait lui aussi le baiser.

La couronne ne pesa rien sur sa tête, et elle reçu dans la paume de sa main le petit sac de terre. Elle se releva, un large sourire aux lèvres, et remercia sa toute nouvelles suzeraine.


Merci ma Dame. Notre amitié ne s'en trouve que renforcée et c'est une bénédiction qui protégera la population de Aime, chacun d'entre eux peut dorénavant compter sur le dévouement de leur nouveau seigneur.

Elle s'inclina, point trop n'ayant jamais réussi à garder quoi que ce soit sur la tête, puis elle recula près de son Ténébreux. Son tour était arrivé. Elle lui sourit et lui laissa la place.
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Dacien_de_chenot


Elle avait évité le baiser vassalique et avait risqué la décapitation.
Prêt à intervenir et à retenir la lame au besoin, il respira profondément lorsque Maia en eut terminé et qu'elle reposa son épée.
Le Ténébreux pose un regard curieux sur le héraut, cherchant dans quel monde étrange s'envolent ses pensées.
Il écoute le serment d'Elektra, l'autre œil rivé sur la vicomtesse essayant de deviner ce qu'elle lui réserve. Elektra lui a confié qu'elle était capable de tout... surtout du pire. Quelle forme pourrait ici revêtir le pire ? Il n'en a pas la moindre fichue idée.

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Mini.
Elektra était enfin sa vassale. Ouf, une bonne chose de faite. La paperasse attendrait un peu. Non qu'elle soit pressée d'en finir mais la Vicomtesse détestait être sous les feux de la rampe et là, ça devenait gênant. Un gargouillis intempestif de son estomac, lui rappela qu'elle n'avait rien avalé depuis le matin ... Dans la salle silencieuse, on entendit que cela. D'une mauvaise foi certaine, surtout en de telles circonstances, la brune lança un regard chargé de reproches au Vicomte, genre : "Un peu de tenu en société tout de même !". Celui-ci avait bien compris son manège, il plissa les yeux et encaissa le coup mais son regard en disait long à la Vicomtesse quant à ce qui l'attendait en rentrant au Manoir, le soir venu. Oui bah hein ! Elle se refusait à passer pour une boulimique, c'était pas sa faute !

Le tour de Dacien était venu à présent. Il était fort bel homme, c'était indéniable mais ce n'était pas ce qui avait poussé Maia à vouloir lui confier ses terres. Il était droit, honnête, courtois et un brin taquin. Aujourd'hui, Longefoy était en ébullition. Le nom des De Chenot raisonnait à travers les montagnes ... La vicomtesse replongea un instant dans cette époque où elle avait eu le plaisir de guerroyer aux côtés de Laclemanus de Chenot, grand-père de Dacien, alors qu'elle n'était encore qu'un jeune soldat de l'OST savoyard. Que le temps passait vite ! Elle revint au jour J, parce qu'après tout, il n'est pas bon de vivre au passé. La vie, c'est l'instant présent et à venir. Elle esquissa un sourire et prit les mains du jeune homme dans les siennes. Elle ne réfléchit guère au serment qu'elle allait prononcer, les mots sortirent d'eux-mêmes, sincères et spontanés comme toujours.

Mon cher Dacien, vous que jadis, nous fîmes sauter sur nos genoux alors que vous n'étiez pas plus haut que trois pommes ...

Dans l'assemblée, un rire étouffé se fit entendre ... BAh quoi ?! C'était vrai en plus ! Maia chercha celui ou celle qui avait osé perturber le flux de son discours et à son grand damne, elle s'aperçut que celle qui avait osé, n'était autre que ... Sa fille aînée ! Bravo ! Félicitations !! Elle reprit, lançant un regard réprobateur à la perturbatrice, si celle-ci gloussait encore, elle la ferait sortir par les gardes à coups de botte dans le céans ! Nan mais oh !

... Nous disions donc ... Ce n'est pas à ce garçonnet mais bel et bien au jeune homme que vous êtes devenu, qu'aujourd'hui et devant cette assemblée, nous jurons justice, protection et subsistance. Nous promettons de prendre soins des vôtres si toutefois, vous étiez dans l'incapacité de le faire vous-même. Nous espérons que Longefoy fera raisonner votre nom par delà nos montagnes. Et que cette terre vous apporte joie et bonheur à venir si toutefois, ce n'est pas déjà le cas.


Petit clin d'oeil complice l'air de rien et la Vicomtesse finit par laisser la parole au Ténébreux ...

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Lily_ann


Le Grand Maître était d'une beauté époustouflante et la couronne que Mère lui avait posé sur le crâne lui allait à merveille. On aurait dit une princesse comme dans les contes qu'Alia me racontait lorsque j'étais enfant. Et une vassale de plus, une ! Mère avait mis du temps à choisir ses vassaux mais je commençai enfin à comprendre pourquoi. Elle avait besoin de gens loyaux qui aient du coeur au moins autant qu'elle, qui soient justes, honnêtes et valeureux. Nul doute qu'Elektra d'Acoma était de ceux-ci.

L'homme en jupe, par contre, je ne savais pas trop quoi en penser. Je ne connaissais même pas son nom mais Mère tenait, visiblement, à ce qu'il reste à ses côtés alors sans doute, lui aussi, possédait les valeurs qu'elle chérissait tant. Je gardai le silence alors que Mère prononçait le second discours. Un blabla qui serait sans doute comme le précédent. Dans ce genre de cérémonie, c'est souvent rengaine qu'on le veuille ou non. Là, je sus enfin comment se prénommait le jeune homme en jupe. Dacien. Hum .... Cela lui allait plutôt bien. En même temps, je supposai que sa mère ne lui avait pas demandé son avis lorsqu'il était venu au monde. Moi, j'avais mis des années à m'habituer au mien, jusqu'à ce que Dylan le prononce ... Enfin là n'était pas la question hein ...

Mère commença drôlement son serment. Tellement drôlement qu'un éclat de rire se fit entendre bien que je mis toute mon ardeur à l'étouffer. Il était si beau, si grand, si ... Chevalier, qu'il m'était difficile de l'imaginer, sautant sur les genoux de ma mère. Je trouvai la situation cocasse et je le fis savoir. Oups ! La réprobation que je lus, ensuite, dans les prunelles de Mère ne souffrait pas que je réitère l'expérience. Bon d'accord, je ferme mon clapet jusqu'à ce qu'on puisse enfin, accéder au buffet ! Vivement que ça se termine que je puisse laisser libre cours à ma spontanéité ...
Dacien_de_chenot


Il avait sauté sur les genoux de la Vicomtesse ! Voilà une partie de l'histoire qu'il n'avait jamais entendue ! Il avait beau essayer de remonter au plus loin de ses souvenirs il ne parvenait jamais qu'aux dernières années de son enfance sans doute à l'âge de quatre ou cinq ans et Maia faisait référence à une partie qui dormait dans les méandres de son subconscient.
Le rire de la blondinette lui fit arquer un sourcil. Elle ne perdait rien pour attendre celle là... à se gausser de lui !

En ce jour d'hui, nous vous reconnaissons comme suzeraine, vous Maia et attestons vous devoir désormais obsequium, auxilium, consilium.

Jurons que si un conflit venait à vous opposer vous, Maia Vicomtesse de la Vilette, à un tiers, prendrions cause pour vous
Que si un conflit venait à vous opposer vous, Maia Vicomtesse de la Vilette à notre Empereur, prendrions alors cause pour lui en vertu de l'hommage lige qui nous lie à l'Empire.
Ce serment qui nous lie, le prenons comme un engagement par devers Dieu. Puisse t'il unir à jamais nos deux familles.

Attestons de même que nous n'aurons de cesse de procurer une vie paisible et prospère aux gens qui nous sont en ce jour confiés.
Que nous les aimerons et qu'ils trouveront en nous Seigneur juste et généreux. Acceptons cette terre de Longefoy avec fierté et veillerons à faire resplendir son nom.

Puisse la bête sans nom nous offrir une mort atroce plutôt qu'avoir un jour à trahir notre serment.


Conventionnel et sans grande originalité. Mais l'émotion qu'il ressentait était bien réelle et aurait mis à mal toute autre tentative.

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Locke
Le Vicomte souriait légèrement, avec un rien d'amusement et d'ironie. Quand il ne jetait pas un regard noir à sa fille qui s'usait les prunelles sur le Chevalier de Chenot ... Déjà que sa nuque lui faisait mal à force de tenir la tête si raide pour conserver sa couronne. Ha ça les idées de sa brune hein ... M'enfin ... Ajouté à cela la raideur de son dos ... ces fichus trônes faisaient super jolis dans le décor mais il s'y asseyait avec autant de plaisir que sur des charbons ardents ... Vachement confortable ... Un vrai bonheur que je retenais intensément à l'intérieur ... Je cache ma joie quoi ... Mais vraiment bien cachée hein ...

Il écoutait l'échange de serment ... haussa un sourcil avant de sourire à nouveau imperceptiblement en voyant la vicomtesse empoignée l'épée vicomtal ... Les yeux du brun riaient en imaginant quelque dérapage malencontreux ... il se mordit la joue en imaginant au mieux une mèche de la Maîtresse de l'ordre des lames sur le sol. Une oreille ... ce serait salissant hein ... mais bon, plus pratique pour la tendre hein ... Allez zou, une épaule, puis l'autre ... pas de glissage entre les deux hein, sinon, l'ordre des Lames n'aurait plus de tête ...et Elektra non plus ... Le Vicomte serra les dents plus forts à sentir un goût cuivrés de sang dans la bouche pour maîtriser son rire ... Un corps sans tête à une cérémonie d'annoblissement, même si il aimait trancher dans le vif du sujet, c'était un peu extrême hein ... Pis non, sa brune reposa l'épée et on passa à la suite ...

Au tour du Chevalier. Son épouse . Un gloussement lui fit tourner la tête. Lily Ann qui, visiblement était atteinte du même syndrome que lui. il lui sourit quand d'autres lui envoyaient un regard réprobateur. Il s'étonnait toujours de cette fille qui n'était pas de son sang mais qui, étrangement, lui ressemblait beaucoup. il savait son caractère fantasque derrière le masque qu'elle tentait d'afficher aux regards extérieurs. Il lui fit un clin d'oeil avant de se tourner vers les protagonistes. Par la moustache d'Aristote, qu'il était raide dans son habit. Etait-ce la rigueur et les chaînes d'un nom illustre qui le ligotait à ce point dans les liens certes déjà très étroit du protocole et des usages. Mais il ressentait une certaine tristesse en voyant la jeunesse déjà à ce point vieillie par la coutume.

Ses lèvres s'étirèrent légèrement à nouveau. Il était aussi grandiloquent qu'Elektra concise. Le lyrisme de la tradition à l'efficacité concise des Lames. Allez paf, c'était fait ... Deux vassaux. Journée efficace, un vassal annobli, un offert. Il se mordit à nouveau l'intérieur de la joue pour ne pas s'attirer un regard foudroyant de sa brune. Il cru entendre Lily retenir un rire aussi mais c'était peut-être son imagination.

Bref, la cérémonie s'approchait se son terme au plus grand plaisir du Vicomte ...

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